Econazole

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Les symptômes des infections fongiques varient en fonction de la localisation de la mycose et du type de champignon en cause. 

 

D’une part, sur la peau, elle entraîne l’apparition de plaques rouges, avec de petites peaux blanchâtres ou des lésions vésiculeuses et suintantes. En plus, elle est accompagnée de fortes démangeaisons. Une infection par le champignon Malassezzia peut être responsable d’un pityriasis versicolore, affection cutanée caractérisée par des petites taches brunes sur la peau. 

 

D’autre part, au niveau des pieds et entre les orteils, la mycose provoque des démangeaisons, un suintement de la peau qui peuvent se fissurer et devenir marbrée. Tandis que sur les ongles, une mycose entraîne un épaississement ou un effritement de l’ongle. Cela cause également la fragilisation de l’ongle et de ce fait, il se casse plus facilement.  

 

 Une mycose vaginale entraîne des démangeaisons, des pertes blanches épaisses et parfois malodorantes. Quant aux mycoses anales et des glands, les symptômes les plus fréquents sont les démangeaisons. 

 

Dans la bouche, le muguet s’accompagne de rougeurs au niveau des joues et de la langue, mais aussi d’un assèchement des muqueuses. Parfois, la langue se recouvre d’un enduit de couleur blanche. Dans d’autres formes de mycose buccale, la langue peut devenir rouge et douloureuse, voire foncée virant vers le noir comme c’est le cas de la mycose appelée langue noire. Les aspergilloses sont aussi des agents pathogènes responsables de plusieurs mycoses qui surviennent surtout au niveau de l’appareil respiratoire. Elles peuvent entrainer des sinusites et des bronchites.

 

Traitement des mycoses

La fréquence des mycoses n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années, car leurs apparitions sont favorisées par la prise d’antibiotiques, de traitements corticoïdes ou immunosuppresseurs. On les retrouve souvent chez les personnes souffrant d’un déficit immunitaire, en particulier chez celles infectées par le VIH ou atteintes du sida. La plupart du temps, les mycoses sont tout à fait bénignes. Cependant, elles peuvent être graves chez les sujets dont le système immunitaire est affaibli, chez les femmes enceintes ou en cas de maladie chronique comme le diabète. En France, on sait toutefois que les infections fongiques invasives touchent en moyenne 3 600 personnes admises à l’hôpital et que le tiers au moins en décède chaque année. Il est donc important de consulter rapidement un médecin afin qu’il puisse prescrire le traitement adapté.

 

Outre les traitements naturels, les médicaments antifongiques sont les meilleurs remèdes. Ainsi, les médicaments à base d’éconazole font partie des principales solutions conseillées pour lutter contre plusieurs sortes de mycoses. 

 

Qu’est-ce qu’un antifongique ?

Les antifongiques tirent leur nom du latin fungus qui signifie champignons. Ce sont donc des médicaments qui peuvent soigner les mycoses, plus précisément les infections provoquées par des champignons microscopiques. Ils agissent soit en s’attaquant directement à la paroi fongique qui va provoquer la mort de la cellule, c’est-à-dire par une action fongicide ; soit en bloquant la division cellulaire et en arrêtant ainsi la reproduction des champignons. 

 

Les types de médicaments antifongiques

Il existe 4 familles principales de médicaments antifongiques : les polyènes, les dérivés azolés, les échinocandines et les pyrimidines. Chacun d’entre eux fonctionne de manière très différente. Les polyènes sont des molécules qui ont la propriété de se fixer aux constituants de la membrane des champignons, notamment sur l’ergostérol. Cela entraine la fuite des constituants de la cellule du pathogène. Ce processus va provoquer sa mort. Ce type d’antifongique est surtout utilisé en cas de candidoses buccales, vaginales et digestives, car elles ne franchissent pas la barrière gastro-intestinale.

 

Les pyrimidines perturbent le métabolisme de l’ADN du pathogène. Pour ce faire, ils pénètrent dans les agents pathogènes ce qui aboutit à l’arrêt de la synthèse des protéines et entraîne fatalement la mort du champignon.

 

Quant aux échinocandines, ce sont des molécules qui inhibent une protéine impliquée dans la synthèse de la paroi cellulaire du champignon. Cela va entraîner à son tour des changements fatals à l’intérieur de la cellule.

 

Enfin, les antifongiques azolés sont les plus populaires sur le marché. Les imidazolés sont historiquement les premiers antifongiques azolés qui ont été utilisés. Il y a également les antifongiques triazolés de première et deuxième génération qui ont un champ d’activité plus élargie. Néanmoins, ces antifongiques azolés sont tous inhibiteurs enzymatiques des isoenzymes du CYP450. Il faut aussi distinguer les antifongiques locaux des antifongiques systémiques. Les triazolés sont à usage systémique et les imidazolés pour une application locale. Ils agissent sur de nombreux champignons en interrompant la synthèse d’un lipide, l’ergostérol, qui leur est indispensable.  

 

Par ailleurs, le plus souvent, les mycoses sont localisées au niveau de la peau, des cheveux ou d’une muqueuse. De ce fait, l’utilisation d’un antifongique à usage local sous forme de crème ou de poudre est conseillée. Toutefois, dans d’autres cas, si la mycose est moins accessible, le traitement local pourra être complété par un autre par voie injectable ou orale. En effet, les antifongiques sont disponibles en plusieurs formes.

 

Mode d’action des antifongiques azolés

Les antifongiques agissent en altérant la membrane des champignons. Ils inhibent la synthèse de l’ergostérol dans la cellule fongique. Constituant essentiel de la membrane, l’effet antifongique est engendré par l’inhibition de sa synthèse. Les dérivés polyéniques sont des fongistatiques qui stoppent ainsi la croissance des champignons. Déclinés sous différentes formes et utilisés par voie orale ou cutanée, les antifongiques agissent par contact direct, ce qui explique leur efficacité face aux candidoses digestives ou vaginales. 

 

Econazole : un antifongique imidazolé

L’éconazole est surtout connu pour être une molécule fongistatique. Empêchant le développement des champignons et aidant le système immunitaire à les éliminer, son activité antifongique s’exerce surtout sur les agents responsables de mycoses cutanéo-muqueuses. Les imidazolés ont la propriété d’être actifs sur un grand nombre de champignons. Les espèces habituellement sensibles à son action sont les dermatophytes notamment le Trichophyton, l’epidermophyton et le Microsporum. Le candida et autres levures ; le Malassezziafurfur qui est l’agent du Pityriasis Capitis du Pityriasis Versicolore ainsi que les moisissures et certains autres champignons peuvent aussi être traités avec l’éconazole.

 

Econazole : des propriétés antibactériennes

Il a été démontré que l’éconazole possède une activité bactérienne. Différent des antibiotiques, son mécanisme d’action réagit surtout face à des bactéries Gram+ comme le corynebacteriumminutissimum ou l’érythrasma et l’actinomycète. En effet, l’éconazole influe sur la perméabilité membranaire de ces bactéries. Son principal rôle réside au niveau cytoplasmique et nucléaire. Il favorise de ce fait l’inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries, un processus vital pour les bactéries et l’inhibition de la synthèse de l’A.R.N., molécule indispensable à la synthèse des protéines essentielles pour les bactéries. 

 

Quelques médicaments à base d’éconazole

L’éconazole est le principal actif des médicaments suivants : Econazole mylan, Econazole Arrow, Fongeryl, Mycoapaisyl, Pevaryl, Dermazol 1 % crème, Gynopura crème, etc. Ces remèdes sont notamment indiqués dans le traitement des mycoses vulvo-vaginales surinfectées par des champignons ou des bactéries ainsi que dans le traitement d’appoint de certaines mycoses. 

 

Mode d’action 

L’éconazole cible principalement une enzyme dépendante du cytochrome P450 (CYP51) qui se trouve dans la membrane plasmique des cellules fongiques. Ainsi, il va inhiber la 14 — alpha-déméthylase. C’est l’agent responsable de la transformation du lanostérol en ergostérol. En effet, cet ergostérol représente 30 % de la membrane plasmique qui assure la croissance, la fluidité et l’intégrité de la membrane. En effet, l’éconazole agit sur les levures en empêchant la synthèse de ce composant de leur membrane. En plus, l’inhibition de la déméthylase va accentuer l’accumulation de précurseurs de l’ergostérol qui sont toxique. Par conséquent, il va altérer la membrane plus rapidement. Par ailleurs, une inhibition de la respiration endogène, un blocage du transport d’électrons ainsi qu’une diminution de la filamentation des levures vont se produire. L’éconazole empêche alors la croissance du champignon.   

 

Indications thérapeutiques

L’éconazole est utilisé dans le traitement de certaines maladies de la peau, des ongles et des muqueuses dues à des champignons microscopiques appelés mycoses comme la candidose (intertrigo génital, sous-mammaire, interdigital, etc.), le pityriasis versicolore et la dermatophytie. Il est en effet efficace pour soigner les différents types de dermatophyties telles que dermatophyties de la peau glabre ou les intertrigos génitaux et cruraux non macérés. 

 

S’agissant d’un antifongique puissant, il est aussi recommandé pour le traitements de pathologies suivantes : folliculites à Trichophyton rubrum, érythrasmas, kériones, intertrigos en particulier génito-cruraux, anaux et périanaux, onyxis, perionyxis, perlèches, sycosis et teignes.

 

Conseil d’utilisation et posologie

L’éconazole est disponible sous forme de crème, de poudre, d’émulsion, d’ovule classique et LP. Il est de ce fait utilisé en application locale et vaginale. D’ailleurs, le passage systémique est faible par ces voies d’administration. Avant tout traitement, il faut que la zone concernée et tous ses contours aient été scrupuleusement lavés, nettoyés et séchés. Ensuite, appliquez l’éconazole sur la région infectée par les champignons et tout autour de la zone atteinte. La posologie usuelle est l’application de l’éconazole deux fois par jour. 

La durée du traitement varie selon le type de mycose ainsi qu’en fonction de la zone à traiter. En effet, en cas de candidoses, le traitement ne dure que pour une ou deux semaines pour les mycoses des plis non macérés et un à deux mois pour les mycoses des ongles. En cas de dermatophyties, le traitement peut varier de 2 à 8 semaines. 

 

Précautions d’emploi

En cas de candidose, il est conseillé d’éviter d’utiliser des savons acides, car ils favorisent la multiplication des champignons candida. 

 

Une transpiration excessive contribue au développement des lésions dues à des champignons. De ce fait, le port de chaussettes en fibre naturelle telle que le coton ou la laine est recommandé en cas d’infection ainsi que durant les traitements. Aussi, la même paire de chaussures ne doit pas être portée deux jours de suite.

 

Il ne faut pas appliquer l’éconazole dans l’œil, le nez ou sur des muqueuses en générale. En cas de contact accidentel, il est nécessaire de rincer abondamment l’œil ou la muqueuse touchée. Aussi, il ne faut pas ingérer tout médicament à base d’éconazole. Il est important de consulter son médecin pour qu’il prescrive un traitement adapté aux effets indésirables qui peuvent survenir suite à une ingestion.

 

Contre-indications

L’éconazole est déconseillé aux personnes hypersensibles et allergiques aux antifongiques imidazolés. 

 

Comme l’effet de ce médicament pendant la grossesse ou l’allaitement est mal connu, il est préférable de ne pas utiliser de médicaments à base d’éconazole chez la femme enceinte ou chez les mères allaitantes sauf sur prescription médicale. En outre, comme tout traitement vaginal, les éconazoles peuvent diminuer l’efficacité des contraceptifs spermicides en cas de mycoses vaginales.

 

En outre, il est recommandé d’éviter d’utiliser de manière prolongée ce médicament, notamment chez l’enfant. De même, évitez de l’appliquer sur des surfaces de peau étendues ou profondément lésées sans l’avis d’un pharmacien ou de son médecin même si le risque de passage de l’antifongique dans le sang est minime.

 

Effets indésirables susceptibles

Il est possible que l’éconazole provoque chez certains utilisateurs, de rares effets indésirables. En général, cette substance active entraine des irritations cutanées, mais elles n’apparaissent pas systématiquement chez tout le monde. 

 

Les manifestations plus fréquentes sont des démangeaisons, une sensation de brûlure, une formation d’eczéma de contact, un prurit ou d’érythème et une douleur sur la région d’application. Quant aux réactions peu fréquentes, on distingue les rougeurs, un inconfort ou encore un gonflement au niveau de la zone d’application.

 

Par ailleurs, les effets indésirables dont la fréquence n’est pas déterminée sont une allergie en cas d’hypersensibilité, un gonflement de la gorge ou du visage (angiœdème), une éruption sur la peau, une urticaire, des cloques, une peau qui pèle ou une exfoliation.

 

Si vous ressentez un effet indésirable ou secondaire susceptible d’être dû à un médicament à base d’éconazole lors de vos soins locaux de mycoses, vous avez le devoir de le déclarer auprès de votre médecin, de votre pharmacien ou en ligne, sur le site national de déclaration. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament et des patients.

 

Interactions 

Lors de tout traitement à base d’éconazole, il est par ailleurs indispensable d’informer son médecin ou son pharmacien si l’on utilise, ou l’on a récemment utilisé tout autre médicament. Ils pourront ainsi modifier les doses d’éconazole ou des autres traitements en fonction de la situation. 

 

Il est essentiel de mentionner si l’on a pris des médicaments anticoagulants et des antivitamines K. En effet, l’éconazole peut modifier l’action de ces produits. 

 

Par ailleurs, l’éconazole peut être associé à la triamcinolone et au corticoïde pour le traitement des mycoses superficielles accompagnées de symptômes inflammatoires.

 

Comment éviter une nouvelle infection ?

Même si les antifongiques et les traitements naturels des mycoses et des infections fongiques se développent de jour en jour et sont toujours aussi efficaces ; les récidives d’une infection bactérienne et par les champignons sont toujours possibles, plus particulièrement chez les personnes à risque. De ce fait, il est essentiel de suivre les règles d’hygiène requises.

Utilisé notamment en gynécologie et en dermatologie, l’éconazole est un antifongique de la famille des imidazolés. Il s’agit d’un principal composant actif des médicaments prescrits pour le traitement des mycoses. Découvrez ici tous ce qu’il faut savoir sur ces infections fongiques et sur les propriétés des antifongiques, notamment de l’éconazole.

 

Qu’est-ce qu’une mycose ?

Une mycose est une infection provoquée par le développement de champignons microscopiques sur une région externe ou interne de l’organisme. En effet, les mycoses peuvent toucher de nombreuses zones du corps, en particulier les voies digestives, génitales, les ongles et plus généralement la peau. Il s’agit de maladies de gravité très variable. D’ailleurs, certaines formes d’infections fongiques, dites invasives, peuvent être mortelles.

 

Types de mycoses

Il existe plusieurs sortes de mycoses. La mycose des pieds ou encore pieds d’athlète se localise entre les orteils, sous les ongles ou sous la plante des pieds. Elle est provoquée par un champignon de la peau. La mycose de l’ongle est assez courante. Touchant 6 à 9 % de la population, l’onychomycose affecte essentiellement les adultes au niveau des pieds. Il est toutefois possible qu’elle se répande rapidement sur tout le corps si elle n’est pas traitée le plus rapidement possible. 

 

Les mycoses de la bouche sont notamment le muguet buccal, les perlèches et la langue noire. Le muguet buccal est une mycose très fréquente chez les enfants. Ces infections sont dues à la prolifération d’un champignon spécifique appelé candida albicans qui se propage sous la langue et au niveau du palais avant d’infecter le tube digestif. Ce champignon est naturellement présent dans la peau, le tube digestif et la bouche.

 

Mais parfois, des facteurs extérieurs entraînent sa prolifération, causant une infection fongique, appelée candidose. La teigne est une infection fongique des poils et des cheveux. Très contagieuse, elle est causée par un champignon de type dermatophyties. Le pityriasis versicolore est aussi une mycose assez courante qui survient surtout en été. Il se manifeste par l’apparition de taches sur la peau et touche particulièrement les adolescents et les jeunes adultes.  

 

On retrouve également les mycoses sur les régions anales et génitales. La mycose anale est bénigne, mais nécessite toutefois une prise en charge. Elle se caractérise par des démangeaisons de l’anus dues à la présence des champignons. La mycose vaginale se caractérise par une démangeaison de la vulve et du vagin et est due en général à la présence du candida albicans. Enfin, la mycose des glands est causée par ce même type de champignon. La plupart du temps, la contamination est endogène, car il est possible que le sujet fût déjà porteur de ces champignons.  

 

Les principales causes des infections fongiques

Les infections fongiques proviennent souvent d’un simple déséquilibre des micro-organismes présents naturellement dans le corps. En effet, le corps humain est colonisé par une multitude de champignons et de bactéries variés. Ils sont la plupart du temps inoffensifs et indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Il peut cependant arriver que certains de ces champignons prolifèrent et deviennent pathogènes, ou qu’un champignon externe provoque une infection. Cela peut être causé par inoculation lors d’une blessure ; par inhalation de moisissures ; par contact avec une personne infectée (candidose, teigne, etc.) ou encore par contact avec un animal infecté.

 

Par ailleurs, le candida est le genre de champignon connu pour être le plus impliqué dans l’apparition des mycoses. Quand il prolifère, il entraine toutes sortes de candidoses, une forme de mycose qui peut atteindre la région vulvaire, buccale, unguéale ou cutanée. Les dermatophytes, qui appartiennent aux genres Trichophyton, Microsporum et Epidermophyton forment aussi un autre type de champignon responsable de mycoses au niveau de la peau, des ongles et des cheveux.

 

Des facteurs de risques

Certains facteurs favorisent l’apparition des mycoses cutanées. En effet, la chaleur humide, la transpiration excessive, le port de chaussures fermées et une hygiène insuffisante facilitent la prolifération des champignons. Aussi, les personnes qui fréquentent les piscines municipales peuvent y être sujettes, tout comme celles qui suivent un traitement thérapeutique tel que les traitements à base d’antibiotiques ou de corticoïdes. Certaines pathologies, comme le diabète, sont également associées à des formes mycoses plus fréquentes. La grossesse est en outre un facteur favorisant l’apparition des mycoses. La prise d’antibiotiques, qui peut déséquilibrer la flore bactérienne digestive, peut en effet encourager la colonisation de champignons endogènes.

 

Les mycoses se développent principalement chez les personnes dont le système immunitaire est particulièrement faible. Elles sont alors plus susceptibles de contaminer l’organisme entier chez les prématurés et les personnes âgées. Les sujets atteintes d’un déficit immunologique, plus particulièrement suite à une infection par le VIH, à une greffe d’organe, à une chimio ou radiothérapie, etc. sont aussi vulnérables face aux mycoses.  

 

Comme il est possible d’être affecté par des champignons par le biais des animaux infectés, le fait de caresser son animal domestique et de ne pas se laver les mains par la suite peut être responsable de la prolifération de champignons. 

 

Par ailleurs, au niveau vaginal, la mycose peut être liée au port prolongé de vêtements inadaptés ou trop serrés, à un traitement prolongé par antibiotiques, à la fréquentation de lieux publics tels que la piscine, le sauna, etc. On sait aussi qu’un excès d’hygiène a pour conséquence de décaper et de déséquilibrer la flore vaginale. Or cela favorise le développement de la mycose.

 

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