Lin

Questions & réponses

Quels sont les bienfaits du lin pour la santé ?

Le lin est reconnu pour ses multiples bienfaits sur la santé, notamment grâce à sa richesse en acides gras oméga-3, en fibres et en lignanes, qui ont des propriétés antioxydantes. Les graines de lin peuvent aider à réduire l'inflammation, améliorer la santé digestive grâce à leur contenu en fibres soluble et insoluble, et soutenir la santé cardiovasculaire en régulant les niveaux de cholestérol. En plus, les lignanes présentes dans le lin sont impliqués dans la réduction des risques de certains cancers hormonaux.

En quoi l'huile de lin est-elle bénéfique pour les acides gras oméga-3 ?

L'huile de lin riche en oméga-3 est une excellente source végétale d'acide alpha-linolénique (ALA), un type essentiel d'oméga-3. Ces acides gras jouent un rôle crucial dans la réduction de l'inflammation, la promotion de la santé cérébrale et le soutien de la fonction cardiovasculaire. L'huile de lin est souvent utilisée par ceux cherchant à compléter leur régime avec des oméga-3, spécialement lorsque les sources marines comme le poisson ne sont pas une option préférée.

Quelles sont les utilisations médicinales des graines de lin ?

Les graines de lin en tant que source d'oméga-3 sont particulièrement valorisées pour leurs bienfaits laxatifs naturels, favorisant ainsi une bonne santé digestive. Elles aident à soulager la constipation en augmentant le volume des selles. De plus, grâce à leur composition en fibres et en acides gras essentiels, elles sont utilisées pour abaisser le taux de cholestérol et maintenir une pression artérielle saine. C'est un complément idéal pour ceux s'intéressant à une gestion naturelle de la digestion et de la santé métabolique.

Peut-on utiliser le lin pour soulager les douleurs abdominales ?

Pour le soulagement des douleurs abdominales, les propriétés anti-inflammatoires des huiles dérivées du lin peuvent être bénéfiques. Elles agissent en réduisant l'inflammation du tube digestif, aidant ainsi ceux qui souffrent de douleurs chroniques ou de conditions inflammatoires telles que le syndrome de l'intestin irritable (SII). En complément, les produits à base de lin peuvent promouvoir une digestion saine et offrir un certain soulagement des spasmes intestinaux.

L'huile de lin peut-elle être utilisée comme anti-inflammatoire ?

Oui, l'huile de lin est souvent utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires naturelles. Grâce à ses acides gras oméga-3, elle peut aider à réduire les inflammations générales dans le corps, ce qui est bénéfique pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes et d'autres affections inflammatoires chroniques. L'intégration de l'huile de lin dans le régime alimentaire peut contribuer à une meilleure santé articulaire et un soulagement des douleurs associées à l'inflammation chronique.

L'allergie au pollen est un problème courant chez les chiens, et il est important de comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements naturels.

 

Comprendre les allergies au pollen chez les chiens

 

Les allergies au pollen chez les chiens et les chats sont similaires aux allergies saisonnières que les humains peuvent éprouver, et il existe des traitements naturels pour les soulager. Elles surviennent lorsque le système immunitaire du chien réagit de manière excessive aux particules de pollen dans l'air. Ces réactions allergiques peuvent causer une gêne considérable pour nos compagnons à quatre pattes.

 

Il est important de reconnaître les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens afin de pouvoir prendre les mesures appropriées pour soulager leur inconfort, comme l'utilisation de pansements anti-allergiques.

  • Les symptômes d'une allergie au pollen chez le chien

Les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens peuvent varier, mais les plus courants incluent des éternuements fréquents, des démangeaisons intenses, des rougeurs de la peau, des écoulements oculaires et nasaux, ainsi que des problèmes digestifs tels que des vomissements ou des diarrhées. L'utilisation d'un traitement anti-allergique pour chien peut aider à soulager ces symptômes. Certains chiens peuvent même présenter des problèmes respiratoires, tels que des difficultés à respirer ou une respiration sifflante.

 

Si vous observez ces symptômes chez votre chien, il est important de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

  • Les causes de l'allergie au pollen chez les chiens

L'allergie au pollen chez les chiens peut être causée par différents types de pollen, tels que le pollen d'herbe, d'arbres ou de fleurs. Certains chiens peuvent être sensibles à un seul type de pollen, tandis que d'autres peuvent être allergiques à plusieurs types.

 

Il est également important de noter que les allergies au pollen chez les chiens peuvent être saisonnières ou persistantes tout au long de l'année. Les allergies saisonnières sont généralement causées par des pollens spécifiques qui sont plus abondants pendant certaines saisons, comme le printemps ou l'automne.

 

Les allergies au pollen chez les chiens peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En plus des symptômes mentionnés précédemment, les chiens allergiques au pollen peuvent également présenter une diminution de leur appétit, une perte de poids et une baisse d'énergie. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes plus difficiles pour nos amis à fourrure.

 

Il est important de prendre des mesures pour minimiser l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen. Cela peut inclure le maintien de votre chien à l'intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, le nettoyage régulier de sa fourrure pour éliminer les particules de pollen et l'utilisation de traitements médicaux recommandés par votre vétérinaire.

 

Les traitements naturels pour les allergies au pollen

 

Lorsqu'il s'agit de traiter les allergies au pollen chez les chiens, de nombreuses options naturelles peuvent être envisagées. Les herbes et les suppléments naturels peuvent apporter un soulagement aux chiens allergiques sans les effets secondaires souvent associés aux médicaments traditionnels.

  • Les herbes et suppléments naturels pour les allergies

Des herbes et suppléments naturels tels que l'ortie, le curcuma, l'aloès, la camomille et la quercétine peuvent aider à réduire l'inflammation, soulager les démangeaisons et renforcer le système immunitaire des chiens allergiques. Il est préférable de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base d'herbes ou de suppléments pour vous assurer de choisir les bons produits et les bonnes doses pour votre chien.

  • L'importance d'une alimentation saine pour combattre les allergies

Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour soutenir la santé globale de votre chien, y compris pour traiter les allergies au pollen. Une alimentation riche en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en vitamines essentielles peut aider à renforcer le système immunitaire de votre chien et à réduire l'inflammation causée par les allergies.

 

Il peut également être utile de consulter un nutritionniste canin pour obtenir des recommandations spécifiques sur les aliments et les suppléments qui conviennent le mieux à votre chien.

 

En plus des herbes et des suppléments, certaines pratiques naturelles peuvent également contribuer à soulager les allergies au pollen chez les chiens. Par exemple, l'utilisation de compresses d'eau froide sur les zones irritées de la peau de votre chien peut aider à apaiser les démangeaisons et à réduire l'inconfort. De plus, des bains réguliers avec un shampooing doux et hypoallergénique peuvent aider à éliminer le pollen et les allergènes de la fourrure de votre chien, réduisant ainsi les réactions allergiques.

 

Comment prévenir les allergies au pollen chez les chiens

 

La prévention des allergies au pollen chez les chiens est essentielle pour minimiser leur impact sur la santé de votre animal de compagnie. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen.

  • Réduire l'exposition de votre chien au pollen

Limitez les sorties de votre chien pendant les périodes de forte concentration de pollen dans l'air, comme les journées chaudes et venteuses. Essayez de le promener tôt le matin ou en fin de journée lorsque les niveaux de pollen sont généralement plus bas. De plus, essuyez régulièrement ses pattes et son pelage après les promenades pour éliminer tout pollen qui aurait pu s'y accumuler.

 

Il est également recommandé de créer des zones sans pollen à l'intérieur de votre maison. Vous pouvez dédier une zone spécifique où votre chien peut se reposer sans craindre les allergènes extérieurs. Assurez-vous de laver régulièrement les couvertures, les tapis et les jouets de votre chien pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être déposé.

  • Les soins à domicile pour les chiens allergiques au pollen

En complément des mesures préventives, il est important de fournir à votre chien des soins à domicile adaptés en cas d'allergie au pollen. Cela peut inclure des bains réguliers avec un shampooing doux spécialement formulé pour les chiens allergiques, l'utilisation de produits hydratants pour apaiser les démangeaisons et éviter les irritations de la peau, ainsi que le maintien d'un environnement propre en nettoyant régulièrement la maison et en utilisant des filtres à air de qualité pour réduire la présence de pollen.

 

Par ailleurs, veillez à ce que la literie de votre chien soit régulièrement lavée à haute température pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être accumulé. Optez pour des matériaux hypoallergéniques pour les coussins et les couvertures de votre animal afin de minimiser les réactions allergiques. Enfin, consultez régulièrement votre vétérinaire pour ajuster le traitement antiallergique de votre chien en fonction de l'évolution de ses symptômes.

 

Quand consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen

 

Il est important de savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen chez votre chien, surtout si les symptômes persistent ou s'aggravent malgré les traitements naturels et les mesures préventives.

  • Les signes d'une allergie sévère chez le chien

Si votre chien présente des signes d'une allergie sévère au pollen, tels que des difficultés respiratoires importantes, une enflure du visage ou de la gorge, une léthargie excessive ou des vomissements fréquents, il est impératif de consulter un vétérinaire dès que possible. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

  • Le rôle du vétérinaire dans le traitement des allergies au pollen

Un vétérinaire pourra diagnostiquer précisément l'allergie au pollen chez votre chien et vous recommander un plan de traitement adapté à sa condition. Cela peut inclure des médicaments antiallergiques, des corticostéroïdes, des antihistaminiques ou d'autres options médicales pour contrôler les symptômes et soulager l'inconfort de votre chien.

 

En outre, il est important de comprendre que les allergies au pollen peuvent varier en fonction de la saison et de la région géographique. Par exemple, certaines régions peuvent avoir une concentration plus élevée de pollens spécifiques, ce qui peut aggraver les symptômes allergiques chez les chiens. Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire qui connaît bien les particularités de votre région afin de recevoir les meilleurs conseils et traitements adaptés à votre chien.

 

De plus, il est intéressant de noter que certaines races de chiens sont plus prédisposées aux allergies au pollen que d'autres. Par exemple, les races à poil long ou dense peuvent être plus sensibles aux allergènes présents dans l'environnement, y compris les pollens. Si vous possédez l'une de ces races, il est d'autant plus important de surveiller attentivement les symptômes allergiques et de consulter un vétérinaire dès que nécessaire.

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Cultivé depuis des millénaires, le lin est une plante qui a su séduire l’homme pour ses fibres textiles et ses graines oléagineuses. Ces dernières étaient surtout utilisées en médecine autrefois. Étant toujours à l’affiche à l’heure actuelle, le lin prend une place importante dans l’univers de la médecine traditionnelle et dans la phytothérapie. Cette plante intervient dans beaucoup de domaines thérapeutiques, pour ne citer qu’il est souvent utilisé pour le soin de différents troubles comme l’excès de cholestérol, la constipation ou encore les troubles en rapport avec la ménopause. Dans son ensemble, le lin peut être observé sous sa forme granuleuse, en huile, en farine ou via son dérivé destiné aux cataplasmes.

 

Définition

Connu sous son nom scientifique Linum usitatissimum, le lin cultivé est une espèce de plantes dicotylédones originaire d’Eurasie qui appartient à la famille des Linaceae. C’est un végétal herbacé annuel très apprécié pour ses fibres qui servent dans le textile, mais également pour ses graines qui peuvent être transformées sous différents aspects afin d’en tirer ses bienfaits, notamment en ce qui concerne ses vertus médicinales.

 

Dans l’ancien temps, le lin a connu ses débuts dans l’agriculture dans le Croissant fertile. Au commencement, les graines de lin de petite taille ont d’abord été découvertes au cœur des villages agricoles du Néolithique, provenant probablement du lin sauvage appelé Linum bienne. Cependant, d’autres graines furent trouvées, concernant principalement celles qui remontent à 10 500 ans. Ces dernières sont plus grosses que celles du lin cultivé que l’on exploite jusqu’à maintenant. Mais d’après les données morphologiques, moléculaires et génétiques, les recherches ont permis de déterminer que c’est le Linum bienne qui est sûrement l’ancêtre sauvage du lin cultivé ou Linum usitatissimum. Selon l’histoire, le lin fait partie des premières espèces cultivées dans les terres fertiles de l’Asie du Sud-Ouest, avec le pois, la lentille, l’orge et l’amidonnier.

 

Le Linum usitatissimum ou lin cultivé est assez différent de ses aïeuls. Il s’agit d’une espèce annuelle, possédant des capsules indéhiscentes qui permettent de récolter ses graines. Pour ces dernières, elles sont plus ou moins grosses et contiennent un pourcentage élevé en matières grasses. Cependant, le lin cultivé peut aussi disposer de longues tiges à proportion élevée de fibres plus rallongées.

 

L’appellation accordée au genre Linum vient du mot latin « linum » qui désigne les plantes herbacées possédant des tiges fibreuses connues sous le nom de « lin » en français et à travers la métonymie le fil et le tissu qu’on conçoit avec. En revanche, l’épithète particulière usitatissimus provient de la forme superlative du mot latin usitatus qui signifie « usité ou accoutumé », soit dans le langage actuel « très utile ».

 

Description

Le lin cultivé se reconnaît généralement sous l’allure d’une tige unique, mais peut aussi être légèrement ramifié à la base. Sa tige peut atteindre 1 mètre, avec un diamètre de 2 mm au niveau du collet. Sur cette tige s’éparpille une centaine de feuilles simples, lancéolées et sessiles avec trois nervures. Quant à ses feuilles, elles sont plutôt spirales, formant trois hélices à partir de la troisième feuille. Les deux premières présentent une disposition opposée alterne vis-à-vis des cotylédons. Par ailleurs, le lin est doté d’une racine pivotante qui peut descendre jusqu’à un mètre de profondeur, surtout dans les sols profonds où il peut émettre un bon nombre de radicelles.

 

Dépendant des variétés constatées, l’inflorescence qui épouse la forme d’une cyme peut porter plusieurs fleurs dont le teint varie entre le bleu, le blanc ou avec une couleur plus ou moins rosé selon l’espèce. La floraison échelonnée peut durer jusqu’à une quinzaine de jours. Pour ses fleurs, elles disposent généralement de 5 pétales obovés qui mesurent entre 5 à 10 mm, ayant une durée de vie assez courte, ne dépassant pas une journée dans les conditions normales. Le pollen reste viable durant 5 à 7 heures seulement, à partir de la déhiscence des anthères jusqu’à celles des pétales. La reproduction du lin se manifeste principalement par autopollinisation. Néanmoins, les fleurs peuvent toutefois être avantagées par la visite des insectes, permettant à la plante de bénéficier d’une pollinisation croisée.

 

À maturité, chaque fleur peut donner un fruit, un genre de capsule ovoïde qui mesure entre 6 à 10 mm sur 5 à 10 mm, disposant de cinq loges qui renferment chacune deux graines et qui sont séparées par une sorte de cloison plus ou moins ciliée. Ces capsules se démarquent par une légère pointe à leur sommet. Par ailleurs, les graines sont lisses, plates et oblongues. Elles sont petites et légères, ne pesant que 7 grammes au maximum pour 1000 grains. Elles sont de couleur brune une fois mâtures, avec une terminaison qui ressemble à un bec légèrement recourbé.

 

La graine de lin est composée en majeure partie d’huiles, représentant jusqu’à 50 % de sa masse sèche. C’est l’acide linoléique, connu aussi sous le nom d’oméga 3, qui compose jusqu’à 75 % des acides gras contenus dans cette huile. Quoi qu’il en soit, pour distinguer chaque variété de lin, les scientifiques se basent essentiellement sur les caractères des fleurs et des capsules, notamment concernant la couleur des pétales, les étamines et des styles, la moucheture des sépales, la ciliation des cloisons des capsules, mais également à travers d’autres spécificités.

 

Le lin dans l’alimentation

Sur le territoire français, l’huile de lin était seulement réservée pour un usage technique et était même interdite à la consommation humaine. Cependant, dans d’autres contrées européennes comme en Allemagne, elle était destinée pour la consommation. En effet, si l’huile de lin était interdite depuis les années 1908, c’est sûrement qu’on la considérait comme étant potentiellement dangereuse à cause de son rancissement rapide. Néanmoins, son interdiction fut levée et sa vente au détail était autorisée depuis le 12 juillet 2010, à condition qu’elle soit conservée dans un contenant opaque de moins de 25 cl.

 

Toutefois, à part l’huile, les graines entières ont aussi pris leur place dans la boulangerie, surtout en couverture de certains pains spécifiques.

 

Au niveau de la consommation humaine, les graines ne sont pas conseillées en entier, car elles ne sont pas digérées par l’organisme. Il est alors de coutume de les écraser, voire de les moudre avant de les consommer, notamment pour que ses composants soient assimilables. Pourtant, les graines entières ont plus d’effet par rapport à celles qui sont moulues, surtout quand elles sont utilisées pour produire un effet laxatif.

 

Identique à la plupart des autres graines, les graines de lin recèlent aussi une quantité infime de glycoside cyanogène qui est la linamarine. Celle-ci peut être détruite par cuisson à 230 °C durant 15 à 18 minutes, mais aussi par ébullition. À noter que ce traitement est surtout recommandé dans la confection des tourteaux qui sont réservés à l’alimentation animale.

 

Les principes actifs du lin

Le lin est principalement constitué d’huile grasse, avec un taux considérable d’acides gras essentiels, notamment des oméga-3 et des oméga-6, mais aussi de protéines, de fibres solubles, de lignanes, de mucilages et de stérols.

 

Effets sur la santé

D’après les recherches, la consommation modérée de graines de lin moulues procure une action bénéfique sur le cholestérol. D’ailleurs, certaines études sont même en cours pour déterminer ses effets sur les maladies cardiovasculaires grâce à sa teneur en oméga-3, mais également sur le cancer qui serait en relation avec cette molécule ainsi qu’en SDG39 et en fibres.

 

Par ailleurs, les scientifiques ont pu constater trois ingrédients actifs qui méritent vraiment l’attention dans les graines de lin. Ce sont surtout des fibres solubles qui peuvent intervenir en cas de constipation, mais aussi pour réduire légèrement le taux de cholestérol dans le sang. Il s’avère également que les lignanes ou phytoestrogènes contenus dans le lin pourraient diminuer certains symptômes liés à la ménopause.

 

Il a aussi été prouvé que les graines de lin possèdent des effets laxatifs qui permettent de lutter contre la constipation. En effet, au cours des études cliniques, un bon nombre de patients ont affirmé avoir des selles liquides après avoir ingéré des graines de lin aux alentours de 45 g par jour. En même temps, une équipe a également pu rapporter que certains individus assujettis au syndrome du côlon irritable ont ressenti une nette amélioration par rapport à leurs symptômes, incluant les ballonnements ou les douleurs abdominales. Cela a été constaté après qu’ils ont consommé des graines de lin durant trois mois.

En ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, les composants qui forment certains principes actifs des graines de lin seraient capables de réduire les facteurs de risque de maladies cardiaques, mais aussi sur la survenue de cancer et la mortalité. Toutefois, l’affirmation n’a pas encore été établie, faute de données cliniques fiables. En revanche, les études qui se sont focalisées sur l’efficacité des graines de lin par rapport à l’athérosclérose seraient en bonne voie pour offrir un résultat positif. En effet, il a été prouvé que les acides gras polyinsaturés et l’acide alpha linolénique qui sont présents en grande quantité dans les graines de lin seraient aptes à réduire la formation de plaques graisseuses, surtout grâce à leur capacité à alléger les lipides sanguins et aussi leurs propriétés antioxydantes. De plus, il a également été constaté qu’une alimentation riche en acide alpha linolénique améliore l’état des patients ayant été victimes d’un infarctus du myocarde.

 

Dans la recherche sur l’ostéoporose, les scientifiques se sont penchés sur l’utilité des graines de lin pour combattre la perte osseuse consécutive à la ménopause. Toutefois, les résultats obtenus dans l’ensemble ne sont pas assez concluants. Pourtant, une étude à double insu avec placebo qui a été effectuée en 1998 avait donné des résultats plus ou moins encourageants, notamment lorsque les patients ont ingéré 38 g de graines de lin pendant 28 jours.

Par contre, dans les recherches concernant le cancer du sein, l’intérêt est plutôt grandissant, surtout en ce qui concerne la prévention de pathologies chroniques comme le cancer. En effet, les graines de lin semblent procurer un effet inhibiteur sur le métabolisme des œstrogènes, et seraient même susceptibles de jouer un rôle majeur dans la prévention du cancer du sein. Toutefois, jusqu’à l’heure actuelle, aucun essai clinique n’a pu démontrer une réduction du risque de cancer du sein chez les femmes qui ont pris pour habitude de consommer du lin, que cela soit sous forme d’huile ou à travers les graines. Il est cependant à noter que la consommation de graines de lin durant un mois avant une extraction de tumeurs malignes au sein a modifié l’expression de certains signes de croissance des tumeurs chez un groupe de 32 femmes ménopausées. Par ailleurs, lors d’un essai clinique sur plus d’une centaine d’hommes atteints d’un cancer de la prostate et qui sont en attente d’une chirurgie, on a pu déceler plusieurs effets bénéfiques sur certaines évolutions du cancer, notamment après que ces personnes aient consommé des graines de lin.

 

Concernant les recherches sur l’hypertrophie bénigne de la prostate, une étude a examiné les effets d’un extrait de lignanes provenant de graines de lin par rapport aux symptômes des voies urinaires chez 87 sujets souffrants d’hyperplasie bénigne de la prostate ou HBP. Dans un contexte randomisé, ces individus ont reçu entre 300 à 600 mg d’extrait standardisé de lignanes de graines de lin ou un placebo durant 4 mois. D’après les résultats, il a été conclu que l’extrait en question pouvait améliorer la qualité de vie des patients et diminuait l’intensité des symptômes des voies urinaires. D’ailleurs, la Commission E et l’ESCOP ont finalement pu reconnaître l’usage des graines de lin pour le traitement de la constipation chronique, le syndrome de l’intestin irritable. Il en est de même concernant l’inflammation intestinale engendrée par l’abus de laxatifs et notamment pour apaiser l’irritation des muqueuses causée par une gastrite ou une entérite.

 

Utilisation et posologie

Dans le but de traiter les états inflammatoires, il est recommandé de laisser infuser environ 20 g de graines durant 5 minutes dans 1 litre d’eau. Le mélange est à consommer entre 3 à 4 tasses par jour. Pour atténuer la constipation, il suffit de laisser tremper 5 à 10 g de graines de lin concassées durant 30 minutes dans un verre d’eau. Filtrez ensuite la préparation et la consommer à raison de 2 fois par jour, de préférence le matin et le soir. Si l’on préfère se fier à l’huile de lin, il suffit d’en ingérer ½ ou 1 cuillère à soupe par jour. Il est toutefois recommandé de diviser les doses par deux chez les enfants de 6 à 12 ans. D’une manière générale, l’effet laxatif des graines de lin peut prendre du temps à se manifester, principalement entre 18 à 24 heures. Il est également conseillé de commencer avec de petites doses et de les augmenter progressivement, surtout pour les sujets hypersensibles à l’effet laxatif de masse des graines.

 

Les graines de lin entières ne sont pas préconisées pour les personnes ayant des diverticules à l’intestin. En effet, elles peuvent éventuellement se coller sur la paroi intestinale et engendrer des risques d’inflammations. Il en est de même pour les patients qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable.

 

En cataplasme, il est possible d’utiliser des graines écrasées. Pour en bénéficier, laissez infuser durant 10 minutes 30 à 50 g de graines écrasées dans de l’eau bouillante avant de l’appliquer en cataplasme.

 

Dans l’idée de réduire le taux de cholestérol, la consommation quotidienne et sur une période plus ou moins prolongée de 2 cuillères à soupe ou même 5 cuillères à soupe, soit environ 20 à 50 g de graines de lin moulues peut réduire légèrement le taux de cholestérol sanguin chez les patients hypercholestérolémiques, malgré les résultats des études divergentes.

 

En cas de gastrite ou entérite, trempez environ entre 5 g jusqu’à 10 g de graines broyées ou moulues dans 150 ml d’eau pendant 20 à 30 minutes selon nécessité. Filtrez le contenu avant de tout boire.

 

À titre de rappel, l’utilisation des graines de lin pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable ou SII est approuvée par la Commission E et par l’ESCOP. Toutefois, étant donné qu’elles contiennent un nombre considérable de fibres insolubles, elles peuvent parfois être irritantes pour l’intestin.

 

Néanmoins, selon quelques nutritionnistes, les fibres solubles telles que le psyllium et le son d’avoine sont plus adéquates.

 

Quoi qu’il en soit, avec les graines de lin, notamment en cas de syndrome de l’intestin irritable avec selles molles ou diarrhée, il est recommandé de commencer le traitement avec une petite quantité de graines de lin moulues finement, soit environ 1 cuillère à thé au maximum par jour, puis augmentez la dose selon le degré de tolérance. Par ailleurs, en cas de constipation, une plus grande quantité de graines de lin finement moulues peut être consommée en augmentant progressivement la dose. Nonobstant, si des maux de ventre se manifestent durant les prises, il est impératif de stopper le traitement et de se rapprocher d’un spécialiste pour d’autres recommandations.

 

D’un point de vue diététique, notamment pour que les graines de lin soient une bonne source d’oméga-3, il est possible d’obtenir environ 1,3 g d’acide alpha linoléique à partir du lin. Dans la démarche, prendre ½ de cuillère à thé ou 2,5 ml d’huile de lin ou 2 cuillères à thé de graines de lin broyées. Généralement, un apport moyen de 1,1 g est largement suffisant pour les femmes et 1,6 g pour les hommes. Néanmoins, certains praticiens recommandent d’ingérer 1 cuillère à table par jour d’huile de lin en guise de source d’oméga-3.

 

En outre, il est utile de stipuler que lorsqu’on choisit de prendre des graines de lin pour bénéficier d’un apport en acide gras oméga-3, il est crucial de les moudre, à moins que l’on arrive à les mastiquer avec grande application, cela afin de pouvoir assimiler sans risque les effets secondaires de ces graines. Cette remarque a été confirmée par une récente étude qui a montré que la consommation d’aliment contenant des graines finement moulues a fait augmenter le taux sanguin d’AAL de manière plus ou moins marquée, notamment par rapport aux nourritures renfermant des graines entières ou contenant de l’huile de lin. Il est d’ailleurs possible d’ajouter des graines de lin dans les yaourts ou dans les salades. Néanmoins, il est conseillé de réfrigérer les graines moulues en surplus, car il a été prouvé que les graines de lin ont tendance à s’oxyder rapidement.

 

Précautions d’emploi du lin

Que cela soit pour l’alimentation, pour servir de remède ou en complément, les graines doivent être moulues avant d’être consommées.

 

Ainsi, l’huile de graines de lin rancit très facilement. De ce fait, il est alors crucial de la conserver au réfrigérateur et de la consommer rapidement une fois que le contenant a été ouvert. Par mesure de précautions, il est toujours préférable d’en acheter de petites quantités à la fois et de toujours opter pour des contenants opaques.

 

Certes, les graines non traitées peuvent être conservées, même à travers la température de la pièce. Toutefois, après les avoir broyées ou moulues, il est important de les placer dans le réfrigérateur et de les consommer le plus tôt possible, de préférence dans les semaines qui suivent. En cas de doute, il est recommandé de se fier à l’olfaction. En clair, si une odeur désagréable émane de l’huile ou des graines broyées, cela signifie qu’elles sont devenues rances et ne sont plus comestibles et peuvent engendrer des effets nocifs pour la santé.

 

À noter aussi que l’huile de lin n’est pas vraiment adéquate pour la cuisson, surtout quand il s’agit de l’utiliser pour faire sauter ou frire des aliments. En effet, l’huile de lin ne supporte pas la chaleur. Toutefois, les graines entières ou moulues peuvent être utilisées dans la confection de pâtisseries, notamment pour être incorporées dans les muffins, les gâteaux ou les pains.

 

Interactions avec les plantes médicinales, les compléments ou les médicaments

Il convient de toujours laisser passer une période de 2 heures entre la consommation de lin et celle d’autres plantes ou de compléments. En outre, entre une prise de lin et celle de médicaments, il est indispensable de respecter un intervalle de prise d’un minimum de 2 heures. Par contre, la consommation du lin de manière concomitante est déconseillée avec un traitement qui vise à ralentir le transit intestinal.

 

Contre-indications

Sous toutes ses formes, le lin est contre-indiqué aux enfants de moins de 6 ans ainsi qu’aux femmes enceintes. Son huile ou ses graines sont également déconseillées en cas d’occlusion intestinale ou de diverticules de l’intestin.

 

Effets indésirables

À des doses excessives en début de traitement, le lin peut provoquer des flatulences ou avoir un effet laxatif trop marqué, surtout chez les personnes hypersensibles.

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