Doliprane 300mg se destine à l’enfant d’environ 4 à 9 ans environ pesant entre 15 et 24 kg. C’est un antalgique et un antipyrétique. Ce médicament est préconisé dans le soulagement de tout état de douleur et/ou de fièvre légère ou modérée (maux de tête, états fébriles, grippes, courbatures ou encore douleurs dentaires). Il est présenté sous forme de boîte de 10 suppositoires sécables.
Ce produit a pour substance active du paracétamol. Il en contient 300 mg par suppositoire. Il renferme également comme excipient des glycérides hémisynthétiques solides.
Comment prendre Doliprane 300mg suppositoire ?
Le bon dosage du Doliprane 300mg est déterminé suivant le poids de l’enfant. La posologie recommandée est de l’ordre de 60 mg/kg/jour. Il s’administre par voie rectale.
À raison d’un suppositoire par prise, Doliprane 300mg doit être pris toutes les 6 heures et éventuellement, toutes les 4 heures. En cas d’insuffisance rénale grave, l’administration de ce médicament est à programmer toutes les 8 heures au minimum. Le dosage journalier ne doit jamais dépasser 4 prises.
Hors prescription médicale, la prise de cet antalgique est limitée à 5 jours en cas de douleurs et à 3 jours pour les états fiévreux.
Quelles sont les précautions d’emploi de Doliprane 300mg ?
L’insertion du suppositoire Doliprane 300 mg dans l’orifice anal se fait en enfonçant le côté plat en premier. Cela évite son expulsion instantanée.
Le traitement de l’enfant doit être le plus court possible afin d’éviter toute forme d’irritation locale.
Si l’on a omis de donner Doliprane 300mg à l’enfant, il ne faut jamais doubler la dose ultérieure.
Stopper la prise de Doliprane 300mg et consulter un médecin sont conseillés en cas de persistance ou d’aggravation de la douleur ou de la fièvre. Cela prévaut également en cas d’apparition de nouveaux symptômes.
En cas de surdosage, il faut consulter sans tarder un médecin ou un pharmacien. Les symptômes d’intoxication au paracétamol dans les premières 24 heures se manifestent par des nausées, des vomissements, une perte d’appétit, des douleurs abdominales et un teint pâle. Dans le pire des cas, un surdosage peut aboutir à une pancréatite, une hyperamylasémie, une affection rénale et des problèmes sanguins.
Concernant les associations médicamenteuses, Doliprane 300mg ne doit pas être pris avec un autre médicament à base de paracétamol. À part cela, il faut surveiller le sujet en cas d’association avec un traitement anticoagulant administré par voie orale (warfarine et antivitamines K ou AVK) et un traitement à base de flucloxacilline.
La prise du paracétamol devient toxique si celui-ci est associé à des médicaments à risque pour le foie, des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450 (antiépileptiques, antibiotique rifampicine, etc.) et la consommation d’alcool.
L’absorption de Doliprane 300mg peut altérer les résultats d’un test sanguin (uricémie et glycémie dans le sang).
Ce médicament doit rester hors de la portée des enfants. Il se conserve à une température inférieure à 30 °C.
Dans quels cas éviter la prise de Doliprane 300mg, suppositoire ?
Cet antalgique pour enfant ne doit jamais être administré en cas l’allergie au paracétamol ou à ses excipients. Il en va de même si le sujet présente une affection hépatique ou rénale grave. Cette médication est également contre-indiquée en cas de déshydratation, de malnutrition chronique, d’hépatite virale chronique, d’atteinte du virus VIH ou de quelques maladies héréditaires (mucoviscidose, maladie de Gilbert). Il est prohibé en cas d’intolérance à l’aspirine et à des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Il faut troquer la forme suppositoire du Doliprane contre une autre présentation médicamenteuse du paracétamol si l’enfant a souffert d’une récente inflammation rectale ou anale (rectite ou anite). Cela prévaut aussi si celui-ci a des saignements rectaux (rectorragies) ou des diarrhées.
Les effets indésirables du Doliprane 300mg, suppositoire
La prise de paracétamol peut provoquer de rares affections du système immunitaire (choc anaphylactique, œdème de Quincke) et de rares affections cutanées (érythème, urticaire et rash cutané). Il peut aussi engendrer exceptionnellement des affections hématologiques et lymphatiques, des maladies hépatobiliaires, des problèmes cardiaques (syndrome de Kounis) ainsi que des problèmes respiratoires, thoraciques et médiastinaux (bronchospasme).
Localement, l’introduction répétée de suppositoire peut entraîner une irritation du rectum et de l’anus.