Bon nombre d’aliments sont riches en lithium, mais pour des fins thérapeutiques, il est convenable de prendre du lithium en complément alimentaire

 

Il est cependant à préciser que la frontière entre la dose utile et la dose toxique en lithium est très mince. Ce qui implique un suivi médical très minutieux lors d’un traitement avec du lithium. De plus, un traitement avec du lithium implique plusieurs paramètres à suivre de près. La prise est ainsi fonction de la concentration plasmatique ainsi que la réponse clinique de chaque individu. La dose utile est souvent comprise entre 800 mg et 1200 mg par jour. 

 

Pour les personnes âgées, la posologie doit être progressive. En d’autres termes, il faut commencer par une dose plus faible avant de l’augmenter au fur et à mesure de l’avancée du traitement.

 

Si le patient souffre d’une insuffisance rénale, il faut un contrôle périodique de la lithiémie et de la créatinine plasmatique. Sinon, il faut envisager d’autres solutions que l’utilisation du lithium au risque d’aggraver la maladie rénale. 

 

Néanmoins, sous certaines formes, le sel de lithium par exemple, le médicament peut être pris à raison de deux à trois fois par jour, selon la dose prescrite. 

 

La prise du lithium est préférable lors des repas.

 

Quels sont les risques de surdosage en lithium ?

Puisque la quantité utile en lithium n’est pas loin de la quantité toxique, il est indispensable de bien suivre les indications médicales. Il existe cependant des situations qui augmentent le risque de surdosage. 

 

D’abord, le régime désodé peut entraîner un risque de surdosage. Le lithium interagit avec le sodium. Aussi, un régime sans sodium augmente l’assimilation du lithium dans l’organisme. Ce qui provoque une plus forte absorption de l’élément au risque d’un surdosage. 

Ensuite, les calculs rénaux sont aussi des facteurs provoquant une forte absorption du lithium sachant que les reins ne peuvent pas l’éliminer normalement. De ce fait, une quantité plus conséquente va être introduite dans l’organisme. Ce qui pourrait être toxique. C’est la raison pour laquelle il faut effectuer des contrôles plus fréquents de la lithiémie et de la créatinine plasmatique afin de pouvoir suivre la quantité de lithium dans le plasma. 

 

Par ailleurs, il est déconseillé de prendre du lithium en association avec certaines catégories de médicaments, à l’instar des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des diurétiques, des antidépresseurs et des régulateurs de la tension artérielle. 

 

Quelles sont donc les contre-indications du lithium ?

En se référant à ces situations susmentionnées, le lithium est donc contre-indiqué dans les cas suivants :

  • En cas de maladie rénale, notamment en présence de calculs rénaux. L’élimination du lithium se fait par le biais des reins. Il s’agit ainsi de leur fonction diurétique. Dans le cas où les reins sont atteints d’une quelconque maladie, ils ne peuvent pas assurer cette fonction principale. Aussi, une grande partie du lithium se verra absorbée par le corps. Or, la moindre surdose est toxique. Aussi, il convient d’éviter les prises de lithium si ce n’est un traitement accompagné d’un suivi de la lithiémie. 
  • Lors de la prise d’anti-inflammatoire non stéroïdien, il est nettement déconseillé de suivre un traitement en lithium. En effet, les prises de tels médicaments diminuent la fonction diurétique des reins. Ce qui diminue ainsi l’excrétion rénale, et donc baisse la quantité de lithium éliminé par le corps. 
  • Les femmes enceintes ne doivent pas prendre du lithium en traitement. Si une femme en âge de procréer doit suivre un traitement avec du lithium, il faut recourir à une méthode contraceptive afin d’éviter une grossesse en cours de traitement. Toutefois, si la femme tombe enceinte durant le traitement, il lui faut une surveillance médicale très stricte. De fil en aiguille, le nouveau-né doit être surveillé de très près après l’accouchement.
  • Le lithium passe par le lait maternel. Aussi, pour prévenir tout risque de surdosage chez le nourrisson, il est déconseillé à la femme allaitante de prendre du lithium. 

 

Quelles sont les précautions d’utilisation pour le lithium ?

Comme tous les médicaments, le lithium en thérapie nécessite un certain nombre de précautions.

 

Avant de commencer un traitement à l’aide du lithium, il faut effectuer au préalable un examen clinique, notamment cardiologique, thyroïdien et neurologique. Une défaillance du rythme cardiaque peut être le fruit d’un surdosage en lithium. Quant à la neurologie, c’est primordial de connaître l’état du système nerveux en ce sens que le lithium permet de freiner la lésion au niveau de ce système. La dose à prescrire va ainsi dépendre de l’étendue de la lésion. 

 

De plus, le lithium bloque la libération de la thyroxine, l’hormone thyroïdienne, provoquant ainsi l’apparition du goitre. Pour éviter un tel effet, il faut connaître à l’avance l’état de ces 3 paramètres. 

 

Outre l’examen clinique, un autre examen, cette fois-ci paraclinique, est à faire avant le traitement. Il va porter sur un électrocardiogramme ou ECG pour rechercher un bloc sino-auriculaire. Un ionogramme sanguin dont le but est de voir la natrémie, le taux de créatinine et de l’urée dans le sang. L’ionogramme évoque la recherche d’une possible déplétion sodée ou d’une insuffisance rénale. 

 

L’examen paraclinique doit également porter sur une protéinurie, un hémogramme et un bilan thyroïdien afin d’évaluer s’il y a pathologie cérébrale organique chez le patient. 

 

Puisque le traitement au lithium est proscrit en cas de grossesse, un test de grossesse est aussi à faire avant de commencer le traitement. Le traitement ne peut alors se faire que lorsque le résultat du test est négatif. 

 

Enfin, outre les différents examens, il faut rechercher des éventuels antécédents médicaux contre-indiqués au lithium. Celle-ci étant faite à partir d’une interrogation du patient et de l’examen de son dossier médical. 

 

Le lithium est un régulateur d’humeur ou thymorégulateur. Son action commence dès que le taux nécessaire de lithiémie est atteint. La fourchette thérapeutique est comprise entre 0,5 et 0,8 mmol/l. Il en résulte que le taux recherché de lithiémie sera atteint après 5 jours de traitement à raison de 1 à 2 comprimés par jour. Une modification peut alors être apportée à la dose initiale après contrôle de celle-ci. Le contrôle doit se faire tous les 5 jours. Le but étant de voir si la dose doit être augmentée ou non. 

 

Les effets indésirables du lithium

Les effets indésirables sont de plusieurs ordres. Premièrement, il y a les effets mineurs. Ce sont en général des nausées et des douleurs abdominales. Il peut aussi y avoir de légers tremblements des mains. Si de tels signes apparaissent, il faut prendre le lithium au milieu du repas en vue d’éviter tout trouble gastrique. Ces effets sont qualifiés de mineurs étant donné qu’ils ne sont pas en rapport avec le taux de lithium dans le sang. Ils sont seulement la manifestation d’une possible indigestion. C’est ainsi qu’il faut prendre le médicament au milieu du repas. 

 

Cependant, si les signes persistent, c’est que ce sont des signes plus graves. Accompagnés d’une soif intense, d’une diarrhée prolongée et d’une contraction musculaire comme la convulsion ou le spasme, les nausées et les tremblements sont qualifiés d’effets toxiques graves. Dans ce cas, il faut stopper immédiatement le traitement et consulter sans tarder le médecin prescripteur. Il faut noter que le non-respect de la prescription et l’absence d’avis médical en cas d’effets toxiques graves pourraient entraîner la mort. 

 

Il existe aussi des effets plus ou moins liés à la lithiémie. Lorsque la lithiémie est anormale, le patient pourrait avoir la bouche sèche. À cela s’ajoute une hypothyroïdie ou contrairement une hyperthyroïdie, d’où la formation de goitre.

 

Par ailleurs, des prises anormales de poids ainsi qu’un accident vasculaire cardiaque sont des effets à craindre lors d’un déséquilibre de la lithiémie. 

 

Ces effets sont tardifs et peuvent ne se présenter qu’après une durée de traitement plus longue. Toutefois, il n’est pas trop tard pour corriger le traitement. 

 

Enfin, il y a ce qu’on appelle effets tératogènes. Ce sont des effets sur le fœtus dans le cas où la femme qui suit le traitement serait enceinte. Il y a en effet un risque de malformation du fœtus. La malformation peut atteindre notamment son cœur ou ses vaisseaux sanguins, les gros vaisseaux. Si la femme tombe alors enceinte en cours de traitement et que ce dernier doit être prolongé jusqu’à l’accouchement, il faut un suivi très strict de l’évolution de la grossesse, notamment du taux de lithium dans le sang de la mère. Un contrôle périodique de la santé fœtale est aussi impératif.

 

Les aliments riches en lithium

Si bien que le lithium peut être prescrit lors d’une oligothérapie, il est aussi nécessaire d’en consommer via les aliments. Il existe de nombreux aliments riches en lithium comme les céréales complètes, les légumes verts ou légumes racines, les produits laitiers, les viandes et les poissons et les œufs. Mais l’eau minérale est aussi très enrichie en lithium qu’elle peut à elle seule couvrir le besoin journalier en lithium. 

  • Les céréales complètes : grains complets,
  • Les légumes : épinard, betterave, pomme de terre, laitue, etc.
  • Les produits laitiers : yaourt, fromage, lait, etc.
  • Les viandes et poissons : hareng, poulet, etc.

 

Bon à savoir

Le lithium est plus abondant chez les espèces marines. De ce fait, les poissons sont très riches en lithium. D’après de récentes études, le lithium est nécessaire à raison de 1 mg/jour. Son action serait très bonne pour la longévité. Est-ce pour son action sur le système nerveux ? Ce n’est pas encore scientifiquement prouvé. Mais ce qui est certain est qu’en 2011, une étude épidémiologique observationnelle a permis d’avancer ce lien étroit entre l’apport en lithium et la longévité.

 

Le lithium est aussi utilisé dans la fabrication de certains médicaments antidépresseurs. De ce fait, afin d’éviter un risque de surdosage, il faut éviter de prendre du lithium en simultané avec des antidépresseurs. 

 

De surcroit, le gluconate de lithium est utilisé pour traiter certaines maladies cutanées. Il en est ainsi pour le soin de la dermatite séborrhéique du visage chez l’adulte. La dermatite séborrhéique est une inflammation cutanée qui se manifeste par la formation des plaques rouges et irritantes au niveau de la partie atteinte. Lors d’une dermatite séborrhéique, le patient souffre de squames jaunâtres et grasses.

 

Maladie cutanée très contagieuse, souvent causée par une levure appelée Malassezia furfur, la dermatite séborrhéique peut aussi avoir une origine psychologique, le stress ou la dépression. L’action du lithium dans le traitement de telle maladie n’est donc pas directe. Elle repose plutôt sur son action sur le système nerveux pour faire face au stress et aux autres facteurs pouvant aggraver les effets de celui-ci. 

 

Mais le traitement au lithium pour soigner la dermatite séborrhéique n’est pas très préconisé par les médecins. Le lithium reste donc un régulateur d’humeur qui est l’outil principal pour lutter contre les effets des troubles bipolaires et le syndrome dépressif. 

Pour finir, il convient de rappeler qu’à la moindre surdose, le lithium peut s’avérer fatal. 

Le lithium est le troisième élément du tableau périodique. Connu sous le symbole Li, il possède une vertu thérapeutique notamment sur le système nerveux humain. Par ailleurs, le lithium a toujours été présent dans le traitement de la goutte. Son action dans le domaine psychiatrique débutait à la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire en 1945.

 

Cependant, le lithium n’est pratiquement connu que vers les années 1970 dans le traitement des maladies psychiatriques. Ainsi, il est depuis réputé pour soigner les syndromes dépressifs et le syndrome bipolaire. Les deux maladies semblent plus ou moins les mêmes, mais ce sont des troubles psychiques différents. 

 

En temps normal, le corps humain doit contenir environ 30 grammes de lithium par litre de sang. La quantité totale chez chaque individu diffère alors selon le volume sanguin. Il faut noter que la dose efficace de lithium dans le corps avoisine la dose toxique. De la sorte, la prescription de tel élément est nécessairement stricte. 

 

Après absorption, le lithium est stocké au niveau des muscles et du tissu cérébral. En principe, la moitié de la quantité absorbée va directement rejoindre la masse musculaire. Quant à son élimination, ce sont les reins qui s’en occupent. Il s’ensuit que le lithium présente un gros risque pour les personnes souffrant de maladies rénales.

 

Utilisations et bienfaits du lithium sur l’organisme

Le lithium n’est pas très connu de tous. Pourtant, c’est un élément indispensable à l’organisme, notamment dans le processus de traitement de certaines maladies. Il en est ainsi pour le traitement de la goutte, des troubles psychiques et des maladies musculaires.

  • Le lithium, une autre manière de soigner la goutte

La goutte est une inflammation des articulations ayant pour principale cause l’accumulation de cristaux d’acide urique au niveau des articulations. Elle attaque surtout les gros orteils. Au fil du temps, cette accumulation provoque de plus en plus d’inflammation, ajoutée de la perte de la motricité au niveau des parties atteintes. La goutte peut paraitre très douloureuse. La solution idéale pour pallier ce problème demeure l’élimination de l’acide urique stocké dans les articulations. Pour cela, le lithium est un très bon remède.

 

Le lithium, ou plus précisément le sel de lithium, est très soluble dans l’eau. Par conséquent, il est très efficace dans l’élimination de l’acide urique. C’est pour cette raison que le lithium est préconisé pour traiter la goutte. Il faut toutefois veiller à une dose normale, ni plus ni moins, afin de garantir un résultat optimal. 

  • Le lithium en tant qu’inhibiteur de l’influx nerveux sympathique

Le lithium agit sur le système nerveux en cas de trouble psychique. Son action vise à inhiber la transmission sympathique de l’influx nerveux. Il assure, dans ce cas, un rôle tranquillisant. 

 

Le système nerveux sympathique, appelé aussi système nerveux orthosympathique ou adrénergique, fait partie du système nerveux autonome. Il est le principal responsable du contrôle de la plupart des activités automatiques de l’organisme, à savoir la contraction des muscles lisses et le rythme cardiaque. 

 

Le système nerveux sympathique a pour mission de préparer le corps à toute action. C’est ce système qui réagit pour faire face au stress. Le stress, dans certains cas, peut engendrer des troubles psychiques comme le syndrome dépressif ou le syndrome bipolaire. 

 

Le syndrome dépressif est une forme de trouble affectif regroupant plusieurs facteurs émotionnels et psychiques. Une douleur morale, une perte de plaisir, un trouble de sommeil, un sentiment d’inutilité, etc. en sont des exemples. Tout cela réuni concourt pour faire naître ce qu’on appelle le syndrome dépressif. Ce qui caractérise cette maladie est qu’elle peut entraîner le patient à une tendance suicidaire. Le syndrome dépressif est une atteinte grave au système nerveux. 

 

Pour ce qui est du syndrome bipolaire, c’est une maladie chronique de la famille des troubles de l’humeur. La forme la plus fréquente de cette maladie est l’alternance des périodes d’enthousiasme et de fléchissement d’humeur. Le syndrome bipolaire, autrefois connu sous le nom de psychose maniaco-dépressive, survient en général entre 15 et 25 ans. Elle touche donc particulièrement les jeunes et persiste pendant toute la vie. Certains chercheurs pensent qu’un tel trouble serait lié à la manière d’agir et de réagir des jeunes compte tenu de la forte production hormonale. Mais le syndrome dépressif peut aussi avoir des origines génétiques. 

 

Le syndrome bipolaire entraîne des pulsions et le patient est incapable de gérer ses émotions. Il présente également des tendances suicidaires. 

 

Dans le cas de l’utilisation du lithium, ce dernier, en tant que tranquillisant, vise à atténuer les réactions du patient lors des crises. Mais le lithium est aussi préconisé dans le traitement à long terme de ces maladies psychiques. C’est pour cela que cet élément demeure d’envergure dans les hôpitaux psychiatriques bien qu’il suscite quelquefois des controverses. 

  • La sclérose latérale amyotrophique, une maladie qui se traite par le lithium

Le lithium peut également freiner la progression de la sclérose latérale amyotrophique. La sclérose latérale amyotrophique, appelée aussi maladie de Charrot, est une sorte de maladie neurodégénérative attaquant les muscles. À long terme et sans traitement adéquat, elle provoque une paralysie musculaire. La sclérose latérale amyotrophique inhibe la motricité volontaire des muscles responsables de telle fonction.

 

Une personne atteinte d’une sclérose latérale amyotrophique ressent aussi des troubles de déglutition et de phonation. 

 

La cause principale d’une sclérose latérale amyotrophique est la mort progressive des motoneurones. Ces derniers étant des cellules nerveuses qui se chargent du contrôle des muscles volontaires. Lors d’une sclérose latérale amyotrophique, ce sont les motoneurones situés dans le cerveau, dits motoneurones centraux, et les motoneurones périphériques, qui se situent dans le tronc cérébral et la moelle épinière, qui sont touchés. 

 

Généralement apparue après la cinquantaine, la sclérose latérale amyotrophique commence par l’atteinte d’une partie du corps avant de se propager dans les autres muscles. Ce qui va causer la perte progressive de la motricité. Lorsque les muscles respiratoires sont atteints, la maladie est donc grave. 

 

L’action du lithium dans le traitement de la sclérose latérale amyotrophique ne vise pas exactement à faire disparaître la maladie. Une maladie neurodégénérative ne se guérit jamais, car les neurones sont irréparables une fois détruits. On stoppe seulement sa progression. 

 

Le lithium freine ainsi la progression de la maladie de façon à ce que celle-ci n’aboutisse pas à une invalidité motrice. 

  • Le lithium, associé à d’autres éléments en oligothérapie

Le lithium est très prisé dans le traitement des états dépressifs légers. Pour ce faire, on l’associe avec d’autres éléments comme le millepertuis par exemple. Un état dépressif léger est à différencier d’une dépression ou d’un syndrome dépressif. Le syndrome dépressif est un stade dépressif plus avancé. Au stade dépressif léger, le patient est encore plus facile à contrôler. Raison pour laquelle l’utilisation du lithium est associée à d’autres substances.

 

En outre, le lithium peut intervenir dans la régulation de l’instabilité émotionnelle ou des troubles neurodégénératifs mineurs. Dans ces cas, on l’associe avec la passiflore ou la valériane.

 

Par ailleurs, le lithium fait bien office de calmant lors des troubles d’insomnie ou d’anxiété. Il sera ainsi en association avec la passiflore ou l’eschscholzia. 

 

Par ces utilisations et bienfaits du lithium sur le corps, en particulier sur les muscles et le système nerveux, il est clair que le lithium possède deux types d’actions : action de neurotransmission et de neuroprotection.