Meilleur anti-inflammatoire pour sciatique : tous les traitements pour la sciatique

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La sciatique est un mal qui démarre au bas du dos et qui provoque de violentes douleurs chez la personne qui en souffre. Heureusement, il existe différentes solutions pour soigner cette pathologie.

 

Quel est le meilleur traitement recommandé ?

La sciatique est souvent causée par une hernie discale. Il s’agit d’une petite fissure d’un disque intervertébral. Il est alors expulsé hors de la colonne vertébrale et provoque une compression du nerf sciatique. Ce dernier se résorbe généralement de lui-même et la douleur s’atténue progressivement.

Dans la majorité des cas, on ne ressent plus cette douleur après 3 ou 4 mois. Cependant, il est possible qu’elle persiste plus longtemps. Son intensité est variable.

 

La hernie : pas la seule cause

Certains patients affirment souffrir de la sciatique, même s’ils n’ont pas de hernie discale. Dans ce cas, il s’agit de sciatalgie. Le problème est alors localisé au niveau d’une articulation dans le bas du dos. S’il n’y a pas de hernie, la thérapie manuelle peut suffire pour soulager les douleurs. Les soins s’effectuent en quelques séances. Toutefois, il est préconisé de passer une IRM pour établir un diagnostic plus précis. Cela permet de décider du meilleur traitement à entreprendre.

 

Opter pour le bon antidouleur

Même si les antalgiques n’accélèrent pas le processus de guérison, ils limitent la douleur et ne lui permettent pas de s’installer. En attendant une consultation, il est préconisé d’associer l’ibuprofène au paracétamol. Les prises sont à alterner toutes les 2 heures. Il est recommandé de prendre 400 mg d’ibuprofène et 1 g de paracétamol. La prise se renouvelle jusqu’à 4 fois par jour au maximum. Après la consultation, le médecin pourra ordonner un traitement plus fort qui associe 3 médicaments. En général, il prescrit du paracétamol codéine, un anti-inflammatoire de type diclofénac et des myorelaxants qui soulagent les douleurs et les courbatures.

 

Si cette cure ne suffit pas, le thérapeute prescrira la prise de corticoïdes par voie orale. Ce type de médicament se prend sur une courte période n’excédant pas 10 jours. Dans de rares cas, le médecin préconise des antalgiques qui contiennent de la morphine. Ce genre de traitement ne concerne que les douleurs aiguës.

 

Bouger en toute circonstance

Lorsqu’on souffre de sciatique, la douleur peut être handicapante. En effet, une douleur aiguë a tendance à gêner le travail et les mouvements. Dans ce cas, il est préconisé de se reposer. Toutefois, le repos ne signifie pas systématiquement l’alitement. L’essentiel est d’éviter les gestes trop brusques. Il est aussi recommandé de trouver la position qui permet d’atténuer les maux.

 

Il est déconseillé de rester immobile plus de 2 à 3 heures continues. En effet, cela risque d’affaiblir les muscles. C’est pourquoi il est préférable de maintenir une certaine activité, et même de faire un peu de gymnastique tant que les exercices n’accroissent pas l’intensité de la douleur.

 

Il est conseillé d’éviter les mouvements tels que les flexions, ainsi que les activités nécessitant des torsions et des chocs. En outre, il faut éviter la position assise prolongée. En effet, cela peut faire courber le dos en plus d’accentuer la hernie.

Il est important de limiter les longs trajets en avion ou en voiture. Si vous devez voyager, pensez à placer un coussin sous les lombaires pour le maintien de la lordose.

 

Faire plusieurs étirements journaliers

Il est conseillé aux sujets souffrant de sciatique de privilégier la méthode McKenzie. Elle préconise divers exercices d’étirements. L’idée directrice est d’effectuer des mouvements dans le sens contraire à la posture douloureuse. Cela permet de se soulager et de recouvrer plus de mobilité.

 

Il est aussi possible de faire de simples étirements. Dans ce cas, 10 répétitions 3 à 5 fois par jour suffisent largement. Ces étirements ne sont pas contre-indiqués même s’ils sont parfois douloureux.

 

Subir ou non à des infiltrations

Les infiltrations sont préconisées si le traitement aux anti-inflammatoires échoue après 3 semaines. En pratique, il s’agit d’injections de corticoïdes réalisées à proximité de la hernie discale. Le traitement réduit sensiblement l’inflammation.

Les résultats sont à la fois imprévisibles et variables. En effet, ils dépendent de l’état physique de chaque sujet. Certains patients ressentent un net soulagement après quelques semaines seulement, tandis que d’autres peuvent ne pas remarquer des améliorations. Aussi, il est conseillé de renouveler l’infiltration 2 fois par semaine, à intervalle de 15 jours. Dans la plupart des cas, on ressent toutefois une nette réduction de l’intensité de la douleur.

En ce qui concerne le prix du traitement, il faut prévoir entre 40 et 100 € à peu près, en cabinet. Sous-guidage radio, les infiltrations coûtent entre 150 et 250 €.

 

Prévoir des séances de kiné

Si la douleur est continue et intense, la manipulation manuelle n’est pas recommandée. En effet, les mains peuvent toucher des zones encore plus sensibles, ce qui peut se révéler dangereux. Néanmoins, il est toujours possible de consulter un kinésithérapeute. En plus des exercices visant au renforcement musculaire, il convient de passer par quelques manipulations pour libérer les tensions qui pèsent sur le disque.

 

Dans cette optique, plusieurs séances sont nécessaires surtout en cas de hernie discale. Il faut compter 2 séances par semaine, en moyenne. L’ostéopathe pourra aussi entreprendre quelques manipulations pour aider le sujet à se détendre. Il favorisera la relaxation des muscles et la décompression du disque. Si après 6 séances, aucune amélioration n’est encore visible, il est conseillé de stopper le traitement et se tourner vers d’autres méthodes.

 

Penser au recours à l’opération

5 % des cas de sciatique peuvent nécessiter une opération. En général, l’intervention s’effectue 4 mois après l’échec des autres traitements. Par ailleurs, l’intervention est aussi envisageable lorsque la maladie devient invalidante pour le patient. Il en est de même si l’imagerie confirme que la sciatique a un lien avec une hernie. Grâce à la chirurgie, il est possible de retirer le fragment de disque à l’origine des maux. Dans ce cas, les soins nécessiteront une hospitalisation pouvant durer jusqu’à une semaine, suivie d’un mois complet d’arrêt de travail. L’opération donne généralement de bons résultats et la douleur est soulagée à 80 % dans la plupart des cas.

 

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