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Qu'est-ce que la névralgie d'Arnold ?

mercredi 15 septembre 2021

 

Mal au cou ou un côté de la tête, le simple geste lors du lavage de cheveux qui s’avère douloureux peut être le signe que l’on est peut-être atteint d’une névralgie d’Arnold. Un genre de céphalée découvert par un anatomiste allemand du nom de Friedrich Arnold, la névralgie d’Arnold est une manifestation de douleur qui survient sur le cou et la tête. Elle peut irradier depuis le haut de la nuque jusqu’au sommet du crâne, mais peut également affecter aussi les alentours de l’orbite.

 

La névralgie d’Arnold ou du nerf grand occipital est un symptôme accompagné par une douleur cervicale qui concerne surtout le cou et la tête. Néanmoins, d’autres symptômes sont aussi susceptibles d’apparaître, pour ne citer que le mal de tête intense et vif qui s’étend jusqu’aux contours des yeux. Le nerf occipital ou nerf d’Arnold se localise depuis la nuque et remonte le long du crâne à droite et à gauche.

 


 

névralgie d'arnold

 

La névralgie d'Arnold : qu'est-ce que c'est ?

La névralgie d’Arnold est un genre de malaise qui parfois affecte toute la tête d’une personne et perdure plusieurs jours, voire même plusieurs semaines. Cette névralgie tient son origine du nerf d’Arnold, innervant les muscles profonds du cou et agit sur plusieurs niveaux, notamment sur le plan moteur ou plus précisément sur la mobilité du cou, mais aussi sur le plan sensitif. La névralgie d’Arnold permet de sentir le cuir chevelu.

 

Connue aussi sous l’appellation d’arnoldalgie ou névralgie du grand occipital, la névralgie d’Arnold est une neuropathie périphérique du cou et de la tête. Elle est surtout caractérisée par une sorte de céphalée paroxystique unilatérale. L’arnoldalgie est généralement causée par une irritation ou une compression du GNO ou du grand nerf occipital postérieur et du petit nerf occipital. D’après les scientifiques, la névralgie d’Arnold représenterait 8,7 % des névralgies d’origine cervicale. Cela concerne la GNO dans la majorité des cas. D’un point de vue clinique, la prise en charge de cette neuropathie est particulièrement difficile, notamment à travers des traitements qui manquent encore d’efficacité.

 

Selon les recherches, la névralgie d’Arnold est due à une lésion des nerfs occipitaux, pouvant être entraînée par un traumatisme crânien ou un stress physique du nerf. Quoi qu’il en soit, le mécanisme exact de l’arnoldalgie est encore à discuter. Éventuellement, il s’agit d’une irritation des facettes articulaires postérieures des deux premières vertèbres cervicales, c’est-à-dire le C1 et le C2. C’est là que se trouve le ganglion de la 2e racine cervicale. Cependant, dans certains cas il s’agit d’un dérangement intervertébral mineur de ces articulations, ou bien il concerne également la manifestation d’un trouble qui implique un muscle et son fascia. Il n’est pas à oublier que ces différents mécanismes peuvent aussi s’associer.

 

Néanmoins, à l’heure actuelle et avec les avancées de la science, la névralgie d’Arnold est désormais reconnaissable. Les spécialistes savent dorénavant faire la différence entre une migraine et cette pathologie. En effet, il a été constaté que le nerf d’Arnold émerge depuis la colonne vertébrale et est localisé entre la première et la deuxième vertèbre cervicale. Il s’agit d’un nerf sensitif par lequel le trajet s’étend de la base de la nuque jusqu’au haut du front, passant par le dessus du crâne. Comme dans les soucis mécaniques qui sont souvent difficiles, la névralgie d’Arnold est une pathologie plus ou moins complexe. Pourtant, sa résolution semble parfois paraître assez simple.

 

Une mauvaise position qui est prolongée et récidive, de faux mouvements ou un accident violent peuvent éventuellement expliquer la manifestation d’une névralgie d’Arnold. Cette dernière est souvent décrite comme étant une douleur qui ressemble à une brûlure, d’élancement ou de genre de coup d’électricité. La douleur démarre depuis la base de la nuque pour affecter toute la partie du trajet du nerf et est souvent accompagnée par un tiraillement au fond de l’œil.

 

La névralgie d’Arnold est à l’origine des douleurs classiquement vives et intenses. Celles-ci sont unilatérales et surviennent dans la partie du nerf grand occipital, allant de la zone latérale de la nuque jusqu’au sommet du crâne et parfois au niveau de l’œil. La névralgie d’Arnold évolue d’une manière générale par paroxysmes sur un fond douloureux qui est permanent. Elle peut survenir par le biais de la palpation à l’émergence du nerf sous le scalp, mais parfois par une simple flexion de la tête en avant. Dans tous les cas, le diagnostic de cette pathologie s’effectue le plus souvent par élimination.

 

Quels sont les symptômes de la névralgie d’Arnold ?

La névralgie d’Arnold peut toucher l’arrière du cou jusqu’à l’avant du crâne. Elle se manifeste par des symptômes qui se démarquent par une douleur intense ou des décharges électriques plus ou moins sévères et qui surviennent de manière spontanée. La névralgie du grand occipital survient à la suite d’un mouvement brusque, à l’exemple d’un éternuement. Souvent, la névralgie d’Arnold est confondue avec un mal de tête unilatéral qui est beaucoup plus fréquent, notamment au cours de la cinquantaine. À cet âge, les crises de migraines sont susceptibles de commencer par des contractures au niveau du cou.

 

contractures dans le cou

 

Par ailleurs, au cours d’une névralgie d’Arnold, un certain nombre de patients se plaignent de quelques autres symptômes atypiques comme la baisse de la vision, des nausées, de malaises qui vont aller jusqu’à une éventuelle congestion nasale. Ces symptômes peuvent être en relation avec les ramifications du nerf d’Arnold et ne sont pas pour autant directement liés à ce dernier. Ces troubles sont probablement à l’origine de la confusion qui est parfois observée au cours des pratiques cliniques. Il existe également des formes assez atypiques qui se démarquent par des douleurs à l’oreille ou au maxillaire supérieur. Elles sont habituellement dues à des anomalies anatomiques du nerf d’Arnold.

 

En somme, la névralgie d’Arnold peut éventuellement se caractériser par une douleur qui se manifeste sur une moitié du cou ou de la colonne vertébrale, d’une douleur vive derrière la tête, notamment sur la partie occipitale, mais aussi des picotements, des brûlures ou la sensation de recevoir des chocs électriques dans la région occipitale, de violents maux de tête qui peuvent s’étendre jusqu’à l’œil, sans oublier la sensation d’engourdissement. Ces souffrances sont comparées à des brûlures ou des décharges qui vont même surgir jusqu’au front, aux sourcils, aux tempes, aux oreilles, à la mâchoire, à la nuque et aux trapèzes. Les douleurs sont chroniques et s’avèrent être plus ou moins handicapantes. Si elles sont constatées comme étant très intenses, ces douleurs entraînent des vertiges.

 

Qu’est-ce qui provoque la névralgie du grand occipital ?

Par manque d’information, les données concernant la prévalence de la névralgie d’Arnold ne sont pas suffisantes. Toutefois, les spécialistes pensent que le diagnostic est certainement porté par excès devant des douleurs qui partent de la zone cervicale ou occipitale et irradie vers l’avant du crâne.

 

Pour tenter de soulager la souffrance, certains médecins vont recourir à l’utilisation des anti-inflammatoires, de la cortisone ou même de la morphine, du moins dans un premier temps. Cependant, un traitement médicamenteux n’est pas vraiment la solution d’une cause mécanique. De plus, quand ce traitement est arrêté, le mal revient toujours. De ce fait, il convient de constater qu’un traitement mécanique ou une manipulation sera considéré comme étant le remède par excellence. Pourtant, avant de procéder à l’examen du point sensible, le médecin spécialiste doit d’abord entamer un entretien avec le patient concerné, notamment sur l’historique de la douleur.

 

En effet, le dialogue est utile afin d’écarter les rares cas d’origine non vertébrale. Un traitement mécanique ne peut se faire qu’après avoir écarté les autres causes possibles. Dans le cas où des syndromes compressifs, rhumatoïdes ou neurologiques d’envergure sont détectés, le spécialiste ne se focalisera pas sur la manipulation. En revanche, si celui-ci ne détecte pas de contre-indications, il procédera à la palpation de la nuque de son patient debout. Ainsi, il évaluera l’état des muscles et fera allonger le sujet concerné afin de mieux repérer l’état de ses ligaments. Par la suite, le spécialiste déterminera un éventuel traitement.

 

Quelles sont les causes ?

La névralgie du grand occipital ou névralgie d’Arnold est souvent causée par une irritation ou une lésion qui concerne les fibres nerveuses du grand nerf occipital. Toutefois, les causes sont nombreuses et d’origine articulaire. C’est-à-dire qu’elle peut être due à une arthropathie entre les deux premières cervicales, notamment de la polyarthrite rhumatoïde, de la chondrocalcinose, de la mobilité anormale de l’Atlas ou de malformations d’Arnold Chiari. Par ailleurs, la névralgie du grand occipital peut être d’origine neurologique, à savoir la sclérose en plaques, du zona ou du Schwanome ou une tumeur non cancéreuse. Sans oublier les autres causes, à l’image d’une possible origine vasculaire telle que l’anomalie artérielle, l’hémangiome intramédullaire, l’artérite de Horton ou la compression par l’artère vertébrale.

 

Identique à la manifestation de toutes les névralgies, la névralgie d’Arnold survient de manière spontanée ou provoquée. Parmi les causes les plus rencontrées se démarquent les traumatismes qui surgissent au niveau cervical, notamment à la suite d’une chute ou un accident, sans mentionner le blocage d’une vertèbre cervicale qui est due à des mouvements trop répétitifs ou à une mauvaise posture lors du sommeil. Mais il peut aussi s’agir d’une lésion à la base du crâne causé par un port de casque trop serré, une maladie de la moelle épinière ou syringomyélie, ou également d’un rhumatisme tel que l’arthrose ou une inflammation. Le stress qui exacerbe les tensions musculaires du cou contribue aussi à l’irritation du nerf d’Arnold.

 

Quels sont alors les diagnostics ?

diagnostique névralgie d'arnold

 

Comme mentionné auparavant, le diagnostic de la névralgie d’Arnold va se baser surtout sur un examen clinique du patient, comportant entre autres, un interrogatoire qui permettra de retracer l’histoire de la pathologie, un examen physique qui inclut également la prise de la pression artérielle, un examen de la peau et du cuir chevelu, mais aussi un autre examen neurologique.

 

Il n’est pas également rare que le médecin traitant procède à un test de reproduction de la douleur. En clair, il exécutera la palpation de l’éventuel point de gâchette qui est situé au niveau de la charnière cervico-occipitale, c’est-à-dire la partie qui est située à l’arrière du cerveau. Le spécialiste doit cependant faire attention à ne pas se tromper sur son diagnostic, car il arrive que les symptômes puissent parfois présenter d’autres diagnostics différentiels, notamment en ce qui concerne la névralgie du Trijumeau, une possible tumeur cérébrale ou encore la migraine.

 

Un test anesthésique sera aussi essentiel. Celui-ci consiste particulièrement à injecter un substitut anesthésique par infiltration au point d’émergence du nerf. Avec tout cela, d’autres examens complémentaires peuvent s’avérer cruciaux, notamment si les douleurs en rapport avec la névralgie d’Arnold se montrent invalidantes. Dans le contexte, si une radiographie est nécessaire pour objectiver une arthropathie entre les deux premières cervicales, un scanner déterminera une possible hernie discale ou une maladie osseuse, qu’elle soit infectieuse, cancéreuse ou arthrosique. Sans oublier que le médecin peut également inclure une IRM en vue de détecter une affection neurologique.

 

Un petit coup d’œil sur le diagnostic différentiel

Parfois nécessaire, mais pas vraiment obligatoire, le diagnostic différentiel est pourtant indispensable pour éliminer d’autres causes possibles qui sont à l’origine des douleurs, notamment celles qui sont en relation avec les céphalées d’origine cervicale. À cet effet, il est à noter la migraine, la céphalée de tension, le coup du lapin, la névralgie du nerf grand auriculaire, la névralgie du nerf petit occipital et une dissection artérielle. Toutefois, cette dernière est seulement à évoquer en cas de douleur sévère unilatérale de la nuque qui est apparue récemment. Dans tous les cas, seul un test anesthésique positif pourra confirmer le diagnostic.

 

Un petit conseil pour dormir avec une névralgie d’Arnold

dormir avec une névralgie d'arnold

 

Malgré le fait que la névralgie d’Arnold soit une pathologie assez dérangeante, il est tout à fait possible de retrouver un sommeil plus ou moins possible sans que la maladie l’affecte. En plus, la solution est assez simple. En effet, il suffit parfois d’avoir un oreiller qui va soutenir amplement le cou et chercher la meilleure position antalgique. Celle-ci consiste à déterminer l’inclinaison et la rotation du cou où le patient se sentira vraiment à l’aise. Il peut toutefois varier la hauteur de l’oreiller afin de trouver la bonne position qui va faciliter l’endormissement.

 

Vers qui se tourner pour une névralgie d’Arnold ?

Il y va de soi que le médecin traitant est la première personne à consulter en cas de névralgie d’Arnold. Il est tout à fait apte à prescrire tous les examens indispensables pour le diagnostic de la maladie. Dépendant de la manifestation des symptômes et de la cause de la névralgie, il saura orienter le patient concerné vers un ostéopathe, un kinésithérapeute ou un rhumatologue.

 

En effet, quelques-uns de ces ostéopathes ou kinésithérapeutes se sont spécialisés et sont assez expérimentés pour la prise en charge de la névralgie d’Arnold. Les compétences d’un rhumatologue peuvent aussi s’avérer utiles, ils sont spécialisés dans les névralgies.

 

Quels sont les traitements pour la névralgie d’Arnold ?

Le traitement de la névralgie d’Arnold ne fait pas l’unanimité chez les spécialistes. Certains médecins sont convaincus que l’intervention de la kinésithérapie par le biais des massages, d’ultrasons, d’exercices posturaux qui seront associés à des infiltrations de corticoïdes est amplement suffisante. Toutefois, dans les cas plus douloureux, une prise en charge médicamenteuse à base d’antalgique à visée neurotrope peut être envisageable. Parmi ces remèdes pharmaceutiques se distinguent les carbamazépines, les gababantines et les prégabalines.

 

D’un autre côté, d’autres spécialistes jugent que les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent s’avérer efficaces et constituent même un traitement de base pour la névralgie d’Arnold. Ces AINS seront prescrits sous forme de cures. Toutefois, il n’est pas toujours utile de se focaliser sur une infiltration.

 

En ce qui concerne les manipulations de la colonne vertébrale par un chiropraticien qui sont approuvées par un bon nombre de patients, leur efficacité fait toutefois polémique. Néanmoins, en pratique, la chiropractie est une technique complémentaire. À condition toutefois qu’elle soit réalisée par un spécialiste compétent, notamment après élimination des contre-indications qui incluent les causes vasculaires et neurologiques.

 

Qu’en est-il des médicaments ?

médicament névralgie d'arnold

 

Chez certains sujets, la névralgie d’Arnold se guérit de manière spontanée. Mais chez d’autres, il est parfois nécessaire de traiter la cause. Dans les deux cas, afin d’atténuer les crises de douleur, le patient peut recourir à la prise de paracétamol ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS. Pour d’autres, il est possible que des injections composées d’un anesthésique local et de la cortisone soient nécessaires. Ces injections permettront de soulager la douleur et les spasmes musculaires. Sans oublier qu’elles peuvent aussi contribuer à la réduction de l’inflammation des tissus. Les effets commencent graduellement à se faire sentir au bout de 2 à 10 jours après l’injection. Nonobstant, la durée d’action peut être observée à plus long terme et varier d’un patient à un autre.

 

Et pour la kinésithérapie ?

Dès que le diagnostic sera établi, il est tout à fait possible de se tourner vers la médecine traditionnelle qui sera associée à des antalgiques, des anti-inflammatoires et un traitement kinésithérapique qui inclut des massages et des mobilisations. Certes, l’intervention d’un ostéopathe est parfois utile, notamment en première intention, à condition d’avoir établi au préalable un diagnostic ostéopathique. Si le diagnostic en question a été effectué, ce spécialiste pourra alors pratiquer de sa part ses techniques ostéopathiques spécifiques qu’il effectuera au niveau du crâne, de la colonne vertébrale ou des viscères.

 

Existe-t-il des traitements naturels pour la névralgie d’Arnold ?

En effet, il existe d’autres médecines alternatives qui sont connues pour soulager la névralgie d’Arnold, pour ne citer que la médecine traditionnelle chinoise ou l’acupuncture, la naturopathie ou encore la phytothérapie. Il est vrai que les remèdes maison proprement dits ne guérissent pas intégralement cette maladie, mais ils sont toutefois susceptibles de soulager les symptômes. D’ailleurs, ces solutions alternatives sont parfois conseillées si le patient réagit mal aux médicaments ou ne souhaitent pas recourir aux injections ou à la chirurgie.

 

Tel est, par exemple, le cas de l’ajustement chiropratique, une technique d’ajustement cervical qui permet de relâcher les muscles, de libérer la pression exercée sur les nerfs. De ce fait, l’inflammation est guérie. Grâce au traitement ostéopathique, les patients assujettis à la névralgie d’Arnold ont la possibilité d’atténuer ou d’éliminer les symptômes en relation avec cette pathologie. Il y a également ce qu’on appelle l’ostéopathie crânienne. Les personnes qui souffrent de maux de tête à long terme peuvent tout à fait recourir à cette méthode.

 

osteopathie névralgie d'arnold

 

L’ostéopathie crânienne consiste à la manipulation de la tête et le massage va permettre de disperser la pression et le stress de l’organisme. En 2004, une étude a été menée afin d’évaluer l’efficacité de l’ostéopathie chez les patients concernés. Dans la démarche, plus d’une vingtaine de personnes ont participé à cette évaluation, notamment celles qui présentent des maux de tête chroniques. Ces individus ont reçu quelques traitements d’ostéopathie et ont constaté une réduction de leurs maux de manière progressive.

 

Par ailleurs, il est également utile de parler de thérapie naturelle lors d’une névralgie d’Arnold. En effet, en cas de névralgie occipitale, il convient de porter une attention particulière sur l’alimentation, en particulier tout ce qui concerne les vitamines B. Ces éléments peuvent vraiment à soulager la névralgie d’Arnold en accentuant la capacité de l’organisme à réagir. Il a été étudié que la vitamine B12 permet de favoriser le développement normal du système nerveux et la régénération nerveuse. D’après les spécialistes en nutriments, le fait de consommer une certaine quantité d’acides gras tels que les huiles de poisson ou des huiles de graines de lin s’avère effectivement être utile afin de diminuer l’inflammation qui concerne les nerfs.

 

Avec l’homéopathie, une étude a permis de confirmer que la prescription de remèdes homéopathiques permet de lutter contre la névralgie occipitale. D’ailleurs, les fortifiants homéopathiques sont nombreux et sont disponibles dans les parapharmacies ou dans les boutiques spécialisées. Ils peuvent être un atout crucial pour aider les nerfs à se régénérer. Les substituts à base de camomille allemande, par exemple, sont des antispasmodiques efficaces qui sont utilisés pour intervenir dans le soulagement de la douleur.

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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