Cultivé depuis des millénaires, le lin est une plante qui a su séduire l’homme pour ses fibres textiles et ses graines oléagineuses. Ces dernières étaient surtout utilisées en médecine autrefois. Étant toujours à l’affiche à l’heure actuelle, le lin prend une place importante dans l’univers de la médecine traditionnelle et dans la phytothérapie. Cette plante intervient dans beaucoup de domaines thérapeutiques, pour ne citer qu’il est souvent utilisé pour le soin de différents troubles comme l’excès de cholestérol, la constipation ou encore les troubles en rapport avec la ménopause. Dans son ensemble, le lin peut être observé sous sa forme granuleuse, en huile, en farine ou via son dérivé destiné aux cataplasmes.

 

Définition

Connu sous son nom scientifique Linum usitatissimum, le lin cultivé est une espèce de plantes dicotylédones originaire d’Eurasie qui appartient à la famille des Linaceae. C’est un végétal herbacé annuel très apprécié pour ses fibres qui servent dans le textile, mais également pour ses graines qui peuvent être transformées sous différents aspects afin d’en tirer ses bienfaits, notamment en ce qui concerne ses vertus médicinales.

 

Dans l’ancien temps, le lin a connu ses débuts dans l’agriculture dans le Croissant fertile. Au commencement, les graines de lin de petite taille ont d’abord été découvertes au cœur des villages agricoles du Néolithique, provenant probablement du lin sauvage appelé Linum bienne. Cependant, d’autres graines furent trouvées, concernant principalement celles qui remontent à 10 500 ans. Ces dernières sont plus grosses que celles du lin cultivé que l’on exploite jusqu’à maintenant. Mais d’après les données morphologiques, moléculaires et génétiques, les recherches ont permis de déterminer que c’est le Linum bienne qui est sûrement l’ancêtre sauvage du lin cultivé ou Linum usitatissimum. Selon l’histoire, le lin fait partie des premières espèces cultivées dans les terres fertiles de l’Asie du Sud-Ouest, avec le pois, la lentille, l’orge et l’amidonnier.

 

Le Linum usitatissimum ou lin cultivé est assez différent de ses aïeuls. Il s’agit d’une espèce annuelle, possédant des capsules indéhiscentes qui permettent de récolter ses graines. Pour ces dernières, elles sont plus ou moins grosses et contiennent un pourcentage élevé en matières grasses. Cependant, le lin cultivé peut aussi disposer de longues tiges à proportion élevée de fibres plus rallongées.

 

L’appellation accordée au genre Linum vient du mot latin « linum » qui désigne les plantes herbacées possédant des tiges fibreuses connues sous le nom de « lin » en français et à travers la métonymie le fil et le tissu qu’on conçoit avec. En revanche, l’épithète particulière usitatissimus provient de la forme superlative du mot latin usitatus qui signifie « usité ou accoutumé », soit dans le langage actuel « très utile ».

 

Description

Le lin cultivé se reconnaît généralement sous l’allure d’une tige unique, mais peut aussi être légèrement ramifié à la base. Sa tige peut atteindre 1 mètre, avec un diamètre de 2 mm au niveau du collet. Sur cette tige s’éparpille une centaine de feuilles simples, lancéolées et sessiles avec trois nervures. Quant à ses feuilles, elles sont plutôt spirales, formant trois hélices à partir de la troisième feuille. Les deux premières présentent une disposition opposée alterne vis-à-vis des cotylédons. Par ailleurs, le lin est doté d’une racine pivotante qui peut descendre jusqu’à un mètre de profondeur, surtout dans les sols profonds où il peut émettre un bon nombre de radicelles.

 

Dépendant des variétés constatées, l’inflorescence qui épouse la forme d’une cyme peut porter plusieurs fleurs dont le teint varie entre le bleu, le blanc ou avec une couleur plus ou moins rosé selon l’espèce. La floraison échelonnée peut durer jusqu’à une quinzaine de jours. Pour ses fleurs, elles disposent généralement de 5 pétales obovés qui mesurent entre 5 à 10 mm, ayant une durée de vie assez courte, ne dépassant pas une journée dans les conditions normales. Le pollen reste viable durant 5 à 7 heures seulement, à partir de la déhiscence des anthères jusqu’à celles des pétales. La reproduction du lin se manifeste principalement par autopollinisation. Néanmoins, les fleurs peuvent toutefois être avantagées par la visite des insectes, permettant à la plante de bénéficier d’une pollinisation croisée.

 

À maturité, chaque fleur peut donner un fruit, un genre de capsule ovoïde qui mesure entre 6 à 10 mm sur 5 à 10 mm, disposant de cinq loges qui renferment chacune deux graines et qui sont séparées par une sorte de cloison plus ou moins ciliée. Ces capsules se démarquent par une légère pointe à leur sommet. Par ailleurs, les graines sont lisses, plates et oblongues. Elles sont petites et légères, ne pesant que 7 grammes au maximum pour 1000 grains. Elles sont de couleur brune une fois mâtures, avec une terminaison qui ressemble à un bec légèrement recourbé.

 

La graine de lin est composée en majeure partie d’huiles, représentant jusqu’à 50 % de sa masse sèche. C’est l’acide linoléique, connu aussi sous le nom d’oméga 3, qui compose jusqu’à 75 % des acides gras contenus dans cette huile. Quoi qu’il en soit, pour distinguer chaque variété de lin, les scientifiques se basent essentiellement sur les caractères des fleurs et des capsules, notamment concernant la couleur des pétales, les étamines et des styles, la moucheture des sépales, la ciliation des cloisons des capsules, mais également à travers d’autres spécificités.

 

Le lin dans l’alimentation

Sur le territoire français, l’huile de lin était seulement réservée pour un usage technique et était même interdite à la consommation humaine. Cependant, dans d’autres contrées européennes comme en Allemagne, elle était destinée pour la consommation. En effet, si l’huile de lin était interdite depuis les années 1908, c’est sûrement qu’on la considérait comme étant potentiellement dangereuse à cause de son rancissement rapide. Néanmoins, son interdiction fut levée et sa vente au détail était autorisée depuis le 12 juillet 2010, à condition qu’elle soit conservée dans un contenant opaque de moins de 25 cl.

 

Toutefois, à part l’huile, les graines entières ont aussi pris leur place dans la boulangerie, surtout en couverture de certains pains spécifiques.

 

Au niveau de la consommation humaine, les graines ne sont pas conseillées en entier, car elles ne sont pas digérées par l’organisme. Il est alors de coutume de les écraser, voire de les moudre avant de les consommer, notamment pour que ses composants soient assimilables. Pourtant, les graines entières ont plus d’effet par rapport à celles qui sont moulues, surtout quand elles sont utilisées pour produire un effet laxatif.

 

Identique à la plupart des autres graines, les graines de lin recèlent aussi une quantité infime de glycoside cyanogène qui est la linamarine. Celle-ci peut être détruite par cuisson à 230 °C durant 15 à 18 minutes, mais aussi par ébullition. À noter que ce traitement est surtout recommandé dans la confection des tourteaux qui sont réservés à l’alimentation animale.

 

Les principes actifs du lin

Le lin est principalement constitué d’huile grasse, avec un taux considérable d’acides gras essentiels, notamment des oméga-3 et des oméga-6, mais aussi de protéines, de fibres solubles, de lignanes, de mucilages et de stérols.

 

Effets sur la santé

D’après les recherches, la consommation modérée de graines de lin moulues procure une action bénéfique sur le cholestérol. D’ailleurs, certaines études sont même en cours pour déterminer ses effets sur les maladies cardiovasculaires grâce à sa teneur en oméga-3, mais également sur le cancer qui serait en relation avec cette molécule ainsi qu’en SDG39 et en fibres.

 

Par ailleurs, les scientifiques ont pu constater trois ingrédients actifs qui méritent vraiment l’attention dans les graines de lin. Ce sont surtout des fibres solubles qui peuvent intervenir en cas de constipation, mais aussi pour réduire légèrement le taux de cholestérol dans le sang. Il s’avère également que les lignanes ou phytoestrogènes contenus dans le lin pourraient diminuer certains symptômes liés à la ménopause.

 

Il a aussi été prouvé que les graines de lin possèdent des effets laxatifs qui permettent de lutter contre la constipation. En effet, au cours des études cliniques, un bon nombre de patients ont affirmé avoir des selles liquides après avoir ingéré des graines de lin aux alentours de 45 g par jour. En même temps, une équipe a également pu rapporter que certains individus assujettis au syndrome du côlon irritable ont ressenti une nette amélioration par rapport à leurs symptômes, incluant les ballonnements ou les douleurs abdominales. Cela a été constaté après qu’ils ont consommé des graines de lin durant trois mois.

En ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, les composants qui forment certains principes actifs des graines de lin seraient capables de réduire les facteurs de risque de maladies cardiaques, mais aussi sur la survenue de cancer et la mortalité. Toutefois, l’affirmation n’a pas encore été établie, faute de données cliniques fiables. En revanche, les études qui se sont focalisées sur l’efficacité des graines de lin par rapport à l’athérosclérose seraient en bonne voie pour offrir un résultat positif. En effet, il a été prouvé que les acides gras polyinsaturés et l’acide alpha linolénique qui sont présents en grande quantité dans les graines de lin seraient aptes à réduire la formation de plaques graisseuses, surtout grâce à leur capacité à alléger les lipides sanguins et aussi leurs propriétés antioxydantes. De plus, il a également été constaté qu’une alimentation riche en acide alpha linolénique améliore l’état des patients ayant été victimes d’un infarctus du myocarde.

 

Dans la recherche sur l’ostéoporose, les scientifiques se sont penchés sur l’utilité des graines de lin pour combattre la perte osseuse consécutive à la ménopause. Toutefois, les résultats obtenus dans l’ensemble ne sont pas assez concluants. Pourtant, une étude à double insu avec placebo qui a été effectuée en 1998 avait donné des résultats plus ou moins encourageants, notamment lorsque les patients ont ingéré 38 g de graines de lin pendant 28 jours.

Par contre, dans les recherches concernant le cancer du sein, l’intérêt est plutôt grandissant, surtout en ce qui concerne la prévention de pathologies chroniques comme le cancer. En effet, les graines de lin semblent procurer un effet inhibiteur sur le métabolisme des œstrogènes, et seraient même susceptibles de jouer un rôle majeur dans la prévention du cancer du sein. Toutefois, jusqu’à l’heure actuelle, aucun essai clinique n’a pu démontrer une réduction du risque de cancer du sein chez les femmes qui ont pris pour habitude de consommer du lin, que cela soit sous forme d’huile ou à travers les graines. Il est cependant à noter que la consommation de graines de lin durant un mois avant une extraction de tumeurs malignes au sein a modifié l’expression de certains signes de croissance des tumeurs chez un groupe de 32 femmes ménopausées. Par ailleurs, lors d’un essai clinique sur plus d’une centaine d’hommes atteints d’un cancer de la prostate et qui sont en attente d’une chirurgie, on a pu déceler plusieurs effets bénéfiques sur certaines évolutions du cancer, notamment après que ces personnes aient consommé des graines de lin.

 

Concernant les recherches sur l’hypertrophie bénigne de la prostate, une étude a examiné les effets d’un extrait de lignanes provenant de graines de lin par rapport aux symptômes des voies urinaires chez 87 sujets souffrants d’hyperplasie bénigne de la prostate ou HBP. Dans un contexte randomisé, ces individus ont reçu entre 300 à 600 mg d’extrait standardisé de lignanes de graines de lin ou un placebo durant 4 mois. D’après les résultats, il a été conclu que l’extrait en question pouvait améliorer la qualité de vie des patients et diminuait l’intensité des symptômes des voies urinaires. D’ailleurs, la Commission E et l’ESCOP ont finalement pu reconnaître l’usage des graines de lin pour le traitement de la constipation chronique, le syndrome de l’intestin irritable. Il en est de même concernant l’inflammation intestinale engendrée par l’abus de laxatifs et notamment pour apaiser l’irritation des muqueuses causée par une gastrite ou une entérite.

 

Utilisation et posologie

Dans le but de traiter les états inflammatoires, il est recommandé de laisser infuser environ 20 g de graines durant 5 minutes dans 1 litre d’eau. Le mélange est à consommer entre 3 à 4 tasses par jour. Pour atténuer la constipation, il suffit de laisser tremper 5 à 10 g de graines de lin concassées durant 30 minutes dans un verre d’eau. Filtrez ensuite la préparation et la consommer à raison de 2 fois par jour, de préférence le matin et le soir. Si l’on préfère se fier à l’huile de lin, il suffit d’en ingérer ½ ou 1 cuillère à soupe par jour. Il est toutefois recommandé de diviser les doses par deux chez les enfants de 6 à 12 ans. D’une manière générale, l’effet laxatif des graines de lin peut prendre du temps à se manifester, principalement entre 18 à 24 heures. Il est également conseillé de commencer avec de petites doses et de les augmenter progressivement, surtout pour les sujets hypersensibles à l’effet laxatif de masse des graines.

 

Les graines de lin entières ne sont pas préconisées pour les personnes ayant des diverticules à l’intestin. En effet, elles peuvent éventuellement se coller sur la paroi intestinale et engendrer des risques d’inflammations. Il en est de même pour les patients qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable.

 

En cataplasme, il est possible d’utiliser des graines écrasées. Pour en bénéficier, laissez infuser durant 10 minutes 30 à 50 g de graines écrasées dans de l’eau bouillante avant de l’appliquer en cataplasme.

 

Dans l’idée de réduire le taux de cholestérol, la consommation quotidienne et sur une période plus ou moins prolongée de 2 cuillères à soupe ou même 5 cuillères à soupe, soit environ 20 à 50 g de graines de lin moulues peut réduire légèrement le taux de cholestérol sanguin chez les patients hypercholestérolémiques, malgré les résultats des études divergentes.

 

En cas de gastrite ou entérite, trempez environ entre 5 g jusqu’à 10 g de graines broyées ou moulues dans 150 ml d’eau pendant 20 à 30 minutes selon nécessité. Filtrez le contenu avant de tout boire.

 

À titre de rappel, l’utilisation des graines de lin pour soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable ou SII est approuvée par la Commission E et par l’ESCOP. Toutefois, étant donné qu’elles contiennent un nombre considérable de fibres insolubles, elles peuvent parfois être irritantes pour l’intestin.

 

Néanmoins, selon quelques nutritionnistes, les fibres solubles telles que le psyllium et le son d’avoine sont plus adéquates.

 

Quoi qu’il en soit, avec les graines de lin, notamment en cas de syndrome de l’intestin irritable avec selles molles ou diarrhée, il est recommandé de commencer le traitement avec une petite quantité de graines de lin moulues finement, soit environ 1 cuillère à thé au maximum par jour, puis augmentez la dose selon le degré de tolérance. Par ailleurs, en cas de constipation, une plus grande quantité de graines de lin finement moulues peut être consommée en augmentant progressivement la dose. Nonobstant, si des maux de ventre se manifestent durant les prises, il est impératif de stopper le traitement et de se rapprocher d’un spécialiste pour d’autres recommandations.

 

D’un point de vue diététique, notamment pour que les graines de lin soient une bonne source d’oméga-3, il est possible d’obtenir environ 1,3 g d’acide alpha linoléique à partir du lin. Dans la démarche, prendre ½ de cuillère à thé ou 2,5 ml d’huile de lin ou 2 cuillères à thé de graines de lin broyées. Généralement, un apport moyen de 1,1 g est largement suffisant pour les femmes et 1,6 g pour les hommes. Néanmoins, certains praticiens recommandent d’ingérer 1 cuillère à table par jour d’huile de lin en guise de source d’oméga-3.

 

En outre, il est utile de stipuler que lorsqu’on choisit de prendre des graines de lin pour bénéficier d’un apport en acide gras oméga-3, il est crucial de les moudre, à moins que l’on arrive à les mastiquer avec grande application, cela afin de pouvoir assimiler sans risque les effets secondaires de ces graines. Cette remarque a été confirmée par une récente étude qui a montré que la consommation d’aliment contenant des graines finement moulues a fait augmenter le taux sanguin d’AAL de manière plus ou moins marquée, notamment par rapport aux nourritures renfermant des graines entières ou contenant de l’huile de lin. Il est d’ailleurs possible d’ajouter des graines de lin dans les yaourts ou dans les salades. Néanmoins, il est conseillé de réfrigérer les graines moulues en surplus, car il a été prouvé que les graines de lin ont tendance à s’oxyder rapidement.

 

Précautions d’emploi du lin

Que cela soit pour l’alimentation, pour servir de remède ou en complément, les graines doivent être moulues avant d’être consommées.

 

Ainsi, l’huile de graines de lin rancit très facilement. De ce fait, il est alors crucial de la conserver au réfrigérateur et de la consommer rapidement une fois que le contenant a été ouvert. Par mesure de précautions, il est toujours préférable d’en acheter de petites quantités à la fois et de toujours opter pour des contenants opaques.

 

Certes, les graines non traitées peuvent être conservées, même à travers la température de la pièce. Toutefois, après les avoir broyées ou moulues, il est important de les placer dans le réfrigérateur et de les consommer le plus tôt possible, de préférence dans les semaines qui suivent. En cas de doute, il est recommandé de se fier à l’olfaction. En clair, si une odeur désagréable émane de l’huile ou des graines broyées, cela signifie qu’elles sont devenues rances et ne sont plus comestibles et peuvent engendrer des effets nocifs pour la santé.

 

À noter aussi que l’huile de lin n’est pas vraiment adéquate pour la cuisson, surtout quand il s’agit de l’utiliser pour faire sauter ou frire des aliments. En effet, l’huile de lin ne supporte pas la chaleur. Toutefois, les graines entières ou moulues peuvent être utilisées dans la confection de pâtisseries, notamment pour être incorporées dans les muffins, les gâteaux ou les pains.

 

Interactions avec les plantes médicinales, les compléments ou les médicaments

Il convient de toujours laisser passer une période de 2 heures entre la consommation de lin et celle d’autres plantes ou de compléments. En outre, entre une prise de lin et celle de médicaments, il est indispensable de respecter un intervalle de prise d’un minimum de 2 heures. Par contre, la consommation du lin de manière concomitante est déconseillée avec un traitement qui vise à ralentir le transit intestinal.

 

Contre-indications

Sous toutes ses formes, le lin est contre-indiqué aux enfants de moins de 6 ans ainsi qu’aux femmes enceintes. Son huile ou ses graines sont également déconseillées en cas d’occlusion intestinale ou de diverticules de l’intestin.

 

Effets indésirables

À des doses excessives en début de traitement, le lin peut provoquer des flatulences ou avoir un effet laxatif trop marqué, surtout chez les personnes hypersensibles.