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Comment soigner naturellement une rhinite allergique ?

mercredi 05 septembre 2018

 

On parle de rhinites quand il y a inflammation au niveau des muqueuses de la cavité nasale. Les rhinites peuvent être aiguës, de courte durée ou chroniques. Les rhinites chroniques correspondent aux rhinites allergiques et rhinites non allergiques.

 

Tout comme pour sa prévention, il est possible de soigner la rhinite allergique de manière naturelle. Certes, il existe des médicaments capables de la traiter, mais il n’y a rien de mieux que les produits de la nature, sans produits chimiques et sans effets secondaires. Voici alors quelques références pour vous permettre de faire le bon choix.

 


 

pollen

Différents types de rhinites

Selon les causes, les rhinites peuvent être classées en rhinites allergiques et rhinites non allergiques.

 

Les rhinites allergiques sont causées par des agents allergènes, tandis que les rhinites non allergiques peuvent être d’origine virale ou due à des produits irritants. Le nez est la partie des voies aériennes supérieures sujettes aux infections.

  • Rhinite allergique

C’est une inflammation des muqueuses du nez, des sinus et des yeux. Elle est aussi appelée allergie saisonnière. Elle est déclenchée par une réaction du système immunitaire en présence des agents allergènes. Pour défendre l’organisme, le système immunitaire libère divers composés qui sont responsables des symptômes allergiques.

 

C’est une affection bénigne, mais elle affecte la qualité de vie notamment en perturbant l’activité professionnelle et les études chez les jeunes à cause des absences.

Causes de la rhinite allergique

Les agents déclencheurs de l’allergie sont souvent les poussières, les moisissures, les pollens, certaines plantes, les poils, les griffures, les squames de certains animaux, la salive des chats ou de chien et les acariens. Pour développer une allergie, une personne doit avoir présenté une susceptibilité allergique, souvent héréditaire.

 

Des allergies saisonnières et des allergies perannuelles peuvent être aussi les causes d’une rhinite allergique. Elles sont déclenchées par le pollen de certaines plantes le plus souvent au printemps pour certaines graminées, en été pour le foin, le blé, le maïs, des herbacées, à la fin de l’automne et de l’été pour les arbres à poux.

 

Les agents allergènes pénètrent dans le sang par la peau, les yeux et les voies nasales et buccales. L’organisme réagit en utilisant son système de défense immunitaire. Il libère des composés comme l’histamine et de leucotriènes qui sont les causes des symptômes.

Symptôme de la rhinite allergique

La rhinite allergique se manifeste par des éternuements répétés, des écoulements nasaux aqueux et une obstruction nasale brutale, complète et bilatérale. Les sujets peuvent aussi présenter des larmoiements. Des céphalées peuvent être observées et le patient peut présenter des gonflements des paupières et des toux.

 

Des démangeaisons au nez, aux yeux, à la gorge ou au palais sont également des symptômes de la rhinite allergique. Le malade peut aussi souffrir d’une conjonctivite avec larmoiement. Il pourra avoir une impression de présence de corps étrangers sous les paupières.

Diagnostic de la rhinite allergique

consultation médecin

 

Les médecins peuvent établir le diagnostic de rhinite allergique en fonction des antécédents médicaux du patient et des symptômes. Souvent, les patients sont sujets à des antécédents familiaux d’allergies. Des informations encore plus détaillées peuvent être obtenues par des analyses de sang ou des tests cutanés.

Traitement de la rhinite allergique

Pour soulager les symptômes, les médicaments utilisés sont de deux classes. Il y a les antihistaminiques et les décongestionnants.

 

Pris par voie orale, les antihistaminiques permettent de combattre les manifestations allergiques. Ils peuvent soulager les éternuements, l’écoulement nasal, les démangeaisons et les picotements des yeux. Pour une efficacité optimale, ils doivent être pris pendant la période d’allergie. Les décongestionnants sont indiqués pour soulager la congestion nasale. Ils sont souvent employés avec les antihistaminiques et se présentent sous forme de sirop, de comprimés ou de vaporisateurs nasaux.

Des solutions salines, des antihistaminiques ophtalmiques et des vaporisateurs dérivés de cortisone sont aussi disponibles en pharmacie.

 

En pulvérisation nasale, des corticoïdes diminuent l’inflammation nasale liée à de nombreuses causes.

 

Les antihistaminiques sont indiqués pour bloquer la réaction allergique. De nombreux antihistaminiques assèchent la muqueuse du nez et peuvent provoquer la somnolence chez les personnes âgées. 

 

Une irrigation nasale avec une solution saline peut contribuer à soulager les symptômes.

 

Les injections de petites doses d’allergènes aident à construire une tolérance à long terme à des agents environnementaux déclencheurs, mais ces injections nécessitent des mois voire des années avant de produire des résultats.

 

Notez que les antibiotiques ne soulagent pas les symptômes de la rhinite allergique.

 

En traitement local, certains antiallergiques sont efficients contre le prurit des yeux et l’éternuement, mais ils ne soignent pas l’obstruction nasale.

Les corticoïdes par voie nasale sont très efficaces, mais leur action est moins rapide. Pour réduire les écoulements des yeux, des collyres antiallergiques sont aussi efficaces. Ils peuvent également soulager la gêne oculaire. 

 

En traitement par voie orale, les antihistaminiques sont utilisés pour lutter contre les éternuements, l’écoulement nasal et les démangeaisons. L’utilisation des vasoconstricteurs est déconseillée à cause des risques cardiovasculaires qu’ils peuvent entraîner. Ils ne peuvent être utilisés que sur avis médical.

 

La désensibilisation peut aussi être appliquée lorsque les agents allergènes ont été identifiés. Il s’agit d’introduire dans l’organisme les agents allergènes à petites doses pour l’habituer. C’est la base d’un traitement des rhinites allergiques. Des techniques de désensibilisation accélérées existent. Pour les rhinites allergiques saisonnières, des traitements de désensibilisation de quelques semaines peuvent être proposés avant le début de la période pollinique.

 

Le thermalisme a aussi une action bénéfique sur la rhinite allergique. Ainsi, lorsque la rhinite s’infecte fréquemment, des cures d’eau thermales sont préconisées.

Mesures préventives

Il est recommandé d’éviter tout contact avec les agents allergènes pour prévenir ou traiter la rhinite allergique.

 

Pour lutter contre les allergies aux acariens, il est conseillé de se débarrasser des tapis et des meubles qui les hébergent. Le matelas doit être couvert d’une alaise en plastique. Il faut aussi réduire l’humidité de l’air. Les draps, les taies d’oreiller et les couvre-lits doivent être lavés régulièrement à l’eau chaude. Il faut aussi laver fréquemment les planchers. En ce qui concerne les pollens, il est conseillé de garder fermées les portes et fenêtres pendant la période pollinique. Il est nécessaire d’aérer la maison tôt le matin, car la quantité de pollen transportée par l’air est faible à ce moment de la journée.

 

Il faut aussi éviter de fréquenter des zones où l’agent allergène est présent comme un parc ou un sous-bois.

  • Les autres formes de rhinite virale aiguë rhinite allergique

La rhinite virale est une forme de rhinite non allergique.

Symptômes

Le sujet présente des symptômes qui peuvent être rencontrés dans le cas d’une rhinite allergique, dont l’écoulement nasal, l’éternuement, la congestion, des sécrétions post nasal, la toux et la fièvre. La rhinite aiguë est de courte durée. Il y a à la fois œdème et congestion de la muqueuse nasale. Du sang s’accumule dans les vaisseaux qui les font augmenter de volume. Elle est en général d’origine virale, mais des allergies peuvent aussi provoquer une rhinite aiguë. Des bactéries peuvent également être en cause. La rhinite aiguë se manifeste par un écoulement nasal et des narines bouchées. Ces symptômes sont rencontrés dans la rhinite infectieuse.

Traitements médicamenteux de la rhinite virale

Pour soulager l’obstruction nasale, la prise de décongestionnant en pulvérisation nasale ou par voie orale est indiquée. La prise de ces médicaments provoque une constriction des vaisseaux de la muqueuse nasale. Les pulvérisations nasales ne peuvent être utilisées plus de 3 à 4 jours, sinon lorsque les effets des médicaments disparaissent, la muqueuse peuvent gonfle plus qu’auparavant. Ce qui entraînera ce qu’on appelle un rebond de congestion.

 

Les antihistaminiques sont utilisés pour contrôler l’écoulement nasal. Mais chez certaines personnes, ils provoquent une somnolence et d’autres problèmes chez les personnes âgées.

 

Il faut noter que les antibiotiques ne sont pas efficaces pour la rhinite virale aiguë.

 

Le lavage du nez avec un sérum physiologique permet d’évacuer les sécrétions et les virus.

 

Pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 15 ans, il est déconseillé de prendre des vasoconstricteurs, car ils peuvent provoquer des effets secondaires graves sur le système cardiaque et neurologique. Le risque est plus élevé en cas d’hypertension ou d’antécédents cardiovasculaires. Ils ne doivent pas être utilisés plus de 5 jours.

 

Si la rhinite s’accompagne de fièvre, et que la température est supérieure à 38 °C avec des maux de tête, la prise d’un médicament contre la douleur et la fièvre se révèle suffisante.

 

Les solutions de lavage nasal

Pour dégager et laver le nez, des solutions de sérum physiologiques sont disponibles en pharmacie et en parapharmacie. En fonction du degré de l’encombrement nasal, elles peuvent être utilisées plusieurs fois par jour. Il est préférable de se servir des conditionnements unidoses pour le lavage du nez.

  • Les solutions nasales antibactériennes et les inhalations

Pour désinfecter le nez, il existe aussi des solutions nasales antibactériennes. Ces flacons une fois ouverts doivent être utilisés et ne peuvent être conservés.

Des solutions pour inhalation contenant des essences végétales, eucalyptus, menthe poivrée, camphre permettent également de décongestionner les voies respiratoires.

  • Les solutions nasales décongestionnantes

Pour un traitement d’appoint de courte durée, il existe des solutions nasales contenant un vasoconstricteur décongestionnant, seul ou associé avec un antiseptique. Elles sont prescrites pour un adulte. En cas de non-respect de la dose prescrite, ces solutions peuvent entraîner de rhinites chroniques. Elles ne peuvent être utilisées plus de 5 jours. Les pulvérisations excessives peuvent entraîner un passage dans le sang et provoquer des palpitations. Ces médicaments ne doivent jamais être associés à d’autres qui contiennent un vasoconstricteur, que ce soit par voie nasale ou par voie orale.

  • Les solutions nasales anti-inflammatoires

Pour soulager les inflammations, des solutions nasales anti-inflammatoires contenant des corticoïdes ont un effet bénéfique sur les muqueuses. Elles sont prescrites pour certaines formes de rhinites. Elles doivent être utilisées après mouchage.

 

Les médicaments contre le rhume par voie orale

paracétamole contre le rhume

 

Lorsque les symptômes sont gênants, des médicaments par voie orale sont proposés par le médecin. Ils peuvent contenir une ou plusieurs substances. Elles se présentent sous forme de gélules ou de comprimés.

 

Des vasoconstructeurs décongestionnants permettent de décongestionner le nez et donnent la sensation de bien respirer. Des antihistaminiques ont un effet asséchant sur le mucus. De l’antidouleur comme le paracétamol est parfois associé à ces médicaments.

 

Ces médicaments sont vendus sans ordonnance, mais leur usage exige la plus grande prudence à cause des effets secondaires qu’ils peuvent causer.

Il ne faut jamais utiliser ensemble des médicaments contenant des vasoconstricteurs. Les effets secondaires probables sont des palpitations et des agitations. Si les doses ainsi que les contre-indications ne sont pas respectées si les doses ainsi que les contre-indications ne sont pas respectées. Les risques d’effets indésirables cardiaques et neurologiques sont grands. La prise doit être arrêtée en cas d’apparition d’effets secondaires.

 

Les médicaments antihistaminiques peuvent provoquer une somnolence. Ils ne doivent pas être pris sans avis médical préalable. L’usage de médicaments comme l’ibuprofène n’est pas conseillé aux sujets ayant un problème d’ulcère gastroduodénal, d’insuffisance rénale, ou enceintes.

 

En cas d’automédication, il est recommandé de bien vérifier les contre-indications avec le pharmacien. Les doses prescrites ne doivent pas être dépassées et l’utilisation ne doit pas être prolongée au-delà de 5 jours. Il ne faut pas non plus utiliser ensemble des médicaments contenant des vasoconstructeurs.

 

Phytothérapie contre la rhinite virale

Il existe des traitements possibles en phytothérapie.

Dès les premiers symptômes de la rhinite, il est conseillé de prendre en infusion des fleurs de camomille séchées, avec un jus de citron toutes les deux heures en alternance avec de la verveine odorante.

 

Quand la rhinite est évidente, la bourrache en infusion à raison de 3 à 4 tasses toutes les deux heures a un effet bénéfique. La coriandre en décoction à raison de deux tasses par jour est aussi efficace.

 

Le thym, les fleurs de sureau noir et l’échinacée sont des plantes reconnues par l’OMS pour traiter la rhinite virale.

Pour toutes les infections des voies respiratoires, les tisanes sucrées au miel et auxquelles on a ajouté du jus de citron sont efficaces.

 

Aromathérapie contre la rhinite virale

huiles essentielles pour lutter contre la rhinite

 

L’aromathérapie propose aussi des produits qui permettent de soulager la rhinite virale. Les huiles essentielles de ravintsara, de niaouli, de lavande et d’eucalyptus sont reconnues pour leurs propriétés antivirales. En inhalation, il est recommandé de les utiliser directement en mettant deux gouttes sur un mouchoir et en humant directement, 3 à 4 fois par jour.

 

Des inhalations humides sont aussi efficaces. Il faut mettre 6 gouttes d’huile essentielle dans un bol d’eau bouillante. Des mélanges respiratoires prêts à diluer sont aussi disponibles.

 

Ces huiles essentielles ne doivent pas être utilisées chez l’enfant de moins de 7 ans et chez la femme enceinte.

 

Naturopathie contre la rhinite virale

Vous pouvez aussi recourir à la naturopathie pour soulager la rhinite virale. Vous pouvez boire des infusions de gingembre avec de l’acérola. Les bouillons de poulet chauds réhydratent le corps tout en décongestionnant les voies respiratoires et renforcent l’immunité. Les vins chauds à la cannelle les infusions de cannelles, de réglisse de camomille, de sauge et de lavande sont aussi efficaces pour dégager les voies respiratoires si vous les buvez chauds.

 

Les risques à soulager une rhinite virale par les plantes

Si le traitement était effectué sur la base de la phytothérapie ou l’aromathérapie, et qu’il n’y a pas d’amélioration au bout de 10 jours, ou si des problèmes respiratoires, de la fièvre, des douleurs à l’oreille, des maux de tête violents, des sécrétions nasales purulentes ou contenant du sang sont observés, il faut consulter un médecin. 

Notez que la menthe poivrée présente des interactions avec de nombreuses substances. Son utilisation doit se faire avec précaution. Il est fortement conseillé de ne pas s’en servir chez l’enfant âgé de moins de 6 ans. Les sujets qui ont une prédisposition allergique ou un système immunitaire déficient ne doivent pas employer des échinacées. Il en est de même pour les diabétiques. Par mesure de prudence, les femmes enceintes doivent aussi éviter la prise d’échinacées.

 

Dans quel cas une rhinite est-elle contagieuse ?

virus du rhume

 

Lorsque la rhinite est d’origine virale, elle est très contagieuse. Les virus se propagent par les gouttelettes propulsées lors d’un éternuement ou par contact de main à main.

 

Prévention des rhinites virales

Des mesures peuvent être prises pour prévenir les rhinites virales. Pour se protéger ou pour ne pas propager la rhinite, il faut se laver les mains régulièrement pour limiter les risques de dispersion des agents infectieux. Lorsqu’on éternue, il faut le faire dans un mouchoir ou dans les coudes. Le port d’un masque est conseillé, surtout si l’on s’occupe d’un bébé.

 

Il faut aussi s’habiller chaudement en saison froide. La chambre doit être bien aérée. L’atmosphère doit être humidifiée pour améliorer la résistance des muqueuses.

La prise de vitamine C, de fruits comme les oranges, les kiwis, les citrons, permet de renforcer le système immunitaire. La pratique de sport est recommandée pour garder une bonne forme physique.

Il est aussi conseillé d’arrêter de fumer. Le tabagisme est un facteur pouvant aggraver la rhinite qu’elle soit allergique ou non allergique.

Pour soigner la crise et combattre la rhinite, les traitements d’attaque sont indiqués lorsque la maladie est confirmée. Le plus souvent, ils sont suffisants.

 

La rhinite chronique

 

En général, la rhinite chronique est une extension de la rhinite virale ou une rhinite causée par une inflammation. Elle peut durer plus de 3 mois. Elle peut aussi survenir en association avec une sinusite chronique ou rhinosinusite chronique ou dans des cas très rares avec d’autres maladies comme la tuberculose et/ou la syphilis.

  • Symptômes de la rhinite chronique

La rhinite chronique cause une obstruction nasale. Dans des cas sévères, elle se manifeste par des croûtes, un saignement fréquent et un écoulement purulent épais et nauséabond du nez. Les symptômes peuvent survenir seuls ou en association avec :

  • une obstruction nasale, ou nez bouché qui peut être unilatéral ou bilatéral quand ce sont les deux orifices nasaux qui sont bouchés.
  • un écoulement nasal ou nez qui coule. Cet écoulement peut se faire vers l’avant quand on se mouche ou vers l’arrière de la gorge,
  • une altération de l’odorat ou anosmie
  • des maux de tête autour des yeux ou entre les yeux.
  • des crises d’éternuement
  • des saignements du nez 
  • Causes

L’une des causes principales de la rhinite chronique est l’allergie aux pollens, aux acariens, aux poils de chat ou de chien.

Elle peut aussi avoir comme cause l’inhalation de particules irritantes comme des gaz, des fumées, des vapeurs ou des polluants. Le tabagisme ou les drogues inhalées peuvent également être une cause de la rhinite chronique. Certains traitements médicamenteux comme des vasoconstricteurs ou des décongestionnants non prescrits et mal utilisés peuvent aussi provoquer une rhinite chronique. La présence de pylopes dans le nez, une maladie héréditaire, bénigne, mais invalidante peut aussi entrainer une rhinite chronique. Cette dernière peut-être d’origine hormonale comme chez une femme enceinte ou suite au syndrome d’inflammation de la muqueuse nasale

Une dent dévitalisée peut aussi causer une rhinite chronique. Dans ce cas, la rhinite se présente par une obstruction unilatérale.

  • Traitements de la rhinite chronique

Un décongestionnant peut soulager les symptômes. Toute autre infection nécessite une mise en culture pour identifier les bactéries ou champignon et un traitement approprié sera indiqué en fonction des germes en causes. Une biopsie est toutefois nécessaire pour exclure le cancer.

 

Rhinite atrophique

D’autres formes de rhinite existent. Il s’agit de la rhinite atrophique qui est une forme de rhinite chronique lors de  laquelle, la muqueuse nasale s’atrophie ou s’amincissent et se sclérosent.

Les fosses nasales se dilatent et se dessèchent. Cette rhinite atrophique se manifeste surtout chez les personnes âgées.

  • Traitement de la rhinite atrophique

Le traitement vise à limiter la formation des croûtes et à réduire les infections. Des antibiotiques appliqués dans le nez sont indiqués. La pulvérisation d’œstrogène permet de réduire la formation des croûtes et favorise les sécrétions de la muqueuse nasale. 

 

Les antibiotiques locaux sont associés à des vitamines. Le recours à la chirurgie peut être envisagé pour un recalibrage des fosses nasales par la mise en place d’implant.

 

Rhinite vasomotrice

Une autre forme de la rhinite chronique est la rhinite vasomotrice non allergique ou rhinite chronique inflammatoire. Dans ce cas, il y a un déséquilibre du système nerveux qui contrôle la muqueuse nasale. La muqueuse devient sensible et réagit à de nombreux facteurs comme le stress, les fumées, les facteurs polluants… La cause principale de cette rhinite est l’usage abusif de vasoconstricteurs locaux. Chez la femme enceinte, il semble qu’il y a un lien entre les changements hormonaux et la rhinite vasomotrice.

  • Traitement de la rhinite vasomotrice

Il faut éviter le tabac et les produits irritants.

Les corticoïdes et les antihistaminiques sont efficaces par contre les décongestionnants ne sont pas utiles.

Les huiles essentielles

Les huiles essentielles sont des produits exceptionnels. Elles interviennent dans différentes situations :

  • soin pour la peau
  • soin pour les cheveux
  • traitement contre de nombreuses maladies
  • troubles

huiles essentielles rhinite allergique

 

Parmi ces derniers, la rhinite allergique peut être traitée favorablement avec des huiles essentielles. En effet, il s’agit d’une infection des muqueuses nasales, induisant un écoulement nasal permanent.

 

Pour y mettre fin, optez pour l’huile essentielle d’estragon, l’huile essentielle de camomille ou l’huile essentielle de tanaisie.

 

Si la pathologie présente des démangeaisons, l’huile essentielle de menthe et l’huile essentielle de lavande sont des alliés idéals.

 

Pour un effet décongestionnant, ayez recours aux huiles essentielles d’eucalyptus, de menthe poivrée et d’hélichryse.

 

Pour l’utilisation, ces produits peuvent être ingérés, infusés, diffusés ou même en massage.

 

Les plantes

Quand il est question de traitement naturel, les plantes sont toujours présentes dans la liste. Depuis longtemps, elles sont utilisées en tant que remèdes efficaces, même avant l’arrivée de produits pharmaceutiques.

 

Pour soigner la rhinite allergique

 

  • l’ortie a des pouvoirs remarquables pour jouer ce rôle. Elle bloque les molécules responsables des pics allergiques (l’histamine).
  • La réglisse est une cortisone naturelle performante pour la lutte contre la rhinite allergique.

Ces plantes s’ingèrent sous forme d’infusion. 

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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