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Comment traiter l'insomnie ?

mardi 19 février 2019

 

L’insomnie nous prive du sommeil qui est le grand réparateur de notre organisme d’après les spécialistes en neurologie.

 

Que nous soyons bien portants, joyeux, tristes, déprimés, stressés ou au contraire gonflés à bloc, dormir est essentiel pour notre bien-être. Réglé comme une montre suisse, le sommeil est toujours au rendez-vous pour tout remettre en ordre.

 

Que ce soit une petite sieste à midi ou une grasse matinée, il doit être présent pour nous requinquer, à moins qu’il ne soit victime de ce fâcheux contretemps appelé insomnie. Heureusement, grâce à la médecine et à une hygiène de vie disciplinée, il nous est désormais possible de la prévenir pour que nous puissions au final tomber dans les bras de Morphée dès lors que c’est le moment.

 

En tout cas, les informations suivantes vous permettront de mieux comprendre l’insomnie afin de traiter efficacement ce genre de trouble.

 


 

insomnieInsomnie : ce trouble-fête qui empêche de dormir

 

L’insomnie est un cas parmi tant d’autres de trouble du sommeil. Elle se manifeste par l’impossibilité de dormir aux heures normales et mécaniques du dodo que le corps a programmées. Les heures du sommeil sont personnalisées suivant les besoins de repos de chaque être humain. Sachez alors que l’insomnie peut affecter autant les enfants que les adultes.

 

Au début c’est perturbant. Parfois, nous positivons la situation. Nous en profitons même pour passer de longs moments à regarder la TV, à surfer ou encore terminer un travail ou lire. Mais à la longue, le dérangeant devient fatigant et le fatigant, tout simplement angoissant.

 

Lorsque nous disons que nous n’arrivons plus à dormir et que le sommeil nous fuit depuis quelque temps, il est plus que certain que l’insomnie aura une conséquence néfaste sur notre humeur que sur notre forme le lendemain. Quand une telle situation perdure, comment ne pas s’inquiéter, sachant qu’il contribue au bon fonctionnement de notre organisme ?

 

Insomnie : des conséquences toujours désastreuses

 

De temps en temps, pour des raisons circonstancielles, nous pouvons passer des nuits blanches. Ce n’est pas grave. En revanche, l’insomnie signifie que nous sommes plongés, aux heures dites normales pour dormir, dans un manque chronique de sommeil pouvant engendrer de sérieuses conséquences. Notre mode de vie quotidienne et notre état de santé en général seront alors perturbés si le problème est récurrent.

 

Quand un enfant souffre d’insomnie… conséquence de l'insomnie chez l'enfant

 

Lorsqu’un enfant se trouve toujours dans un état de somnolence durant la journée, il n’arrive plus à assumer ses activités scolaires :

  • devoirs non faits
  • diminution de la capacité de mémoriser les leçons
  • manque de performance scolaire
  • perte de vigilance
  • risques d’accident scolaire et domestique.

 

Quand un adulte souffre d’insomnie…

 

L’adulte est plongé dans un état permanent de fatigue lorsqu’il manque de sommeil. Les conséquences sont nombreuses :

  • manque de concentration dans le travail au bureau
  • humeur de plus en plus massacrante
  • risques accrus d’accident de circulation
  • perte de performance professionnelle

 

L’insomnie concerne une personne sur 10 en France. Pour y remédier, voici un guide médical pour nous réconcilier avec le sommeil.

 

Les bienfaits du sommeil

 

Le sommeil est à la fois réparateur et récupérateur. On peut le comparer à un véhicule qui parcourt les rues toute la journée et qui le soir, entre dans un garage pour une vérification mécanique et technique.

 

trouble du sommeil

 

Notre corps ressemble alors à une voiture. Le garage est le lit et le garagiste est le sommeil. Il nous répare et nous fait récupérer sur le plan physique et psychologique. Voilà pourquoi après une bonne nuit de sommeil, il est anormal que le corps soit fatigué et vanné et que notre cerveau fonctionne au ralenti.

 

A noter que les bienfaits du sommeil sont nombreux sur le plan scientifique. Le corps humain est une véritable machine de vie. Tout est programmé comme une montre et le sommeil règle l’heure, la minute et la seconde de chaque organe. Le jour, nous dépensons beaucoup d’énergie, comme le véhicule qui roule au carburant et qui consomme de l’huile et de l’énergie.

 

La nuit, dormir aide l’organisme à reconstituer le stock énergétique des cellules nerveuses et musculaires. C’est pendant le sommeil que se cristallisent en informations et prennent place dans le cerveau ce qui a été enregistré et mémorisé, consciemment ou non, durant la journée. C’est également à ce moment que les hormones de croissance sont produites.

 

La glycémie est aussi régulée, sachant que le taux de ce dernier doit être aux normes pour le bien-être de l’organisme. Le surpoids, l’obésité, le diabète sont d’ailleurs favorisés par l’insomnie.

 

En outre, lorsque nous dormons, nous renforçons notre système de défense immunitaire contre les intrusions des microbes et virus malsains à l’origine de diverses maladies. Il ne faut pas non plus oublier que durant le sommeil, l’élimination de tous les déchets s’organise avec efficacité.

 

ll n’est donc plus à démontrer combien le sommeil est important et que chaque nuit passée à dormir au lit nous fait vivre le miracle de la vie et le mécanisme de l’instinct de conservation.

 

heures de sommeilLes heures normales de sommeil par tranche d’âges

 

Le sommeil peut être présenté physiquement comme un grand tableau de bord sur lequel figurent les heures de sommeil dont chaque catégorie d’âge a besoin.

 

0 à 2 mois : 16 à 19 heures
2 à 12 mois : 14 à 15 heures
12 à 18 mois : 13 à 15 heures
18 mois à 3 ans : 12 à 14 heures

4 à 6 ans : 11 à 13 heures
6 à 12 ans : 9 à 11 heures
Adolescents : 8,5 à 9,5 heures
Jeunes et Adultes : 7 à 9 heures

 
La durée du sommeil varie selon l’âge. Les bébés et les enfants ont besoin de dormir plus longtemps. C’est logique étant donné que leurs organes et leur organisme prennent forme. C’est pour cela que les parents doivent être vigilants et sans compromis sur les heures passées par leurs enfants devant la télé et les consoles de jeux.

 

La durée du sommeil diminue également avec l’âge. Il est donc normal que les personnes âgées et les adultes respectent leurs heures de sommeil, car de cela dépendent leur état de santé et leur longévité. Lorsque l’horloge du sommeil s’arrête définitivement, c’est la fin de la vie. Personne ne peut la remonter.

 

Par ailleurs, sachez qu’avec l’âge, nous perdons la capacité de dormir et la faculté de bénéficier d’un sommeil profond. Rassurez-vous, ce n’est pas de l’insomnie. Les personnes âgées ont en effet le sommeil léger. Elles peuvent se réveiller au moindre bruit, au reflet de lumière et aux douleurs physiques.

 

Qu’en est-il des siestes ?

Les siestes sont conseillées aux personnes âgées qui récupèrent dans la journée le déficit en sommeil la nuit. Ici le sommeil signifie uniquement repos.

Tout adulte qui travaille dans la journée et dans la nuit ne doit donc pas sous-estimer ces heures de sommeil. Cela dure 7 à 9 heures quotidiennement. Le corps a besoin de ce laps de temps pour se revitaliser face aux pertes d’énergie.

 

sieste et insomnie

 

D’après les études scientifiques, un adulte peut récupérer pleinement 6 heures de sommeil. Sachez cependant que cela est dû à un gène particulier découvert par des chercheurs. Selon eux, 3% de la population mondiale seulement possèdent ce privilège. Abandonnons alors cette prétention de porter ce gène pour justifier nos 6 heures de sommeil. Les risques sont en effet réels si nous accumulons des heures de manque de sommeil.

 

Nous sommes débiteurs de notre organisme. Différentes sortes de maladie, des cas d’allergie, de perte de mémoire, des problèmes de vision et de handicap physique, voire mental peuvent se manifester suite à des heures de sommeil trop insuffisantes.

 

Comment reconnaitre nos besoins de sommeil ? fatigue

Les spécialistes ont trouvé le moyen de nous aider à mieux connaitre nos besoins de sommeil. Sachez cependant que chacun de nous ne dépense pas les mêmes énergies et ne concède pas les mêmes efforts. En fait, tout part du principe que le sommeil est comme une horloge. Il calcule la durée de la récupération, et nous réveille naturellement à l’heure qu’il faut.

 

Si nous utilisons donc un réveil pour nous lever le matin, c’est que nous manquons de sommeil. En effet, cette alarme ou cette sonnerie qui fait un vacarme dans nos tympans tous les matins est une alerte : notre organisme peu reposé est perturbé. Le réveil ne se fait plus naturellement, car nous n’avons pas suffisamment dormi. De même, si nous nous couchons 15 minutes avant l’heure normale du dodo habituel, c’est déjà un signe de manque de sommeil. Lorsque le réveil se fait de manière naturelle, le gain en sommeil est acquis.

 

Quand l’utilisation d’un réveil est alors nécessaire, il faut répéter inlassablement l’opération jusqu’à ce que ce petit appareil ne soit plus indispensable le matin. De cette manière, il est facile de déterminer le nombre d’heures de sommeil perdues et retrouvées.

 

Pour être efficace, cette expérience ne doit pas être troublée par des facteurs étrangers comme la TV ou encore les sorties nocturnes. Le test doit être continu jusqu’à ce que le résultat escompté soit obtenu.

 

Comment bien utiliser un réveil ?

Un sommeil normal nous fait lever naturellement à l’heure fixée par notre organisme bien reposé.

 

Si nous mettons du temps à nous sortir du sommeil alors que le réveil sonne, c’est parce que nous sommes dans un sommeil profond.

 

Voici une astuce qui peut servir dans le cas où nous avons besoin d’un réveil pour éviter les sorties de sommeil douloureuses :

  • Connaitre la durée de sommeil requise
  • Fixer l’heure de réveil à un multiple de 90 minutes. C’est en effet la durée moyenne d’un cycle de sommeil selon les spécialistes.
  • Une personne qui a l’habitude de se coucher à 21h doit régler le réveil sur 4H30 au lieu de 5h30. Soit l’équivalent de 7 heures et demie de sommeil. Elle se sentira beaucoup mieux. En effet, le sujet se réveillera à la fin normale d’un cycle de sommeil selon les études menées par les scientifiques.

 

Comment se manifeste l’insomnie ?

Tout être humain normal a besoin de dormir. L’insomnie c’est la diminution de la qualité et de la quantité de sommeil la nuit, voire l’absence de sommeil habituel. Cet état provoque le ralentissement de la concentration le lendemain.

 

Par ailleurs, être insomniaque, c’est souffrir d’une pathologie. En effet, dormir est devenu très difficile. La personne souffrant de ce genre de trouble se réveille également fréquemment la nuit, ce qui fait qu’elle a un sommeil très léger. Elle a l’impression d’avoir marché très longtemps au réveil et se sent fatiguée. Elle est en outre de plus en plus irritable et asociale.

 

Quelle est la différence entre insomniaque et petit dormeur ?

Un insomniaque ressent toujours la fatigue le lendemain d’une mauvaise nuit. C’est un cas pathologique. Il ne manquera pas de le confier à son entourage. Le petit dormeur, en revanche, n’a pas besoin de long sommeil pour être en forme. Il dort très peu, mais il se sent très bien le lendemain.

 

se réveiller

 

Les types d’insomnie

L’insomnie se présente sous deux formes. Mais les effets restent les mêmes.

  • L’insomnie ponctuelle ou passagère dont la cause est connue. Elle est la plus fréquente et peut durer pendant plusieurs semaines.
  • L’insomnie chronique se manifeste par la difficulté à trouver le sommeil. Cela se produit pendant 3 nuits par semaine. Elle peut durer un mois.

 

L’insomnie est considérée à tort comme une maladie. Elle s’apparente plutôt à un symptôme qui nous alerte avant que ne nous frappe la vraie maladie telle que la fièvreréveil difficile

 

Il est indispensable, dans ces conditions, de découvrir d’abord les causes de ce trouble pour pouvoir le traiter avec efficacité.

 

Les chiffres qui concernent les Français souffrant d’insomnie ne sont pas toujours les mêmes d’une source à l’autre. Cela s’explique par la difficulté de définir exactement cette pathologie. Pour l’heure, on admet que 10% de cette population sont insomniaques.

 

Les troubles du sommeil comprennent :

  • l’insomnie ou la difficulté de trouver le sommeil
  • la narcolepsie ou les endormissements soudains et imprévisibles
  • l’hypersomnie qui se manifeste par un besoin excessif de dormir
  • les troubles du rythme circadien.

 

Les causes de l’insomnie

L’insomnie est-elle le prix à payer face au développement effréné des Nouvelles Technologies de l’Information et de Communication NTIC ? Les premiers éléments à l’origine de ce trouble sont liés au numérique, mais ils existent d’autres facteurs qu’il importe de connaitre.

 

  • Les causes physiques

 

Les écrans de TV, des tablettes, de Smartphones, d’ordinateurs, de consoles de jeux.
La luminosité trop éblouissante
Les bruits qui nous environnent
La mauvaise alimentation
L’heure du diner qui n’est pas fixe
Les soirées trop arrosées et les sorties en soirée qui s’étirent jusqu’au petit matin.

 

  • Les causes psychologiques

Le stress
L’inquiétude
Le choc émotionnel sous forme de situation traumatisante
L’anxiété. C’est la cause majeure de l’insomnie après enquête. Le patient pense qu’il ne peut pas trouver le sommeil.

 

  • Les facteurs pathologiques

 

L’insomnie est la conséquence de maladies aiguës ou chroniques :

 

Le syndrome des jambes sans repos. Il atteint des femmes enceintes les sexagénaires. À cause des picotements et des sensations de brulure, ils ne trouvent pas le sommeil et finissent par se lever pour se dégourdir les jambes et les rafraichir sous un jet d’eau.
Les douleurs chroniques (type arthrite, cancer, etc.).
La dépression.
L’insuffisance cardiaque
La maladie pulmonaire
Le besoin d’uriner plusieurs fois la nuit
L’hyperthyroïdie.
Le reflux gastro-œsophagien.
La maladie de Parkinson
La maladie d’Alzheimer.

 

Indépendamment des facteurs, il existe une catégorie de personnes qui, par elles-mêmes, encouragent par leurs comportements l’insomnie. Il s’agit des sexagénaires, notamment les femmes qui subissent des changements hormonaux avant et après la ménopause. Les hommes quant à eux y sont moins exposés.

 

stress et fatigue

 

D’autres éléments peuvent également entrainer l’insomnie :

 

Les environnements propices au sommeil
Le changement d’horaire
Le décalage horaire
Le travail de nuit
Les changements d’horaires de travail
La mauvaise hygiène de sommeil 
Les siestes trop longues
Les soirées trop animées.
La consommation excessive de café durant la journée ou avant le coucher.
Les tisanes à la menthe (elles ont des vertus excitantes et peuvent empêcher le sommeil).

La consommation de drogues comme les amphétamines ou encore la cocaïne.

 

Les médicaments en vente libre

 

La vente sans ordonnance de médicaments a ses inconvénients, notamment ci ces derniers ne sont pas utilisés à bon escient.  Ils peuvent en effet vous empêcher de dormir. Les médicaments concernés sont :

les décongestionnants
les antidouleurs
les produits amaigrissants contenant de la caféine.

les antidépresseurs
les corticoïdes
les antihypertenseurs.

 

Insomnie et mesures de prévention

 

L’insomnie est grave, car elle bouleverse nos habitudes de vie au quotidien. Cependant, les mesures de prévention et les premières règles de vie énumérées ci-après devraient résoudre ce genre de trouble.

 

Pratiquons des exercices physiques : 

 

3 heures avant de se coucher, il est recommandé de pratiquer des exercices physiques. Nous pouvons pour cela courir un peu, faire de la marche ou pourquoi pas nager. N’importe quel sport collectif ou individuel fera l’affaire.

15 à 30 minutes d’exercices physiques sont amplement suffisantes.

Il est prouvé que les personnes qui observent cette discipline ont trouvé le sommeil rapidement. Par nuit, ils gagnent une heure de plus de sommeil.

 

Fixons l’heure pour diner

 

Il est conseillé de toujours diner à une heure fixe et bien choisie. Une heure avant le coucher, par exemple, permet au corps de terminer la digestion qui, notons-le, nous maintient éveillés.

Le repas doit être léger, riche en glucides. Il faut éviter de manger de la nourriture trop lourde ou trop grasse le soir. De tels aliments provoquent la sécrétion d’hormones qui nous empêchent de fermer les yeux.

 

Évitons l’alcool et le tabac

 

L’alcool et le tabac perturbent le sommeil. Abstenons-nous donc de boire et de fumer. Evitons également de consommer le soir des excitants comme le café, le thé, le chocolat, le coca-cola ou de prendre des médicaments pouvant repousser le sommeil.

 

Pensons à nous relaxer

 

se relaxer

 

Avant d’aller au lit, rien ne vaut les activités simples qui nous relaxent et qui nous détendent. Écouter ou jouer de la musique, chanter, prendre un bain à l’eau tiède, faire du yoga, méditer, lire un peu, ces activités nous aideraient à passer une bonne nuit de sommeil.

 

D’autres conseils pratiques

 

Notre pyjama doit être adapté à la température de la chambre. Celle-ci doit être à environ 19 degrés.

Il est aussi recommandé de se coucher et de se lever aux mêmes heures. Notre organisme aime la ponctualité et la régularité.

La chambre doit être agréable et sécurisante. Dormons dans le noir, sans lumière même tamisée et dans un lit confortable. Cela encourage le sommeil à venir nous prendre.

 

Le bruit est l’un des ennemis jurés du sommeil. Cherchons à l’éviter autant que possible. Sinon, utilisons les bouchons d’oreille.

 

Il est  également recommandé de ne pas  regarder la télévision pour attendre le sommeil. Être scotché au PC ou au Smartphone au lit, c’est renoncer au sommeil.

 

Habituons-nous également à dormir quand l’envie nous prend,  et à quitter immédiatement le lit quand le réveil sonne.

Adonnons-nous régulièrement à des exercices physiques après le réveil.

En adoptant ces comportements, nous retrouverons rapidement un bon sommeil.

 
Traitement de l’insomnie et des troubles du sommeil
 

Consulter un médecin est obligatoire lorsque les mesures préventives échouent et que l’insomnie persiste.

Ce spécialiste nous prescrira  les traitements adaptés.

  • Médicaments traditionnels médicaments

Il s’agit de somnifères qui se présentent sous diverses appellations et formes (comprimés, sirop…).

Ils sont généralement utilisés pour au maximum quatre semaines au-delà de ce délai, ils deviennent inefficaces. Les somnifères n’éliminent pas la cause, mais ils permettent l’endormissement pour réduire la fatigue.

 

Les somnifères sont fabriqués par des laboratoires qui ont leur marque. Ils partagent cette même capacité qui est d’endormir l’insomniaque. Il existe quatre grandes familles de somnifères.

 

Les benzodiazépines.

Les molécules sont anxiolytiques, sédatives, hypnotiques et myorelaxantes. Des effets secondaires tels que la somnolence en journée peuvent se manifester. Il peut également y avoir des risques d’addiction ou de troubles de mémoire.

 

Sachez cependant que des équivalents de benzodiazépines sont vendus en pharmacie. Ils sont plus respectueux de la structure physiologique du sommeil, et présentent moins d’effets secondaires.

 

Les antihistaminiques.

Ils ont la faculté de diminuer la durée d’endormissement et d’améliorer la qualité du sommeil. Un des grands avantages de ces molécules, c’est qu’il y a moins de dépendance observée à l’issue d’un traitement de courte durée.

 

les anxiolytiques sédatifs :

 

À petite dose, ces antidépresseurs aident à améliorer la qualité du sommeil.

Des associations de neuroleptiques hypnotiques et de benzodiazépine

Ces somnifères présentent des risques à cause des neuroleptiques. Ils ont été retirés des rayons des pharmacies.

Des agonistes des récepteurs de la mélatonine

La présence de la mélanine rend ces somnifères efficaces, car c’est une hormone du sommeil. Le patient tombe dans un sommeil profond entre 2h et 4h du matin. Autre point intéressant : grâce à la mélatonine, le cerveau sait qu’il fait sombre et qu’il est l’heure de dormir.

 

Bon à savoir

 

En règle générale, il est contre indiqué aux femmes enceintes et allaitantes qui souffrent de l’insomnie de prendre des somnifères. Mais il existe des molécules d’exception. Il faut l’avis du médecin traitant à ce sujet.

 

La phytothérapie

 

Les plantes sédatives suivantes aident à trouver le sommeil la nuit : le passiflore, le pavot jaune, l’aubépine, la valériane, le houblon, la mélisse, la ballote de Californie, le Tilleul, la Fleur d’Oranger, la Verveine odorante et les pétales de Coquelicot. Elles ont des propriétés pouvant remédier aux troubles du sommeil.

 

Côté posologie, il faut prendre une demi-dose 2h avant le coucher et une dose totale 30 minutes avant d’aller au lit.

 

Bon à savoir : 

La phytothérapie est formellement déconseillée pour les femmes enceintes et les femmes qui allaitent. Il faut toujours consulter l’avis d’un médecin avant de recourir à la phytothérapie. Chaque a en effet ses spécificités.

 

L’homéopathie

Ce traitement est réservé aux insomnies passagères. Consulter un médecin homéopathe est pour cela nécessaire. Parmi les produits conseillés, citons le Passiflora 9 CH ou Passiflora composé. Il faut le prendre à raison de 3 granules au coucher. Le pharmacien est capable de proposer des médicaments homéopathes adaptés contre les troubles du sommeil.

 

L’aromathérapie

Les huiles essentielles sont utilisées également contre les troubles du sommeil sur les conseils du médecin. C’est le cas de

L’huile essentielle de Lavande, utilisée en massage des poignets, du plexus solaire et de la colonne vertébrale pour résoudre l’insomnie.
L’huile essentielle de Bois de Rose et son odeur qui relaxe.
L’huile essentielle de Mandarine. Elle est prise en voie orale. C’est un puissant sédatif.
L’huile essentielle de Marjolaine utilisée en massage.
L’huile essentielle de Camomille romaine utilisée en massage.
L’huile essentielle de Petit Grain Bigaradier contre les réveils impromptus nocturnes.
L’huile essentielle de Cumin : à prendre à raison d’une goutte au coucher

 

huile essentielle lutter contre la fatigue

 

Insomnie et thérapie comportementale

Il arrive qu’une situation provoque un choc émotionnel chez un individu. Ce qui aura pour conséquence de développer chez lui une peur inexplicable de ne plus pouvoir dormir convenablement. Du coup, il peut devenir insomniaque, car il se croit insomniaque. Le sujet doit suivre alors ce qu’on appelle une psychothérapie cognitivo-comportementale.

 

La thérapie consiste à faire disparaitre de manière radicale les schémas erronés qui ont pris racine dans la tête du patient. Cela peut être dû à ses angoisses et sa hantise de l’insomnie.

 

Le thérapeute procèdera généralement de la manière suivante :

 

Il lui parle de tout ce qui concerne le sommeil et de ses bienfaits de manière à démythifier ses angoisses.
Il met à nu et casse les causes psychologiques de la hantise du patient. Par un jeu de question/réponse assorti de suggestions, le thérapeute met un terme aux pensées irréalistes du malade  en rapport avec l’insomnie.
Il lui apprend quelques techniques de relaxation.

La thérapie  n’est pas longue. Elle  est d’une séance par semaine. Deux à trois mois suffisent généralement pour avoir de bons résultats. 8 patients traités sur 10 sont guéris.

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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