L’hémorroïde est une inflammation et un gonflement des veines au niveau du rectum et de l’anus. Dérageant et douloureux, les causes sont très variées, car si des microbes et des bactéries peuvent en être les responsables, la grossesse et la constipation peuvent aussi le déclencher. Les symptômes peuvent être des saignements, des gênes en position courante et parfois une ampoule au niveau de l’anus. Heureusement qu’il existe maintenant plusieurs solutions pour traiter les hémorroïdes comme les pommades et les crèmes à appliquer localement, les médicaments. Il est aussi possible de les prévenir en adoptant une meilleure hygiène de vie.

 

L’inflammation et l’hémorroïde

L’inflammation, par définition, est une réaction normale de l’organisme pour lutter contre des agents externes, des irritations, des lésions… Une inflammation se manifeste par des rougeurs, de la chaleur, des douleurs et des gonflements. L’hémorroïde est une inflammation des veines du rectum et de l’anus et il est donc normal d’avoir ces symptômes. Si c’est un orifice pour déféquer, il est donc logique que l’inflammation puisse être plus grave à cause des microbes et des saletés qui vont y passer, même avec une hygiène impeccable. Pour traiter les hémorroïdes donc, il faut :

- Traiter les inflammations,
- Lutter contre les microbes qui vont s’accumuler,
- Nettoyer cette partie du corps,
- Prendre des antidouleurs.

 

Les pommades antihémorroïde peuvent traiter les inflammations et éliminer les microbes directement. Pourtant, le traitement peut être accompagné par des antidouleurs et d’autres précautions à prendre.

 

Les pommades antihémorroïde

Les pommades antihémorroïde sont généralement à base de corticoïde (ou corti-stéroïde). Le corticoïde est une hormone stéroïdienne qui existe déjà dans le corps humain, mais peut être synthétisé artificiellement. Avec une efficacité instantanée et puissante, les corticoïdes exigent tout de même une grande vigilance quant à leur utilisation, car ils peuvent avoir des effets secondaires.

 

L’utilisation d’une pommade à base de corticoïde peut être accompagnée d’un lubrifiant qui va faciliter la défécation et de diminuer la pression sur cette partie du corps. Cela permettra ainsi d’atténuer les douleurs tout en se soulageant.

 

Les pommades antihémorroïde sont aussi des antalgiques. Causant un effet de froid pendant et après l’application, elles permettent de diminuer les douleurs ressenties. D’ailleurs, l’utilisation du froid est habituelle en cas de crise d’hémorroïde.

 

D’autres soins peuvent aussi être nécessaires en complément d’une pommade antihémorroïde.

 

Les autres traitements pour traiter l’hémorroïde

  • Les soins autoadministrés

Un régime riche en fibre comme les légumes et les fruits sont fortement conseillés en cas d’hémorroïde. Les fibres vont améliorer le transit intestinal afin d’éviter ainsi les constipations et afin d’atténuer les inflammations.
Un accumulateur de froid permet de profiter de l’effet du froid pour apaiser instantanément les douleurs en cas de crise.


Les compresses froides peuvent être appliquées autant de fois jusqu’à ce que la douleur disparaisse.


L’hamamélis contient du tanin et des flavonoïdes qui sont des antiinflammatoires puissants. Ces composants vont aussi augmenter la résistance des vaisseaux sanguins.

 

  • Les médicaments pour traiter l’hémorroïde

Les médicaments à base de stéroïde : ils vont modifier les hormones ou stimuler leurs productions. Ces médicaments vont réduire et traiter les inflammations, mais peuvent aussi favoriser la régénération cellulaire des tissus.
Les médicaments anesthésiants locaux : ces médicaments peuvent aussi être des simples antalgiques. Ils vont réduire les douleurs ressenties par le patient et atténuer les symptômes.


Les compléments alimentaires : ils ne vont pas intervenir directement dans le traitement de l’hémorroïde, mais peuvent éventuellement servir pour le traitement. Les compléments alimentaires vont surtout favoriser la régénération cellulaire des tissus.


Les médicaments homéopathiques : les médicaments homéopathiques peuvent aussi être une option à considérer en cas d’hémorroïde. Le plus grand avantage de l’homéopathie reste sa souplesse, car les effets secondaires sont peu, voire inexistants, par rapport aux médicaments habituels. Ils peuvent être obtenus à base de plantes, mais les mélanges de molécules et les minéraux peuvent aussi faire partie de l’homéopathie. Le sulfur, le nuxvomica, le collinsonia et le paeonia sont les médicaments homéopathiques les plus prisés en cas d’hémorroïde. Il est important de consulter un spécialiste avant de suivre ce type de traitement. Aucune interférence avec les traitements en parallèle en vue, il est tout à fait possible d’utiliser une pommade antihémorroïde avec les solutions homéopathiques.

 

Les procédures médicales en cas d’hémorroïde

Dans certains cas, le médecin peut envisager de faire :

- Une cautérisation qui consiste à éliminer des tissus cellulaires afin d’arrêter un saignement ou une inflammation. Il peut, par exemple, bruler ou geler une partie du corps.
- Une ligature élastique qui consiste à ligaturer des vaisseaux sanguins afin de les empêcher d’approvisionner une partie du corps. Cela va ainsi assécher les tissus et de les éliminer.
- Une cryothérapie qui consiste à soumettre l’hémorroïde à un froid extrême, ce qui va le geler. Il sera plus facile de l’éliminer après.
- Une sclérothérapie qui consiste à injecter un mélange d’eau et de sel spécial dans les vaisseaux sanguins de la zone malade afin de le traiter.

 

Comment apaiser les crises hémorroïdaires ?

L’utilisation d’une pommade antihémorroïde n’est pas une solution miracle pour traiter les crises hémorroïdaires. Il faut aussi prendre d’autres précautions importantes :

 

- Maintenir une hygiène anale impeccable : une mauvaise hygiène peut favoriser l’accumulation des microbes sur cette zone très sensible. Une toilette quotidienne est obligatoire et veillez à utiliser des produits naturels qui ne risquent pas d’agresser cette partie du corps.


- Limiter l’utilisation des papiers toilettes qui vont agresser cette zone. Vous pouvez utiliser des lingettes, mais le mieux est de faire une toilette après une défécation.


- Porter des sous-vêtements en coton qui vont permettre à l’humidité de s’échapper et ne pas causer des irritations.


- Améliorer son hygiène alimentaire en favorisant les fibres et en diminuant le café, l’alcool, le thé, les épices ou autres aliments qui vont favoriser la constipation ou l’agression des muqueuses intestinales. Un régime végétarien est très conseillé.


- Faire du sport, mais veillez à ne pas faire des exercices qui vont augmenter la pression dans les veines comme soulever des charges lourdes.

 

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