Quels sont les bienfaits du saule blanc ?

Comme le saule blanc possède les mêmes vertus que l’aspirine, leur action est donc identique. Du fait de ses qualités anti-inflammatoires et antalgiques, c’est un remède naturel contre de nombreux maux.

 

Soulage les douleurs lombaires 

 

Si l’on se réfère aux propos de Dioscoride, la principale utilisation du saule blanc est d’atténuer les douleurs lombaires. Depuis toujours et jusqu’à maintenant, les douleurs lombaires figurent parmi les principales indications de cette plante. Par ailleurs, des études ont été menées auprès de personnes souffrant de douleurs lombaires.

 

Le traitement consistait à une administration d’extrait de saule renfermant 240 mg de saliciline. Les résultats ont conclu qu’en effet, l’extrait de saule calmait de manière efficace les douleurs lombaires. Son utilisation se révèle largement plus efficace qu’un traitement anti-inflammatoire classique.


Soulage les douleurs de l’arthrose

 

Grâce aux dérivés qu’il contient, le saule blanc est capable de soulager les douleurs de l’arthrose. En effet, l’efficacité du saule blanc contre les douleurs arthrosiques (coxarthose et gonarthrose) a été cliniquement prouvée. De plus, il a très peu d’effets indésirables.

 

Remède naturel contre les maux de tête

 

En raison de ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, le saule blanc constitue un remède contre les maux de tête, mais aussi les règles douloureuses et les états fébriles. Son utilisation est d’ailleurs reconnue par l’agence européenne qui l’a classé dans la liste des plantes médicinales de la Pharmacopée française.

 

Comment prendre le saule blanc ?

Le saule blanc est proposé sous différentes formes galéniques : en gélules, en teinture mère, en extrait liquide ou sec. Par ailleurs, il peut être utilisé sous la forme de plante sèche.

  •    En général, la dose habituelle en gélules est de 60 g, à prendre 4 fois jour sur une période de 15 jours.
  • L’infusion d’écorce de saule blanc se prend 4 à 5 fois par jour, idéalement avant le repas. Pour cela, on verse 2 à 3 g d’écorces séchées dans de l’eau bouillante, puis on laisse infuser pendant 10 minutes.
  • La teinture mère est recommandée pour atténuer les douleurs liées à l’arthrose ou pour traiter les rhumatismes. La dose habituellement utilisée est de 2,5 ml dilués dans de l’eau 2 à 3 fois par jour.
  • En extraits fluides, la posologie recommandée est de 15 à 30 gouttes 3 fois par jour. La posologie est à adapter selon l’état du patient et son poids corporel.

En infusion, en décoction et en extrait fluide, pour être efficace, il faut que la cure dure 15 jours par mois jusqu’à la disparition complète des douleurs.

 

Quelles sont les contre-indications ?

La cure de saule blanc ne doit pas être associée à un traitement anticoagulant. L’écorce de cette plante ne doit pas être utilisée par les personnes souffrant d’ulcères, de troubles digestifs de l’estomac, d’insuffisance rénale et d’hyperacidité. Par ailleurs, les asthmatiques ne doivent pas non plus l’utiliser.

 

Par principe de précaution, le saule blanc est contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante et chez les jeunes enfants. En raison de sa concentration en acide salicylique, son utilisation est déconseillée aux personnes allergiques à ce composant. L’écorce de saule blanc possède des propriétés anaphrodisiaques. Avant de l’utiliser, il est nécessaire de demander conseil auprès de son médecin traitant.

 

Quels sont les effets secondaires du saule blanc ?

Aux doses recommandées, le saule blanc engendre des effets secondaires moindres. Cependant, à dose élevée, il provoque diarrhées ou nausées.

Le saule blanc possède les mêmes propriétés que l’aspirine. Dans le milieu de la phytothérapie, on le surnomme d’ailleurs l’aspirine végétale. Cette plante est utilisée depuis des millénaires pour ses qualités anti-inflammatoires, notamment pour abaisser la fièvre et soulager les douleurs inflammatoires.

 

L’histoire du saule blanc

L’histoire du saule blanc remonte à environ 500 ans avant notre ère, précisément en Asie et en Amérique du Nord. En Chine, on l’utilise pour ses vertus analgésiques et antipyrétiques. Les Grecs anciens avaient recours au saule pour faire baisser la fièvre et pour atténuer les douleurs. Au moyen-âge, on s’en servait pour lutter contre les vomissements, mais aussi pour réduire la libido par ses vertus anaphrodisiaques.

 

Comment agit le saule blanc ?

L’écorce de saule blanc est particulièrement riche en tanins, notamment en flavonoïdes. Il contient également des salicines. Une fois dans l’organisme, cette substance active sera transformée en acide salicylique, un anti-inflammatoire et un antalgique. Au cours du XIXe siècle, on commence à isoler chimiquement l’acide salicylique. Il a été synthétisé pour la première en fois en 1860 à partir de la spirée après que de l’acide acétylsalicylique a été identifié sur cette plante. C’est la naissance de l’aspirine. De nos jours, bien que l’aspirine soit obtenue par synthèse chimique, ses principes actifs sont issus du saule blanc et de la spirée.

 

Bien que le saule blanc agît moins rapidement que l’acide salicylique, ce dernier provoque quelques effets indésirables. De plus, son effet est moins durable dans le temps. Après quelques années d’oubli, ce remède a fait son retour vers la fin du XXe siècle.

 

Dans quel cas faut-il prendre le saule blanc ?

Le saule blanc est utilisé comme remède naturel depuis l’antiquité. Il est particulièrement recommandé en cas de :

  • Douleurs lombaires,

  • Douleurs arthrosiques,
  • Douleurs rhumatismales,
  • Fièvre,
  • Mal de tête,
  • Dysménorrhée,
  • Bursite,
  • Tendinite,
  • Hémorragie interne,
  • Trouble du sommeil, comme l’insomnie ou les transpirations nocturnes,
  • État fébrile.

 

Quelles sont les compositions actives du saule blanc ?

L’écorce du saule blanc est la partie utilisée en phytothérapie. On la prélève sur les jeunes rameaux. En utilisation externe, on utilise aussi les feuilles et les inflorescences en décoction ou en infusion pour leurs actions sédatives nerveuses et antispasmodiques.

 

On retrouve dans l’écorce des dérivés saliques entre 1 à 11 %. Elle est aussi riche en flavonoïdes (lutéoline, glycosyl, isoquercitroside et l’isosalipurposide) et en tanins catéchiques (les proportions varient toutefois selon les plantes).

 

Les composés phénoliques contenus dans la plante sont présents en faible quantité. Quant aux feuilles du saule blanc, elles sont particulièrement concentrées en vitamine C.