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Comment guérir de la BPCO ?

lundi 22 novembre 2021

 

La BPCO ou broncho-pneumopathie chronique obstructive est une pathologie qui affecte le système respiratoire. Cette maladie respiratoire chronique est due à une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Le tabagisme est considéré comme étant la première cause de la BPCO. Toutefois, dans 20 % des cas, elle est également causée par une exposition prolongée à la pollution de l’air ou aux produits toxiques. La broncho-pneumopathie chronique obstructive n’est découverte que quand les dégâts irréversibles sont déjà constatés comme importants.

 


 

toux bpco

Que veut dire BPCO ? 

La broncho-pneumopathie chronique obstructive qui est abrégée sous l’acronyme de BPCO est un groupe de maladies chroniques systémiques qui concerne le système respiratoire, atteignant surtout les bronches. La prévalence de cette pathologie n’est pas facile à estimer, notamment à cause du sous-diagnostic. Néanmoins, la broncho-pneumopathie chronique obstructive semble avoir considérablement augmenté depuis ces quelques décennies. Elle est même devenue un facteur de mortalité et d’hospitalisation. Cela peut être dû à un certain lien avec le vieillissement de la population, au tabagisme et aussi à la pollution de l’environnement. La broncho-pneumopathie chronique obstructive est classée dans la catégorie des maladies qui sont l’une des causes possibles de la mort subite des personnes adultes.

 

La BPCO se caractérise par une régression irréversible des débits respiratoires. Cette diminution du souffle tient son origine du rétrécissement permanent et progressif des bronches, qui est en lien avec un épaississement de leurs parois, conduisant à la destruction du poumon. D’après les statistiques, la broncho-pneumopathie chronique obstructive touche entre 5 à 10 % de la population majeure. Elle est même devenue un problème de santé publique d’envergure, étant donné que la BPCO est responsable de plus de 10 000 décès chaque année. Pourtant, ce genre de maladie peut tout à fait être évité. La prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive implique un certain nombre de traitements cliniques et paramédicaux. Malgré le fait que la BPCO se définit par l’obstruction des bronches et qu’elle ne soit pas totalement réversible, sa prise en charge permet de réduire le handicap respiratoire ressenti par les patients touchés par la maladie.

 

Les stades de la BPCO

Depuis longtemps, la BPCO a été classée en fonction de la gravité de l’obstruction des bronches, mesurée par un test du nom d’EFR ou Épreuve Fonctionnelle Respiratoire. D’un point de vue clinique, il existe 4 stades de gravité de l’obstruction bronchique, allant de la forme légère ou stade 1 jusqu’à la forme très grave ou stade 4. Toutefois, il existe également d’autres critères de sévérité, pour ne citer que la fréquence des épisodes d’exacerbations, mais aussi le degré d’essoufflement ressenti.

 

Qui sont les personnes à risque ?

malade rhume

 

Les individus les plus touchés par la broncho-pneumopathie chronique obstructive sont les personnes qui ont 45 ans et plus, mais également la prévalence de la BPCO qui s’accentue au-delà de cet âge. Dans l’Hexagone, le pourcentage de la gent féminine atteinte par cette maladie est en nombre croissant, notamment en raison de l’augmentation du nombre des fumeuses. Les populations qui sont socialement défavorisées sont les plus touchées par la broncho-pneumopathie chronique obstructive. En effet, les raisons de ce fait sont nombreuses, pour ne citer que les difficultés à accéder à des soins adéquats, le tabagisme, la malnutrition ou encore les conditions de travail qui exposent les salariés à des polluants professionnels.

 

Quels sont les symptômes de la BPCO ?

Les symptômes préliminaires de la broncho-pneumopathie chronique obstructive peuvent tout à fait paraître anodins. Ils sont généralement marqués par l’essoufflement à l’effort ou dyspnée, l’apparition d’une toux grasse et la production de crachat le matin. Ces premiers signes sont souvent banalisés par le fumeur, alors qu’ils doivent le pousser à consulter un spécialiste. Au fur et à mesure, l’essoufflement peut survenir de plus en plus intense avec les efforts. Le handicap engendré par la BPCO est susceptible d’avoir des conséquences néfastes sur la qualité de vie des patients au quotidien. À noter que deux tiers des personnes affectées par la BPCO ignorent qu’elles en sont atteintes.

 

Quelles sont les causes de la BPCO ?

Mis à part les facteurs environnementaux qui sont bien connus, les facteurs génétiques influent également sur la prolifération de la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Il s’avère que la conjonction des deux facteurs peut engendrer la survenue de la BPCO. Tel est, entre autres, le cas du tabagisme. En effet, entre 80 à 90 % des BPCO constatées sont dues à la consommation du tabac. Ainsi, il convient alors de dire que le tabac est directement lié au développement, à l’évolution ou même à la mortalité provoquée par la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

 

froid

 

Le cannabis qui est de plus en plus apprécié par les jeunes, représente aussi un facteur de risque considérable de la BPCO. L’arrêt de l’inhalation des produits toxiques incluant le tabac fait partie des premières attitudes thérapeutiques à adopter. Cela va permettre déjà de se donner toutes les chances de stopper la progression de la BPCO et d’éviter une éventuelle insuffisance respiratoire.

 

Il y va également de soi que l’exposition à des polluants qui sont présents dans quelques environnements représente également un facteur de risque de la broncho-pneumopathie chronique obstructive. En effet, la pollution domestique comme celle qui est provoquée par le monoxyde d’azote, le dioxyde d’azote qui émanent des cuisinières à gaz, les chauffe-eaux, les cheminées, les radiateurs ou la fumée du tabac sont aussi des facteurs de risque non négligeables.

 

Par ailleurs, la pollution atmosphérique engendrée par le trafic routier ainsi que les industries, est tout autant considérée comme un facteur de risque de la BPCO. Il arrive également que l’apparition des infections bronchiques au cours de l’enfance puisse aussi favoriser la survenue et la progression de la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

 

Quand consulter pour un BPCO ?

Pour éviter l’apparition des complications possibles, il convient de consulter un médecin dès même les premières manifestations. Celles-ci concernent notamment l’essoufflement à l’effort qui ne gêne pas les personnes ayant le même âge ou la même condition physique. Mais aussi l’apparition des toux fréquentes, pouvant survenir plusieurs fois par jour. Certes, les premières manifestations de la bronchite chronique ne sont pas généralement inquiétantes et n’incitent pas à une éventuelle consultation clinique. Pourtant, les symptômes qui sont modérés au commencement de la maladie, peuvent s’aggraver sournoisement au cours des années.

 

Comment détecter et diagnostiquer une BPCO ?

Étant donné que la broncho-pneumopathie chronique obstructive est une maladie qui est encore mal connue, le diagnostic s’avère souvent tardif. C’est le cas de la persistance d’une toux ou du symptôme d’essoufflement qui conduit la personne tabagique à consulter.

 

consultation médecin bpco

 

Afin de diagnostiquer une éventuelle apparition de la BPCO, le spécialiste va procéder à une sorte d’interrogatoire clinique. Celui-ci va également quantifier la quantité et la durée de l’exposition au tabac avant d’opter pour un examen clinique. Il se peut aussi que le médecin prescrive des examens complémentaires comme l’exploration fonctionnelle respiratoire ou EFR. Cela est nécessaire pour évaluer les volumes pulmonaires et les débits dans les bronches. L’EFR permettra également de confirmer le diagnostic de la broncho-pneumopathie chronique obstructive et d’évaluer l’importance de l’obstruction des bronches. Indolore, cet examen requiert un appareillage spécifique qui consiste à souffler dans un embout qui est connecté à un ordinateur.

 

Un test fait au patient après l’EFR permet de voir l’amélioration de l’obstruction des bronches, notamment après l’utilisation d’un médicament bronchodilatateur. À noter que l’obstruction en question est faiblement réversible dans cette maladie.

 

Par ailleurs, une prise de sang accompagnée d’une analyse des gaz du sang permet aussi de mesurer le taux d’oxygène et de gaz carbonique dans le sang. La mesure des gaz dans le sang est effectuée à partir d’une prise de sang dans une artère. Cette prise contribue à évaluer le retentissement de la BPCO sur la capacité d’échange entre l’oxygène et le gaz carbonique. Au cours des formes évaluées de la broncho-pneumopathie chronique obstructive, le taux d’oxygène régresse. Par contre, dans les cas plus graves de cette maladie, c’est le taux de gaz carbonique qui augmente. Cela est dû au fait que l’obstruction des petites bronches empêche l’accès de l’oxygène de l’atmosphère jusqu’aux alvéoles, voire même l’évacuation du gaz carbonique vers l’extérieur.

 

Il n’est pas rare aussi qu’une radiographie des poumons puisse être envisageable. Toutefois, l’examen peut s’avérer normal, malgré la présence de la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Ainsi, seul l’examen du souffle ou EFR va permettre le diagnostic. Parfois, un autre test qui évaluera le rôle respectif de l’atteinte respiratoire, du retentissement cardiaque et aussi de l’impact sur le fonctionnement des muscles, peut être indispensable.

 

Il est crucial de rechercher la présence d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive chez une personne assujettie au tabac, surtout si elle présente une toux chronique avec des crachats ou non. En effet, le sous-diagnostic est très utile, car cette maladie commence le plus souvent par des symptômes banals, pour ne citer que la toux et l’expectoration. Ces symptômes peuvent parfois évoluer de manière lente et sournoise durant plusieurs années, notamment avant que le patient ressente vraiment le gène occasionné par la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

 

Pour détecter de manière précoce l’obstruction des bronches, c’est donc la mesure du souffle par un spiromètre qui est la seule option. Cependant, si ce sont les médecins généralistes qui sont les plus côtoyés par les patients aux premiers stades, ce sont les pneumologues qui disposent des équipements adéquats pour ces diagnostics. Quoi qu’il en soit, l’idéal serait de détecter les malades avant l’apparition de l’essoufflement, notamment ceux qui sont tabagiques et qui ont plus de 40 ans. Toutefois, il a été constaté que la mesure du souffle n’est pas encore une habitude routinière pour un bon nombre de médecins, à l’image de la tension artérielle.

 

Les conséquences de la BPCO

D’un point de vue scientifique, c’est l’emphysème qui est la complication la plus fréquente de la BPCO. Il s’agit d’une altération du tissu élastique des poumons. À un certain stade, la broncho-pneumopathie chronique obstructive évolue vers l’insuffisance respiratoire qui engendre une diminution de l’oxygène dans le sang. Appelée aussi « hypoxémie », cette diminution peut réellement retentir sur le cœur. Des épisodes sévères d’aggravation de l’état respiratoire peuvent également survenir. Ces complications sont susceptibles de provoquer des hospitalisations, parfois en réanimation, mais peuvent même aller jusqu’au décès du sujet concerné.

 

Focus sur le traitement de la BPCO

Avant d’aborder le vif du sujet, il est impératif de considérer que le premier et le plus important des traitements de la BPCO est l’arrêt du tabac. D’ailleurs, des aides au sevrage sont désormais à la portée des patients qui veulent en finir avec la cigarette. Cependant, un bon nombre de médicaments permettent également de réduire les symptômes de la broncho-pneumopathie chronique obstructive et aussi d’améliorer la qualité de vie des patients.

 

traitement bpco

 

Parmi ces médicaments se démarquent les bronchodilatateurs qui sont aptes à dilater les bronches, tout en luttant contre la dyspnée. Il y a aussi les corticoïdes qui peuvent lutter contre l’inflammation bronchique et qui sont à administrer par inhalation, assez similaires à l’utilisation des bronchodilatateurs. À noter que les corticoïdes ne sont préconisés qu’en association avec les bronchodilatateurs de longue durée d’action, notamment dans le cas où les bronchodilatateurs seuls ne permettraient pas de soulager le patient.

 

Il arrive également que les fluidifiants bronchiques soient un remède à considérer pour aider les personnes affectées par la BPCO. Sans oublier que la prévention et le traitement des infections respiratoires permettent de diminuer la gravité de l’évolution de la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Dans la démarche, tous les patients atteints de la BPCO doivent prioriser un vaccin annuel contre la grippe. D’ailleurs, la vaccination antipneumococcique est toujours recommandée tous les 5 ans, surtout chez les personnes qui souffrent d’insuffisance respiratoire chronique.

 

Une réhabilitation respiratoire est aussi à prendre en compte pour diminuer l’essoufflement, mais aussi la réhabilitation des muscles à travailler. C’est pour cela qu’une prise en charge pluridisciplinaire du sujet concerné est indispensable. Dans certains cas, une éventuelle kinésithérapie respiratoire va permettre l’expectoration et la ventilation.

 

Il est vrai qu’il est quasiment impossible de faire disparaître totalement l’obstruction des bronches lors d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive. Toutefois, il existe plusieurs traitements qui visent à améliorer le quotidien des patients. Quand la BPCO est diagnostiquée de manière précoce, il est tout à fait possible d’entreprendre un traitement adapté pour limiter l’impact de la maladie.

 

À des stades avancés de la maladie, dépendant également des taux d’oxygène et de gaz carbonique qui sont mesurés par les gaz du sang, une oxygénothérapie ou une assistance ventilatoire peut être préconisée par le pneumologue. Pour le cas d’infection respiratoire, le recours à une antibiothérapie peut aussi être indiqué, même s’il s’agit d’une simple bronchite sans pneumonie.

 

Quelles sont les complications ?

Selon l’avis des pneumologues, il existe au moins trois types de complications qui peuvent être rencontrées au cours d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive. La première concerne une éventuelle évolution vers l’insuffisance respiratoire chronique du patient. Le fait vient de l’impossibilité des poumons du malade à assurer leur rôle prioritaire qui consiste à apporter suffisamment d’oxygène aux vaisseaux pulmonaires. Pour ce stade, le spécialiste va prescrire de l’oxygène de manière prolongée. La détérioration du tissu pulmonaire conduit à l’apparition d’emphysème. Celui-ci est une lésion irréversible qui s’avère être très handicapante, si l’on considère le fait que le poumon perd son élasticité.

 

consultation médecin

 

Il n’est pas rare aussi que des exacerbations ou des épisodes d’aggravation brutale de l’inflammation chronique puissent être à l’origine d’une insuffisance respiratoire sévère qui peut être parfois mortelle. Ces exacerbations sont souvent déclenchées par une infection respiratoire ou une exposition à la pollution.

 

En dernier lieu, la manifestation d’autres maladies, notamment en ce qui concerne les problèmes cardiovasculaires, ostéomusculaires et psychiatriques peuvent aussi résulter à une complication. En effet, l’inflammation de l’appareil respiratoire est susceptible de produire des conséquences plus ou moins graves sur l’ensemble de l’organisme. Ces pathologies participent réellement au handicap, voire à la mortalité engendrée par la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

 

À quel moment doit-on recourir à un traitement chirurgical ?

Dans certaines situations, notamment lors des cas sévères, des traitements chirurgicaux peuvent être envisagés. La chirurgie de l’emphysème peut alors être réservée aux patients qui présentent des formes particulières de la BPCO. Surtout celles qui se manifestent à travers de grosses bulles dans les parties supérieures du poumon. Pour ce cas précis, l’amélioration de la BPCO n’est alors malheureusement que transitoire.

 

Par ailleurs, la transplantation pulmonaire peut aussi être recommandée chez les patients jeunes qui sont assujettis à des formes très évoluées de la pathologie. À titre d’information, les spécialistes comptent pas moins d’une trentaine de greffes de ce type tous les ans.

 

Quelle en est l’espérance de vie ?

Avec les avancées de la science, les progrès thérapeutiques et l’accroissement de la prise en charge ont permis à une espérance de vie plus accentuée. Toutefois, la broncho-pneumopathie chronique obstructive représente environ 3 % des causes de la mortalité rien qu’en France. Il a été estimé que d’ici 2030, la BPCO pourrait devenir la 4ème cause de mortalité dans le pays, selon le rapport de l’association BPCO.

 

Quels peuvent être les traitements naturels contre la BPCO ?

traitement naturel bpco

 

Il est vrai que le recours à des médicaments spécifiques ou aux interventions chirurgicales est la meilleure solution pour traiter la BPCO. Cependant, il existe aussi d’autres alternatives qui peuvent être bénéfiques pour que les patients puissent supporter cette maladie. En effet, quelques plantes médicinales peuvent vraiment aider pour prévenir les inflammations respiratoires ainsi que les BPCO.

 

D’après les recherches, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives affectent pas moins de 7,5 % des personnes adultes. Néanmoins, elles resteraient non diagnostiquées dans presque la majorité des cas. À noter que la broncho-pneumopathie chronique obstructive se traduit généralement par une inflammation des alvéoles des poumons, pouvant être accompagnée d’une hypersécrétion de mucus. La BPCO serait également liée au contact répété avec des molécules toxiques, pour ne mentionner que celles qui sont contenues dans les fumées de cigarette qui concernent environ 85 % des cas.

 

Cette maladie est ordinairement prise en charge de manière médicamenteuse. Dans un premier temps, le recours à des bronchodilatateurs est souvent préconisé. Toutefois, si elle est découverte assez tardivement, les médecins peuvent recommander d’autres solutions plus adéquates comme l’oxygénothérapie de longue durée.

Quoi qu’il en soit, il est également utile de mentionner que les plantes médicinales peuvent être d’une grande aide pour combattre les inflammations respiratoires, incluant la BPCO. Mais avant d’aborder le sujet, il est important de considérer que l’arrêt du tabac et la mise en place d’une activité physique contribuent fortement à la prévention et au traitement de cette maladie qui peut s’avérer mortelle. C’est par la suite que les plantes peuvent intervenir, que ce soit dans le domaine de la phytothérapie, par homéopathie ou à travers les élixirs floraux.

 

En effet, l’utilisation des plantes peut tout à fait participer au freinage de la gêne respiratoire. C’est en quelque sorte pour cela que les études se focalisent sur certaines espèces végétales qui peuvent agir sur la réduction de l’inflammation pulmonaire chronique. Les recherches se concentrent surtout sur leurs facultés à limiter l’obstruction des alvéoles.

 

La grande bardane ou Actium lappa, par exemple, s’avère être intéressante pour son rôle détoxifiant. Le grand plantain ou Plantago Major, lui, suscite un intérêt particulier chez les scientifiques pour ses vertus anti-inflammatoires respiratoires et antiallergiques. Tout comme la prêle des champs ou Equisetum arvense qui présente les mêmes indications anti-inflammatoires. Il y a également le guaco ou Mikania glomerata spreng, disposant des constituants qui sont capables d’inhiber la vasoconstriction des bronches.

 

À travers des expériences effectuées sur des cobayes, les chercheurs ont pu mettre en évidence les effets prometteurs de la prise combinée des extraits de ces végétaux. Les résultats ont alors montré un aboutissement plutôt positif sur la diminution de la congestion pulmonaire et les paramètres généraux de l’inflammation. Il a également été observé que les cellules de la trachée étaient moins détériorées. Sans mentionner que l’administration de ces espèces de plantes, allant des classiques jusqu’à la phytothérapie, n’a conduit à aucun risque d’intoxication du foie. Ainsi, on peut alors conclure que le mélange de ces plantes possède un potentiel assez intéressant pour faire partie des substituts à considérer dans la prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

 

A propos de l'auteur

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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