Tamarin

Le tamarin, aussi connu sous le nom de « datte d’Inde » (tamar indi) est le fruit du tamarinier, un arbre scientifiquement appelé « Tamarindus indica ». Originaire de l’Inde, il a été introduit en Afrique de l’Est, la présence de cet arbre dans l’île de La Réunion ayant été attestée dès 1701. Il a ensuite été importé en Europe par les Arabes. La médecine traditionnelle chinoise et les tradipraticiens ayurvédiques recourraient depuis des siècles à ce fruit aux multiples vertus curatives. La saveur acidulée du tamarin est également appréciée en cuisine. Découvrez toutes les informations pratiques à connaître sur le tamarin : description, historique, principes actifs, vertus, utilisations et précautions d’usage.

 

Description botanique du tamarinier

Arbre majestueux originaire de l’Inde et de l’Afrique, le tamarinier s’épanouit actuellement dans plusieurs régions tropicales, notamment aux Antilles, en Asie du Sud-est et du Sud-ouest, surtout en Inde. Pouvant atteindre une hauteur de 20 à 25 mètres, le Tamarindus indica dispose d’un tronc court et large qui supporte de nombreuses branches et une grande densité de feuilles persistantes tout au long de l’année. Cet arbre commence à fructifier à partir de sa 10 e année.

 

En été, le tamarinier est parsemé de petites fleurs jaunes avec des veines rouges et de longues étamines regroupées en grappes et qui se transforment par la suite en fruit, le tamarin. Ce fruit sec comestible se présente sous forme de gousse bosselée de couleur marron clair renfermant 2 à 10 graines recouvertes d’une pulpe fibreuse d’une teinte brunâtre pouvant mesurer jusqu’à 20 cm de long. Les propriétés de la plante sont concentrées dans cette pulpe. Représentant 30 à 50 % du fruit, cette pulpe est d’une saveur à la fois acide et sucrée. Le tamarin détient de nombreuses vertus thérapeutiques, mais son goût particulier est également apprécié en cuisine.

 

Le tamarin : sa composition et ses principes actifs

Le tamarin est un fruit riche en :

  • Minéraux : il contient du calcium, du phosphore, du fer, du sodium, du sélénium, du zinc, du cuivre et du potassium.
  • Vitamines : B1, B2, B11, C et PP.

Sa pulpe contient également des fibres alimentaires sous forme de polysaccharides (gommes, pectines, mucilage et hémicelluloses)

 

Le tamarin est, en outre, composé de pectine, de sucres simples, d’acides organiques et de sels, dont du bitartre de potassium et d’acides tartriques.

 

Ce fruit contient également des huiles essentielles de géraniol et de limonène ainsi que de nombreux éléments volatils qui lui confèrent ses vertus thérapeutiques. Sa composition inclut des terpènes (du géraniol et du limonène), des phénylpropanoïdes (du safrole, de l’acide cinnamique, du cinnamate d’éthyle), de la pyrazine, des alkylthiazoles et du salicylate de méthyle.

Son écorce détient une forte teneur en tanins.

 

Principes actifs 

Le tamarin contient de la pectine, une substance utilisée pour la fabrication de confiture industrielle.

Son jus très acide, en raison de sa forte concentration en acide tartrique, est employé comme du jus de citron.

  • Fiche de synthèse du tamarin

Noms communs : tamarinier, tamarin, tamarind, tamarin sûr, tamarin des bas, tamarin de bord de mer, tamarin petites feuilles, tamaren.

Nom scientifique : Tamarindus indica

Dénominations anglaises : sweet tamarind, tamarind, Indian date

Classification botanique : de la famille des fabacées (Fabaceae)

Formes et préparations : tisanes, macérations, poudres, comprimés, gélules, sirops, ampoules, gels, pâtes de fruits, confitures et jus.

 

Le tamarin : où l’acheter ?

Le tamarin est proposé sur le marché sous différentes formes :

  • Certains commerces alimentaires spécialisés en produits exotiques le vendent en gousses.
  • Il est aussi facile de trouver du tamarin dans les grandes surfaces, aux rayons dédiés aux fruits tropicaux.
  • Le tamarin est également proposé sous forme de gelée, de crème, de confit, de pâte, de sirop, de confiture et de jus, produits issus de la transformation de la pulpe du fruit.
  • Les herboristeries offrent ce fruit qui est souvent associé avec d’autres herbes, du fenouil par exemple, en petits sachets prêts à l’emploi pour préparer des tisanes.
  • De nombreuses épiceries asiatiques vendent de la pulpe séchée de tamarin. Celle-ci doit être réhydratée et tamisée avant d’être utilisée en phytothérapie ou en cuisine.
  • Il est également possible de trouver de la pâte de tamarin dans les magasins spécialisés en produits ethniques. Cette pâte s’utilise couramment en cuisine pour corser le goût des soupes de légumes qui peuvent être, en outre, enrichies avec des fruits de mer ou du poisson.
  • De nombreuses boutiques en ligne proposent aussi de la pâte de tamarin.

Utilisation du tamarin en phytothérapie : son histoire

Même si les vertus curatives et culinaires du tamarin sont connues depuis des siècles en Inde, les civilisations de l’Antiquité n’ont pas été séduites par ce fruit. Les bienfaits du tamarin sur la santé ont été, pour la première fois, mis en évidence par les Arabes au XIe siècle, notamment par un célèbre médecin persan : Avicenne. Ce fruit était alors conseillé pour soigner la dysenterie, la constipation et pour atténuer la fièvre. Les propriétés diurétiques et astringentes du tamarin ont également été reconnues à cette époque.

 

Le tamarinier aurait été diffusé en Europe par les Croisés. Par la suite, les explorateurs portugais et espagnols ont fait découvrir cet arbre aux Américains.

 

En marge de son utilisation dans le domaine de phytothérapie occidentale, les médecines traditionnelles ayurvédique et chinoise préconisent le tamarin pour stimuler l’appétit et la digestion, dynamiser le fonctionnement du foie, soigner les mucosités, les vomissements et le scorbut.

 

Les parties utilisées en phytothérapie sont : l’écorce du tamarinier et la pulpe du fruit.

 

Les propriétés médicinales du tamarin

  • Anti-infectieuses et carminatives

Laxatif doux, le tamarin exerce une action performante pour soigner les parasites, la dysenterie et divers troubles intestinaux tels que les flatulences. Ce fruit s’avère aussi particulièrement efficace pour combattre les vomissements et les nausées des femmes enceintes. Il améliore la digestion et favorise le transit intestinal.

  • Laxatives et régulatrices des fonctions gastriques

Ses vertus laxatives interviennent efficacement dans le cadre du traitement symptomatique de la constipation. De manière générale, le tamarin atténue les troubles digestifs comme les ballonnements, les ulcères...

  • Accélération du flux biliaire vers les intestins

Grâce à cette propriété, le tamarin est bénéfique pour les reins et le foie.

  • Antidiabétiques

Ce fruit détient un puissant pouvoir antidiabétique. Il régule le taux de sucre dans le sang et prémunit des troubles biliaires.

  • Antiseptiques

Ce fruit atténue les infections urinaires, notamment la cystite. Il est aussi recommandé pour soigner les problèmes cutanés, les troubles respiratoires, les maux de gorge et les angines.

  • Expectorantes

Le tamarin aide à guérir les problèmes respiratoires et intervient efficacement en cas de bronchite, de toux sèche et d’asthme.

  • Antioxydantes

Les vertus antioxydantes du tamarin s’avèrent particulièrement intéressantes dans le cadre de la prévention et de la lutte contre les effets du vieillissement des cellules. Riche en acide tartrique, il combat efficacement contre les radicaux libres.

  • Calmantes

Les propriétés calmantes du tamarin atténuent les brûlures d’estomac.

Les bienfaits du tamarin sont reconnus dans le cadre du traitement de l’hypertension artérielle et de l’asthénie.

  • Émollientes

Ce fruit est indiqué pour soigner les refroidissements et les maux de gorge.

  • Anti-infectieuses

Les vertus anti-infectieuses du tamarin en font un remède efficace pour traiter une constipation légère. Ce fruit aide également à soigner les infections des voies respiratoires, les douleurs buccales, les maux de gorge, les infections cutanées telles que les plaies superficielles et les dermatoses. Ses performances ont aussi été avérées pour guérir la conjonctivite, la fièvre, la diarrhée, les coliques biliaires et les inflammations des muqueuses.

  • Bactéricides, antifongiques et cicatrisantes

Grâce à ces propriétés, le tamarin révèle toute son efficacité, en usage externe, pour traiter divers problèmes cutanés comme les infections, les plaies et les dermatoses surinfectées. Dans le domaine de la stomatologie, ce fruit aide à préserver la flore bucco-dentaire et à soulager les gingivites. Son utilité est aussi avérée au cours de la période de poussée dentaire des nourrissons.

 

Le tamarin est d’une aide précieuse pour combattre certaines infections fongiques, notamment le « Candida Albicans ».

 

Autres bienfaits du tamarin

Grâce à sa richesse en fibres, le tamarin aide à contrôler le cholestérol et à réguler la tension artérielle. Dans certaines régions du monde, ce fruit est employé pour combattre la fièvre palustre.

 

Une étude a permis de découvrir l’action anti-inflammatoire de l’extrait de pépins de tamarin qui permet de combattre les enzymes qui sont à l’origine de la dégradation du cartilage. Cet extrait peut être ainsi utilisé pour soigner l’arthrite.

 

En Inde, l’usage du tamarin est très courant pour remédier aux hémorroïdes, à la stomatite, à la pharyngite. Cette plante est même utilisée en cas d’intoxication alcoolique.

 

Présenté sous forme de jus, ce fruit est particulièrement apprécié par les femmes enceintes, car il permet d’atténuer les états nauséeux au cours du premier trimestre de la grossesse. Il est toutefois déconseillé d’en abuser. Avant d’en consommer, il est recommandé de demander l’avis d’un phytothérapeute ou du médecin traitant.

 

Les feuilles de tamarinier réduisent le taux de glucose dans le sang et aident à éliminer le mauvais cholestérol.

 

Des chercheurs se sont penchés sur les vertus anti-infectieuses et laxatives du tamarin dans l’objectif de les associer à certains soins anticancéreux. Des études en laboratoire ont ainsi été réalisées pour démontrer les effets du géraniol, un des composants de ce fruit, dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le cancer du pancréas.

 

Grâce à ses multiples propriétés, la pulpe de tamarin est désormais inscrite dans la pharmacopée européenne. Elle est dotée d’une monographie de contrôle.

 

Les différentes présentations du tamarin utilisé en phytothérapie

Pour un usage en phytothérapie, le tamarin s’achète dans les magasins spécialisés en produits de santé naturels, les boutiques « bio », en pharmacie et parapharmacie. Il se décline sous plusieurs présentations et s’emploie de différentes manières :

  • En pulpe pour une utilisation en infusion ;
  • En gélules pour combattre de nombreux maux, notamment la constipation ;
  • En pâte, en gelée ou en jus frais.

 Il existe également sur le marché une multitude de préparations réalisées à base de tamarin. Elles se présentent sous forme de tisane, de sirop ou de gélules.

 

Il est également possible de concocter certaines préparations « maison » :

  • Une tisane ou une infusion : il faut 20 g de pulpe de tamarin pour 1 litre d’eau.
  • Une décoction dédiée pour un usage externe : faire cuire un morceau d’écorce de tamarinier, d’une longueur de 15 cm environ, dans 1 litre d’eau pendant 30 minutes. Laisser macérer pendant au moins 2 heures avant d’utiliser pour un bain de bouche ou pour soigner une peau irritée. Cette préparation peut également être employée comme astringent ou anti-infectieux.

Tamarin : mode d’emploi

Le tamarin convient aussi bien à un usage interne qu’externe.

  • En interne

En infusion ou sous forme de gélule, de pâte ou de jus concentré ou délayé, selon les prescriptions du phytothérapeute ou du pharmacien, le tamarin est utilisé pour :

  • Améliorer la digestion et faciliter le transit intestinal ;
  • Soigner les troubles intestinaux, les troubles urinaires, les infections cutanées telles que les plaies et les dermatoses ;
  • Traiter les problèmes respiratoires, la bronchite, l’asthme et la toux sèche ;
  • Prévenir le vieillissement cellulaire ;
  • Combattre la constipation légère, la diarrhée et les coliques biliaires ;
  • Lutter contre les maux de gorge, les douleurs buccales ;
  • Soigner la conjonctivite et l’inflammation des muqueuses ;
  • Réduire les nausées et les vomissements chez les femmes enceintes (notamment le jus de tamarin).
  • En externe

  • Grâce à ses propriétés cicatrisantes, antifongiques et bactéricides, le tamarin est préconisé en usage externe pour le traitement de différents problèmes cutanés, tels que les infections, les plaies, les dermatoses surinfectées.
  • Dans le domaine de la stomatologie, il atténue les aphtes, les gingivites et les maux de gorge. Son efficacité a aussi été prouvée pour accélérer et amenuiser les douleurs liées aux poussées dentaires des nourrissons.

Le tamarin en phytothérapie : posologie

  • Pour un usage interne

Comme mentionné plus haut, le tamarin se présente sous plusieurs formes pour une utilisation par voie buccale : en pulpe, gélules, pâte, jus, tisane ou sirop. Il est recommandé de se conformer aux indications du pharmacien ou du phytothérapeute. Pour certains produits, les dosages sont indiqués sur les étiquettes. Il est conseillé de les respecter scrupuleusement.

 

À titre indicatif, voici deux exemples de posologie :

  • Pour combattre la diarrhée, boire 2 verres/jour de la décoction « maison », dont la préparation est expliquée ci-haut.
  • Prendre 1 à 3 tasses/jour d’une infusion réalisée avec 5 g de pulpe de tamarin et 250 ml d’eau.

Pour une utilisation externe

Se conformer aux indications mentionnées sur l’étiquette ou aux conseils d’un phytothérapeute.

Tamarin : précautions d’emploi, contre-indications et effets indésirables

 

Précautions d’usage

L’utilisation du tamarin en interne ou en externe ne requiert aucune précaution particulière, à part le respect des dosages thérapeutiques conseillés sur l’étiquette ou par un professionnel de la santé. Toutefois, si vous prenez simultanément d’autres médicaments, il est recommandé d’en informer le pharmacien ou votre médecin.

 

D’une saveur aigre-douce, le tamarin est d’un goût agréable quand il est présenté sous forme de sirop, de pâte de fruit ou de jus. Cependant, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit d’un laxatif. Le dépassement de la dose prescrite peut entraîner une diarrhée. Par ailleurs, une consommation excessive de ce fruit est susceptible d’engendrer une hypersensibilité des intestins.

 

Contre-indications

L’usage du tamarin chez les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que chez les enfants de moins de 6 ans doit se faire sur conseil d’un médecin ou d’un pharmacien. Les dosages préconisés doivent être respectés.

L’ingestion de ce fruit n’est pas recommandée aux personnes qui prennent de l’aspirine. Il peut accroître les risques de saignement. Cet effet peut également se produire chez les individus suivant un traitement avec des anti-inflammatoires, des coagulants ou d’AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens).

 

Le tamarin peut provoquer des vomissements, des étourdissements ou des éruptions cutanées chez certaines personnes allergiques. Celles-ci doivent éviter d’en consommer et de consulter leur médecin traitant.

 

À l’état naturel, le tamarin a un goût très acide. À long terme, il est susceptible de détériorer l’émail des dents.

 

Les diabétiques prenant des médicaments pour diminuer leur glycémie ne doivent manger ce fruit qu’en petites quantités, car celui-ci peut interférer sur leur traitement et changer leur taux de glycémie.

Les personnes sujettes à des pathologies particulières et qui doivent prendre des médicaments spécifiques doivent faire attention si elles souhaitent consommer du tamarin. Elles doivent au préalable consulter leur médecin pour éviter les interactions médicamenteuses.

 

Effets indésirables

Le développement d’une sensibilité au tamarin ou un dosage trop élevé lors de son usage en interne peut entraîner des troubles du transit intestinal.

 

Avertissement

Il importe de se conformer scrupuleusement la posologie conseillée pour les préparations pharmaceutiques à base de tamarin. Dans le cas des préparations « maison », il est recommandé de respecter les règles d’hygiène et les dosages thérapeutiques. Dès le moindre doute, il est préférable de demander conseil auprès d’un pharmacien ou d’un phytothérapeute.

 

Le tamarin dans la cuisine

La pulpe de tamarin est utilisée pour préparer des sirops, des confitures, des crèmes, des boissons rafraîchissantes et des sorbets.

 

Dans certains pays, cette pulpe représente un ingrédient incontournable pour réussir de nombreuses recettes. Elle est aussi employée comme condiment pour l’élaboration de chutneys, de currys indiens et de sauces aigres-douces. À titre d’exemple, il s’agit d’un des principaux ingrédients de la sauce Worcestershire, la fameuse sauce anglaise. Elle sert également à relever le goût du « Sambhar », la célèbre soupe indienne aux lentilles qui est servie avec du riz. Comme sa saveur est plus intense par rapport à celle du citron, beaucoup de cuisiniers (ères) utilisent le tamarin pour concocter du curry de poisson, de volaille ou de viande.

 

Le goût acidulé du tamarin est très apprécié en cuisine indienne, moyen-orientale et sénégalaise, où il est employé comme épice pour relever le goût de nombreux mets ou pour parfumer le riz.

Le jus de tamarin sert parfois à assaisonner des salades.

 

En Asie du Sud-est, les feuilles de tamarinier sont cuisinées et permettent d’obtenir un plat de légumes au goût acidulé.

 

Certains magasins de produits exotiques proposent du tamarin associé avec du jus de citron et du gin sous forme de liqueur à la saveur aigre douce, très agréable à déguster.

 

Comment préparer le tamarin en cuisine ?

La première étape consiste à ôter la cosse du tamarin. Après avoir enlevé cette écorce dure, le fruit est ouvert. Il faut ensuite extraire les filaments qui recouvrent sa pulpe. Celle-ci contient de noyaux durs qui ne sont pas comestibles.

 

La préparation du concentré de tamarin

  • Après avoir écossé et extrait les filaments, plonger la pulpe du fruit dans un peu d’eau chaude.
  • Laisser refroidir complètement l’ensemble. Les noyaux s’enlèvent facilement et il ne reste plus dans le récipient qu’une pâte lisse.

Ce concentré de tamarin peut être séché et employé ultérieurement pour réaliser des infusions.

 

Comment préparer de la pâte de tamarin ?

Cette pâte est élaborée en utilisant la pulpe, les nervures et les graines concassées du fruit. Ajouter à ce mélange du sirop de sucre bouillant, puis filtrer et chauffer pour obtenir, au final, la pâte de tamarin.

 

Recette du jus de tamarin

Ce fruit permet d’obtenir une boisson très agréable au goût, rafraîchissante et digestive. Voici les ingrédients nécessaires pour l’élaborer :

  • Faire bouillir 50 g de pulpe de tamarin dans un peu d’eau pendant 15 minutes environ.
  • Après cette étape, écraser la pulpe et extraire les fibres.
  • Ajouter 50 cl d’eau, 2 cuillerées à café de cumin concassé, 3 cuillerées à café de gingembre frais haché, la même quantité de sucre et une pincée de sel.
  • Mélanger bien le tout et laisser reposer pendant 15 minutes.
  • Filtrer et laisser refroidir.
  • Avant de consommer le jus de tamarin, il faut diluer ce mélange avec de l’eau fraîche, en fonction du goût souhaité.

 

La conservation du tamarin

Ce fruit doit être conservé dans un endroit sec, à l’abri du froid et de la chaleur.