Histoire du topinambour

Le topinambour est originaire d’Amérique du Nord où il a été cultivé bien avant l’arrivée des Européens. C’est en 1605 que l’explorateur français Samuel de Champlain découvre le topinambour lors de ses expéditions dans la nouvelle France, autrement dit le Canada. Il a rapporté que les peuples indigènes le cultivent depuis longtemps comme fourrage et comme légume. Le topinambour a été considéré comme symbole de paix. Cela est dû à son importance pour la survie de la population indienne. Ainsi, ce tubercule a été offert symboliquement lors des cérémonies sacrées.

 

Le voyageur Samuel de Champlain, fondateur de Québec en 1608, avait découvert les topinambours dans les jardins potagers des Indiens de l’actuel Canada. En 1613, ce voyageur avait envoyé cette plante en France. Elle va ensuite conquérir l’Europe en entier. À cette époque, le topinambour était connu sous divers noms notamment poires de terre, soleil vivace ou artichaut du Canada. En 1623, le topinambour fut cité par le botaniste suisse Gaspard Bauhin dans son ouvrage intitulé Pinax et situe son origine au Canada.

 

Le nom topinambour vient de France. En effet, à cette époque, les aristocrates s’intéressaient vivement à tout ce qui était exotique ou même sauvage. L’arrivée de ce tubercule coïncide avec l’arrivée et l’exhibition en France d’un groupe de tupiguaranis brésiliens, il s’agit d’Indien topinamba. À ce moment-là, on décrivait les topinambours comme étant « gros comme le poing, d’un goût proche de celui de l’artichaut et incroyablement fertile ». C’est ainsi que ce tubercule est baptisé du nom bizarre de ces soi-disant sauvages. Toutefois, la mode de ce tubercule affichée par les aristocrates avait rapidement pris fin. C’est alors que ce légume racine ne se retrouva plus que dans les assiettes de la classe inférieure. En effet, ils estimaient que tout ce qui venait de la terre et qui était comestible devrait aller dans les assiettes de ces derniers.

 

Le topinambour s’est répandu rapidement en Europe notamment grâce à sa culture facile. Il en est de même pour sa rusticité et sa forte multiplication végétative même sur des sols pauvres. En 1702, le topinambour s’est vu attribuer le nom de poire de terre dans le traité des aliments de Louis Lémery. C’est au XVIIIe siècle que le topinambour s’est vu être mis à l’écart. C’était au moment où l’agronome Antoine Parmentier fait la promotion de la pomme de terre comme reine des tubercules.

 

Le topinambour est également appelé artichaut d’hiver, notamment à cause de sa saveur rappelant celle de l’artichaut. Le nom latin « helianthus » du topinambour a été emprunté du Grec helios signifiant soleil et anthos signifiant fleur. Ainsi, il évoque la fleur en forme de soleil des plantes du genre Helianthus. Le mot tuborosus quant à lui signifie tubéreux faisant référence à son tubercule.

 

Il faut savoir que les fleurs du topinambour ont la particularité de suivre en permanence la course du soleil. C’est peut-être pour cela que ce tubercule porte le nom de girasol en Italie. Ce terme signifiant qui se tourne vers le soleil. À la Renaissance, les botanistes ont relevé la similitude que cette plante possède avec son cousin helianthus annuus, autrement dit le tournesol. C’est au XVIe siècle que ce dernier a fait son arrivée en Europe venant du Nouveau-Monde à la suite du voyage de Christophe Colomb. La différence entre le topinambour et le tournesol est petite, mais non négligeable.

 

Cette dissemblance se situe notamment au niveau de ses racines qui sont torturées. Il faut savoir que le nom scientifique du topinambour est l’helianthus tuberosus.

 

Le nom anglais du topinambour « artichaut de Jérusalem » pourrait provenir d’une corruption de Ter Neusen. Il s’agit d’une ville portuaire des Pays-Bas, d’où ce tubercule serait arrivé en Angleterre. Il pourrait aussi provenir de la déformation du terme italien girasol. En effet, on supposait que les Anglo-saxons n’étaient pas à l’aise avec les langues étrangères. Ainsi, ils avaient probablement dû tirer de « girasole » le terme « Jérusalem » et aussi à cause de son goût qui ressemble à celui de l’artichaut. C’est ainsi qu’ils avaient rebaptisé le topinambour d’artichaut de Jérusalem.

 

L’est des États-Unis est en général considéré comme le lieu d’origine du topinambour. Toutefois, d’autres croient qu’il viendrait plutôt des prairies américaines. En effet, avant l’arrivée des colons européens, toutes les régions de l’est des États-Unis et du Canada étaient recouvertes de vastes forêts. Ce qui fait de ce milieu un endroit très peu propice à la bonne croissance d’une plante aimant le plein soleil comme le topinambour.

Au XVIIe siècle, le topinambour a été introduit en France par Samuel de Champlain. Il fut alors adopté rapidement comme aliment. Toutefois, il a été graduellement éclipsé par la pomme de terre. Il a ensuite fini par n’être qu’un aliment pour le bétail.

 

Durant la période de la Deuxième Guerre mondiale, le topinambour a été consommé à nouveau. En effet, à cette époque, la récolte des pommes de terre a été détruite ou réquisitionnée par les troupes allemandes. Cependant, dégoutés par cette diète de misère, les Français ont vite mis de côté le topinambour à la fin de la guerre.

 

C’est au début du XXIe siècle que le topinambour a connu un regain d’intérêt, notamment dans le cadre de l’engouement pour des légumes oubliés. Ce tubercule avait alors été réhabilité par des chefs de cuisine et sur les marchés où il est vendu parfois sous le nom d’artichaut de Jérusalem. D’autre part, comme il a été constaté qu’il avait de nombreuses utilisations en même temps, il est maintenant cultivé industriellement. Il entre dans la production d’éthanol de haute qualité, d’édulcorants, de médicaments, etc. Ainsi, de nombreuses entreprises mettent en vente ses gélules d’extrait de topinambour comme brûle-graisse ou amaigrissant miracle. Toutefois, ces produits n’ont pas encore fait l’objet d’une évaluation médicale.

 

Les compositions du topinambour

Le topinambour est particulièrement riche en inuline, à raison de     16 %, faisant office de fibre soluble. Aussi appelée amidon d’Alan, l’inuline possède de nombreuses vertus. En effet, elle peut faire office de prébiotique améliorant la qualité de la flore intestinale. De plus, l’inuline ne provoque pas le vidage d’insuline dans le corps. Ainsi, le taux de sucre dans le sang n’est pas affecté par la consommation du topinambour. L’inuline est aussi connue pour n’élever que de très peu la glycémie sanguine. Il s’agit du taux de sucre dans le sang après une ingestion. Ainsi, elle confère au topinambour un index glycémique très bas ce qui fait de lui un aliment intéressant pour les diabétiques. L’inuline est également connue pour limiter l’absorption du cholestérol et du sucre contenus dans le repas.

 

Le topinambour est une excellente source de potassium, il contient notamment 452 mg dans 100 grammes. Il faut savoir que le potassium entre en action pour réguler la pression sanguine. Ce tubercule est également riche en vitamine B, notamment la vitamine B1, B2 et B6. Il faut savoir que la prise de vitamine B est idéale pour prévenir les maladies neurodégénératives. Le topinambour est également riche en calcium, à raison de 32,9 mg dans 100 grammes. Il s’agit d’un minéral renforçant le capital osseux. Le topinambour contient également de nombreuses vitamines telles que la vitamine A et C. Il se compose également de magnésium à raison de 17 mg par 100 grammes, de phosphore dont 78 mg par 100 grammes et de sodium notamment 4 mg par 100 grammes. Il faut savoir que sa teneur en sel minéral essentiel est nettement plus élevée que celle de la pomme de terre. En effet, consommer quelques topinambours suffit à couvrir les besoins journaliers en potassium d’un adulte.

 

N’étant pas assimilé au niveau de l’intestin grêle, l’inuline est un prébiotique métabolisé par les bactéries au gros intestin. C’est pour cette raison qu’elle peut provoquer des flatulences. Il faut savoir qu’une fois torréfié, le topinambour peut fournir une sorte de chicorée, ersatz de café. Notez que les jeunes feuilles de topinambour sont râpeuses et possèdent le même goût que le tubercule et peuvent être consommées cuites. Les fleurs de cette plante sont idéales pour décorer les salades. Les jeunes pousses de cette plante sont croquantes, juteuses et aromatiques.

 

Les fibres alimentaires contenues dans 100 grammes de topinambour sont de 12,1 mg. C’est cette forte proportion en fibre qui procure la sensation de satiété lors de la consommation de ce tubercule. C’est également pour cela qu’il possède la réputation de pouvoir couper l’appétit. Le topinambour est un légume pauvre en calorie. Consommer 100 grammes de ce tubercule ne procure que 30 kcal. Cela fait de ce légume racine un allié très apprécié pour les individus désirant suivre un régime. Sa forte teneur en glucides fait que ce tubercule est très sollicité pour la préparation des jus sucrés. Sachez que du fructose, du sirop et de l’alcool sont actuellement extraits industriellement du topinambour.

 

Les bienfaits du topinambour

• Le topinambour et l’absorption des minéraux

Il faut savoir que c’est grâce à l’inuline et l’oligofructose renfermé dans le topinambour qu’il peut jouer un rôle important dans l’absorption de certains minéraux. En effet, ils entrent en action pour accélérer l’ingestion du calcium et du magnésium par le corps. Il faut savoir que ces sucres aident également à la minéralisation osseuse. De plus, ils aident à augmenter la densité du squelette.

 

• Le topinambour et le transit intestinal

Le topinambour est un allié intéressant pour le transit intestinal. Il est riche en fibres et en inuline qui est une fibre alimentaire soluble. Il faut savoir que l’inuline qui appartient à la famille des fructanes contient des molécules de glucides complexes. Ils sont non digestibles et peuvent jouer le rôle de probiotique. L’inuline favorise la digestion tout en aidant à équilibrer la flore intestinale.

 

En outre, le topinambour aide également à lutter contre la constipation. En effet, ce tubercule possède des propriétés laxatives, notamment grâce à sa richesse en potassium. Notez que la consommation de topinambour augmente les risques de flatulences. Notamment à cause de sa fermentation dans les intestins.

Il faut savoir que la soupe de topinambour peut conserver tous les bienfaits de l’inuline, en particulier les macromolécules de glucose. Ils sont connus pour stimuler la prolifération des bactéries intestinales tout en limitant la multiplication de celles nuisibles pour la santé.

• Le topinambour et les minéraux et vitamines

Le topinambour est riche en fer. Ce composant entre en jeu dans le transport de l’oxygène dans le sang et les cellules. Ce tubercule est donc l’allié idéal pour les individus souffrant d’anémie. Le topinambour aide à la prévention de l’ostéoporose. En effet, il est riche en phosphore et en magnésium. Il est également riche en potassium permettant ainsi de réguler la pression artérielle et la contraction musculaire.

 

Le topinambour renferme également de nombreuses vitamines comme la vitamine A, B et C. Cette dernière est une excellente antioxydante pouvant protéger l’organisme contre les radicaux libres. Elle permet également d’empêcher le vieillissement prématuré des cellules notamment grâce à la stimulation du système immunitaire. La vitamine B9 contenue dans ce tubercule couvre les besoins journaliers des femmes enceintes. Elle limite notamment les éventuelles malformations du tube neural chez les fœtus. Le topinambour est également conseillé aux femmes enceintes, car il stimule la lactation.

• Le topinambour et la perte de poids

Le topinambour est une alliée minceur par excellence. Il est faible en calorie tout en étant riche en fibres. Ce tubercule aide à la régulation de l’appétit, de plus, il a un fort pouvoir satiétant. Il s’agit donc d’un excellent coupe-faim faisant de lui un aliment idéal pendant un régime pour perdre du poids.

• Le topinambour et le renforcement des os et des dents

Le topinambour renferme du calcium et du phosphore en grande quantité. Ces minéraux sont connus pour renforcer les dents et préserver les os.

• Le topinambour et le diabète

Le topinambour ne renferme pas d’amidon, mais de l’inuline. Ce qui fait de lui l’aliment idéal pour les diabétiques. En effet, l’inuline, famille des fructanes, n’a aucune influence sur la glycémie. De plus, la présence de l’inuline en grande quantité réduit les lipides dans le sang et le risque de diabète. Elle diminue également le taux des mauvais cholestérols et des triglycérides. Il s’agit de graisses présentes dans l’organisme fournissant de l’énergie.

• Le topinambour et les cancers

Le topinambour est connu pour limiter les risques de certains cancers comme celui du sein. En effet, ce tubercule est riche en fructane et en inuline qui équilibre la flore intestinale. Ils jouent également un rôle protecteur contre le cancer colorectal. Il faut savoir que les inulines sont connues pour inhiber la mutation des gènes.

• Le topinambour et le système nerveux

Le topinambour contient de la vitamine B1 connue pour maintenir le système nerveux en bonne santé. Avec la présence de potassium en grande quantité dans sa composition, ce tubercule joue un rôle dans la transmission de l’influx nerveux. Le topinambour possède également d’autres atouts, notamment, il prévient les maladies neurodégénératives.

 

Précaution et risque pour le topinambour

Il faut souligner que le topinambour contient beaucoup d’inuline, un glucide similaire à l’amidon. En consommer une quantité importante peut rendre la digestion très difficile surtout pour les personnes ayant des intestins fragiles. En effet, l’inuline est connue pour occasionner des ballonnements et des flatulences. Il existe une façon de résoudre ce problème en le rendant plus digeste. Notamment en additionnant à son eau de cuisson une pincée de bicarbonate de soude. De plus, il faut savoir que consommer du topinambour cru est mieux tolérée par les intestins sensibles. Prenez soin de ne pas consommer du topinambour réchauffé, car il devient encore plus indigeste.

Définition du topinambour

Le topinambour fait partie de la famille des Astéracées. Il s’agit d’un tubercule légèrement sucré proche de l’artichaut. Il possède une couleur allant du jaune au rose pâle. Pouvant être consommé cru ou cuit, le topinambour renferme du glucide contribuant à la bonne santé des intestins. Il contient également des sucres qui peuvent jouer un rôle important pour prévenir certains cancers et l’ostéoporose. Le topinambour est riche en fibres, en fer, en potassium et en phosphore. Cette plante permet de faciliter le transit intestinal. Elle produit des fleurs semblables à des tournesols qui apparaissent d’octobre à février.

 

Le topinambour est très nourrissant et faible en calorie : 31 kcal pour 100 grammes. Non seulement, il est riche en fibres, mais également en plusieurs minéraux et oligo-éléments. Il renferme de la vitamine B, du magnésium, du fer et du calcium. En outre, le topinambour est aussi composé de phosphore et de potassium. Ce tubercule contient aussi de l’inuline. Il s’agit d’un sucre qui n’a aucune influence sur la glycémie des personnes diabétiques. De ce fait, le topinambour est un légume de substitution parfait pour ceux qui doivent vivre avec cette maladie.

 

Ce légume racine peut-être consommé de différentes manières. Notamment en salade, en accompagnement, en purée, en beignets, etc. Il peut également être mangé cru en râpés ou coupés en lamelles accompagnés d’une vinaigrette. Il faut savoir que le topinambour peut être cuisiné comme la pomme de terre. Cependant, il est conseillé de le consommer jeune. En effet, le topinambour est difficile à digérer quand il est moins jeune. De plus, il peut entraîner des maux d’estomac importants chez les individus qui souffrent d’une fragilité de cet organe.

 

Le topinambour est en fait le tubercule d’une plante trouvant son origine en Amérique et au Canada. Il faut savoir qu’il possède les mêmes caractéristiques que le tournesol. Faisant son entrée en France au XVIIe siècle, le topinambour est une plante dont le tubercule est la partie consommée. Il possède une forme irrégulière qui ressemble un peu à celle du gingembre. De couleur rose pâle, ce tubercule possède une peau qui doit être pelée. Le topinambour est moins calorique que les autres féculents. En effet, cuit, il fournit 82 calories pour 100 grammes contre 91 pour la pomme de terre et 130 pour les pâtes.

 

Le choix d’un bon topinambour doit se faire en fonction de leur fermeté. En effet, il doit être bien ferme et présentant une peau déplissée. Ce tubercule se conserve avec une durée limitée hors de terre. Le topinambour a besoin d’humidité et ne peut donc être conservé que 1 à 2 semaines. Sa saveur n’est plus optimale dès qu’il commence à plisser et se ratatiner. Toutefois, il peut être conservé plusieurs semaines dans un caveau ou une chambre froide s’il est entièrement recouvert de sable. De même, il peut également être congelé après l’avoir épluché et lavé.

 

Depuis peu, la médecine est attirée par les éventuels pouvoirs curatifs de ce tubercule. En effet, on trouve passablement des éléments végétaux secondaires dans le topinambour notamment la choline et la bétaïne. Les scientifiques étudient la capacité antioxydante de ces composés phénoliques afin de confirmer s’ils peuvent réellement éliminer les radicaux libres du métabolisme. Ainsi, le topinambour pourrait soigner le cancer et servir de renforçateur de l’immunité.

 

Caractéristique du topinambour

Le topinambour porte le nom scientifique d’helianthus tuberosus. Il est notamment appelé artichaut de Jérusalem, truffe du Canada ou soleil vivace. Plante vivace appartenant à la famille des astéracées, cette espèce appartient au même genre que le tournesol.

 

Cette plante est surtout cultivée pour ses tubercules qui sont comestibles. Plante vivace, caduque et très rustique, le topinambour résiste très bien au froid et peut même devenir envahissant. Cela est notamment dû à ses rhizomes tubérisés. Cette plante atteint une hauteur allant jusqu’à 3 mètres. Ayant un cycle annuel, le topinambour possède des tiges fortes et très robustes.

 

Les feuilles du topinambour sont alternes, dentées et de forme ovale. Elles possèdent une pointe aigüe et sont rudes au toucher. La disposition de ses feuilles est un capitule entièrement jaune. Elles sont groupées en panicule terminale. Il faut savoir qu’en général les variétés cultivées ne fleurissent pas.

 

Étant un rhizome tubérisé, le topinambour possède une forme mamelonnée irrégulière arrondie ou ovale. Il dispose également d’une base amincie ressemblant à ceux du gingembre.

 

Ce tubercule est recouvert d’écailles brunes rosées avec des nœuds qui apparaissent entre elles. Avec une couleur variant du jaune au rouge, la substance de réserve contenue dans le topinambour n’est pas de l’amidon. En effet, contrairement à la pomme de terre, le topinambour contient du glucide proche de l’inuline. Il s’agit d’un polymère du fructose métabolisé par certaines bactéries intestinales. Ainsi, le topinambour peut donc provoquer des flatulences.