Autres principes actifs du Chardon Marie

Comme il a été mentionné plus haut, le Chardon Marie possède d’autres substances actives comme les acides gras, les amines et les flavonoïdes. 

  • Les acides gras essentiels

Les scientifiques ont ainsi démontré une forte teneur en acides gras essentiels dans l’huile extraite du Chardon Marie. La composition en acides gras est donc particulièrement à hauteur de 65,22 % d’acide linoléique, 27,01 % d’acide oléique et 12,12 % d’acides gras saturés, dont l’acide palmitique.

 

L’acide gras linoléique possède un rôle indispensable dans l’organisme en ce sens qu’il sert d’anti-inflammatoire, de stimulateur du système immunitaire et protecteur du système cardio-vasculaire. C’est ce qui le rend vital pour la santé de l’organisme. Mais en outre, l’acide gras linoléique est aussi un puissant médiateur de réactions allergiques.

 

Quant à l’acide oléique et l’acide palmitique, ce sont de véritables sources d’énergie métabolique. Ils participent ainsi activement au stockage de 9 kcal d’énergie par gramme de lipides, soit environ 37 kJ d’énergie. 

  • Les amines

Des amines naturelles sont aussi présentes dans le Chardon Marie. Celles-ci contribuent efficacement à la sécrétion biliaire et à son écoulement. Ce qui est très bénéfique pour le bon fonctionnement du foie. Les principales amines que contient le Chardon Marie sont l’histamine et la tyramine. Leur rôle est aussi prouvé dans la sécrétion d’acide gastrique et la modération des inflammations. Par ailleurs, les amines jouent un rôle essentiel dans l’immunologie, la microcirculation et la neurotransmission.

 

Il faut quand même souligner que le Chardon Marie contient des dérivés phénoliques, des mucilages, du tocophérol et des stérols. 

 

Si telles sont les substances actives contenues dans le Chardon Marie, qu’en est-il alors de ses bienfaits ? Se résument-ils dans l’action hépatoprotectrice ou y en a-t-il d’autres bienfaits pour le corps ?

 

Vertus, bienfaits et indications du Chardon Marie

Le Chardon Marie est bon pour la cuisine. Il est ainsi fortement intégré dans les arts culinaires surtout en Europe. Avoisinant les propriétés culinaires de l’artichaut, plusieurs parties du Chardon Marie s’utilisent ainsi en cuisine. Sa racine est également utilisée pour fabriquer des boissons énergisantes.

  • Le Chardon Marie, un bon remède pour le foie et la bile

En phytothérapie, le Chardon Marie est un excellent remède contre toutes les maladies du foie et de la bile. C’est pour cette raison qu’il a reçu le nom de plante incontournable du foie.

 

La silymarine tirée du Chardon Marie a été isolée en 1968. Elle a déjà prouvé sa propriété thérapeutique. Contenue dans toutes les parties de la plante, la silymarine est particulièrement riche dans les graines de Chardon Marie. Cette substance donne au Chardon Marie ses bienfaits sur le foie et la bile. Elle permet ainsi de contrecarrer les effets des toxines et poisons qui peuvent être accidentellement absorbés par l’organisme. Il en est ainsi en cas d’ingurgitation du calice de la mort, un champignon potentiellement mortel. 

 

Outre sa fonction de protection, le Chardon Marie possède une fonction d’antioxydant et d’anti-inflammatoire. Ce qui lui offre la possibilité de résorber les troubles gastriques, hépatiques et biliaires.

 

Les maladies du foie les plus connues sont l’hépatite et la cirrhose. L’hépatite étant le terme désignant toute forme d’inflammation et de trouble endommageant le foie, que cela soit chronique ou aigu. L’hépatite s’attrape par les infections virales, mais aussi par l’alcoolisme. En outre, une hépatite peut avoir une origine immunitaire ou médicamenteuse. 

 

L’hépatite est qualifiée d’aiguë lorsqu’elle est d’origine virale. Et elle revêt le caractère chronique lorsqu’elle persiste au-delà de 6 mois après le début de l’affection. Selon qu’elle soit prise en charge ou non, l’hépatite peut évoluer en forme grave comme la cirrhose, ou même vers un cancer du foie. 

 

L’hépatite se manifeste rarement. La plupart des personnes malades de tel trouble ne présentent aucun signe extérieur. Toutefois, il se peut que celles-ci présentent quelques symptômes dont la fatigue chronique, les nausées, les migraines, les urines de couleur foncée ou rougeâtre ou des douleurs ostéo-articulaires.

 

On distingue 6 types d’hépatites : À, B, C, D, E et G. Elles sont issues de 5 virus responsables. Les hépatites A et E se contractent par l’ingestion d’eaux ou d’aliments contaminés, tandis que les autres par un contact parentéral avec des liquides biologiques contaminés. L’hépatite B est potentiellement transmissible par voie sexuelle. 

 

Pour ce qui est de l’hépatite alcoolique, elle est le résultat d’une forte consommation d’alcool à long terme. L’alcool déshydrate le foie et altère ainsi ses fonctions vitales. Quant à l’hépatite d’origine médicamenteuse, c’est parfois le fruit d’un abus médicamenteux. Elle survient également par suite de certains médicaments jugés toxiques pour le foie comme le paracétamol par exemple. 

 

L’hépatite de Lyme est aussi une forme d’hépatite ayant pour cause un taux d’enzymes hépatiques anormalement élevé. 

  • Le Chardon Marie pour traiter la dyspepsie

En tirant encore plus loin, le Chardon Marie est un excellent médicament pour traiter la dyspepsie. La dyspepsie est l’ensemble des symptômes des troubles liés au complexe épigastrique. Il se manifeste essentiellement sur la région supérieure du ventre, au niveau de l’estomac plus précisément. Mais les malaises peuvent aussi attaquer les régions proches de l’estomac. La dyspepsie peut être chronique ou ponctuelle. Les causes en sont multiples : fonctionnelles ou organiques. Les causes fonctionnelles sont, entre autres, une malformation congénitale du système cardia/pylore ou des déséquilibres hormonaux, entraînant un dysfonctionnement du système digestif. Quant aux causes organiques, ce sont les infections bactériennes. 

 

On distingue 5 types de dyspepsie, à savoir la dyspepsie par petit estomac, la dyspepsie borborique, la dyspepsie par reflux gastro-œsophagien, la dyspepsie par ulcération gastrique ou tout simplement ulcère et la dyspepsie par troubles de la mobilité intestinale. 

 

Le petit-estomac se traduit par une sensation de faim, mais qui est très vite rassasié. C’est une sensation de plénitude gastrique postprandiale. La dyspepsie borborique est une forme de ballonnement postprandial accompagnée d’éructations et de déglutitions d’air fréquentes. Ceux-ci s’accentuent par une anxiété. Le troisième type de dyspepsie, la dyspepsie par reflux gastro-œsophagien est le résultat d’une alimentation beaucoup plus importante que d’habitude. Le patient ressent ainsi des douleurs au niveau de sternum lorsqu’il se penche en avant. La dyspepsie par ulcération gastrique se soulage par une alimentation. C’est en quelque sorte une inflammation ressentie lorsqu’on a faim. Le dernier type, la dyspepsie par trouble de la mobilité intestinale est une sorte de distension abdominale pouvant être le fruit de plusieurs intolérances alimentaires. 

 

Pour traiter la dyspepsie, le Chardon Marie intervient efficacement par le biais de ses substances actives, notamment la silymarine. Mais les différents acides gras contenus dans cette plante ayant des effets anti-inflammatoires et antioxydants entrent également en jeu.

Le Chardon Marie et ses actions anticancéreuses et contre les effets de la chimiothérapie

 

Lorsqu’une personne est atteinte de cancer, la chimiothérapie demeure le traitement le plus utilisé. Toutefois, la chimiothérapie provoque des effets potentiellement nocifs pour l’organisme. L’action du Chardon Marie, dans ce cas, est de protéger le foie contre tout dommage. Il agit autant en guise de complément de traitement pour faciliter la lutte contre le cancer. 

 

Le Chardon Marie est aussi réputé pour ses actions anticancéreuses. En effet, les cliniciens ont mis en avant une propriété préventive contre les cancers que l’on scrute chez le Chardon Marie. 

Lorsqu’on parle de cancer, il ne s’agit pas seulement du cancer du foie, mais de tout type de cancer. 

  • Le Chardon Marie et ses actions contre le diabète

Le diabète est une maladie ayant pour cause l’excès de sucre dans le sang, c’est-à-dire une hyperglycémie chronique. Le diabète est associé à un trouble d’assimilation du sucre par l’organisme. À cette difficulté d’assimilation s’ajoute une faible capacité d’utilisation et de stockage du sucre dans le sang. 

 

Le taux de sucre dans le sang augmente au fur et à mesure que l’on mange. L’absorption du sucre par l’organisme est ensuite stimulée par l’insuline. Cette dernière agit donc comme une clé. C’est l’insuline qui permet aux différentes parties de l’organisme d’absorber le glucose introduit dans le sang par le biais de l’alimentation. Ce qui doit diminuer le volume de glucose dans le sang après absorption par les organes. 

 

Le glucagon est une autre hormone qui a pour fonction de libérer le glucose stocké dans le foie lors d’un besoin d’énergie. En principe, les actions de l’insuline et du glucagon s’équilibrent. Un déséquilibre entre les deux est l’origine du diabète. Il existe 2 types de diabètes : le diabète de type 1, peu fréquent, car ne touche que 6 % des malades, et le diabète de type 2, le plus fréquent, atteignant plus de 92 % des cas. Les 2 % restants sont des diabètes secondaires dus à certaines maladies ou à des médicaments.

 

Le Chardon Marie agit sur le patient en régulant le taux de la glycémie et du cholestérol ainsi que des triglycérides dans le sang.

 

Autres bienfaits du Chardon Marie

  • Le Chardon Marie comme traitement des troubles respiratoires

Le Chardon Marie serait aussi un très bon remède contre les différentes affections respiratoires comme la grippe, les bronchites, l’asthme, la tuberculose, les angines et la coqueluche. Son action se résume par l’augmentation de la défense immunitaire afin que l’organisme puisse lutter activement contre les germes responsables de toutes ces maladies.

  • Le Chardon Marie en tant que chasseur des parasites intestinaux

Le Chardon Marie est aussi connu par ses capacités à éliminer les vers intestinaux et les parasites qui y élisent logement, à l’instar des Candidas-albicans. Ces derniers étant à l’origine des crises de boulimie et des envies incessantes de sucrerie et de gâteaux. Ces parasites sont aussi responsables des besoins sans fin de manger de pâtes et du chocolat, tous à l’origine d’une potentielle obésité. 

Par cette action, le Chardon Marie renforce la fonction dépurative des organes digestifs.

 

Comment utiliser le Chardon Marie ?

L’utilisation du Chardon Marie est de 2 manières : interne et externe. En utilisation interne, le Chardon Marie permet de traiter les maladies du foie comme l’hépatite, la cirrhose, les calculs biliaires et les règles abondantes. Le Chardon Marie exerce aussi une fonction d’antispasmodique et d’antidépresseur. L’utilisation interne du Chardon Marie permet également de soulager les crampes digestives. L’utilisation externe, quant à lui, permet de soigner certaines affections cutanées.

 

Pour le traitement du foie, il est recommandé de prendre 140 mg à 210 mg d’extraits normalisés de Chardon Marie contenant environ 70 % à 80 % de silymarine. Les prises doivent se faire 3 fois par jour. La durée du traitement va ainsi dépendre de la prescription médicale. 

Pour ce qui est des troubles digestifs, il est possible de prendre Chardon Marie sous plusieurs formes :

  • En graines séchées : il est conseillé de prendre 12 à 15 g de Chardon Marie en graines séchées. La dose doit être répartie en 2 ou 3 prises par jour. 
  • En décoction : il faut alors faire bouillir 3,5 g de graines de Chardon Marie dans 150 ml d’eau pendant 30 minutes. Boire ensuite la préparation environ une demi-heure avant chaque repas. 
  • En teinture : la dose à prendre ne doit pas dépasser 1 ml ou 2 ml de teinture de Chardon Marie à prendre une demi-heure avant chaque repas. 

Pour prévenir les effets de la chimiothérapie, il faut prendre jusqu’à 400 mg de silymarine par jour en 2 à 3 prises. Le traitement doit se faire en principe 2 semaines avant le début du traitement par chimiothérapie. 

 

En cure long terme avec du Chardon Marie, il faut effectuer une pause de quelques jours et alterner avec d’autres plantes médicinales avant de continuer la cure. Ceci dans le but d’optimiser les effets du traitement. En général, une cure avec du Chardon Marie dure 2 à 3 mois. Le but étant de permettre au Chardon Marie d’agir en profondeur dans l’organisme. À noter que le Chardon Marie élimine toutes les toxines et le mauvais cholestérol contenus dans le corps. Il nettoie ainsi le corps et lui permet de retrouver une bonne santé. L’action du Chardon Marie est aussi efficace lorsqu’il est associé à d’autres plantes médicinales. C’est aussi ce qui explique l’alternance du traitement avec d’autres plantes. 

 

Certains scientifiques avancent que la consommation de 200 mg à 800 mg de Chardon Marie en gélules permettrait d’éliminer les toxines, l’excès de sucre ainsi que le mauvais cholestérol contenu dans le sang. C’est de cette façon qu’ils expliquent l’action du Chardon Marie sur la prévention de l’obésité et du diabète. 

 

Les contre-indications et effets indésirables du Chardon Marie

Les doses prescrites du Chardon Marie évoquées ici sont à titre informatif. Aussi, il est conseillé de consulter un médecin avant toute prise afin d’éviter tout excès.

 

Les effets du Chardon Marie chez les femmes enceintes et les enfants de bas âge ne sont pas encore mis en évidence. Il en est de même pour les femmes allaitantes, bien que certains affirment que le Chardon Marie stimulerait la lactation. De ce fait, il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants de bas âge de prendre le Chardon Marie. 

 

Quant aux effets indésirables, Chardon Marie peut provoquer des effets sur les organes digestifs. Une augmentation des selles, une diarrhée peuvent survenir après les prises de Chardon Marie. Le fait est que cette plante permet l’évacuation des toxines et purifie l’estomac, le foie, l’intestin et le côlon. L’élimination des toxines s’effectue ainsi par le biais de la défection.

Le Chardon Marie est une plante appartenant à la famille des Astéracées. Son nom scientifique est Silybum marinarum, il viendrait d’une légende de la Vierge Marie. Cette dernière aurait allaité son bébé, Jésus, en fuyant Hérode. Le nom vient alors du fait de l’écoulement du lait qui a tacheté les feuilles de la plante. Le Chardon Marie est ainsi facilement reconnaissable par ses feuilles marbrées de blanc. Celles-ci sont de couleur verte pâle et brillante. Elles sont également épineuses.

 

Origine et description du Chardon Marie

Le Chardon Marie est une plante bisannuelle qui est plutôt robuste. Sa taille varie de 1 à 1,5 m avec des tiges non ailées. Une racine longue, épaisse et pivotante lui assure sa robustesse. Les feuilles sont bordées d’épines dures à pointe jaune. Les feuilles du Chardon Marie sont de tailles différentes. Celles de la partie supérieure sont plus petites, étroites et engainantes, tandis que celles de la base sont très grandes, pouvant atteindre jusqu’à 40 cm, elles sont pétiolées et en forme de rosette. 

 

Cette plante pousse surtout dans les zones sèches, ensoleillées et sur sol acide. Poussant dans les endroits de moins de 700 m d’altitude, le Chardon Marie se retrouve fréquemment sur le pourtour méditerranéen. On le retrouve aussi en Europe du Sud, en Asie occidental, en Afrique du Nord, en Australie et en Amérique du Nord. 

 

Le Chardon Marie possède d’autres noms, à savoir chardon de Notre-Dame, artichaut sauvage, épine blanche ou chardon argenté. 

 

En phytothérapie, il est présenté sous plusieurs formes : décoctions, infusions, extraits, huiles, gélules, teintures et capsules. 

 

Le Chardon Marie a déjà été utilisé depuis l’époque de l’Antiquité par les Grecs afin de traiter les troubles hépatiques et biliaires. Au moyen âge, il était considéré comme un excellent chasseur de la bile noire. Ce qui a fait de lui un bon remède contre toutes les maladies liées au foie et à la bile. 

 

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le Chardon Marie voyait son utilisation dans le traitement des varices, des troubles menstruels et rénaux à part ses actions sur le foie et la bile. Actuellement, bon nombre de préparations pharmaceutiques contiennent du Chardon Marie.

Mais le Chardon Marie est aussi cultivé pour atterrir dans les cuisines, il peut être cuisiné de plusieurs façons.

 

Les principes actifs contenus dans le Chardon Marie

Le Chardon Marie est réputé notamment pour ses effets bénéfiques pour le foie et la bile. C’est pour cela qu’il est reconnu comme la plante incontournable du foie. Il possède en effets plusieurs substances actives puissantes qui traitent plusieurs maladies et affections pouvant toucher le foie. La silybine, la silydianine et la silychristine sont les trois substances actives du Chardon Marie qui forment la célèbre silymarine. Cette dernière est un puissant hépatoprotecteur, c’est ce qui confère au Chardon Marie son rôle principal dans la phytothérapie. Toutefois, il possède d’autres principes actifs, à l’instar des acides gras, des amines et des flavonoïdes. Ces derniers sont aussi des substances ayant des vertus médicinales. 

  • 1ère composante de la silymarine : la silybine

C’est en effet le premier composant de la silymarine. La silybine ou silybinine est un mélange de flavonolignanes. Elle est très réputée pour ses propriétés hepatoprotectrices. De nos jours, la silybine se rencontre dans plusieurs préparations médicamenteuses, notamment des injections destinées à traiter les infections sévères à la suite d’un empoisonnement au calice de la mort ou à l’amanite phalloïde. C’est un champignon dont la forme s’apparente à celle des champignons comestibles. Celui-ci est pourtant vénéneux et peut être mortel. 

 

La silybine possède une concentration de 45,91 mg/g de Chardon Marie à 220 bar et à 40 °C.

  • 2de composante de la silymarine : la silydianine

Après la silybine, c’est la silydianine qui occupe la seconde place dans le rang des principes actifs du Chardon Marie. C’est également un dérivé de flavonolignane qui possède une vertu protectrice des cellules du foie. Étant donné sa concentration plus faible, c’est-à-dire de 38,87 mg/g de Chardon Marie, la silydianine est moins efficace que la silybine. D’après d’autres tests ABTS et DPPH, la silydianine s’est aussi révélée comme puissant antioxydant agissant efficacement sur les cellules cancéreuses.

  • 3e composante de la silymarine : la silychristine

La silychristine est la moins puissante des trois substances actives du Chardon Marie. Elle est d’une concentration plus faible : 31,97 mg/g à 200 bar et à 40 °C. C’est également un flavonolignane portant ses effets sur les radicaux libres par son action d’antioxydant. 

La silychristine possède autant d’effets cytotoxiques chez les cellules cancéreuses. 

  • La silymarine, un complexe hépatoprotecteur

Les trois composantes citées précédemment forment le complexe hépatoprotecteur qu’est la silymarine. Celle-ci assurant ainsi la protection du foie, des hépatocytes en agissant directement sur les substances étrangères qui peuvent nuire au foie ou à la bile. Il s’agit entre autres des poisons, des produits chimiques ou des radicaux libres.

 

La silymarine a aussi la faculté de regagner les hépatocytes pour pouvoir sécréter des enzymes qui sont indispensables pour assurer un bon fonctionnement hépatique. Ces enzymes ont autant d’importance dans le processus de régénérescence des cellules altérées par les différentes maladies comme la cirrhose en l’occurrence.