Les symptômes les plus fréquents de la ménopause incluent des changements physiologiques et psychologiques variés. Parmi les signes physiques, on retrouve les bouffées de chaleur, une sensation soudaine de chaleur intense qui se manifeste principalement sur le visage et le haut du corps. Ce phénomène est causé par des fluctuations hormonales. Les sueurs nocturnes, qui disruptent souvent le sommeil, sont également courantes. Au niveau psychologique, des sauts d'humeur, de l'irritabilité et parfois des épisodes dépressifs peuvent survenir. Hormis ces symptômes, certaines femmes peuvent aussi éprouver des douleurs articulaires, une prise de poids, et des modifications du métabolisme. C’est une période durant laquelle la densité osseuse peut diminuer, augmentant le risque d'ostéoporose. Il est important de consulter un professionnel de santé pour un suivi approprié et pour atténuer ces symptômes désagréables.
Pour atténuer naturellement les bouffées de chaleur durant la ménopause, plusieurs approches peuvent être adoptées. Les phytoestrogènes, présents dans des aliments comme le soja et les graines de lin, offrent un effet similaire à celui des œstrogènes dans le corps, contribuant ainsi à réduire l'intensité des bouffées. L’intégration d’aliments riches en calcium et vitamine D dans le régime alimentaire est aussi bénéfique. Sur le plan des habitudes de vie, la pratique régulière d'exercices physiques, tels que la marche ou le yoga, aide à maintenir un équilibre hormonal optimal. D'autre part, certaines plantes telles que le trèfle rouge et l'actée à grappes noires sont souvent proposées en compléments. Il est crucial de discuter avec un médecin avant de commencer tout traitement naturel pour s'assurer qu'il serait approprié.
L'usage de traitements homéopathiques pour les symptômes de la ménopause est souvent évoqué par certaines patientes désireuses de solutions douces. Cette approche repose sur l'administration de substances naturelles diluées qui, en théorie, déclencheraient une réaction de guérison dans le corps. Pour les bouffées de chaleur, des remèdes tels que Lachesis, Sepia et Sulfur sont souvent recommandés. Chacune de ces préparations homéopathiques vise des symptômes spécifiques et s'adapte à des profils de patients distincts. L'homéopathie est perçue comme complémentaire et doit idéalement être intégrée dans une approche globale de bien-être, englobant alimentation, exercice et autres soins thérapeutiques. Toujours discuter avec un homéopathe ou un professionnel de la santé pour élaborer un plan de traitement adapté et personnalisé.
Des compléments comme Serelys pour la ménopause présentent de potentiels avantages pour atténuer certains symptômes. Formulés à partir d'extraits de pollen, ces compléments visent à réduire les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes tout en améliorant le bien-être général. Les Omega-3, souvent contenus dans la formule, contribuent à la santé cardiovasculaire et mentale, deux aspects cruciaux pendant cette période. Un autre composant souvent recommandé est la vitamine D, importante pour la santé osseuse. Les compléments à base de plantes, comme le ginseng ou le trèfle rouge, sont aussi proposés pour leur action sur l'équilibre hormonal. Consulter un professionnel de la santé avant d'initier un nouveau complément est judicieux et garantira un usage adéquat et sécuritaire.
Parmi les remèdes de grand-mère contre la ménopause, le choix de l'alimentation joue un rôle significatif. Consommer des aliments riches en phytoestrogènes, comme les produits à base de soja, pourrait atténuer les symptômes. Les infusions de plantes telles que la sauge ou le trèfle rouge sont traditionnellement utilisées pour calmer les bouffées de chaleur. Les bains de pieds dans de l'eau tiède couplés à des huiles essentielles de lavande sont connus pour leur effet relaxant et apaisant. Bien que ces méthodes reposent sur des traditions, il est toujours bon de les compléter avec d'autres approches validées par un expert de la santé, afin de traiter de façon holistique les symptômes de la ménopause.
Vers l’âge de 50 ans, le corps d’une femme subit des changements hormonaux et physiologiques. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie, certains symptômes peuvent être inquiétants. Les manifestations et les ressentis varient d’une femme à l’autre, mais savoir à quoi s’attendre peut aider à simplifier la transition.
La ménopause est un processus naturel qui marque la fin du cycle de fertilité d’une femme. Elle se caractérise en effet par l’arrêt de la production des hormones ovariennes et la fin des menstruations.
Les règles ne s’arrêtent pas brutalement. Ce phénomène est précédé d’une période plus ou moins longue appelée préménopause. Cette dernière est le stade le plus précoce de la ménopause. Cette période d’irrégularités menstruelles dure 4 ans en moyenne et continue durant les 12 mois qui suivent les dernières règles. Elle correspond aussi à la diminution du taux de fertilité de la femme. Durant ce stade, les femmes connaissent des changements notables comme des troubles du cycle : trop long, trop court, règles trop abondantes ou trop longues, etc. D’autres symptômes connus sous le nom de syndrome congestif prémenstruel peuvent aussi survenir. Ils incluent les seins gonflés et douloureux, des ballonnements abdominaux, des sauts d’humeur, une insomnie, etc. Ces symptômes peuvent apparaître lentement, culminer et diminuer graduellement.
Dans la société occidentale, l’âge moyen de la ménopause est aux alentours de 50 ans. Mais d’une femme à l’autre, cette étape peut survenir naturellement entre 40 et 56 ans. Chez les grosses fumeuses, elle est généralement avancée d’un an ou deux. Il est également possible que certains facteurs génétiques puissent jouer. La date de la survenue de la ménopause est souvent la même pour une mère et sa fille.
Pendant la préménopause, la femme peut remarquer des modifications au niveau de sa peau et de ses cheveux. Ces changements sont liés en partie à des niveaux faibles d’hormones. En effet, ce sont les hormones sexuelles et les modifications biologiques plus générales liées au vieillissement qui influencent la structure et la texture de la peau. Après la ménopause, la peau devient plus fine et donc plus fragile.
Au moment de la ménopause, les femmes prennent souvent du poids. Il est aussi difficile de perdre ces kilos. À noter que la prise de poids n’est pas directement liée aux modifications hormonales de la ménopause. Cependant, la ménopause entraîne une modification dans la répartition des graisses. Celles-ci s’accumulent plus fréquemment au niveau du ventre qu’au niveau des cuisses et des fesses.
Ces changements peuvent aussi être dus à la génétique de chaque personne. Dans tous les cas, ces altérations sont toujours pénibles.
La majorité des femmes souffrent de troubles plus ou moins difficiles à supporter pendant la ménopause. Cette dernière peut favoriser le développement de l’ostéoporose ou de maladies cardiovasculaires. Toutes les femmes ressentent des symptômes différents, avec une intensité et des ressentis différents.
Le climatère correspond à la période des changements endocriniens, physiques et psychologiques qui se produisent à la ménopause. Les troubles climatériques sont donc les troubles qui surviennent pendant cette période. Ils ne sont pas graves et ne présentent aucun danger pour la santé.
Ce sont notamment :
- Des bouffées de chaleur,
- Une sécheresse vaginale,
- Des troubles urinaires,
- Des changements d’humeur comme de l’irritabilité ou de l’anxiété,
- Des troubles du sommeil.
Les bouffées de chaleur sont le symptôme le plus fréquent. Elles sont dues à l’arrêt de la production d’estrogène par les ovaires. Elles se manifestent par une sensation de chaleur, parfois accompagnée d’une rougeur de la peau. Celle-ci commence au niveau du visage et du cou, puis s’étend vers les thorax et les épaules. Elle se généralise éventuellement. Chez certaines femmes, les bouffées de chaleur s’associent à des sueurs intenses et surviennent dans la journée ou pendant la nuit.
En ce qui concerne les troubles vaginaux, la carence en estrogène pendant la ménopause rend la paroi vaginale plus fine, plus sèche et moins élastique. Ainsi, les rapports sexuels peuvent être moins confortables.
Les troubles urinaires se caractérisent par de petites fuites d’urines, en particulier pendant l’exercice, les éternuements, les fous rires, etc. Pensez à prendre en charge ce problème, car il pourrait s’accentuer.
La ménopause peut aussi provoquer d’autres troubles tels que :
- Des maux de tête,
- Une sensation de grande fatigue,
- Des douleurs musculaires.
On peut apaiser certains symptômes de la ménopause en adoptant des traitements hormonaux substitutifs (THS) dont les bénéfices sont doubles. Ils concernent principalement :
- Le traitement des troubles du climatère (bouffées de chaleur, sueurs, troubles vaginaux et urinaires…),
- La prévention de l'ostéoporose et des fractures (diminution de la perte osseuse, réduction du risque de fractures du col du fémur et de la colonne vertébrale).
Comme tous les médicaments, le THS peut avoir des effets indésirables. D'après les études anglo-saxonnes, il existe une augmentation du risque de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires. Pour cette raison, les indications des THS ont été réévaluées et les prescriptions sont actuellement très personnalisées.
Les alternatives naturelles sont idéales pour traiter les symptômes avec douceur tout en évitant les effets secondaires. L'homéopathie, la phytothérapie, l'acuponcture ainsi que les médecines douces sont une possibilité. Mais cette possibilité n'a pas encore apporté la preuve de son efficacité. Sauf les dérivés du soja, et plus généralement les phytoestrogènes, peuvent avoir un effet sur les bouffées de chaleur. Cependant, selon L'ANSM, ils peuvent avoir les mêmes risques que les estrogènes. Puisque leur fiabilité n'est pas garantie et leur sécurité n'a pas été évaluée, il est déconseillé d'en prendre pour le traitement des troubles.
Pendant la préménopause, la fertilité de la femme ne disparaît pas du fait que ses règles ne s’arrêtent pas immédiatement. Elle prend fin seulement lorsque la ménopause est terminée. Il existe donc encore un risque de grossesse parce qu’une femme peut encore ovuler. Les ovules peuvent être en assez bonne santé pour provoquer une grossesse. De ce fait, la contraception est conseillée jusqu’à un an après la fin des règles.
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