Hysope

Questions & réponses

Qu'est-ce que l'hysope et quelles sont ses propriétés médicinales ?

L'hysope est une plante aromatique connue pour ses nombreuses propriétés médicinales depuis l'Antiquité. Elle est souvent utilisée pour ses vertus expectorantes et est particulièrement efficace dans le traitement des affections respiratoires comme la toux, les bronchites et l'asthme. L'hysope possède également des propriétés antivirales et antibactériennes, ce qui la rend utile pour renforcer le système immunitaire. En infusion ou en huile essentielle, elle peut être utilisée pour apaiser les troubles digestifs et les crampes intestinales. Grâce à ses propriétés antiseptiques, elle est parfois appliquée directement sur la peau pour favoriser la cicatrisation des petites plaies.

Comment l'hysope peut-elle être utilisée comme antiseptique naturel ?

En tant qu'antiseptique naturel, l'hysope est utilisée pour nettoyer et désinfecter les plaies superficielles. Elle aide à prévenir les infections grâce à ses propriétés antibactériennes. Les feuilles d'hysope peuvent être infusées pour créer une solution qui, une fois refroidie, peut être appliquée sur la peau. L'huile essentielle d'hysope est également utilisée en aromathérapie pour purifier l'air ambiant et lutter contre les infections respiratoires. Cependant, il est important de l'utiliser avec précaution, car sa concentration élevée peut être toxique à fortes doses.

L'hysope est-elle comparée à d'autres plantes médicinales comme l'andrographis ?

L'hysope et l'andrographis partagent certaines propriétés, notamment leur capacité à soutenir le système immunitaire et à traiter les infections respiratoires. Bien que l'hysope soit souvent utilisée pour ses bienfaits sur le système respiratoire, l'andrographis est plus spécifiquement reconnu comme un agent puissant contre les infections virales et bactériennes. Les deux plantes peuvent être intégrées dans des régimes de santé naturels pour une approche holistique du bien-être, mais avec des usages légèrement différents en fonction des besoins médicaux individuels.

Quels sont les usages traditionnels de l'hysope en phytothérapie ?

En phytothérapie, l'hysope est utilisée traditionnellement comme plante purifiante et tonique. Elle est connue pour favoriser la digestion, soulager les flatulences et stimuler l'appétit. L'hysope est aussi utilisée dans le traitement des fièvres et comme diurétique pour aider à éliminer l'excès d'eau du corps. Ses propriétés anti-inflammatoires la rendent bénéfique pour les inflammations légères de la gorge et des gencives lorsqu'elle est utilisée en gargarisme. En infusions, elle est appréciée pour ses effets relaxants et calmants.

Quelle est la place de l'hysope parmi les autres antiseptiques cutanés ?

Dans la liste des antiseptiques cutanés, l'hysope occupe une place en tant qu'option naturelle pour la désinfection des plaies superficielles. Par rapport aux antiseptiques conventionnels, l'hysope offre une alternative douce et naturelle sans ajout de produits chimiques synthétiques. Son utilisation est plus adaptée pour les personnes cherchant des solutions naturelles aux petites coupures et abrasions de la peau, bien qu'elle ne remplace pas les antiseptiques plus puissants dans le cas d'infections sévères. L'exploitation de ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires permet d’apporter un soin doux et respectueux de l’équilibre cutané.

L'allergie au pollen est un problème courant chez les chiens, et il est important de comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements naturels.

 

Comprendre les allergies au pollen chez les chiens

 

Les allergies au pollen chez les chiens et les chats sont similaires aux allergies saisonnières que les humains peuvent éprouver, et il existe des traitements naturels pour les soulager. Elles surviennent lorsque le système immunitaire du chien réagit de manière excessive aux particules de pollen dans l'air. Ces réactions allergiques peuvent causer une gêne considérable pour nos compagnons à quatre pattes.

 

Il est important de reconnaître les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens afin de pouvoir prendre les mesures appropriées pour soulager leur inconfort, comme l'utilisation de pansements anti-allergiques.

  • Les symptômes d'une allergie au pollen chez le chien

Les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens peuvent varier, mais les plus courants incluent des éternuements fréquents, des démangeaisons intenses, des rougeurs de la peau, des écoulements oculaires et nasaux, ainsi que des problèmes digestifs tels que des vomissements ou des diarrhées. L'utilisation d'un traitement anti-allergique pour chien peut aider à soulager ces symptômes. Certains chiens peuvent même présenter des problèmes respiratoires, tels que des difficultés à respirer ou une respiration sifflante.

 

Si vous observez ces symptômes chez votre chien, il est important de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

  • Les causes de l'allergie au pollen chez les chiens

L'allergie au pollen chez les chiens peut être causée par différents types de pollen, tels que le pollen d'herbe, d'arbres ou de fleurs. Certains chiens peuvent être sensibles à un seul type de pollen, tandis que d'autres peuvent être allergiques à plusieurs types.

 

Il est également important de noter que les allergies au pollen chez les chiens peuvent être saisonnières ou persistantes tout au long de l'année. Les allergies saisonnières sont généralement causées par des pollens spécifiques qui sont plus abondants pendant certaines saisons, comme le printemps ou l'automne.

 

Les allergies au pollen chez les chiens peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En plus des symptômes mentionnés précédemment, les chiens allergiques au pollen peuvent également présenter une diminution de leur appétit, une perte de poids et une baisse d'énergie. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes plus difficiles pour nos amis à fourrure.

 

Il est important de prendre des mesures pour minimiser l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen. Cela peut inclure le maintien de votre chien à l'intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, le nettoyage régulier de sa fourrure pour éliminer les particules de pollen et l'utilisation de traitements médicaux recommandés par votre vétérinaire.

 

Les traitements naturels pour les allergies au pollen

 

Lorsqu'il s'agit de traiter les allergies au pollen chez les chiens, de nombreuses options naturelles peuvent être envisagées. Les herbes et les suppléments naturels peuvent apporter un soulagement aux chiens allergiques sans les effets secondaires souvent associés aux médicaments traditionnels.

  • Les herbes et suppléments naturels pour les allergies

Des herbes et suppléments naturels tels que l'ortie, le curcuma, l'aloès, la camomille et la quercétine peuvent aider à réduire l'inflammation, soulager les démangeaisons et renforcer le système immunitaire des chiens allergiques. Il est préférable de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base d'herbes ou de suppléments pour vous assurer de choisir les bons produits et les bonnes doses pour votre chien.

  • L'importance d'une alimentation saine pour combattre les allergies

Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour soutenir la santé globale de votre chien, y compris pour traiter les allergies au pollen. Une alimentation riche en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en vitamines essentielles peut aider à renforcer le système immunitaire de votre chien et à réduire l'inflammation causée par les allergies.

 

Il peut également être utile de consulter un nutritionniste canin pour obtenir des recommandations spécifiques sur les aliments et les suppléments qui conviennent le mieux à votre chien.

 

En plus des herbes et des suppléments, certaines pratiques naturelles peuvent également contribuer à soulager les allergies au pollen chez les chiens. Par exemple, l'utilisation de compresses d'eau froide sur les zones irritées de la peau de votre chien peut aider à apaiser les démangeaisons et à réduire l'inconfort. De plus, des bains réguliers avec un shampooing doux et hypoallergénique peuvent aider à éliminer le pollen et les allergènes de la fourrure de votre chien, réduisant ainsi les réactions allergiques.

 

Comment prévenir les allergies au pollen chez les chiens

 

La prévention des allergies au pollen chez les chiens est essentielle pour minimiser leur impact sur la santé de votre animal de compagnie. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen.

  • Réduire l'exposition de votre chien au pollen

Limitez les sorties de votre chien pendant les périodes de forte concentration de pollen dans l'air, comme les journées chaudes et venteuses. Essayez de le promener tôt le matin ou en fin de journée lorsque les niveaux de pollen sont généralement plus bas. De plus, essuyez régulièrement ses pattes et son pelage après les promenades pour éliminer tout pollen qui aurait pu s'y accumuler.

 

Il est également recommandé de créer des zones sans pollen à l'intérieur de votre maison. Vous pouvez dédier une zone spécifique où votre chien peut se reposer sans craindre les allergènes extérieurs. Assurez-vous de laver régulièrement les couvertures, les tapis et les jouets de votre chien pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être déposé.

  • Les soins à domicile pour les chiens allergiques au pollen

En complément des mesures préventives, il est important de fournir à votre chien des soins à domicile adaptés en cas d'allergie au pollen. Cela peut inclure des bains réguliers avec un shampooing doux spécialement formulé pour les chiens allergiques, l'utilisation de produits hydratants pour apaiser les démangeaisons et éviter les irritations de la peau, ainsi que le maintien d'un environnement propre en nettoyant régulièrement la maison et en utilisant des filtres à air de qualité pour réduire la présence de pollen.

 

Par ailleurs, veillez à ce que la literie de votre chien soit régulièrement lavée à haute température pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être accumulé. Optez pour des matériaux hypoallergéniques pour les coussins et les couvertures de votre animal afin de minimiser les réactions allergiques. Enfin, consultez régulièrement votre vétérinaire pour ajuster le traitement antiallergique de votre chien en fonction de l'évolution de ses symptômes.

 

Quand consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen

 

Il est important de savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen chez votre chien, surtout si les symptômes persistent ou s'aggravent malgré les traitements naturels et les mesures préventives.

  • Les signes d'une allergie sévère chez le chien

Si votre chien présente des signes d'une allergie sévère au pollen, tels que des difficultés respiratoires importantes, une enflure du visage ou de la gorge, une léthargie excessive ou des vomissements fréquents, il est impératif de consulter un vétérinaire dès que possible. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

  • Le rôle du vétérinaire dans le traitement des allergies au pollen

Un vétérinaire pourra diagnostiquer précisément l'allergie au pollen chez votre chien et vous recommander un plan de traitement adapté à sa condition. Cela peut inclure des médicaments antiallergiques, des corticostéroïdes, des antihistaminiques ou d'autres options médicales pour contrôler les symptômes et soulager l'inconfort de votre chien.

 

En outre, il est important de comprendre que les allergies au pollen peuvent varier en fonction de la saison et de la région géographique. Par exemple, certaines régions peuvent avoir une concentration plus élevée de pollens spécifiques, ce qui peut aggraver les symptômes allergiques chez les chiens. Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire qui connaît bien les particularités de votre région afin de recevoir les meilleurs conseils et traitements adaptés à votre chien.

 

De plus, il est intéressant de noter que certaines races de chiens sont plus prédisposées aux allergies au pollen que d'autres. Par exemple, les races à poil long ou dense peuvent être plus sensibles aux allergènes présents dans l'environnement, y compris les pollens. Si vous possédez l'une de ces races, il est d'autant plus important de surveiller attentivement les symptômes allergiques et de consulter un vétérinaire dès que nécessaire.

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Par ordre décroissant

Parmi les plantes médicinales les plus anciennes figure l’hysope. C’est une plante vivace dont l’origine reconnue est notamment le pourtour de la Méditerranée. Connue depuis des milliers d’années, l’hysope a déjà fait ses preuves en tant qu’arbre bienfaisant. Dans la Bible, elle a été utilisée pour purifier. L’hysope était donc la star des cérémonies de purification dans la civilisation antique. Hormis cet usage, elle était surtout employée pour soigner les poumons et les voies respiratoires en général.

 

À part cette utilisation à des fins thérapeutiques, l’hysope est aussi une plante ornementale qui peut très bien intégrer notre jardin. Mais en plus de tout cela, l’hysope, particulièrement les fleurs, est comestible.

On peut les ajouter à la salade verte. Bien que son goût soit plus prononcé, l’hysope ne fera qu’agrémenter les salades et d’autres mets délicieux comme la soupe.

 

Par ailleurs, les feuilles d’hysope séchées peuvent s’avérer très aromatisants. Les feuilles séchées agrémentent aisément les sauces vinaigrette et les huiles alimentaires.

 

Description botanique de l’hysope

L’hysope est un nom commun de la plante. Son nom botanique est Hyssopus Officinalis, dont deux variétés sont très connues, la variété officinalis, plus connue couramment sous le nom d’hysope officinale et la variété Montana, souvent appelée hysope couchée, hysope à rameaux couchés ou hysope des montagnes. Elle appartient à la famille des lamiacées.

 

L’hysope est une plante vivace, complexe, préférée de l’abeille (avec laquelle l’abeille fabrique du miel) poussant surtout sur les côtes méditerranéennes. On la trouve également en Afrique du Nord, en Europe et en Asie Mineure. La plante pousse un peu partout dans le monde et elle pousse même sur les hautes altitudes, atteignant jusqu’à 2000 mètres.

 

Pouvant atteindre entre 40 et 70 cm de haut, l’hysope est un arbrisseau à racines et tiges ligneuses. Ses tiges sont également souples, tandis que ses racines sont dures et ramifiées.

 

Ses feuilles pointues et étroites sont petites et opposées deux par deux. Celles-ci dégagent un arôme de camphre et de menthe. C’est avec un tel arôme qu’on reconnaît facilement l’hysope qui pousse. Quant aux fleurs, celles-ci, ayant un calice oblique et strié, forment une corolle bleue, rose ou violacée. Les fleurs peuvent également revêtir une couleur rouge ou blanche. Les fleurs de l’hysope sont cueillies de juillet à septembre. L’hysope présente quatre akènes en guise de fruits.

 

Bien que vivace, l’hysope est une plante dont la durée de vie est limitée à 5 ans au maximum. Elle pousse spontanément dans les endroits secs.

 

Origine et historique de l’utilisation de l’hysope

L’hysope vient en général des côtes de la Méditerranée. Mais elle pousse un peu partout comme en Afrique, en Europe et en Asie Mineure. Son utilisation dans le domaine thérapeutique remonte à plusieurs millénaires. L’hysope est une herbe sacrée que l’on retrouve plusieurs fois mentionnée dans la Bible pour son utilisation au cours des cérémonies de purification où elle a été utilisée en fumigation.

 

À part son utilisation de purification par les Hébreux, l’hysope a connu sa renommée grâce à des médecins grecs, à l’instar d’Hippocrate, Galien et Dioscoride. Pendant l’époque antique, l’hysope a été utilisée pour soigner les bronchites et les pleurésies, généralement les affections de la sphère pulmonaire.

 

Son action bienfaisante sur les voies respiratoires a aussi été prouvée au Moyen Âge, époque pendant laquelle l’hysope était notamment employée pour traiter la toux et nettoyer les poumons.  

 

L’hysope était utilisée en fumigation contre les épidémies de la peste au IXe siècle et au XVIIe siècle. Elle a été utilisée pour fabriquer du sirop expectorant.

 

Les principaux éléments constitutifs de l’hysope

Beaucoup sont les constituants de l’hysope. Ceux-ci lui confèrent ses capacités thérapeutiques. On peut citer les monoterpènes, les diterpènes, les triterpènes et les sesquiterpènes. L’hysope se compose également d’acide oléanique et ursolique, de flavonoïdes, d’acide phénolique et de la choline.

 

Les monoterpènes

Les terpènes sont fortement présents dans l’hysope. Les monoterpènes ont la formule chimique C5H8. Les molécules peuvent être disposées linéairement ou en cycle. Avec les sesquiterpènes, les monoterpènes sont les composants principaux des huiles essentielles.

 

Ce sont les monoterpènes qui possèdent la propriété expectorante et mucolytique de l’hysope. Véritables oxygénateurs, les monoterpènes sont responsables de la purification des poumons lors des affections de la sphère pulmonaire.

 

Les vertus thérapeutiques des monoterpènes sont innombrables. Antifongiques, anti-inflammatoires, antioxydant, antiagrégants et antihistaminiques, du moment où ils procurent un effet cortico-stimulant.

Les chercheurs ont même attribué un rôle anticancéreux aux monoterpènes.

 

Acide oléanique et ursolique

L’acide oléanique ou ursolique, ou triterpène, est un composé moléculaire de la famille des terpènes. Son action vise surtout à traiter les infections virales et les inflammations. Les triterpènes sont également des actifs utilisés pour traiter les tumeurs.

 

Flavonoïdes (diosmoside)

Appartenant à la famille des polyphénols, les flavonoïdes sont des pigments présents dans les végétaux, ici dans l’hysope. Les flavonoïdes sont très connus comme antioxydant, et donc anticancéreux. Le flavonoïde qu’on trouve dans l’hysope est le diosmoside. En plus de ses propriétés antioxydante et anticancéreuse, le diosmoside confère à l’hysope sa vertu antiasthmatique.

 

Acide phénolique (acide rosmarinique)

Composé propre aux végétaux et aux micro-organismes, l’acide phénolique est un acide qui possède une propriété de drainage. C’est également un antidiabétique puissant et un antioxydant. Dans l’hysope, il agit sur la sphère pulmonaire afin de drainer l’excès de mucus lors des infections hivernales ou allergiques.

 

Choline

Quant à la choline, c’est une vitamine dont l’organisme a grandement besoin. Fabriquée par le corps à partir d’acide aminé appelé glycine, la choline est également présente dans l’hysope. Elle est connue pour ses vertus médicinales. La choline participe activement à la synthèse d’un composant des membranes cellulaires appelé phosphatidylcholine. Elle agit également dans le processus digestif, plus précisément l’action biliaire. C’est sans doute la choline qui permet l’évacuation des gaz intestinaux.

 

La choline participe également à la synthèse de l’acétylcholine.

 

En outre, la choline connaît un rôle prépondérant dans la synthèse de l’acétylcholine. C’est en effet un neurotransmetteur dont le rôle s’avère indispensable dans le contrôle musculaire ainsi que la mémoire.

La choline protège également le foie et les neurotransmetteurs.

 

Propriétés médicinales de l’hysope

En tenant compte des principes actifs composant l’hysope, on peut affirmer qu’elle renferme toute une panoplie de propriétés médicinales.

 

Antiseptique : cette propriété lui confère son principal usage externe. C’est pour cela que l’hysope, en particulier ses feuilles, est utilisée comme antiseptique. Elle permet de lutter contre les infections cutanées, les dartres et les mycoses notamment.

 

Expectorante : l’hysope dispose d’une vertu expectorante grâce aux monoterpènes qu’elle renferme. De la sorte, elle s’utilise lors des différentes infections pulmonaires. Du fait de son abondance en Europe, l’hysope est utilisée en phytothérapie pour faire fuir les germes responsables des maladies hivernales. Elle permet de drainer les poumons et de les libérer afin que le patient puisse respirer normalement.

 

Mucolytique : permet de fluidifier et de tonifier les muqueuses des voies respiratoires. Naturellement, les voies respiratoires sont pourvues de muqueuses qui permettent d’éliminer les germes et tout ce qui est susceptible de nuire à la respiration. Lorsqu’elles détectent des substances nuisibles, les muqueuses deviennent abondantes pour pouvoir les retenir. Et cette abondance peut parfois se révéler gênante pour la respiration, d’où la nécessité du drainage. Pour faciliter le drainage, il faut que les muqueuses soient fluides.

 

Antiasthmatique : l’asthme est une infection respiratoire caractérisée par une difficulté respiratoire. Elle peut être d’origine virale ou allergique. Dans les deux cas, l’hysope se montre efficace, car elle agit notamment sur les sécrétions. L’hysope possède donc une forte capacité à traiter l’asthme sécrétoire. Elle soulage en même temps l’inflammation des voies aériennes, tout comme du thorax.

 

Carminatif : l’hysope permet d’évacuer les gaz intestinaux. En infusion ou en tisane, elle peut être prise pendant une durée plus courte afin d’éviter un surdosage.

 

Antipyrétique : étant un anti-inflammatoire, l’hysope agit aussi sur la fièvre et les états fébriles. Fébrifuge naturel, elle est à prendre pour faire baisser la température. En vérité, la hausse de la température est nécessaire pour l’organisme comme moyen de lutter contre les germes pathogènes. Seulement, à un moment donné, il faut la faire baisser au risque d’avoir des convulsions.

 

Diaphorétique : cette propriété diaphorétique complète l’action fébrifuge de l’hysope. En effet, en activant la sudation, elle permet de baisser la fièvre et de soulager les états grippaux.

 

Hypotenseur : en fluidifiant le sang et en favorisant la circulation sanguine, l’hysope est aussi classée comme hypotenseur. Par cette même action, elle favorise les mictions.

 

Antitussif : l’hysope est utilisée pour contrer la toux quinteuse. Cependant, elle n’est pas à utiliser chez les petits. En effet, la toux est une réaction tout à fait naturelle. Elle permet d’éliminer les particules encombrant le système respiratoire. Comme les antitussifs ne sont pas propices aux enfants de moins de 2 ans et aux nourrissons, l’hysope est donc contre-indiquée chez cette catégorie de personne.

 

Antiallergique : on parle ici de l’allergie respiratoire et de l’allergie cutanée. L’allergie respiratoire se manifeste en général par la toux, la rhinite ou l’asthme, tandis que l’allergie cutanée se traduit dans la plupart des cas par l’eczéma.

 

Cicatrisant : en plus d’être un antiseptique efficace, l’hysope est aussi un bon cicatrisant.

 

Indications thérapeutiques de l’hysope

Les indications thérapeutiques usuelles de l’hysope sont nombreuses. Elle peut aussi être efficace en interne qu’en externe. Mais à part ses usages thérapeutiques connus, l’hysope présente également un fort potentiel dans le traitement du VIH et des cancers.

 

En usage interne

Contre la rhinite allergique et contre les toux quinteuses, l’hysope agit par le biais des diterpènes qu’elle renferme. Les diterpènes permettent d’évacuer le complexe thoracique et les voies aériennes. Morves, crachats, ce sont des muqueuses auxquelles l’action des diterpènes est efficace.

 

Mais en tant qu’anti-inflammatoire, l’hysope est aussi utilisée pour atténuer les inflammations de la plèvre, appelées pleurésies. Ces inflammations surviennent surtout lorsque les toux sont aiguës et chroniques. Cette forme de toux attaque généralement les personnes âgées et celles qui fument. De telles affections sont aussi caractéristiques des miniers et des personnes qui travaillent dans le secteur textile.

 

Les affections pulmonaires et les états grippaux sont aussi guéris avec l’hysope. Il est à noter que ces maux qualifiés d’affections hivernales surviennent surtout en hiver. Parmi ces affections, la sinusite et les otites sont les plus fréquentes.

 

Enfin, l’hysope est recommandée pour traiter les dépressions nerveuses, la déprime latente et les troubles d’angoisse. On fait appel ici à la choline et à ses vertus thérapeutiques.

 

L’hysope lutte aussi merveilleusement contre la fatigue autant physique que mentale.

 

En usage externe

L’hysope est utilisée pour diminuer les ecchymoses. À la suite d’un choc physique, les ecchymoses peuvent apparaître au niveau de la zone affectée. Les ecchymoses sont à la fois douloureuses au contact et désagréables à voir, surtout lorsqu’elles sont sur une zone visible du corps. Aussi, il importe de les soigner avec des feuilles d’hysope en cataplasme.

 

Les feuilles d’hysope utilisées en cataplasme peuvent également se révéler efficaces contre les douleurs rhumatismales. Arthrose ou arthrite, goutte, peuvent tous être soignées par les feuilles d’hysope. Mais soigner est un peu abusé, car cette plante ne peut pas soigner en profondeur de tels troubles. Le terme le plus approprié serait soulager, car l’hysope soulage les douleurs sans pour autant faire un traitement de fond.

 

Par ses vertus antiseptiques et cicatrisantes, l’hysope est utilisée pour garder une bonne mine. Elle est ainsi employée pour soulager les peaux irritées et acnéiques.

 

Posologie de l’hysope

Les formes disponibles sont : infusion, cataplasme à partir des feuilles, tisane, huile essentielle, lotion, sirop et extrait aqueux.

 

L’infusion

L’infusion se prépare avec les feuilles séchées ou les sommités fleuries. Pour ce faire, il faut 1 cuillère à café de sommités fleuries ou de feuilles d’hysope séchées. Les mettre dans un litre d’eau bouillante, puis laisser infuser pendant une dizaine de minutes avant de boire.

 

Pour calmer la toux quinteuse, la bronchite chronique et les états grippaux, boire 2 à 3 tasses d’infusion par jour pendant une semaine.

 

L’infusion est aussi utilisée en externe à titre d’anti-inflammatoire. Ainsi, pour calmer la douleur suite à un choc, il faut laisser refroidir l’infusion obtenue et en enduire une compresse. La compresse enduite d’infusion à l’hysope est ensuite à appliquer sur la zone à traiter pendant vingt minutes. Afin d’obtenir un meilleur résultat, il faut renouveler l’application toutes les deux heures le premier jour du traitement, puis trois fois par jour jusqu’à la disparition totale de la douleur.

 

L’usage externe de l’infusion permet aussi de soulager les dartres, les acnés et l’eczéma. Pour ce faire, il faut infuser 2 cuillères à soupe de feuilles d’hysope ou de sommités fleuries dans un quart de litre d’eau bouillante pendant dix minutes avant de filtrer. Deux applications journalières doivent suffire pour traiter la zone irritée, de préférence le matin et le soir.

 

En général, cette préparation peut aider à soulager une peau irritée.

 

La tisane

La tisane d’hysope s’obtient en prenant une cuillerée à café de sommités fleuries ou de feuilles d’hysope séchées. Laisser ensuite infuser dans un litre d’eau bouillante pendant un quart d’heure avant de filtrer et de boire.

 

La tisane est surtout utilisée pour expulser les gaz intestinaux et calmer les flatulences abdominales.

La tisane à l’hysope est également un bon moyen pour lutter contre la sinusite et les otites. Pour ce faire, il faut en prendre à raison de 2 à 3 tasses par jour pendant une semaine.

 

Il faut noter que la tisane, tout comme l’infusion, possède un goût plutôt amer, camphré, dont beaucoup peuvent ne pas supporter. De ce fait, il est conseillé d’y ajouter un peu de miel pour atténuer ce goût. Cela ne modifie pas son action.

 

Le cataplasme

Le cataplasme s’obtient à partir des feuilles fraîches de l’hysope. Il est surtout utilisé pour apaiser la douleur et diminuer une ecchymose. Pour cela, il faut broyer légèrement une grosse poignée de feuilles d’hysope fraîches avant d’enduire le produit obtenu sur l’étendue de l’ecchymose. Pour le faire tenir, il est conseillé de recouvrir la zone à traiter avec une compresse ou même une bande pendant une heure au minimum.

 

Le sirop

Le sirop est une préparation plus ancienne. Il existait depuis le XVIIe siècle où on l’utilisait pour évacuer l’excès de mucus qui s’accumule dans la sphère pulmonaire. Étant donné le goût plutôt désagréable de l’infusion et de la tisane, le sirop a été fabriqué pour obtenir un goût facile à ingérer.

 

Néanmoins, le sirop d’hysope peut aussi être fabriqué à partir des sommités fleuries. Pour l’obtenir, il faut faire macérer 60 g de sommités fleuries d’hysope dans 1 litre d’eau frémissante pendant une durée de 6 heures environ. Une fois ce délai écoulé, il faut filtrer. Ensuite, remettre la macération filtrée sur feu doux tout en y ajoutant 750 g de sucre et enlever avant que celle-ci n’arrive à ébullition. Avant de prendre le sirop fait maison, il faut le laisser refroidir. Pour ce qui est du dosage, il en faut 5 cuillerées à soupe dont les prises sont à répartir dans la journée.

 

La lotion

La lotion est une forme préparée pour lutter contre les affections et les inflammations cutanées. En l’absence d’hysope qui pousse, c’est la lotion qui est utilisée.

 

Précautions d’utilisation

En raison de sa teneur en terpènes, l’hysope est à consommer avec modération, car elle peut être allergisante. Par ailleurs, les terpènes, avec lesquels est tirée l’huile essentielle, sont particulièrement irritants. De la sorte, il faut utiliser l’hysope avec parcimonie.

 

Il est recommandé de consulter un spécialiste ou un médecin avant toute prise afin d’éviter tout risque de surdosage.

 

La posologie peut différer d’une personne à une autre, qu’il s’agisse d’une préparation maison ou d’une forme standardisée.

 

Zoom sur l’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope est l’huile extraite de ses sommités fleuries. Cette substance est particulièrement allergisante et irritante lorsqu’elle est utilisée seule. On distingue deux sortes d’huiles essentielles, dont l’huile essentielle d’hysope officinale et l’huile essentielle d’hysope couchée. Ces deux huiles essentielles se diffèrent par leur mode d’utilisation. Pour cela, il faut consulter un spécialiste avant toute utilisation d’huile essentielle d’hysope.

 

L’huile essentielle d’hysope est exclusivement utilisée en externe. Elle possède des vertus thérapeutiques, notamment sur la sphère ORL, mais aussi psychoémotionnelle.

 

L’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope est utilisée en friction, en inhalation ou par diffusion. Cette huile essentielle est surtout utilisée pour soigner la sinusite, la rhinite, l’otite et le rhume. Elle peut également être diffusée pour lutter contre les troubles émotionnels.

 

Elle est un antiallergique efficace et un antiviral de renommée. Cette huile essentielle est reconnue pour sa capacité à exterminer les virus de l’herpès.

 

En outre, celle-ci possède une vertu mucolytique, parasympatholytique et sympathomimétique.

 

Indications thérapeutiques de l’huile essentielle de l’hysope

Au regard de ses vertus, l’huile essentielle d’hysope est un bon traitement pour les bronchites chroniques, aiguës et asthmatiformes.

 

Elle se révèle également efficace contre les toux grasses et douloureuses. En l’absence de feuilles ou de sommités fleuries pour en faire une infusion ou une tisane, il est recommandé de recourir à l’huile essentielle d’hysope.

 

Précautions d’utilisation pour l’huile essentielle d’hysope

Contenant des composés neurotoxiques et abortifs, le traitement avec l’huile essentielle d’hysope doit impérativement faire l’objet d’une consultation préalable. Par la même raison, l’huile ne doit pas être ingérée sous aucun prétexte. Cette composition de l’huile essentielle d’hysope lui est à la fois un atout et un inconvénient, car bien que son spectre d’action soit large, son usage est plutôt amoindri.

 

Contre-indications à l’huile essentielle de l’hysope

Étant potentiellement abortive, l’huile essentielle d’hysope est formellement contre-indiquée chez la femme enceinte ou désirant l’être dans les prochains mois à venir. Elle peut entraîner des risques d’avortement spontané, de fausse couche plus précisément. Néanmoins, après le cinquième mois de grossesse, le risque est plus faible.

 

L’huile essentielle d’hysope, tout comme l’hysope, est à proscrire chez la femme allaitante de sorte que son passage dans le lait maternel est à craindre. À rappeler que l’hysope sous toutes ses formes est contre-indiquée chez les enfants de bas âge.

 

Bien qu’elle puisse soigner certains troubles psychiques, l’hysope est à proscrire chez les personnes souffrant de troubles nerveux.

 

Effets indésirables à l’utilisation de l’huile essentielle d’hysope

En tenant compte des contre-indications à l’huile essentielle d’hysope, on peut affirmer qu’elle présente quelques effets indésirables comme les troubles nerveux ou la fausse couche.

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