Les bienfaits de l’asperge

L’asperge peut être verte, blanche ou violette. Consommée dans toutes les régions du monde, cette plante peut être une excellente source de folates, de vitamines et d’antioxydants. Notez que très peu d’études ont été menées pour évaluer les bienfaits spécifiques de cette plante sur la santé humaine. Cependant, plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont été effectuées.

 

Elles ont démontré qu’une consommation élevée de légume et de fruit réduisait le risque de contracter des maladies cardiovasculaires. Il en est de même de certains cancers et maladies chroniques. Cette protection est possible grâce à la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes.

 

Il faut savoir que les bienfaits de l’asperge sont principalement liés à sa teneur en polysaccharides, vitamine B9 et en antioxydants.

• Cancer

Il a été mis en évidence que la consommation de légume en quantité suffisante favorisait la diminution de risque de cancer, notamment de la bouche, du larynx et de l’œsophage. De plus, un faible apport en légume favorise l’apparition d’un cancer colorectal. La réduction de risque de développer ce genre de maladie s’explique par la présence de fibres aux effets prébiotiques dans les légumes, ainsi que d’antioxydants, de stérols, etc.

• Cancer du foie

Au cours du suivi d’une cohorte observationnelle, il a été démontré que consommer des légumes en quantité importante abaisse le risque de cancer du foie. A cet effet, des travaux expérimentaux in vivo et in vitro ont été effectués. Les résultats avaient montré que les polysaccharides extraits de l’asperge, inhiberaient la prolifération et favoriseraient la mort des cellules cancéreuses du foie.

• Maladies cardiovasculaires

Consommer des fruits et des légumes diminuerait les risques d’accidents cardiovasculaires. Les effets cardioprotecteurs des légumes, notamment ceux de l’asperge, sont liés à leurs propriétés antioxydantes. A cela s’ajoute leur propriété anti-inflammatoire, antiplaquettaire et à leur impact sur la diminution de la pression artérielle. Ces effets sont également bénéfiques à la modification du métabolisme lipidique, à l’amélioration de la fonction endothéliale, à l’atténuation des dommages myocardiques et à la régulation de la glycémie.

• L’hypertension artérielle

Une étude menée chez l’animal, notamment chez le rat, a montré les effets antihypertenseurs de l’asperge. Cette étude a également démontré que ce légume préserverait la fonction rénale. Cet effet est lié à l’un des composants de l’asperge qui agit sur une enzyme produite par le rein. Il s’agit de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Elle intervient dans la régulation de la pression artérielle.

• L’hypercholestérolémie

Il faut savoir que l’hypercholestérolémie et l’hypertriglycéridémie sont des facteurs majeurs d’athérosclérose et de maladies cardiovasculaires. Des études menées chez l’animal ont toutefois démontré le rôle protecteur des racines d’asperges en cas d’hypercholestérolémie. Cet effet est lié aux antioxydants qu’elle contient, dont des polyphénols, des saponines, des flavonoïdes et de la vitamine C. Ces derniers augmentent la production d’acides biliaires favorisant ainsi l’élimination de l’excès de cholestérol.

 

Une étude exploratoire sur le syndrome métabolique avait permis de mettre à jour les bienfaits de l’asperge, en particulier certaines parties, sur la pression artérielle et le cholestérol. Des études in vitro ont également été effectuées. Elles ont démontré que l’asperge cuite en vapeur a une capacité notable de liaison aux acides biliaires. Elle favorise ainsi l’élimination du cholestérol.

 

De ce fait, il est recommandé de consommer régulièrement de l’asperge à la vapeur avec d’autres légumes cuits, dans le cadre d’une alimentation pauvre en matière grasse. Cela contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et du cancer.

• L’athérosclérose

Il faut savoir que la vitamine B9 joue de nombreux rôles au niveau de l’organisme. D’ailleurs, le déficit en vitamine B9 contribue à l’augmentation de l’homocystéinémie. Il s’agit du principal facteur de risque d’athérosclérose. Consommer de l’asperge est donc encouragé, car elle apporte une diversité de composés qui luttent contre les facteurs de risques d’accident cardiovasculaire.

• Diabète

Le diabète de type 2 est chronique. Il est caractérisé par une glycémie trop élevée. Pour l’expliquer simplement, il s’agit d’un excès de sucre dans le sang. Consommer une certaine partie de l’asperge peut stimuler la sécrétion d’insuline et favoriser le fonctionnement des cellules bêta du pancréas in vitro et in vivo.

• Lithiase rénale oxalique

Les lithiases rénales sont favorisées par l’âge, l’obésité et le sexe (ils sont plus courants chez les femmes). Ils peuvent également être liés à la perte de poids et à plusieurs facteurs alimentaires comme un apport insuffisant en fibres. Il est recommandé de modérer la consommation d’asperge en cas de lithiase oxalique.

• Grossesse

La vitamine B9 contenue dans l’asperge joue un rôle primordial dans la production du matériel génétique. Elle intervient également dans la formation des globules rouges, ainsi que dans le bon fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire. La vitamine B9 est indispensable dans la production de nouvelles cellules. Elle est donc particulièrement importante pendant la grossesse.

 

Ainsi, elle aide à prévenir les anomalies de fermeture du tube neural. Il s’agit d’une conséquence d’une carence en vitamines au tout début d’une grossesse. Un apport journalier de 440 μg est donc conseillé chez les femmes enceintes en période périconceptionnelle. Cette période correspond à huit semaines avant et huit semaines après la conception. Il faut savoir qu’une portion de 150 g d’asperges cuites renferme 213 ug de vitamine B9. Cet apport couvre 48,4 % des besoins journaliers.

• Ralentissement de la vieillesse

Notez que la carence en vitamine B9 peut entraîner une hyperhomocystéinémie qui est un facteur du déclin cognitif. Il est donc recommandé de consommer régulièrement des asperges afin d’éviter la déficience en vitamine B9.

• Autres

Plusieurs recherches ont été menées sur les différents composés de ce légume. Elles ont porté notamment sur les vertus immunitaires potentielles de l’asperge. En outre, des travaux expérimentaux en cancérologie ont également été effectués. Ces études se concentrent sur le rôle de l’asparagine, un acide aminé qui est présent dans de nombreux aliments comme l’asperge.

 

La composition de l’asperge

• Composés phénoliques

L’asperge renferme plusieurs composés phénoliques, dont des flavonoïdes et des acides phénoliques tels que l’acide hydroxycinnamique. Les flavonoïdes présents dans cette plante sont principalement de la rutine. Il faut savoir que ces composés possèdent des vertus antioxydantes.

 

En d’autres termes, elles peuvent réduire les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Notez que les radicaux libres sont des molécules très réactives impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, mais aussi de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.

 

Les asperges vertes et violettes contiennent plus de composés phénoliques que les asperges blanches. Il faut savoir que même pelée, l’asperge ne perd pas sa teneur en composé phénolique lorsqu’elle est fraîche. Toutefois, elle perd en composé phénolique quand elle est pelée avant d’être stockée.

 

Les composés phénoliques contenus dans l’asperge augmentent avec la cuisson. C’est le cas pour les asperges fraîches et les asperges entreposées. Toutefois, une cuisson excessive peut réduire sa teneur en flavonoïdes. A titre d’indication, 60 minutes de cuisson d’une asperge réduiraient leur quantité de près de 45 %.

 

Il faut savoir que l’asperge contient des antioxydants de meilleure qualité et en plus grande quantité, que plusieurs autres légumes couramment consommés. Elle a par exemple une meilleure valeur nutritive que l’oignon jaune, l’oignon rouge, l’ail, le brocoli et le poivron. Pourtant, on en consomme relativement peu. De ce fait, il est recommandé d’augmenter la quantité d’asperges dans l’alimentation habituelle pour être en bonne santé.

• Caroténoïdes

L’asperge renferme des pigments caroténoïdes, dont le bêta-carotène, la lutéine, la zéaxanthine et la capsanthine. Pendant la maturation de l’asperge, la concentration de lutéine et de bêta-carotène diminue. Par contre, la concentration de zéaxanthine et de capsanthine augmente.

 

Il faut savoir que les caroténoïdes ont des propriétés antioxydantes. Consommer des aliments riches en caroténoïdes diminuerait le risque de souffrir de certains cancers et de maladie cardiovasculaire.

• Thiols

L’asperge contient deux types de thiols qui sont le glutathion et l’acétylcystéine. Ces composés possèdent des propriétés antioxydantes. Ainsi, le glutathion entre en jeu pour améliorer l’élimination du cholestérol oxydé. Ce dernier est très néfaste pour les artères. Consommer des aliments riches en glutathion aide aussi à réduire le risque de développer un cancer affectant le haut du tube digestif.

 

Notez toutefois que l’ingestion spécifique d’asperges n’a aucun lien avec ces résultats. Il est donc nécessaire d’effectuer davantage d’études afin de connaître l’effet de la consommation des thiols de ce légume.

• Saponines

L’asperge renferme de la saponine, dont la principale est la protodioscine. La saponine contribue à l’action antioxydante de l’asperge. De plus, elle est connue pour ses effets toxiques in vitro sur certaines cellules cancéreuses. Des chercheurs ont remarqué que la partie inférieure de l’asperge renferme jusqu’à 100 fois plus de protodioscines. En effet, la base de l’asperge est la partie qui est habituellement coupée avant sa consommation. De ce fait, les effets bénéfiques de ce composé seraient le plus souvent perdus. Toutefois, il faut noter que cet effet n’avait pas été évalué sur la base de la consommation d’asperge.

• Phyto-œstrogènes

L’asperge contient deux types de phyto-œstrogènes, l’isoflavone et le lignane. Ces composés ont des structures identiques à ceux de l’œstrogène. Ils aident à réduire le risque de contracter certains cancers. Toutefois, l’isoflavone contenue dans l’asperge est plus faible que celle qui est présente dans les produits à base de soja. En effet, elle en contient environ 200 fois moins que le tofu et 90 fois moins que le lait de soja.

 

Cependant, la quantité de lignanes est, en général, égale ou plus élevée que celle des produits du soja. De plus, cuire les asperges n’a aucun impact majeur sur leur concentration en phyto-œstrogène. Ce légume pourrait avoir une contribution notable dans l’augmentation de l’apport alimentaire phyto-œstrogène.

• Fructo-oligosaccharides

Les fructo-oligosaccharides ou oligofructoses sont des glucides naturellement présents dans l’asperge. Ils sont également présents dans certains fruits et légumes comme l’oignon, la chicorée, l’artichaut, l’ail et la banane. Les fructo-oligosaccharides sont connus pour leurs effets prébiotiques et stimulateurs sur l’absorption des minéraux. Ils sont également connus pour favoriser la diminution des taux de cholestérol, de triacyl-glycérols et de phospholipides sanguins.

• Composés sulfurés

L’asperge contient un composé sulfuré, à savoir le dimer. Il s’agit d’une molécule qui a récemment montré des propriétés antioxydantes. On le trouve également dans l’urine et le plasma de l’être humain. Malgré ses résultats prometteurs, d’autres recherches sont nécessaires pour mieux connaître les effets de ce composé chez l’Homme.

• Vitamine et principaux minéraux

L’asperge est une excellente source de vitamine B9 ou folate. Cette plante est située au 5e rang des aliments qui en contiennent le plus. Elle arrive juste après le foie-de-bœuf et certains types de légumineuses. Notez que 5 asperges peuvent fournir 25 % des besoins quotidiens en vitamine B9. Elles fournissent également 15 à 20 % des besoins des femmes enceintes et allaitantes, en ce nutriment. Il faut savoir que les asperges en conserve renferment les mêmes quantités de folate que les asperges fraîches.

 

L’asperge contient également des vitamines K, A, B1, B2, B3, B6, C et E. La vitamine K joue un rôle essentiel dans la coagulation du sang et la minéralisation de l’os, tandis que la vitamine C aide à réduire la fatigue et contribue au bon fonctionnement du système nerveux. Elle entre également dans l’amélioration des défenses immunitaires et favorise l’assimilation du fer d’origine végétale.

 

La vitamine E possède des propriétés antioxydantes qui contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Elle aide aussi à lutter contre le vieillissement cellulaire prématuré. La vitamine A sous-forme de bêta-carotène possède des propriétés antioxydantes. La vitamine B1 et B2 sont essentielles au bon fonctionnement du système nerveux. Les vitamines B3 et B6 aident, quant à elles, à la réduction de la fatigue.

 

Il faut savoir que les minéraux contenus dans l’asperge sont plus concentrés au niveau de la pointe de ce légume. En effet, la pointe de l’asperge verte et blanche contient plus de minéraux que la base du légume. A titre de comparaison, elle renferme 1,5 à 2,5 fois plus de minéraux. L’asperge contient également du cuivre, du fer, du manganèse, du phosphore, du sélénium et du zinc.

 

Le potassium renfermé dans l’asperge contribue à maintenir une pression sanguine et une fonction musculaire normales. Il faut savoir que l’apport en potassium de l’asperge cuite, combiné à une faible teneur en sodium explique les propriétés diurétiques de ce légume. Le phosphore contenu dans l’asperge aide à maintenir une ossature normale. Le cuivre présent dans ce légume est parfait pour aider au fonctionnement normal du système immunitaire.

 

Précaution pour l’asperge

L’asperge renferme une quantité élevée de vitamine K. Il s’agit d’une vitamine entrant dans la coagulation du sang. Elle peut être fabriquée par l’organisme, mais se trouve aussi dans certains aliments. De ce fait, les personnes sous médicaments anticoagulants doivent adopter une alimentation dont la teneur en vitamine K est relativement stable. L’asperge fait partie des légumes dont la consommation doit être limitée à une fois par jour au maximum. Il est recommandé aux personnes sous anticoagulothérapie de demander l’avis d’un professionnel de la santé avant d’en consommer.

 

Il faut savoir que l’allergie à l’asperge est rare. Toutefois, quelques cas de dermatite ont été constatés. De plus, des risques de manifestations plus importantes ne sont pas à exclure. Il est donc conseillé de consulter un professionnel de la santé en cas de doute. Celui-ci peut effectuer des tests pour pouvoir mettre en place une stratégie thérapeutique adaptée.

Définition de l’asperge

L’asperge est connue sous le nom scientifique Asparagus officinalis. Elle appartient à la famille botanique des Asparagacae. Il s’agit d’une classification phylogénétique. Dans la classification classique, l’asperge est apparentée aux liliacées, au même titre que les oignons, les poireaux et l’ail, par exemple.

 

Le mot asperge vient du latin asparagus qui est lui-même tiré du grec asparagos. C’est en 1256 que le mot « asperge » est apparu pour la première fois dans la langue française. Le mot était alors orthographié « asparge », et ce, jusqu’au XVIIe siècle.

 

L’asperge est une plante qui pousse sous terre. Il s’agit d’une plante possédant une griffe, qui tient lieu de tige et qui produit des bourgeons chaque année. Ces derniers s’allongent alors pour former des tiges charnues, connues sous le nom de turions. C’est le nom donné aux jeunes pousses qui sont habituellement mangées.

 

Il faut savoir que l’asperge reste blanche tant qu’elle profite de l’obscurité complète du sol. Toutefois, au contact de la lumière, sa couleur passe au violet, puis au vert. Mais il existe des variétés d’asperges qui restent vertes sur toute leur longueur. Elles proviennent de culture à plat où les turions poussent à l’air libre. Notez que les producteurs font des buttes de terre afin de priver les asperges blanches de soleil. Cette technique est également faite dans le but de faciliter la récolte.

 

Les asperges se cueillent une par une, et à la main à l’aide d’un couteau. Les pousses des asperges apparaissent très rapidement. Elles poussent notamment de 15 cm en une journée. Pour conserver les asperges pendant la cueillette, elles sont mises dans des camions réfrigérés qui attend au bout du champ. Ainsi, elles conservent leur fraîcheur et leur couleur.

 

Les camions partent ensuite pour le conditionnement. Les asperges passent alors au lavage, puis elles sont rafraîchies soit par hydrocooling, soit par froid humide. L’hydrocooling est une méthode consistant à faire subir une douche froide aux asperges à une température de 1 à 3° C.

 

Histoire de l’asperge.

L’asperge vient probablement de l’est du bassin méditerranéen et de l’Asie Mineur. Les Romains auraient domestiqué cette plante 200 ans avant notre ère. Les Grecs, par contre, l’auraient cueilli à l’état sauvage. En effet, ils étaient convaincus des bienfaits de l’asperge sauvage.

 

L’asperge était déjà très réputée en tant que plante médicinale, car elle était censée tout soigner. On lui reconnaissait notamment des bienfaits contre les piqûres d’abeille, les troubles cardiaques et l’hydropisie au mal de dents. L’asperge était également considérée comme un aphrodisiaque. C’est pour cette raison qu’on n’hésitait pas à boire l’eau dans laquelle elle avait cuit. L’asperge possède aussi des propriétés diurétiques.

 

L’asperge a été introduite en France au XVIe siècle, par la princesse italienne Catherine de Médicis. En effet, elle faisait partie des plantes « exotiques » qu’elle avait apporté dans ses bagages, lors de sa traversée des Alpes pour épouser le futur roi de France, Henri II. Louis XIV accordera à son premier jardinier un titre et un lopin de terre un siècle plus tard, pour le remercier notamment d’avoir trouvé le moyen de cultiver l’asperge toute l’année.

 

C’est à cette même époque que les jardiniers français ont mis au point la technique permettant d’obtenir des turions de couleurs blanches. Pour ce faire, ils utilisaient une méthode qui consiste à butter les asperges. En clair, il couvrait la base des plantes de terre à mesure qu’elles poussent. De ce fait, elles sont privées de soleil et la production de chlorophylle est bloquée. Cette technique est par la suite utilisée en Allemagne et dans d’autres pays de l’Europe. Toutefois, la technique n’est jamais totalement adoptée en Amérique du Nord, car les Américains ont plutôt une préférence pour les asperges vertes.

 

L’asperge est appréciée universellement. C’est ainsi qu’elle s’est intégrée parfaitement dans tous les styles de cuisine orientale et occidentale. Il faut savoir que l’asperge est relativement chère, de par le fait qu’elle doit être cueillie à la main, contrairement à d’autres légumes.

 

L’asperge était tombée un peu dans l’oubli pour ensuite revenir sur le devant de la scène à la Renaissance. Il s’agissait d’un produit de luxe qui était particulièrement apprécié des rois et des princes, comme Henri III ou Louis XIV. Ces derniers l’exigeaient à leur table en toute saison. C’était pour répondre à ce souhait que le responsable des jardins et potagers royaux avait mis au point un système de culture sous abris.

 

Jusqu’au début du 19e siècle, l’asperge était consommée par des amateurs fortunés, notamment à cause de son prix. En 1870, elle commence à se démocratiser grâce au développement de sa culture en région parisienne à côté d’Argenteuil, Bezons et Epinay, entre autres. Elle pousse aussi dans le Val de Loire. Plus tard, sa culture s’étend en Aquitaine, en Provence et dans le Midi de la France. D’ailleurs, ces derniers sont devenus de grandes régions de production.