Myrrhe

Questions & réponses

Qu'est-ce que la myrrhe et comment est-elle utilisée dans les produits de santé ?

La myrrhe en tant qu'ingrédient médical est une résine aromatique dérivée de plusieurs espèces d'arbres du genre Commiphora. Connue depuis l'Antiquité pour ses propriétés médicinales et ses applications variées, elle est largement utilisée dans les produits de santé naturels. Sa principale utilisation dans les soins de santé relève de ses propriétés antiseptiques et antibactériennes. La myrrhe est aussi couramment intégrée dans les formulations de bains de bouche pour traiter les infections buccales et rafraîchir l'haleine. Son effet apaisant et cicatrisant sur les muqueuses irritées fait de cette résine un allié précieux dans le traitement des maux de gorge. Elle est parfois ingérée sous forme de teinture ou de pastilles pour soulager les inflammations de la bouche et du pharynx. En plus de ses vertus médicinales, la myrrhe est également prisée pour ses propriétés parfumantes et relaxantes, souvent utilisée en aromathérapie pour promouvoir la détente et réduire le stress.

Quels sont les bienfaits antiseptiques de la myrrhe pour l'hygiène buccale ?

Les bains de bouche contenus de myrrhe sont bien connus pour leurs propriétés antiseptiques puissantes. La myrrhe contient des composés naturels qui aident à combattre les bactéries et à prévenir les infections buccales. Cela en fait un ingrédient de choix dans les formules pour les bains de bouche destinés à maintenir l'hygiène bucco-dentaire. L'utilisation de bains de bouche contenant de la myrrhe peut aider à réduire les inflammations des gencives, à combattre la gingivite et à prévenir les caries. De plus, elle contribue à la réduction de l'halitose, plus communément connue sous le nom de mauvaise haleine, en neutralisant les bactéries responsables des mauvaises odeurs. Sa capacité à favoriser la cicatrisation et à apaiser les irritations contribue autant au bien-être buccal qu'à renforcer la résistance des gencives face aux infections.

Comment la myrrhe peut-elle être utilisée en aromathérapie pour réduire le stress et l'anxiété ?

En aromathérapie pour soulager l'anxiété, la myrrhe est souvent utilisée sous forme d'huile essentielle. Elle est reconnue pour ses effets apaisants sur le système nerveux. L'inhalation de son parfum doux et terreux peut induire un état de relaxation et de bien-être, aidant ainsi à réduire les niveaux de stress et d'anxiété. L'huile essentielle de myrrhe, riche en sesquiterpènes, favorise un sentiment de calme et de tranquillité, ce qui la rend particulièrement adaptée pour les séances de méditation. Elle peut être diffusée dans l'air à l'aide d'un diffuseur d'huiles essentielles, mélangée à d'autres huiles comme la lavande ou l'encens pour un effet synergique plus profond. Outre ses avantages sur le mental, la myrrhe en aromathérapie est également bénéfique pour la santé respiratoire en aidant à décongestionner et à purifier l'air environnant.

La myrrhe a-t-elle des propriétés anti-inflammatoires et comment peut-elle aider à soulager les douleurs musculaires ?

Utilisée depuis des siècles pour ses multiples vertus, la myrrhe est également reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires articulaires. Elle aide à soulager les douleurs musculaires et articulaires grâce à ses composés naturels qui réduisent l'inflammation et favorisent la régénération des tissus. L'application topique d'huiles ou de pommades contenant de l'extrait de myrrhe peut apaiser des douleurs associées à des conditions comme l'arthrite ou les tensions musculaires. Cette résine peut également être incorporée dans des baumes et des huiles de massage destinées à détendre les muscles et à atténuer les raideurs après un effort physique intense. En massage, elle stimule la circulation sanguine locale, contribuant ainsi à réduire la douleur et à accélérer le processus de récupération.

Existe-t-il différentes formes de consommation de myrrhe pour les soins de santé naturels ?

Oui, la myrrhe se décline sous diverses formes pour répondre aux nombreux besoins en soins de santé naturels. Elle peut être utilisée sous forme de gomme ou de résine pour préparer des encens thérapeutique, idéale pour la purification de l'air et les rituels de méditation. En huile essentielle, elle est largement exploitée pour ses bienfaits en aromathérapie, notamment pour apaiser les tensions nerveuses et améliorer la qualité de la peau. La teinture de myrrhe est une autre forme couramment utilisée, dissoute dans de l’eau pour créer une solution qui peut être appliquée directement sur les blessures superficielles pour accélérer la guérison. Pour les affections buccales, des pastilles et des bains de bouche contenant de la myrrhe sont disponibles, procurant des effets antiseptiques et cicatrisants. Enfin, elle peut être intégrée dans des pommades et des huiles de massage pour soulager les douleurs inflammatoires.

L'allergie au pollen est un problème courant chez les chiens, et il est important de comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements naturels.

 

Comprendre les allergies au pollen chez les chiens

 

Les allergies au pollen chez les chiens et les chats sont similaires aux allergies saisonnières que les humains peuvent éprouver, et il existe des traitements naturels pour les soulager. Elles surviennent lorsque le système immunitaire du chien réagit de manière excessive aux particules de pollen dans l'air. Ces réactions allergiques peuvent causer une gêne considérable pour nos compagnons à quatre pattes.

 

Il est important de reconnaître les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens afin de pouvoir prendre les mesures appropriées pour soulager leur inconfort, comme l'utilisation de pansements anti-allergiques.

  • Les symptômes d'une allergie au pollen chez le chien

Les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens peuvent varier, mais les plus courants incluent des éternuements fréquents, des démangeaisons intenses, des rougeurs de la peau, des écoulements oculaires et nasaux, ainsi que des problèmes digestifs tels que des vomissements ou des diarrhées. L'utilisation d'un traitement anti-allergique pour chien peut aider à soulager ces symptômes. Certains chiens peuvent même présenter des problèmes respiratoires, tels que des difficultés à respirer ou une respiration sifflante.

 

Si vous observez ces symptômes chez votre chien, il est important de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

  • Les causes de l'allergie au pollen chez les chiens

L'allergie au pollen chez les chiens peut être causée par différents types de pollen, tels que le pollen d'herbe, d'arbres ou de fleurs. Certains chiens peuvent être sensibles à un seul type de pollen, tandis que d'autres peuvent être allergiques à plusieurs types.

 

Il est également important de noter que les allergies au pollen chez les chiens peuvent être saisonnières ou persistantes tout au long de l'année. Les allergies saisonnières sont généralement causées par des pollens spécifiques qui sont plus abondants pendant certaines saisons, comme le printemps ou l'automne.

 

Les allergies au pollen chez les chiens peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En plus des symptômes mentionnés précédemment, les chiens allergiques au pollen peuvent également présenter une diminution de leur appétit, une perte de poids et une baisse d'énergie. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes plus difficiles pour nos amis à fourrure.

 

Il est important de prendre des mesures pour minimiser l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen. Cela peut inclure le maintien de votre chien à l'intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, le nettoyage régulier de sa fourrure pour éliminer les particules de pollen et l'utilisation de traitements médicaux recommandés par votre vétérinaire.

 

Les traitements naturels pour les allergies au pollen

 

Lorsqu'il s'agit de traiter les allergies au pollen chez les chiens, de nombreuses options naturelles peuvent être envisagées. Les herbes et les suppléments naturels peuvent apporter un soulagement aux chiens allergiques sans les effets secondaires souvent associés aux médicaments traditionnels.

  • Les herbes et suppléments naturels pour les allergies

Des herbes et suppléments naturels tels que l'ortie, le curcuma, l'aloès, la camomille et la quercétine peuvent aider à réduire l'inflammation, soulager les démangeaisons et renforcer le système immunitaire des chiens allergiques. Il est préférable de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base d'herbes ou de suppléments pour vous assurer de choisir les bons produits et les bonnes doses pour votre chien.

  • L'importance d'une alimentation saine pour combattre les allergies

Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour soutenir la santé globale de votre chien, y compris pour traiter les allergies au pollen. Une alimentation riche en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en vitamines essentielles peut aider à renforcer le système immunitaire de votre chien et à réduire l'inflammation causée par les allergies.

 

Il peut également être utile de consulter un nutritionniste canin pour obtenir des recommandations spécifiques sur les aliments et les suppléments qui conviennent le mieux à votre chien.

 

En plus des herbes et des suppléments, certaines pratiques naturelles peuvent également contribuer à soulager les allergies au pollen chez les chiens. Par exemple, l'utilisation de compresses d'eau froide sur les zones irritées de la peau de votre chien peut aider à apaiser les démangeaisons et à réduire l'inconfort. De plus, des bains réguliers avec un shampooing doux et hypoallergénique peuvent aider à éliminer le pollen et les allergènes de la fourrure de votre chien, réduisant ainsi les réactions allergiques.

 

Comment prévenir les allergies au pollen chez les chiens

 

La prévention des allergies au pollen chez les chiens est essentielle pour minimiser leur impact sur la santé de votre animal de compagnie. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen.

  • Réduire l'exposition de votre chien au pollen

Limitez les sorties de votre chien pendant les périodes de forte concentration de pollen dans l'air, comme les journées chaudes et venteuses. Essayez de le promener tôt le matin ou en fin de journée lorsque les niveaux de pollen sont généralement plus bas. De plus, essuyez régulièrement ses pattes et son pelage après les promenades pour éliminer tout pollen qui aurait pu s'y accumuler.

 

Il est également recommandé de créer des zones sans pollen à l'intérieur de votre maison. Vous pouvez dédier une zone spécifique où votre chien peut se reposer sans craindre les allergènes extérieurs. Assurez-vous de laver régulièrement les couvertures, les tapis et les jouets de votre chien pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être déposé.

  • Les soins à domicile pour les chiens allergiques au pollen

En complément des mesures préventives, il est important de fournir à votre chien des soins à domicile adaptés en cas d'allergie au pollen. Cela peut inclure des bains réguliers avec un shampooing doux spécialement formulé pour les chiens allergiques, l'utilisation de produits hydratants pour apaiser les démangeaisons et éviter les irritations de la peau, ainsi que le maintien d'un environnement propre en nettoyant régulièrement la maison et en utilisant des filtres à air de qualité pour réduire la présence de pollen.

 

Par ailleurs, veillez à ce que la literie de votre chien soit régulièrement lavée à haute température pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être accumulé. Optez pour des matériaux hypoallergéniques pour les coussins et les couvertures de votre animal afin de minimiser les réactions allergiques. Enfin, consultez régulièrement votre vétérinaire pour ajuster le traitement antiallergique de votre chien en fonction de l'évolution de ses symptômes.

 

Quand consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen

 

Il est important de savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen chez votre chien, surtout si les symptômes persistent ou s'aggravent malgré les traitements naturels et les mesures préventives.

  • Les signes d'une allergie sévère chez le chien

Si votre chien présente des signes d'une allergie sévère au pollen, tels que des difficultés respiratoires importantes, une enflure du visage ou de la gorge, une léthargie excessive ou des vomissements fréquents, il est impératif de consulter un vétérinaire dès que possible. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

  • Le rôle du vétérinaire dans le traitement des allergies au pollen

Un vétérinaire pourra diagnostiquer précisément l'allergie au pollen chez votre chien et vous recommander un plan de traitement adapté à sa condition. Cela peut inclure des médicaments antiallergiques, des corticostéroïdes, des antihistaminiques ou d'autres options médicales pour contrôler les symptômes et soulager l'inconfort de votre chien.

 

En outre, il est important de comprendre que les allergies au pollen peuvent varier en fonction de la saison et de la région géographique. Par exemple, certaines régions peuvent avoir une concentration plus élevée de pollens spécifiques, ce qui peut aggraver les symptômes allergiques chez les chiens. Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire qui connaît bien les particularités de votre région afin de recevoir les meilleurs conseils et traitements adaptés à votre chien.

 

De plus, il est intéressant de noter que certaines races de chiens sont plus prédisposées aux allergies au pollen que d'autres. Par exemple, les races à poil long ou dense peuvent être plus sensibles aux allergènes présents dans l'environnement, y compris les pollens. Si vous possédez l'une de ces races, il est d'autant plus important de surveiller attentivement les symptômes allergiques et de consulter un vétérinaire dès que nécessaire.

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Très présente dans les nombreuses mythologies et religions, la myrrhe faisait partie des essences aromatiques les plus utilisées par les générations et civilisations anciennes. Aujourd’hui, la myrrhe est surtout utilisée en parfumerie, notamment dans les parfums de type oriental. Toutefois, cette gomme-résine aromatique est aussi une réelle source de bienfaits pour la santé. Possédant de nombreuses vertus antiseptiques, cicatrisantes ou encore anti-inflammatoires, elle sert en effet à soulager et à traiter de nombreux maux à travers le monde. Découvrez tous ce qu’il faut savoir sur la myrrhe dans cet article.

 

Histoire de la myrrhe

Lorsqu’on évoque la myrrhe, on pense aussitôt à l’histoire chrétienne des rois mages. « Ils prirent la route, guidés par une étoile en direction de Bethléem afin de rendre hommage à l’Enfant Jésus. Balthazar, Melchior et Gaspar ont apporté chacun une offrande dont la myrrhe, l’or et l’encens ». Symbole de souffrance future et de finitude, la myrrhe représente la mise à mort future de cet enfant divin et annonce la passion du Christ. On associe aussi l’odeur de la myrrhe à l’amertume d’une vie humaine. En outre, on savait que la myrrhe faisait partie des produits précieux du commerce international à cette époque. Considérée comme arbre aromatique divin, la résine de l’arbre à myrrhe était fortement prisée et son coût été très élevé.

 

C’est une des essences les plus anciennes. On retrouve sa trace dans les textes égyptiens datant de 2000 ans avant Jésus Christ. Selon les récits historiques, la reine Hatchepsout a ramené une trentaine d’arbres sacrée, dont l’arbre à myrrhe de ses expéditions, afin de les replanter en Égypte. En ces temps anciens, la myrrhe était utilisée dans l’embaumement et dans la composition du kyphi. Cette substance résineuse était aussi très employée dans la vie courante comme médicament, pour la toilette, mais également en tant qu’aphrodisiaque. Les Égyptiens brûlaient en outre tous les matins de la myrrhe lors de leur culte d’adoration de leur dieu, Râ, le dieu soleil. Chez les Juifs, elle entre aussi dans la composition de l’huile d’onction sacerdotale. Ils la mélangeaient avec du vin pour obtenir un breuvage sédatif que l’on donnait aux malades et aux mourants  afin de soulager leurs souffrances aussi bien physiques que psychiques. On utilisait la myrrhe sous forme d’encens pour purifier l’environnement. Effectivement, c’est l’encens la plus utilisée dans les églises.

 

Dans les croyances anciennes, l’action de la myrrhe serait diffusée sur le corps physique, émotionnel et spirituel. En effet, elle dispense son énergie dans les quatre directions du corps soit verticalement pour faire circuler le sang de la tête jusqu’au bassin et aux pieds. Tout en ouvrant le thorax et en faisant relâcher les muscles du dos, son énergie circule aussi horizontalement, le long des bras et des mains. Cela signifie qu’elle dissipe le poids qui pèse sur l’épaule et sur le cœur. La myrrhe apporte ainsi le réconfort et l’apaisement en profondeur. Elle permet alors d’entrer en contact avec l’âme. Une autre croyance parle de l’énergie de la myrrhe comme un moyen d’ouvrir le chakra du cœur. Il s’agit alors d’une chaleur qui se diffuse à travers la circulation sanguine jusqu’aux extrémités du corps et permet d’entrer en contact avec le monde extérieur, notamment en créant des liens avec les autres personnes.

 

Au Moyen-Orient, la myrrhe était employée dans la médecine traditionnelle comme anti-inflammatoire contre les douleurs rhumatismales. En médecine traditionnelle chinoise, elle était associée à d’autres plantes pour traiter les blessures traumatiques, les hémorroïdes et pour stimuler la bonne circulation du sang en cas d’absence de menstruations ou de douleurs menstruelles. Par ailleurs, en médecine ayurvédique, la myrrhe était surtout utilisée dans le traitement des ulcères buccaux, de la gingivite et de la pharyngite. Aux États-Unis comme en Europe, la myrrhe appartenait déjà à la pharmacopée officielle. En effet, elle est un principe actif très reconnu qui entre dans la composition de nombreuses préparations médicinales notamment celles destinées à traiter les inflammations des muqueuses de la bouche et de la gorge.

 

Qu’est ce que la myrrhe ?

La myrrhe est extraite de la résine de l’arbre à myrrhe connue sous le nom de Balsamier. De son nom scientifique Commipohora myrrha, cet arbre appartient à la famille des Burseraceae. Il est originaire de l’Afrique de l’Est ainsi que de la péninsule Arabique. On le retrouve donc dans des régions sèches comme les Yémen et le Oman ou encore l’Éthiopie, le Soudan, la Somalie, le Kenya et le Djibouti. Cet arbre à myrrhe contient 30 % à 60 % de gomme, 25 % à 40 % de résine, 3 % à 8 % d’huile essentielle, dont l’herabolène, l’eugénol et les furanosesquiterpènes ainsi que des polysaccharides.

 

Cet arbuste peut atteindre une hauteur de 1 à 6 mètres et possède des branches écailleuses, noueuses et épineuses. Ses feuilles sont assez petites et ont une forme ovale. Elles sont composées de trois folioles inégales. C’est à la fin de l’été, vers la fin du mois d’aout que se produit sa floraison. Le balsamier se recouvre alors de fleurs rouge-orangé ou blanches et pendant que son tronc, d’un diamètre d’environ 30 cm se boursoufle de nœuds. De ces boursouflures va alors s’écouler la myrrhe. En effet, après avoir fait une petite incision sur ces nœuds, la résine va en sortir sous forme de petites larmes jaunes qui sera recueilli une fois séchées. Cette résine est très odoriférante et son goût est un peu amer. En arabe, le mot mur signifie même amer.

 

Les différents types d’arbres à myrrhe

Appartenant à la famille botanique de l’encens, il existe plus de 200 espèces de commiphora. En aromathérapie et en parfumerie, les espèces les plus utilisées sont la myrrhe amère dont le commiphora myrrha, le commiphora molmol, le commiphora abyssinica et la commiphora schimperi. On retrouve aussi d’autres espèces comme la myrrhe douce ou opoponax, le commiphora erythraea et le baume de laa Mecque ou le commiphora opobalsamum.

 

Propriétés et bienfaits de la myrrhe

La myrrhe est principalement composée de 2 — méthyl -5 — isopropényl durane, de delta élémène, de bêta élémène, d’alpha copaène, de curzérène et de la curzérone, ainsi que du méthyl-isobutyl et du 3-méthyl-1, 2 — buténal. Elle contient également du myrrhol qui renferme des santalènes, des bergamotènes, des farnésènes et des furanodiènes dont les terpènes, les triterpènes, les sequiterpènes furanosesquiterpènes, les aldéhydes et les acides.

 

La myrrhe est avant tout un ingrédient cosmétique idéal pour le soin de la peau. Outre ses qualités exceptionnelles en parfumerie, elle est aussi connue pour ses propriétés cicatrisante, anti-infectieuse et anti-inflammatoire. En effet, elle permet de traiter les abcès, le coup de soleil, les vergetures et l’eczéma. Elle est également indiquée en cas de cicatrisation difficile. Son pouvoir astringent et cicatrisant lui permet aussi de traiter les hémorroïdes et les inflammations cutanées. C’est aussi un excellent produit pour lutter contre les acnés. On lui attribue en outre des propriétés réparatrices et régénérantes. On l’utilise également comme soin anti-âge, car elle permet d’améliorer l’état des peaux squameuses, abîmées et crevassées et les peaux gerçures.

 

La myrrhe est aussi employée pour traiter les inflammations et les ulcères de la bouche tels que les aphtes, les brûlures de la gorge  et les gingivites. En cas d’inflammation de la muqueuse buccale, d’amygdalite et de pharyngite, elle agit comme un expectorant. Ses composants acides, notamment l’acide acétique, lui permettent aussi de participer à la prévention des troubles de la sinusite. La myrrhe possède un pouvoir décongestionnant des voies respiratoires. Elle désencombre les bronches et les sinus et évite que les microbes s’y développent rapidement. La myrrhe a également une fonction régulatrice endocrinienne. Elle stimule ainsi la thyroïde. Il est déconseillé ainsi de l’utiliser chez les personnes souffrant d’hyperthyroïdie.

La myrrhe possède aussi des vertus purifiantes et assainissantes. Elle permet aux personnes stressées et anxieuses de mieux se relaxer et de se détendre. Calmante, la myrrhe favorise également la méditation. Elle aide à se redresser des blessures psychiques et morales et permet de traiter différents troubles nerveux. Cette résine est aussi indiquée en cas d’arthrose et de douleurs articulaires. Elle permet en outre de soulager les dysenteries, les colites et la diarrhée. Elle est également connue pour ses propriétés anaphrodisiaques. Elle est indiquée en cas d’obsession sexuelle.

 

La myrrhe : indications et posologie recommandée

La voie cutanée est la voie d’administration la plus appropriée de la myrrhe. La voie aérienne, l’inhalation et la diffusion sont aussi intéressantes. En application cutanée (bain, compresse froide, massage), elle est indiquée en cas de faiblesse immunitaire, d’hyperactivité, de psoriasis, d’infection bactérienne ou virale, de mal de gorge, de plaies ou de stress. Par voie respiratoire, elle est prescrite en cas de mal de gorge, de nervosité, de stress, de bronchite, d’énurésie et de faiblesse immunitaire causée par des infections bactériennes et virales.

 

L’encens en grains de myrrhe

Pour des soins cosmétiques et applications locales, il est possible d’utiliser des cristaux ou grains de résines de myrrhe. Pour ce faire, on fait dissoudre environ 20 g de cristaux dans 90 % d’alcool à froid. Après l’avoir fait macérer puis filtrer, on peut l’incorporer dans des baumes cosmétiques, dans des shampooings (à faible proportion soit 0,5 % maximum), ainsi que dans des laits et crèmes corporels. On peut aussi l’incorporer dans une émulsion ou en mélange avec une préparation huileuse dans le but d’avoir un confort respiratoire ou un assainissement intestinal. Il suffira en fait de l’appliquer localement en massage ou en friction sur le torse, la partie haute du dos ou sur l’abdomen. En fumigation, la résine de myrrhe s’utilise pour purifier et assainir l’air dans les pièces de la maison. Pour ce faire, on a besoin de charbon de bois ardent ou d’une pierre chauffée à incandescence, d’une bougie ou d’une autre source de chaleur et des cristaux de myrrhe ainsi que d’un brûle-encens ou encensoir. Après avoir allumé un côté du charbon jusqu’à ce qu’il crépite et rougisse, on le pose sur la grille du brule-encens et on y dépose ensuite quelques grains. Il ne faut pas en mettre trop pour éviter d’étouffer le charbon ardent. Aussi, si les grains ou morceaux d’encens de myrrhe sont trop gros, il est conseillé de les réduire en poudre dans un mortier avec un pilon. On peut aussi brûler l’encens en grains de myrrhe avec de l’encens de pontifical. Il est également possible de fabriquer une décoction à base de résine de myrrhe qui pourra servir d’ailleurs de bain de bouche ou de remède par voie orale.

 

L’huile essentielle de myrrhe

Pour obtenir l’huile essentielle de myrrhe, il faut distiller la sève de l’arbre préalablement récoltée et séchée. Appelée larmes de myrrhe, cette résine se colore en brun orangé au contact de l’air et se cueille facilement. L’huile essentielle de myrrhe est très connue en aromathérapie. Cette huile essentielle est très prisée pour ses propriétés anti-infectieuses. Elle est alors notamment conseillée en application cutanée tel un baume protecteur. Cette huile essentielle stimule l’immunité et la vitalité. On l’indique notamment pour traiter les problèmes pulmonaires pour cibler surtout le thymus, l’ensemble des ganglions lymphatiques sous les oreilles, la voûte plantaire ainsi que le nez.

 

En phytothérapie, cette huile essentielle est surtout utilisée par voie externe comme un antiseptique. Il est alors préconisé dans le traitement des petites plaies après un lavage convenable de la zone à traiter. Cette thérapie l’indique aussi comme antalgique dans le traitement des affections de la cavité buccale et du pharynx. On retrouve surtout la myrrhe en commerce sous forme d’huile essentielle et de teinture mère. En cas d’irritations et de blessures cutanées légères, il faut appliquer quelques gouttes de cette teinture mère, non diluée sur la partie atteinte. Il faut répéter l’application deux à trois fois par jour. Pour la préparation d’un rince-bouche, il faut diluer 10 à 15 gouttes de teinture mère dans environ 30 ml d’eau tiède. Cette essence de convient pas aux enfants.

 

L’huile essentielle de myrrhe est très visqueuse. Néanmoins, elle peut être utilisée en diffusion. Seulement, il est conseillé de la diluer à 5 ou à 10 % maximum dans d’autres huiles essentielles afin de ne pas encrasser le diffuseur.

 

Pour reconnaître une bonne huile essentielle de myrrhe, il faut vérifier qu’elle possède les caractéristiques suivantes. Du côté organoleptique, elle doit avoir l’aspect d’un liquide légèrement, voire très visqueux. Elle doit aussi avoir une couleur jaune ambrée à brun et dégager une odeur boisée, épicée et chaude. Du côté physique, cette huile essentielle devrait avoir une densité à 20 °C de 0,995 à 1,040 et un indice de réfraction de 1,518 à 1,531. Enfin, du côté biochimique, il doit contenir 10 % à 40 % de curzérène, 3 % à 13 % de linderstrène, 3 % à 10 % de bêta-élémène et 50 % à 52 % de furanoeudesma-1, 3 — diène.

 

Précautions d’emploi et contre-indications à respecter

Il faut savoir que la résine de myrrhe est soluble dans l’alcool à 90 ° et les émulsions. En revanche, elle est insoluble dans de l’eau, dans les gels aqueux, dans les corps gras comme l’huile, les beurres végétaux, les baumes ainsi que dans les bases lavantes. La myrrhe doit toujours être prise avec modération. Il est en effet essentiel de respecter la posologie indiquée pour éviter une surconsommation et les risques que cela pourrait causer.

 

Dans le cadre d’une fumigation, il faut prendre toutes les précautions et rester vigilant. Il est alors conseillé d’éloigner tous les objets inflammables avant l’opération et de poser l’encensoir sur un support sûr qui ne craint pas la chaleur. Une fois la fumigation terminée, il sera nécessaire de passer le charbon sous l’eau avant de le jeter.

 

Il est possible que la teinture mère de myrrhe provoque des cas d’irritations ou d’inflammations cutanées. Pour prévenir ces risques, il est toujours préférable de diluer la teinture avant de l’utiliser en application. Il est aussi primordial de diluer à hauteur de 20 % l’huile essentielle de myrrhe dans une huile végétale avant tout usage cutané. Il est même conseillé de faire un test dermatologique 24 heures avant son application.

 

L’usage interne de la myrrhe est contre-indiqué chez les femmes enceintes. En effet, la myrrhe peut stimuler l’utérus et avoir alors un effet abortif durant la grossesse. Par ailleurs, on ne dispose pas de données et d’études suffisantes pour affirmer ou confirmer l’innocuité de la myrrhe par voie interne durant l’allaitement. Par précaution, la myrrhe est alors déconseillée aux femmes allaitantes. L’usage de l’huile essentielle de myrrhe par voie orale est contre-indiqué chez les enfants de moins de six ans ainsi que chez les personnes souffrant d’hémorroïdes. Un avis médical est indispensable pour les sujets asthmatiques et épileptiques avant l’utilisation de l’huile essentielle de myrrhe.

 

Il n’existe à l’heure actuelle aucune donnée connue sur les interactions entre la myrrhe et des médicaments ou encore entre la myrrhe et autres suppléments alimentaires à base de plantes. Pour autant, il est recommandé de rester prudent lorsque l’on associe cette résine avec des traitements allopathique ou produit de phytothérapie. Il vaut mieux donc avoir l’avis d’un professionnel de santé.

 

Par ailleurs, en cas de doute, il est toujours préférable de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien avant d’utiliser la myrrhe pour ses soins ou avant de l’associer à n’importe quel autre traitement.

 

Quels sont les effets secondaires possibles de la myrrhe ?

Comme tout autre produit médicamenteux, les dérivés de la myrrhe peuvent provoquer des effets secondaires et indésirables chez certaines personnes sensibles. Il faut savoir que ces effets ne sont pas systématiques chez tout le monde. Ainsi, quelques cas d’irritations et d’inflammations cutanées ont été rapportés, notamment chez des sujets ayant une peau sensible.

 

En outre, par voie interne, des doses supérieures à 2 grammes de myrrhe par jour peuvent également causer une irritation rénale et entraîner de la diarrhée. En cas de consommation de quantités élevées de myrrhe, de graves troubles cardiaques surviennent. Les femmes enceintes peuvent être victimes de fausses couches. Cela peut aussi empirer la fièvre et les problèmes utérins tels que les saignements.

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