Chicorée

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Les vertus thérapeutiques de la chicorée sont connues depuis les temps antiques, mais sa consommation comme succédané du café ne date que du XIXe siècle. Depuis, la chicorée n’a plus été seulement servie en décoction pour soigner de nombreux maux. Elle a été torréfiée et employée pour remplacer le café. Elle a alors enregistré un vif succès en Europe du Nord. Qu’elle soit servie en décoction, en café ou encore en salade, la chicorée préserve ses vertus toniques, dépuratives, légèrement laxatives et prébiotiques au niveau de l’intestin. Découvrez tout ce qu’il faut connaître à propos de cette plante : description, historiques, propriétés, utilisations et précautions d’usage.

 

Description botanique de la chicorée

Dénommée scientifiquement Cichorium intybus, la chicorée est une plante à fleurs intégrant la famille des Astéracées, tout comme le pissenlit, la marguerite, l’artichaut... Elle est souvent appelée « chicorée sauvage » ou encore « chicorée amère ».

 

Il s’agit d’une plante herbacée vivace, robuste, à racine pivotante. À l’état sauvage, elle est originaire d’Europe, d’Asie et d’Afrique du Nord, mais elle a aussi été naturalisée en Amérique du Nord. Cette plante qui mesure de 40 cm à 1 m de hauteur se retrouve un peu partout dans le monde.

 

Très rameuse, la chicorée comporte une tige anguleuse qui présente à sa base des feuilles profondément roncinées (découpées). Ses feuilles intermédiaires de forme allongée sont lancéolées tandis que celles qui se trouvent sur la partie supérieure ne constituent que des bractées.

 

Une couronne de poils surmonte ses fruits (des akènes). Ses fleurs sont héliotropes et se présentent en capitules dont la couleur change selon les heures de la journée en passant du bleu au rose et au bleu pâle. Par temps ensoleillé, elles s’ouvrent et s’étalent. Lorsque le temps se couvre ou pendant la nuit, elles se rapprochent et se ferment. Ce phénomène détient toute son importance pour la cueillette des plantes destinées à un usage médicinal.

 

La chicorée est connue pour son amertume. En effet, toutes les parties de cette plante ont un goût amer.

Depuis l’Antiquité, la chicorée sauvage a été utilisée comme plante médicinale ou consommée en salade. L’industrie pharmaceutique s’intéresse surtout à sa racine qui contient des sucres, de l’inuline (du glucide de réserve) et de l’intybine, la substance amère qui fait la particularité de ce végétal.

 

La saveur de la chicorée est appréciée depuis plus d’un siècle. Ses jeunes feuilles sont préparées en salade. Le Cichorium intybus est également à l’origine des chicorées industrielles, des chicorées à larges feuilles, des chicons et des endives. Ces dernières sont issues des racines cultivées par forçage et intègrent désormais de nombreuses recettes culinaires.

 

Où trouver de la chicorée ?

La chicorée pousse un peu partout, en ville dans les lieux vacants ou à la campagne, dans les champs incultes, les prairies ou au bord des chemins. Pour qu’elle préserve toutes ses propriétés thérapeutiques, elle doit être récoltée au printemps, avant la période de floraison. Celle-ci se produit à partir du mois de juillet jusqu’à la fin de l’été. À certains endroits, il est possible de trouver de la chicorée en plein automne.

 

Chicorée : les principes actifs et les parties utilisées en phytothérapie

  • Principes actifs

La chicorée contient des amarescents (des substances qui lui confèrent son amertume), des tanins, de l’inuline (un glucide qui s’apparente à l’amidon), des corps gras, de la chicorine, des résines, de l’arginine et de la choline. Elle renferme aussi du potassium, du sodium, du magnésium, de l’acide silicique et du fer.

Ses racines contiennent de la coumarine et du glucoside.

  • Les parties utilisées en phytothérapie

  • Les racines : elles se présentent sous forme de rhizomes ;
  • Les feuilles : elles sont à peu près semblables à celles du pissenlit ;
  • Les fleurs : à condition qu’elles soient récoltées au petit matin, avant qu’elles ne s’ouvrent.

Fiche de synthèse de la chicorée

  • Noms communs : chicorée sauvage, chicorée amère.
  • Noms populaires : herbe à café, écourbette, barbe de capucin, cheveux de paysan, écoubette bleue.
  • Nom scientifique : Cichorium intybus
  • Nom anglais : chicory, wild succury
  • Classification botanique : famille des Astéracées
  • Formes et préparations : jus, infusion, décoction, racines torréfiées.
  • Chicorée : histoire de son utilisation en phytothérapie

Les Grecs et les Égyptiens utilisaient déjà la chicorée comme plante médicinale depuis 4 000 ans, notamment pour soigner des troubles de la digestion. Au Moyen-âge, ce végétal a connu d’autres usages. Ses propriétés anaphrodisiaques étaient utilisées pour calmer les ardeurs débordantes en ingérant ses feuilles et ses racines broyées. Par ailleurs, les racines de chicorée servaient également à combattre de nombreuses pathologies, telles que les angines de poitrine, les congestions du foie et la jaunisse.

 

Le procédé de torréfaction a été découvert au début du XIXe siècle. Napoléon Ier avait alors exercé un blocus sur les navires britanniques dont la majorité transportait du café dans l’objectif de ruiner l’économie anglaise. Cet embargo était à l’origine de l’utilisation désormais habituelle de la chicorée comme succédané du café.

Plante mère des endives, des salades frisées et des scaroles, la chicorée est largement consommée dans tous les pays européens. Elle est surtout connue pour sa forte teneur en provitamine A, en vitamines B et C ainsi qu’en sels minéraux.

 

Les propriétés médicinales de la chicorée et ses bienfaits sur la santé

  • Apéritives, digestives et légèrement laxatives

Il est conseillé d’intégrer la chicorée, sous toutes ses formes, dans l’alimentation quotidienne. En infusion, elle atténue une indigestion ou de légers troubles digestifs.

 

Grâce à ses vertus apéritives, cette plante est aussi recommandée en cas de perte d’appétit ou pour aider un patient à retrouver l’appétit après un traitement médical lourd ou une maladie.

  • Prébiotiques

Grâce à ces propriétés, cette plante agit efficacement dans le cadre de la prévention des infections et des allergies. Elle contribue au confort intestinal en facilitant le transit.

  • Toniques et dépuratives

Une infusion de racines de chicorée permet de combattre une constipation passagère. Le recours à cette plante est préconisé en cas de dyspepsie : ballonnements, troubles digestifs accompagnés de nausées.

Les vertus dépuratives de la chicorée sont connues depuis le Moyen-âge. À cette époque, elle servait à soigner la congestion du foie, les affections de la poitrine, la jaunisse, les obstructions des viscères ainsi que toutes les pathologies où une purification du sang s’avère nécessaire.

 

Drainantes et légèrement cholérétiques

La chicorée représente par excellence la plante détox. Elle contribue au bon fonctionnement du système hépatique, stimule la production biliaire qui a pour rôle d’évacuer les toxines du foie.

 

Antioxydantes

Contenant de la vitamine A et C, des flavonoïdes, des caroténoïdes, la chicorée renferme des nutriments qui prémunissent les cellules contre le stress oxydatif et bloquent l’effet nocif des radicaux libres sur l’organisme. Le fait de manger quotidiennement de la chicorée permet de combattre le vieillissement précoce et les maladies cardiovasculaires.

 

Un excellent substitut du café

À l’encontre du café, la chicorée ne contient pas de caféine. Cette substance excitante favorise la hausse de la tension artérielle et contribue à l’épuisement des glandes surrénales déjà éprouvées par une alimentation trop transformée et le stress engendré par la trépidation de la vie quotidienne.

 

Une plante riche en oligo-éléments et en fibres protectrices

Consommée régulièrement en salade ou en boisson, la chicorée constitue un véritable allié pour lutter contre les carences en minéraux. Elle contient, en effet, une forte teneur en fer, phosphore, vitamines B8, K et E.

100g de racines de chicorée inclut environ 3 g d’inuline, des fibres qui agissent favorablement sur la flore intestinale. Par ailleurs, des études ont révélé que l’inuline aide à réduire le taux de cholestérol et la quantité de sucre dans le sang. Comme c’est un sucre complexe, l’organisme ne l’absorbe pas, d’où l’intérêt de cette plante pour les diabétiques.

 

La chicorée s’utilise généralement par voie interne, mais elle s’apprête également à un usage externe dans certains cas :

  • Ses feuilles froissées s’avèrent efficaces pour soigner des enflures et des inflammations oculaires, telles que les larmoiements persistants.
  • En lotion adoucissante, cette plante permet d’hydrater les peaux irritées ou sèches.
  • Indications thérapeutiques usuelles
  • En phytothérapie, la chicorée révèle son utilité dans le traitement de nombreuses pathologies :
  • Elle stimule la rate et l’estomac : elle intervient favorablement en cas de mucosités, d’engorgement de l’estomac, d’indigestion, de manque d’appétit, de nausées et d’œdème des membres inférieurs. Elle contribue au bon fonctionnement du système gastro-intestinal.
  • Cette plante cholagogue facilite l’évacuation de la bile à destination des intestins. La chicorée est ainsi indiquée en cas de calculs biliaires ou de troubles hépatiques, comme la paresse du foie et les coliques hépatiques.
  • Grâce à ses vertus diurétiques, ce végétal permet d’atténuer les inflammations des voies urinaires, la gravelle, l’hydropisie et la goutte.
  • Anti-inflammatoire, la chicorée permet de traiter les enflures et les inflammations oculaires, en usage externe. Elle exerce aussi une action efficace sur les affections légères de la peau, comme les rougeurs, les éruptions pustuleuses et les dartres.
  • Détoxifiante : cette plante favorise l’élimination des toxines. Elle révèle toute son utilité pour désencrasser l’organisme à la fin de l’hiver.

Des recherches scientifiques sur la chicorée

Les chercheurs s’intéressent particulièrement à l’inuline, la fibre qui se trouve dans la racine de la chicorée. Celle-ci pourrait, en effet, diminuer le taux de lipides dans le sang, notamment celui du cholestérol et des triglycérides. Les essais cliniques menés auprès d’individus en bonne santé n’ont pas été concluants, mais des résultats probants ont été constatés chez les patients dont le taux de lipides sanguins est déjà élevé.

L’inuline aide l’organisme à absorber les minéraux, comme le calcium et le magnésium, et contribue à la protection de la santé des os. Des études scientifiques se penchent également sur ce sujet.

 

Les différentes présentations de la chicorée en phytothérapie

La plante entière est utilisée en phytothérapie : racines, feuilles sèches ou fraîches et fleurs. La chicorée peut se présenter sous forme de :

  • Infusion de feuilles sèches : 8 à 15 g pour un litre d’eau.
  • Décoction de feuilles fraîches : même quantité que pour l’infusion.
  • Infusion de fleurs : 20 à 30 g/litre d’eau.
  • Suc : passer les feuilles fraîches ou les fleurs au mixeur, filtrer et garder au frais.
  • Décoction-sirop : pour traiter la constipation des bébés. Pour obtenir ce sirop, il faut laisser infuser 100 g de chicorée dans un demi-litre d’eau pendant 10 minutes. Filtrer avant d’ajouter 500 g de sucre. Remettre sur le feu et laisser réduire jusqu’à ce que la décoction prenne la consistance d’un sirop.
  • Macérât de racines : faire macérer 6 cuillerées à soupe de racines de chicorée dans 1 litre d’alcool pendant 1 mois. À utiliser en frictions pour combattre l’amaigrissement.
  • Teinture mère.
  • Lotion adoucissante : elle se prépare comme une infusion, mais la dose de racines et de feuilles séchées doit être doublée.

Posologie

  • En infusion

Verser 1 ou 2 cuillerées à soupe de feuilles et de racines hachées de chicorée dans une tasse d’eau bouillante. Laisser infuser pendant 15 minutes.

En cas de troubles digestifs, hépatiques, biliaires ou intestinaux, prendre 2 à 3 tasses par jour.

Pour stimuler l’appétit : boire avant chaque repas une infusion de 1,5 g de feuilles fraîches ou sèches pour 150 ml d’eau bouillante.

  • En jus (suc)

Boire une cuillerée à soupe de suc (jus) diluée dans un demi-verre d’eau 2 fois par jour (matin et soir) ou ingérer 60 à 120 g de suc chaque matin, à jeun.

  • En sirop

Pour soigner la constipation infantile, le dosage indiqué est de 3 cuillerées à soupe de décoction-sirop de chicorée, le matin à jeun.

  • Teinture mère

En ingérer 15 gouttes, 3 fois/jour.

  • Macérât de racines

Pour lutter contre l’amaigrissement, frictionner l’ensemble du corps avec ce macérât 1 fois par jour.

  • Feuilles froissées

Les appliquer sur les enflures ou les inflammations, notamment celles qui touchent les yeux. Les feuilles froissées de chicorée s’avèrent particulièrement performantes pour traiter les larmoiements persistants.

La chicorée : une plante qui se mange !

  • Un aliment santé

La chicorée détient de nombreux atouts bénéfiques pour la santé : elle est riche en minéraux et en fibres, pauvre en apport calorique et ne contient pas de la caféine. Elle active la flore intestinale, accélère l’assimilation du fer et du calcium, facilite la digestion et booste les défenses naturelles. En outre, comme cette plante est un exhausteur de goût, elle permet de diminuer les apports de sel.

 

Crue ou cuite

La Cichorium intybus, ou chicorée sauvage est à l’origine d’une multitude de plantes potagères, pour ne citer que la scarole, la salade frisée et l’endive qui se sont déclinées en de nombreuses variétés au fil des siècles. En raison de son amertume, cette plante a été longtemps boudée, mais depuis une dizaine d’années, les consommateurs ont appris à l’apprécier. Elle est actuellement disponible auprès des grandes surfaces, en épicerie et chez les marchands de légumes. Les feuilles de chicorée sont consommées sous forme de salade printanière. Rôties, relevées d’un filet de crème ou de beurre, ses racines sont servies en accompagnement d’une viande blanche.

 

Cette plante est reconnue pour ses propriétés qui permettent de soulager l’acidité gastrique. Le penchant des Français pour la bonne chère les aurait incités à consommer de la chicorée pour combattre les troubles d’origine digestive.

 

Une boisson chaude populaire

Torréfié et infusé, le rhizome de ce végétal permet d’obtenir une boisson au goût délicat de caramel et de noisette qui peut être dégustée chaude ou froide plusieurs fois par jour. Elle constitue une excellente alternative au café. Bon nombre de Français ont pris l’habitude de mélanger la chicorée au café dans le but d’équilibrer les saveurs et de contrecarrer l’acidité du café et ses effets indésirables au niveau de l’estomac.

Pour préparer cette boisson, il faut : 125 ml de lait ou d’eau chaude et 2,5 g de chicorée en poudre ou en grain. Laisser infuser pendant 5 minutes et ajouter du sucre ou du miel. En été, cette boisson peut être consommée froide. Elle est encore plus rafraîchissante si vous y ajoutez des glaçons.

 

D’autres utilisations alimentaires de la chicorée

Au cours des siècles, l’utilisation de la chicorée dans le domaine de l’alimentation s’est diversifiée :

  • La farine qui est extraite de ses racines est employée par les boulangers et les pâtissiers pour donner une belle coloration au pain, aux viennoiseries et aux biscuits.
  • L’industrie de la bière l’utilise pour accroître l’amertume de cette boisson très populaire et lui apporter une connotation cuivrée.

Une plante qui est aussi appréciée par les animaux !

 

La chicorée est également utile pour les éleveurs. Elle peut servir de pâture ou de fourrage pour les grands animaux. Incorporées dans le fourrage, ses racines et ses feuilles sont appréciées par le bétail qui peut bénéficier des propriétés digestives de la plante et d’un apport supplémentaire en minéraux. Toutefois, afin d’éviter un impact sur le goût du lait, il est recommandé de sélectionner exclusivement les variétés de chicorée les moins amères.

 

Zoom sur la chicorée industrielle

La culture de la chicorée industrielle, connue sous le nom scientifique Cichorium intybus var. Sativum, s’est d’abord développée aux Pays-Bas, vers la fin du XVIIe siècle. Le blocus continental qui a eu lieu au début du XIXe siècle lui a insufflé un nouvel élan et elle s’est développée de manière exponentielle en Allemagne, en Belgique et dans le nord de l’Hexagone.

 

La chicorée industrielle provient d’une culture qui recourt à des variétés de plantes rigoureusement sélectionnées se basant surtout sur le développement de la racine du végétal. L’objectif consiste à accroître le volume du rhizome. Au final, la taille de celui-ci peut atteindre celle d’une carotte fourragère. La récolte s’effectue 2 fois par an. La sélection est principalement réalisée en Belgique et en France. Grâce à d’importants progrès accomplis au cours de dizaines d’années de sélection, la culture et l’arrachage de la plante sont plus faciles. Parallèlement, les rendements ainsi que les teneurs en inuline et en matière sèche sont également améliorés. La France représente le leader européen en production de chicorée industrielle à torréfier.

 

Il existe 2 principales variétés cultivées de chicorée industrielle :

  • La chicorée Brunswick : aux feuilles frisées, très découpées ;
  • La chicorée de Magdebourg : aux feuilles larges et entières.

Les étapes de la transformation des racines de chicorée industrielle

  • Dans un premier temps, les racines sont transformées en cossettes. Elles sont fragmentées, puis déshydratées.
  • S’ensuit l’étape de la torréfaction durant laquelle l’inuline est transformée en fructose, puis caramélisée. C’est la combinaison du fructose à l’intybine qui confère à la chicorée industrielle son goût spécifique.
  • Quelques déclinaisons de la chicorée industrielle
  • Un substitut du saccharose : Depuis 1970, l’industrie agroalimentaire utilise la chicorée cultivée pour fabriquer de l’inuline, succédané du saccharose. Cette plante est, en effet, composée à 20 % d’inuline qui peut être transformée en glucose et en fructose par hydrolyse.
  • Un économiseur de café : ajoutée à la poudre de café non soluble, la chicorée industrielle représente une excellente alternative pour économiser du café. Bon nombre de personnes apprécient la saveur caractéristique de la plante cultivée. Elles la consomment ainsi seule, sans café.

Précautions d’usage de la chicorée

Une absorption à trop fortes doses de la chicorée est déconseillée. Malgré ses multiples vertus, cette plante peut être nocive pour le système hépatique.

 

La persistance de douleurs au niveau de l’estomac après quelques jours de traitement avec de la chicorée (en décoction ou en infusion) peut être le symptôme d’une lésion organique. Dans ce cas, il importe de consulter un médecin.

 

Contre-indications

La consommation de chicorée, sous quelque forme que ce soit, est déconseillée aux personnes allergiques à l’un des composants de cette plante (à ne pas confondre avec l’allergie au pollen).

Les personnes allergiques à l’inuline doivent s’abstenir de recourir à cette plante.

 

Effets indésirables

Une ingestion d’une dose quotidienne dépassant 20 g de racine de chicorée peut provoquer des crampes, des ballonnements d’estomac ou des diarrhées. Les fibres du rhizome de cette plante sont également susceptibles d’engendrer des flatulences.

 

Par contre, aucun effet indésirable n’a été constaté chez les personnes ayant utilisé des feuilles de chicorée.