Bienfaits
D’après les études scientifiques, le brocoli serait lié à un bon nombre de remèdes qui permettaient de combattre plusieurs maladies. Dans la lutte contre le cancer, par exemple, consommer du brocoli ou autre crucifères comme le chou-fleur, le chou ou le chou de Bruxelles aurait une action préventive pour certaines tumeurs, à savoir celles qui touchent le poumon, les ovaires, la prostate ou les reins. À faible fréquence, le brocoli peut agir sur la réduction du risque d’apparition du cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate, mais aussi le cancer du sein chez la gent féminine en stade de pré ménopause. Cette faculté du brocoli est surtout possible, grâce à ses composants, pour ne citer que les fibres et les constituants soufrés, ainsi que d’autres antioxydants comme les indoles, sulforaphane, glutathion, quercétine, β-carotène et brocoline.
Outre les effets préventifs, il s’avère même que le brocoli peut aussi être d’une aide précieuse chez les personnes déjà atteintes par le cancer, notamment en augmentant le pourcentage de chance de survie de ces patients. Une étude serait même en gestation sur l’hypothèse qui se repose sur la consommation de brocoli ainsi que d’autres brassicacées par rapport à l’évolution du cancer de la vessie et le cancer du sein. Par ailleurs, il a aussi été constaté qu’une consommation régulière de crucifères comme le brocoli peut être associée à une faible concentration d’homocystéine dans le sang, ce qui se traduit par la diminution des risques liés aux maladies cardiovasculaires. Chez les femmes qui sont passées à la ménopause, le fait de manger du brocoli peut réduire le risque de décès causé par une maladie cardiovasculaire.
Mis à part le cancer ou les troubles cardiovasculaires, les études ont permis de mettre à jour un autre bienfait du brocoli concernant la santé de l’œil. En effet, la consommation de brocoli permet un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, deux caroténoïdes qui sont assez considérables dans ce végétal. Ces éléments sont surtout liés à un risque plus faible de décadence maculaire et de cataracte. La lutéine et la zéaxanthine contenues dans le brocoli vont s’accumuler dans la macula et la rétine de l’œil pour les protéger d’un éventuel stress oxydatif qui est susceptible d’engendrer des dommages.
Focus sur les pouvoirs du brocoli
Mis à part la lutéine et la zéaxanthine, le brocoli renferme plusieurs composants dont la majorité est nécessaire pour le bon fonctionnement de l’organisme. Tel est, par exemple, le cas des glucosinolates, des éléments de la plante qui ont la capacité de se transformer en molécules actives, à savoir le sulforaphane, l’indole-3-carbinol et le 3,3-diindolylméthane. Cette faculté peut se manifester lorsque la nourriture ou plus précisément le brocoli qui en contient est haché, mastiqué ou également au contact de la flore bactérienne intestinal. Un bon nombre de ces molécules seraient capables de freiner le développement de certains cancers, pour ne citer que le cancer du sein.
Toutefois, les recherches entreprises depuis quelques décennies ont démontré que l’entreposage et la cuisson du brocoli peuvent amener à une perte de glucosinolates dans la composition de la plante. Par ailleurs, il a également été constaté qu’une cuisson excessive de ce végétal en particulier diminue la formation de sulforaphane. De ce fait, il est alors préférable d’opter pour un brocoli légèrement cuit avec une petite quantité d’eau ou dans la mesure du possible, le faire sauter dans une poêle.
Une cuisson accommodée permettrait en effet d’améliorer la formation de composés bioactifs dans le brocoli. En clair, la consommation du brocoli cru au lieu de le faire cuire permet une absorption plus rapide du sulforaphane et une augmentation de sa biodisponibilité.
Autres propriétés utiles
D’un autre point de vue, les nutritionnistes recommandent souvent le brocoli cuit à haute température. Selon eux, le fait de manger ce végétal cuit est une alternative avantageuse pour renforcer la défense immunitaire, ajuster de manière optimale le niveau de résistance aux pathologies d’étiologie virale ou infectieuse, mais aussi de prévenir les possibles complications de la maladie liée au tractus gastro-intestinal. Consommer du brocoli cuit à haute température est également un atout considérable pour la prévention du diabète, mais aussi dans le régime alimentaire qui consiste à normaliser l’insuline en rémission ainsi que pour la prévention du développement des éventuelles complications des pathologies oncologiques.
Dans un contexte préventif, le brocoli cru à haute température contribue dans l’amélioration du travail des muscles cardiovasculaires et permet, entre autres, d’abaisser les niveaux de pression artérielle. La recherche médicale a également permis de savoir que quelques propriétés du brocoli peuvent agir sur la régulation de la production de cholestérol organique, permettant ainsi de réguler les risques de malformation fœtale durant la grossesse, mais aussi de normaliser la digestion et d’éliminer la constipation.
Dans le domaine du cosmétique, l’utilisation du brocoli est fortement sollicitée afin de renforcer les oncles et les cheveux, sans mentionner qu’il fait partie des plantes qui peuvent ajuster l’équilibre hydrique de l’épiderme, la régénération cellulaire et aussi normaliser les perturbations au niveau des hormones. En outre, les préférences alimentaires constantes qui sont en rapport aux variations de légumes du chou, notamment en ce qui concerne le brocoli, permettent d’approvisionner suffisamment tout le corps en vitamines, surtout en période de récupération. Il s’avère aussi qu’une consommation régulière de brocoli est une habitude à privilégier pour assurer l’élimination permanente des cellules mortes, les radicaux libres, les scories, les ions de métaux lourds du corps et des toxines, surtout chez les patients atteints d’un cancer sévère. C’est en quelque sorte pour cela que le chou, incluant le brocoli, doit être considéré dans le régime alimentaire des sujets irradiés. Un substitut prophylactique complet est idéal afin de prévenir le développement du cancer, en raison de la présence d’un sulforaphane organique qu’il contient. À noter que le sulforaphane est une substance qui engendre une action réparatrice après l’oncologie. De plus, la combinaison d’un élément comme ce dernier en association avec une forte teneur en vitamine C peut procurer un effet anti-inflammatoire très efficace.
Chez les personnes âgées, la valeur du brocoli à consommer est cruciale. En effet, en consommant régulièrement du brocoli, le sulforaphane qu’il renferme est parfaitement apte à détruire les excroissances cartilagineuses des articulations. Par conséquent, l’inclusion de cet aliment dans le régime des légumes sains serait une idée à ne pas prendre à la légère pour réduire de manière considérable les douleurs constantes qui se manifestent au niveau des jambes et des bras, empêchant par la même occasion l’apparition de l’arthrite.
Bien choisir et utiliser le brocoli
Que cela soit chez un marchand de légumes frais ou dans les hypermarchés, il est toujours impératif de choisir le brocoli muni de tiges fermes et aussi une tête compacte. À première vue, ne jamais opter pour ceux qui disposent de fleurs jaunes, car cette facette est le signe que le brocoli n’est plus assez frais et qu’il aura sans conteste un goût amer. Par ailleurs, il est bon de savoir que les tiges du brocoli peuvent être consommées. Pour ce faire, il suffit de les peler et ensuite les couper dans le sens de la longueur afin qu’elles puissent cuire en même temps que les têtes.
La plupart des ménages font généralement trop cuire le brocoli jusqu’à devenir pâteux et de ce fait, moins appétissant. Il arrive même que le brocoli perde certaines de ses propriétés lorsqu’il est trop cuit. De préférence, une cuisson à la vapeur serait une alternative intelligente pour le rendre plus riche en nutriments.
Toxicité
Si, dans les règles générales, le brocoli est un aliment très sollicité dès l’enfance pour ses vertus exceptionnelles, il ne l’est pas pour autant si l’on se focalise sur ses autres propriétés. En effet, il est indispensable de savoir que les brocolis sont gorgés de goitrogènes, notamment ceux qui appartiennent au groupe des thiocyanates. Une consommation plus ou moins excessive de thiocyanate peut engendrer des conséquences néfastes, pouvant parfois conduire à un risque accru de développement d’une hypothyroïdie.
À titre de rappel, l’hypothyroïdisme est un symptôme qui n’est pas vraiment agréable, se manifestant par une fatigue et une perte d’énergie, une prise de poids inexpliquée, une dépression inopinée, une baisse de la fréquence cardiaque, une intolérance au froid, une sensation de muscles fatigués et douloureux, une peau sèche et rugueuse, un gonflement du visage, une perte de cheveux, une constipation et aussi des problèmes de concentration. Si un ou plusieurs de ces symptômes se manifestent, il est possible que le sujet soit assujetti à l’hypothyroïdie qui serait forcément en rapport avec la consommation de brocoli.
Pourtant, il n’y a pas que les goitrogènes qui peuvent susciter une inquiétude dans la consommation de brocoli. Ce végétal contient aussi des formaldéhydes, un sous-produit résultant de l’oxydation et qui est réputé pour être à l’origine des cancers, notamment chez les rats. Dans le quotidien, les formaldéhydes sont surtout utilisés dans la manufacture des plastiques, des mousses isolantes, des miroirs, des résines, des fongicides, des insecticides et aussi dans l’industrie chimique. Si l’on prend compte de ces utilisations, il s’avère que cet élément n’est surtout pas destiné à la consommation. Pourtant, les formaldéhydes font bel et bien partie des substances contenues dans le brocoli.
Même issu de l’agriculture biologique où aucun pesticide n’est utilisé, le brocoli peut être un sujet inquiétant. En effet, les brocolis font partis des plantes et des végétaux qui produisent des pesticides naturels, un de leurs moyens de défense naturels contre les éventuelles blessures. Tout comme les produits synthétiques, plus de la moitié de ces pesticides naturels peuvent vraiment provoquer des cancers qui ont été prouvés au cours des tests effectués sur des animaux en laboratoire. Il est donc possible de constater qu’un pourcentage assez considérable de ces produits naturels est alors plus toxique que les pesticides artificiels.
Précautions
Dans le cas où le patient est assujetti à une possible hypothyroïdie, la consommation de brocoli ne doit pas faire l’objet d’une modération, étant donné le résultat des recherches établies jusqu’à l’heure actuelle. Toutefois, le cas est à considérer si, après les analyses, il s’avère que les dosages sanguins indiquent une carence en iode. En clair, les légumes dits crucifères comme le brocoli appartiennent à la famille des nourritures goitrogènes qui sont susceptibles d’entraver l’utilisation de l’iode à travers la glande thyroïde. Quoi qu’il en soit, étant donné que les crucifères sont considérées comme bonnes pour la santé, il n’est pas vraiment conseillé de les retirer totalement de l’alimentation. À la place, il est recommandé de les faire cuire de manière accommodée afin d’atténuer l’action des molécules goitrogènes.
En outre, les crucifères comme les brocolis renferment naturellement des thioglucosides, des substances qui sont susceptibles d’être en relation avec l’apparition des cancers de la glande thyroïde. D’après les spécialistes, les régimes qui sont à base de fortes quantités de crucifères, à l’instar des choux, des choux-fleurs, des choux de Bruxelles et du brocoli peuvent freiner l’absorption d’iode par l’organisme et de ce fait, augmenter le risque de cancer de la thyroïde. Toutefois, les régimes basés sur la consommation de légumes crus, autres que les crucifères, peuvent avoir un effet bénéfique sur le risque de cancer de la thyroïde.
Le brocoli contient également une quantité importante de vitamine K qui est indispensable, entre autres, pour la coagulation du sang. Les patients qui doivent prendre des médicaments anticoagulants comme le Coumadin, le Warfilone ou le Sintrom doivent considérer une habitude à une alimentation contenant de la vitamine K relativement stable. Il est d’ailleurs utile de mentionner que le brocoli doit être consommé avec modération, à l’image des asperges, de la bette à carde, du chou de Bruxelles, des cressons, des épinards, etc. Il est fortement recommandé aux individus sous anticoagulothérapie de demander l’avis d’un diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires nécessaires à l’apport quotidien de vitamine K le plus stable possible.
Certaines personnes assujetties au syndrome de l’intestin irritable peuvent manifester, selon l’ampleur de la maladie, une intolérance aux plantes appartenant à la catégorie des crucifères, pour ne citer que le brocoli. Par conséquent, ces patients doivent limiter ou même éviter les aliments fermentescibles, incluant le crucifère, afin d’atténuer les symptômes tels que les douleurs abdominales, les ballonnements ou la diarrhée. Du moment où les symptômes sont légers, ou notamment au cours des périodes dites de « rémission », il est quelquefois possible de réintégrer peu à peu ces nourritures, à condition de respecter scrupuleusement la tolérance individuelle.
Contre-indications
Certes, l’examen systématique du comportement et du bien-être des patients ayant régulièrement consommés des mets à base de brocoli n’est pas soumis à des contre-indications particulières. Toutefois, les spécialistes comme les gastro-entérologues conseillent vivement de faire attention à la consommation de chou tel que le brocoli, notamment lors de la prescription des régimes végétaux, surtout quand le patient présente une intolérance à l’un des composants du brocoli ou autre aliment crucifère. Le cas est également à considérer si la personne souffre d’une pathologie sévère du tractus gastro-intestinal causée par une forte quantité d’acidité.
Effets secondaires
Malgré la rareté des cas, certaines personnes ne supportent pas le brocoli, notamment celles qui souffrent de problèmes digestifs en relation avec les légumes de la catégorie des choux. Ces patients manifestent généralement des symptômes externes. Si le cas est constaté, il est conseillé d’incorporer seulement une infime portion de crucifères comme le brocoli dans le repas et de s’habituer peu à peu à une plus grande quantité.