Soulager sciatique : tous les traitements pour soigner une sciatique

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La sciatique ou névralgie du nerf sciatique désigne une douleur qui est liée à la compression d’une racine nerveuse à l’origine du nerf sciatique. Il s’agit, d’ailleurs, du plus gros et du plus long nerf de l’organisme qui assure la sensibilité d’une partie de la jambe et de ses mouvements. Souvent handicapante et invalidante, la sciatique peut dégrader la qualité de vie de la personne qui en est atteinte. Heureusement, elle peut être traitée.

 

Les personnes les plus touchées par la sciatique

Selon des données épidémiologiques, les sujets âgés de plus de 30 ans qui réalisent des activités sollicitant fortement la colonne vertébrale sont les plus touchés par cette affection. Il peut s’agir d’une activité professionnelle ou sportive. À part cela, les femmes enceintes peuvent aussi développer  une forme particulière de sciatique qui est réversible après l’accouchement.

 

Les principaux facteurs de l’apparition de la sciatique

Les causes de la sciatique sont multiples, mais en général, tout phénomène à l’origine d’une compression ou d’une inflammation du nerf sciatique en est responsable. Le plus souvent, la sciatique apparaît chez les personnes ayant des antécédents de douleurs lombaires, notamment celles qui proviennent de la fissure du disque intervertébral ou lumbagos. 

 

Elle peut aussi être générée par une hernie discale ou d’autres facteurs moins fréquents comme l’arthrose, le tassement vertébral causé par l’ostéoporose, la maladie inflammatoire du rachis, la maladie de Pott ou tuberculose osseuse, une tumeur ou des métastases au niveau ou à proximité de la colonne vertébrale.

 

En revanche, chez un sujet sain, cette affection survient généralement après un effort, une forte sollicitation de la colonne lombaire ou un traumatisme lié à une chute ou un accident ayant touché le dos. Tandis que pendant la période de la grossesse, la sciatique est générée par des troubles de la posture qui sont associés à la prise de poids.

 

Quels sont les symptômes de la sciatique ?

La sciatique se traduit par une douleur vive qui se ressente le long du nerf sciatique. En principe, cette douleur débute à partir du bas du dos, passe par les fesses et longe la face postérieure de la cuisse et des jambes et descend jusqu’au pied. Elle prend son origine au niveau de la colonne vertébrale, plus précisément du rachis lombaire. Cependant, il faut savoir que la douleur peut se ressentir en fonction de la racine irritée. En cas d’atteinte de la racine S1, ce sont les cuisses, les mollets et le côté extérieur du pied qui sont douloureux. Tandis qu’en cas de souffrance de la racine L5, la douleur peut se situer sur le côté externe de la cuisse et de la jambe et se termine vers le gros orteil. Chez une femme enceinte, elle se manifeste par le pincement du nerf sciatique suivi de vives  douleurs.

 

Pour différencier la sciatique des autres maux, il faut savoir que la douleur passe rarement sur le devant de la jambe. Elle est également unilatérale dans la plupart des cas. À part cela, cette douleur peut être d’une intensité variable. Elle est surtout amplifiée par une position debout ou assise ou encore par des quintes de toux. En revanche, la douleur est atténuée en position allongée. La sciatique peut aussi se manifester par des modifications de la sensibilité dans la jambe, plus précisément par des fourmillements ou des engourdissements. Elle peut aussi être accompagnée d’une faiblesse des muscles inférieurs de la jambe.

 

Quand consulter un médecin ?

Une consultation médicale est nécessaire lorsque le sujet ressent :

- Une faiblesse ou un engourdissement progressif dans sa jambe ou son pied ;

- Une diminution de la sensibilité au niveau de la partie de la jambe ;

- Une amplification de la douleur pendant la nuit ;

- Une perte de poids involontaire avant l’apparition de la sciatique.

 

Se rendre chez un médecin est aussi nécessaire si la douleur ne peut pas être calmée même après la prise d’un traitement antalgique. Une sciatique accompagnée d’une paralysie, d’une baisse de la force musculaire des jambes, d’une perte de sensibilité du périnée nécessite aussi une consultation en urgence chez un professionnel de la santé. Il en est de même lorsque le sujet a  des difficultés à uriner, de fuites urinaires, souffre de constipation et d’incontinence fécale. Il faut également consulter un médecin  si le patient présente de la fièvre, des difficultés respiratoires, des vomissements ou encore une infection urinaire.

 

Comment soulager la sciatique ?

Si la sciatique est due à une lombalgie aigüe, quelques gestes simples sont nécessaires pour la soulager. Il faut, par exemple, appliquer de la chaleur sur la zone douloureuse, entre autres, des bains chauds, un enveloppement avec des serviettes ou dispositifs chauds ou encore l’application d’une bouillotte. Par contre, il est aussi impératif d’éviter les positions et les mouvements qui peuvent provoquer ou amplifier les douleurs. Il faut également éviter le repos prolongé au lit. En revanche, en position allongée pendant la nuit, il vaut mieux surélever les jambes avec des oreillers ou d’adopter d’autres dispositifs dans le but de réduire la douleur. 

 

Dans certains cas, des traitements médicamenteux sont indispensables pour soulager la sciatique. En cas d’apparition d’une douleur chronique, la prise d’un traitement antalgique peut être nécessaire. Elle permet, d’ailleurs, de soulager le plus rapidement possible les douleurs. Parmi les traitements utilisés, il y a le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène, la kétoprofène ou l’aspirine. Ce traitement est souvent associé à l’utilisation des myorelaxants qui soulage les contractures musculaires douloureuses. Le médecin peut aussi proposer une infiltration épidurale de corticoïdes pour assurer 3 à 6 semaines d’effets antalgiques. 

 

Par ailleurs, si la sciatique est due à une maladie articulaire ou d’autres pathologies, il est nécessaire de traiter spécifiquement la maladie qui en est responsable pour apporter du soulagement. Il peut, par exemple, s’agir de l’ostéoporose ou la spondylarthrite ankylosante.

 

En outre, dans des cas plus graves, c'est-à-dire si la sciatique est persistante, récidivante ou invalidante, une intervention chirurgicale peut être indispensable.

 

Peut-on recourir à la kinésithérapie pour soulager la sciatique ?

Cette forme de traitement peut être préconisée lors d’une phase aigüe de la sciatique. Toutefois, les séances de kinésithérapie doivent être effectuées par des professionnels. À contrario, il est fort possible que les symptômes s’aggravent. Dans ce cas n’hésiter pas à consulter votre médecin. 

 

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