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À cause d’une mauvaise alimentation et d’un manque d’exercice, les maladies du foie sont de plus en plus fréquentes. L’alcoolisme, les troubles du métabolisme, les parasites, les infections virales et les maladies cardiaques peuvent également affecter le foie. Ils peuvent être à l’origine d’une hépatite aigüe ou chronique.
Le cancer primitif du foie est relativement rare. On rencontre le plus souvent des cancers secondaires, c’est-à-dire des métastases hépatiques d’autres cancers. Dans ce cas, on peut observer des nodules dans le foie.
Les symptômes sont sévères. Ils incluent des douleurs abdominales, de la fièvre, une augmentation du volume abdominal, une altération de l’état général, un ictère, un amaigrissement et de la fatigue.
Les principales causes sont l’alcoolisme qui entraîne une cirrhose, mais aussi les infections virales, l’hépatite B ou C. Les facteurs de risques sont la surcharge en fer, l’obésité, le diabète, le tabagisme chronique, la stéatite hépatique et l’âge. Les problèmes de foie sont plus fréquents chez l’homme que chez la femme.
Traitement : le pronostic du cancer de foie, qu’il soit primitif ou secondaire, tient compte de plusieurs paramètres dont l’extension des tumeurs, leurs tailles et leur nombre. Il tient aussi compte de la présence de métastases et de l’état général du malade. Une ablation est envisageable lorsque la tumeur est localisée et unique. Une chimiothérapie est indispensable pour préparer l’intervention chirurgicale. Elle aura pour but de réduire le nombre et la taille des métastases avant l’opération. La chimiothérapie par embolisation consiste à introduire un médicament dans les artères du foie pour supprimer l’apport sanguin vers la tumeur. Il existe d’autres techniques de destruction de la tumeur comme l’alcoolisation.
Le cancer de foie est généralement asymptomatique. Le diagnostic est souvent tardif. Aussi, les chances de survie sont faibles.
La cirrhose du foie est une maladie hépatique d’origine métabolique ou virale. L’architecture du foie est désorganisée. Il se remplit de fibres résultant d’une inflammation, d’une hépatite ou d’une stéatose hépatique. Une cirrhose peut évoluer en cirrhose compensée. Elle n’a pas d’impact clinique. Les défaillances hépatiques s’aggravent quand elle est décompensée.
Les symptômes de la cirrhose sont tardifs. L’ictère, la présence d’œdème aux chevilles, l’ascite sont révélateurs de la maladie. Cette pathologie peut être associée à des varices œsophagiennes avec des hémorragies digestives.
L’échographie permet de détecter une anomalie du foie. L’examen Fibroscan permet d’évaluer sa dureté.
Traitement : pour traiter la cirrhose, il faut s’attaquer à la cause. Le sevrage est nécessaire si elle est due à l’alcool. Si une hépatite en est la cause, il faut la traiter. En cas de syndrome métabolique, les traitements sont basés sur des mesures hygiénodiététiques. Des bêtabloquants sont prescrits pour éviter les hémorragies digestives.
Les complications de la cirrhose sont l’insuffisance hépatique et le cancer du foie. Celui-ci se manifeste 15 à 20 ans après la cirrhose.
C’est une inflammation du foie qui peut être provoquée par un virus, la consommation de toxiques comme l’alcool ou des médicaments. Les virus induisent une hépatite A, B, C, D ou E. Sans traitement approprié, l’hépatite peut conduire à une cirrhose ou un cancer.
L’hépatite se manifeste par un ictère, une urine foncée, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales.
En cas d’hépatite A, la contamination se fait par un aliment ou par une eau contaminée.
L’hépatite B se transmet d’humain à humain lors des rapports sexuels, parle sang, la salive ou des objets contaminés comme un rasoir.
L’hépatite C est causée par un virus ou la consommation de toxiques comme l’alcool et les médicaments. Cette maladie est silencieuse.
L’hépatite D est causée par un virus, mais qui a besoin de l’hépatite B pour se répliquer. On peut avoir l’hépatite D sans avoir l’hépatite B.
L’hépatite E est une pathologie virale transmise de l’animal à l’homme, notamment par la viande porc mal cuit.
Une hépatite virale aigüe se manifeste par un syndrome ressemblant à la grippe, de la fièvre, des courbatures, des maux de tête, des signes digestifs avec un ictère.
L’hépatite A guérie spontanément. Généralement, on peut guérir de l’hépatite B aigüe. Dans le cas contraire, elle évolue vers l’hépatite chronique B qui nécessite un suivi et un traitement long. L’hépatite C peut aussi guérir spontanément, mais il est possible qu’elle devienne chronique.
On parle d’insuffisance hépatique quand la fonction hépatique est sévèrement dégradée. Elle fait suite à la destruction des cellules du foie. Elle est due à une cirrhose en phase terminale qui est l’évolution chronique de toutes les maladies hépatiques. Elle peut être liée à une hépatite B ou C, ou à l’alcool.
Les personnes qui développent une stéatose hépatique ou maladie du foie gras due au surpoids ou au diabète peuvent développer une cirrhose, voire une insuffisance hépatique.
Hormis la greffe, il n’y a pas de traitement spécifique. Il faut traiter la cause. Si l’insuffisance hépatique est d’origine alimentaire, il faut modifier le comportement alimentaire, en arrêtant la consommation d’alcool, par exemple.
Le foie ne peut traiter qu’une certaine quantité d’alcool en un temps donné. Quand l’alcool dépasse une certaine quantité, les toxines dans l’alcool sont stockées dans le foie et l’endommagent. Cela entraîne l’accumulation de dépôts de graisses, une inflammation et des lésions.
Les symptômes sont le foie lourd qui est une sensation de pesanteur qui persiste sans raison, un foie douloureux et sensible, et une jaunisse. Des selles noires suite à des saignements digestifs sont révélatrices de l’hépatite. Une perte de poids soudaine peut être un signe d’un dysfonctionnement du foie. Elle n’est visible qu’au stade de la cirrhose. Des mains qui tremblent suite à une encéphalopathie hépatique, des trous de mémoire liés à la confusion, et une fièvre persistante, sont des symptômes révélateurs d’une hépatite alcoolique. Le traitement débute par l’arrêt impératif de la consommation d’alcool. La suite du traitement dépend de l’évolution et de l’état du foie.
Souvent silencieuses, les maladies du foie ne se manifestent extérieurement que lorsqu’elles sont irréversibles. Une alimentation équilibrée et un mode de vie sain sont donc indispensables. Il faut limiter la consommation d’alcool et d’aliments trop gras, et éviter l’automédication.
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