La mycose vaginale est une infection vaginale qui touche 3 femmes sur 4. C’est une infection qui touche les parties intimes et perturbe le quotidien. Les souffrances engendrées par cette mycose sont importantes, obligeant celles-ci à consulter un médecin.

 

Repérée à temps, cette mycose est pourtant facile à traiter avec une crème spéciale mycose vaginale. Voyons toutes les caractéristiques de cette crème, ses modes d’utilisation et les mesures de précautions à prendre.

 

La crème mycose vaginale

Le médicament antifongique constitue le traitement habituel pour soigner la mycose vaginale, principalement des capsules ou des ovules. Ces derniers détruisent les champignons. Mais si la vulve est atteinte, le traitement est complété par l’application de crème antifongique, de la famille des imidazolés actifs sur la levure Candida albicans. Il existe plusieurs sortes de médicaments antimycosiques sous forme locale : sertaconazole, isoconazole, bifonazole, kétoconazole ou econazole. S’il s’agit d’une mycose récidivante, le traitement est accompagné d’un médicament par voie orale, le fluconazole, soit 1 comprimé par jour.

 

Ces médicaments sont bien tolérés et sont très efficaces. Ils agissent en faisant disparaître l’infection fongique en 3 jours. La crème antifongique doit être appliquée 1 ou 2 fois par jour, durant 1 ou 2 semaines.

Par ailleurs, le traitement du partenaire est vivement conseillé en cas de mycose vaginale pour éviter la recontamination et les récidives lors des prochains rapports sexuels. C’est très important s’il présente des signes des mycoses sur son pénis (démangeaisons intenses et éruptions blanchâtres).

 

Prévention de la mycose vaginale

Évitez les bains prolongés dans les jacuzzis et les piscines et évitez les endroits humides. Optez pour la douche que le bain et séchez délicatement les parties intimes. Après la natation ou la baignade, rincez-vous à l’eau claire et ne portez pas le maillot humide. Utilisez la main pour faire la toilette intime et jamais des gants de toilette. Après la toilette, utilisez un linge doux pour vous sécher et procédez toujours d’avant en arrière.

 

Portez uniquement des vêtements amples en coton ou en matière naturelle ou en fibres naturelles. Ils favorisent la circulation de l’air sur la peau et stimulent les échanges thermiques. Contrairement aux vêtements en tissu synthétique qui accentuent le climat humide et chaud, favorable pour la prolifération des champignons. Évitez d’utiliser des tampons et changez régulièrement de serviette hygiénique durant la menstruation.

 

Lors des rapports sexuels, portez des préservatifs, notamment s’il y a des pertes, car cela provoque des démangeaisons. Il est conseillé d’utiliser un lubrifiant pour éviter le développement anormal des micro-organismes et diminuer le risque de lésions mécaniques de la paroi vaginale.

 

Pour la toilette intime, évitez les savons trop détergents ou acides et choisissez ceux qui sont alcalins ou neutres, dépourvus de paraben, pour garantir une tolérance optimale au quotidien et respecter l’équilibre naturel de la peau et des muqueuses. Il existe aussi des soins d’hygiène spécifique et des soins gynécologiques à base de lavante douce avec des agents calmants et adoucissants qui n’altèrent pas la flore vaginale normale. Ils diminuent les sensations douloureuses et les démangeaisons. Il est également possible de prendre des probiotiques pour rééquilibrer la flore vaginale. Ils contiennent des champignons ou bactéries protecteurs qui préviennent les récidives et rétablissent la flore vaginale. Une autre solution lavante alcaline préserve l’équilibre intime et aide à l’apaiser. Son utilisation ne doit pas dépasser 15 jours.

 

Plus tôt le traitement commence, plus vite la mycose vaginale sera guérie. Si les femmes sujettes à cette maladie reconnaissent les signes, elles peuvent se procurer des médicaments obtenus sans ordonnance. Dans le cas des femmes âgées de moins de 18 ans, celles qui sont enceintes et qui ont des récidives 4 fois par an, il serait préférable de demander l’avis d’un médecin. Il en est de même si les signes sont atypiques : verrues, cloques, sécrétions nauséabondes, saignements, douleurs et fièvre. Dans le cas de la mycose vaginale récidivante fréquente, le traitement peut s’étaler sur le long terme.

 

Cas de mycose vaginale

La mycose peut toucher uniquement le vagin (vaginale), la vulve (vulvaire) ou les deux (vulvo-vaginale). Appelée aussi candidose vaginale, la mycose vaginale se traduit par des démangeaisons, des sensations de brûlure lors de la miction, des irritations, des douleurs lors des rapports sexuels, des pertes blanches épaisses, des rougeurs et des gonflements de tissus des parties intimes. Le malaise est extrême avec des démangeaisons incontrôlables, des douleurs intenses et un malaise vagal.

 

Causes de la mycose vaginale

Le champignon Candida albicans est la cause de la mycose vaginale et sa transmission se fait par l’acte sexuel, le manque d’hygiène, le port de vêtement trop serré ou de sous-vêtements en tissu synthétique. Cette mycose découle aussi de la prise récente d’antibiotique, une hygiène exagérée des parties intimes ou l’usage d’un savon trop agressif qui détruit l’équilibre de la flore vaginale. Les changements hormonaux, la consommation excessive de boissons sucrées ou de sucres sont des facteurs non négligeables. En effet, les champignons raffolent du glucose sanguin et prolifèrent facilement. Le chlore de piscine, l’infection par le VIH ou l’infection gastro-entérite sont sources de mycose vaginale, car cela perturbe la flore vaginale et intestinale. Par ailleurs, des facteurs comportementaux sont à l’origine de son apparition notamment les rapports oraux-génitaux, les rapports sexuels intenses et fréquents qui génèrent des lésions de la paroi vaginale.

 

La mycose vaginale peut être contractée par contamination avec un objet externe infecté. Elle peut être tout simplement due à une modification de l’équilibre naturel de la flore vaginale constitué d’organismes inoffensifs, de champignons et de bonnes bactéries (lactobactiles). Ces derniers empêchent le développement des champignons, mais en cas de déséquilibre, d’autres champignons prolifèrent, provoquant la mycose vaginale.

 

D’autres facteurs sont à prendre en compte dont le stress, l’âge, le diabète ou le port de stérilet. Dans le cas de mycose vaginale récidivante, elle est due aux périodes prémenstruelles, à la grossesse, à l’insuffisance d’hygiène intime ou au port de vêtements inadaptés. Par ailleurs, cette récidive peut être due au fait que le champignon n’est pas sensible au traitement, car il s’agit d’un autre champignon, candida tropicalis ou candida glabrata. D’où la nécessité de consulter un médecin.

 

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