Hysope

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Parmi les plantes médicinales les plus anciennes figure l’hysope. C’est une plante vivace dont l’origine reconnue est notamment le pourtour de la Méditerranée. Connue depuis des milliers d’années, l’hysope a déjà fait ses preuves en tant qu’arbre bienfaisant. Dans la Bible, elle a été utilisée pour purifier. L’hysope était donc la star des cérémonies de purification dans la civilisation antique. Hormis cet usage, elle était surtout employée pour soigner les poumons et les voies respiratoires en général.

 

À part cette utilisation à des fins thérapeutiques, l’hysope est aussi une plante ornementale qui peut très bien intégrer notre jardin. Mais en plus de tout cela, l’hysope, particulièrement les fleurs, est comestible.

On peut les ajouter à la salade verte. Bien que son goût soit plus prononcé, l’hysope ne fera qu’agrémenter les salades et d’autres mets délicieux comme la soupe.

 

Par ailleurs, les feuilles d’hysope séchées peuvent s’avérer très aromatisants. Les feuilles séchées agrémentent aisément les sauces vinaigrette et les huiles alimentaires.

 

Description botanique de l’hysope

L’hysope est un nom commun de la plante. Son nom botanique est Hyssopus Officinalis, dont deux variétés sont très connues, la variété officinalis, plus connue couramment sous le nom d’hysope officinale et la variété Montana, souvent appelée hysope couchée, hysope à rameaux couchés ou hysope des montagnes. Elle appartient à la famille des lamiacées.

 

L’hysope est une plante vivace, complexe, préférée de l’abeille (avec laquelle l’abeille fabrique du miel) poussant surtout sur les côtes méditerranéennes. On la trouve également en Afrique du Nord, en Europe et en Asie Mineure. La plante pousse un peu partout dans le monde et elle pousse même sur les hautes altitudes, atteignant jusqu’à 2000 mètres.

 

Pouvant atteindre entre 40 et 70 cm de haut, l’hysope est un arbrisseau à racines et tiges ligneuses. Ses tiges sont également souples, tandis que ses racines sont dures et ramifiées.

 

Ses feuilles pointues et étroites sont petites et opposées deux par deux. Celles-ci dégagent un arôme de camphre et de menthe. C’est avec un tel arôme qu’on reconnaît facilement l’hysope qui pousse. Quant aux fleurs, celles-ci, ayant un calice oblique et strié, forment une corolle bleue, rose ou violacée. Les fleurs peuvent également revêtir une couleur rouge ou blanche. Les fleurs de l’hysope sont cueillies de juillet à septembre. L’hysope présente quatre akènes en guise de fruits.

 

Bien que vivace, l’hysope est une plante dont la durée de vie est limitée à 5 ans au maximum. Elle pousse spontanément dans les endroits secs.

 

Origine et historique de l’utilisation de l’hysope

L’hysope vient en général des côtes de la Méditerranée. Mais elle pousse un peu partout comme en Afrique, en Europe et en Asie Mineure. Son utilisation dans le domaine thérapeutique remonte à plusieurs millénaires. L’hysope est une herbe sacrée que l’on retrouve plusieurs fois mentionnée dans la Bible pour son utilisation au cours des cérémonies de purification où elle a été utilisée en fumigation.

 

À part son utilisation de purification par les Hébreux, l’hysope a connu sa renommée grâce à des médecins grecs, à l’instar d’Hippocrate, Galien et Dioscoride. Pendant l’époque antique, l’hysope a été utilisée pour soigner les bronchites et les pleurésies, généralement les affections de la sphère pulmonaire.

 

Son action bienfaisante sur les voies respiratoires a aussi été prouvée au Moyen Âge, époque pendant laquelle l’hysope était notamment employée pour traiter la toux et nettoyer les poumons.  

 

L’hysope était utilisée en fumigation contre les épidémies de la peste au IXe siècle et au XVIIe siècle. Elle a été utilisée pour fabriquer du sirop expectorant.

 

Les principaux éléments constitutifs de l’hysope

Beaucoup sont les constituants de l’hysope. Ceux-ci lui confèrent ses capacités thérapeutiques. On peut citer les monoterpènes, les diterpènes, les triterpènes et les sesquiterpènes. L’hysope se compose également d’acide oléanique et ursolique, de flavonoïdes, d’acide phénolique et de la choline.

 

Les monoterpènes

Les terpènes sont fortement présents dans l’hysope. Les monoterpènes ont la formule chimique C5H8. Les molécules peuvent être disposées linéairement ou en cycle. Avec les sesquiterpènes, les monoterpènes sont les composants principaux des huiles essentielles.

 

Ce sont les monoterpènes qui possèdent la propriété expectorante et mucolytique de l’hysope. Véritables oxygénateurs, les monoterpènes sont responsables de la purification des poumons lors des affections de la sphère pulmonaire.

 

Les vertus thérapeutiques des monoterpènes sont innombrables. Antifongiques, anti-inflammatoires, antioxydant, antiagrégants et antihistaminiques, du moment où ils procurent un effet cortico-stimulant.

Les chercheurs ont même attribué un rôle anticancéreux aux monoterpènes.

 

Acide oléanique et ursolique

L’acide oléanique ou ursolique, ou triterpène, est un composé moléculaire de la famille des terpènes. Son action vise surtout à traiter les infections virales et les inflammations. Les triterpènes sont également des actifs utilisés pour traiter les tumeurs.

 

Flavonoïdes (diosmoside)

Appartenant à la famille des polyphénols, les flavonoïdes sont des pigments présents dans les végétaux, ici dans l’hysope. Les flavonoïdes sont très connus comme antioxydant, et donc anticancéreux. Le flavonoïde qu’on trouve dans l’hysope est le diosmoside. En plus de ses propriétés antioxydante et anticancéreuse, le diosmoside confère à l’hysope sa vertu antiasthmatique.

 

Acide phénolique (acide rosmarinique)

Composé propre aux végétaux et aux micro-organismes, l’acide phénolique est un acide qui possède une propriété de drainage. C’est également un antidiabétique puissant et un antioxydant. Dans l’hysope, il agit sur la sphère pulmonaire afin de drainer l’excès de mucus lors des infections hivernales ou allergiques.

 

Choline

Quant à la choline, c’est une vitamine dont l’organisme a grandement besoin. Fabriquée par le corps à partir d’acide aminé appelé glycine, la choline est également présente dans l’hysope. Elle est connue pour ses vertus médicinales. La choline participe activement à la synthèse d’un composant des membranes cellulaires appelé phosphatidylcholine. Elle agit également dans le processus digestif, plus précisément l’action biliaire. C’est sans doute la choline qui permet l’évacuation des gaz intestinaux.

 

La choline participe également à la synthèse de l’acétylcholine.

 

En outre, la choline connaît un rôle prépondérant dans la synthèse de l’acétylcholine. C’est en effet un neurotransmetteur dont le rôle s’avère indispensable dans le contrôle musculaire ainsi que la mémoire.

La choline protège également le foie et les neurotransmetteurs.

 

Propriétés médicinales de l’hysope

En tenant compte des principes actifs composant l’hysope, on peut affirmer qu’elle renferme toute une panoplie de propriétés médicinales.

 

Antiseptique : cette propriété lui confère son principal usage externe. C’est pour cela que l’hysope, en particulier ses feuilles, est utilisée comme antiseptique. Elle permet de lutter contre les infections cutanées, les dartres et les mycoses notamment.

 

Expectorante : l’hysope dispose d’une vertu expectorante grâce aux monoterpènes qu’elle renferme. De la sorte, elle s’utilise lors des différentes infections pulmonaires. Du fait de son abondance en Europe, l’hysope est utilisée en phytothérapie pour faire fuir les germes responsables des maladies hivernales. Elle permet de drainer les poumons et de les libérer afin que le patient puisse respirer normalement.

 

Mucolytique : permet de fluidifier et de tonifier les muqueuses des voies respiratoires. Naturellement, les voies respiratoires sont pourvues de muqueuses qui permettent d’éliminer les germes et tout ce qui est susceptible de nuire à la respiration. Lorsqu’elles détectent des substances nuisibles, les muqueuses deviennent abondantes pour pouvoir les retenir. Et cette abondance peut parfois se révéler gênante pour la respiration, d’où la nécessité du drainage. Pour faciliter le drainage, il faut que les muqueuses soient fluides.

 

Antiasthmatique : l’asthme est une infection respiratoire caractérisée par une difficulté respiratoire. Elle peut être d’origine virale ou allergique. Dans les deux cas, l’hysope se montre efficace, car elle agit notamment sur les sécrétions. L’hysope possède donc une forte capacité à traiter l’asthme sécrétoire. Elle soulage en même temps l’inflammation des voies aériennes, tout comme du thorax.

 

Carminatif : l’hysope permet d’évacuer les gaz intestinaux. En infusion ou en tisane, elle peut être prise pendant une durée plus courte afin d’éviter un surdosage.

 

Antipyrétique : étant un anti-inflammatoire, l’hysope agit aussi sur la fièvre et les états fébriles. Fébrifuge naturel, elle est à prendre pour faire baisser la température. En vérité, la hausse de la température est nécessaire pour l’organisme comme moyen de lutter contre les germes pathogènes. Seulement, à un moment donné, il faut la faire baisser au risque d’avoir des convulsions.

 

Diaphorétique : cette propriété diaphorétique complète l’action fébrifuge de l’hysope. En effet, en activant la sudation, elle permet de baisser la fièvre et de soulager les états grippaux.

 

Hypotenseur : en fluidifiant le sang et en favorisant la circulation sanguine, l’hysope est aussi classée comme hypotenseur. Par cette même action, elle favorise les mictions.

 

Antitussif : l’hysope est utilisée pour contrer la toux quinteuse. Cependant, elle n’est pas à utiliser chez les petits. En effet, la toux est une réaction tout à fait naturelle. Elle permet d’éliminer les particules encombrant le système respiratoire. Comme les antitussifs ne sont pas propices aux enfants de moins de 2 ans et aux nourrissons, l’hysope est donc contre-indiquée chez cette catégorie de personne.

 

Antiallergique : on parle ici de l’allergie respiratoire et de l’allergie cutanée. L’allergie respiratoire se manifeste en général par la toux, la rhinite ou l’asthme, tandis que l’allergie cutanée se traduit dans la plupart des cas par l’eczéma.

 

Cicatrisant : en plus d’être un antiseptique efficace, l’hysope est aussi un bon cicatrisant.

 

Indications thérapeutiques de l’hysope

Les indications thérapeutiques usuelles de l’hysope sont nombreuses. Elle peut aussi être efficace en interne qu’en externe. Mais à part ses usages thérapeutiques connus, l’hysope présente également un fort potentiel dans le traitement du VIH et des cancers.

 

En usage interne

Contre la rhinite allergique et contre les toux quinteuses, l’hysope agit par le biais des diterpènes qu’elle renferme. Les diterpènes permettent d’évacuer le complexe thoracique et les voies aériennes. Morves, crachats, ce sont des muqueuses auxquelles l’action des diterpènes est efficace.

 

Mais en tant qu’anti-inflammatoire, l’hysope est aussi utilisée pour atténuer les inflammations de la plèvre, appelées pleurésies. Ces inflammations surviennent surtout lorsque les toux sont aiguës et chroniques. Cette forme de toux attaque généralement les personnes âgées et celles qui fument. De telles affections sont aussi caractéristiques des miniers et des personnes qui travaillent dans le secteur textile.

 

Les affections pulmonaires et les états grippaux sont aussi guéris avec l’hysope. Il est à noter que ces maux qualifiés d’affections hivernales surviennent surtout en hiver. Parmi ces affections, la sinusite et les otites sont les plus fréquentes.

 

Enfin, l’hysope est recommandée pour traiter les dépressions nerveuses, la déprime latente et les troubles d’angoisse. On fait appel ici à la choline et à ses vertus thérapeutiques.

 

L’hysope lutte aussi merveilleusement contre la fatigue autant physique que mentale.

 

En usage externe

L’hysope est utilisée pour diminuer les ecchymoses. À la suite d’un choc physique, les ecchymoses peuvent apparaître au niveau de la zone affectée. Les ecchymoses sont à la fois douloureuses au contact et désagréables à voir, surtout lorsqu’elles sont sur une zone visible du corps. Aussi, il importe de les soigner avec des feuilles d’hysope en cataplasme.

 

Les feuilles d’hysope utilisées en cataplasme peuvent également se révéler efficaces contre les douleurs rhumatismales. Arthrose ou arthrite, goutte, peuvent tous être soignées par les feuilles d’hysope. Mais soigner est un peu abusé, car cette plante ne peut pas soigner en profondeur de tels troubles. Le terme le plus approprié serait soulager, car l’hysope soulage les douleurs sans pour autant faire un traitement de fond.

 

Par ses vertus antiseptiques et cicatrisantes, l’hysope est utilisée pour garder une bonne mine. Elle est ainsi employée pour soulager les peaux irritées et acnéiques.

 

Posologie de l’hysope

Les formes disponibles sont : infusion, cataplasme à partir des feuilles, tisane, huile essentielle, lotion, sirop et extrait aqueux.

 

L’infusion

L’infusion se prépare avec les feuilles séchées ou les sommités fleuries. Pour ce faire, il faut 1 cuillère à café de sommités fleuries ou de feuilles d’hysope séchées. Les mettre dans un litre d’eau bouillante, puis laisser infuser pendant une dizaine de minutes avant de boire.

 

Pour calmer la toux quinteuse, la bronchite chronique et les états grippaux, boire 2 à 3 tasses d’infusion par jour pendant une semaine.

 

L’infusion est aussi utilisée en externe à titre d’anti-inflammatoire. Ainsi, pour calmer la douleur suite à un choc, il faut laisser refroidir l’infusion obtenue et en enduire une compresse. La compresse enduite d’infusion à l’hysope est ensuite à appliquer sur la zone à traiter pendant vingt minutes. Afin d’obtenir un meilleur résultat, il faut renouveler l’application toutes les deux heures le premier jour du traitement, puis trois fois par jour jusqu’à la disparition totale de la douleur.

 

L’usage externe de l’infusion permet aussi de soulager les dartres, les acnés et l’eczéma. Pour ce faire, il faut infuser 2 cuillères à soupe de feuilles d’hysope ou de sommités fleuries dans un quart de litre d’eau bouillante pendant dix minutes avant de filtrer. Deux applications journalières doivent suffire pour traiter la zone irritée, de préférence le matin et le soir.

 

En général, cette préparation peut aider à soulager une peau irritée.

 

La tisane

La tisane d’hysope s’obtient en prenant une cuillerée à café de sommités fleuries ou de feuilles d’hysope séchées. Laisser ensuite infuser dans un litre d’eau bouillante pendant un quart d’heure avant de filtrer et de boire.

 

La tisane est surtout utilisée pour expulser les gaz intestinaux et calmer les flatulences abdominales.

La tisane à l’hysope est également un bon moyen pour lutter contre la sinusite et les otites. Pour ce faire, il faut en prendre à raison de 2 à 3 tasses par jour pendant une semaine.

 

Il faut noter que la tisane, tout comme l’infusion, possède un goût plutôt amer, camphré, dont beaucoup peuvent ne pas supporter. De ce fait, il est conseillé d’y ajouter un peu de miel pour atténuer ce goût. Cela ne modifie pas son action.

 

Le cataplasme

Le cataplasme s’obtient à partir des feuilles fraîches de l’hysope. Il est surtout utilisé pour apaiser la douleur et diminuer une ecchymose. Pour cela, il faut broyer légèrement une grosse poignée de feuilles d’hysope fraîches avant d’enduire le produit obtenu sur l’étendue de l’ecchymose. Pour le faire tenir, il est conseillé de recouvrir la zone à traiter avec une compresse ou même une bande pendant une heure au minimum.

 

Le sirop

Le sirop est une préparation plus ancienne. Il existait depuis le XVIIe siècle où on l’utilisait pour évacuer l’excès de mucus qui s’accumule dans la sphère pulmonaire. Étant donné le goût plutôt désagréable de l’infusion et de la tisane, le sirop a été fabriqué pour obtenir un goût facile à ingérer.

 

Néanmoins, le sirop d’hysope peut aussi être fabriqué à partir des sommités fleuries. Pour l’obtenir, il faut faire macérer 60 g de sommités fleuries d’hysope dans 1 litre d’eau frémissante pendant une durée de 6 heures environ. Une fois ce délai écoulé, il faut filtrer. Ensuite, remettre la macération filtrée sur feu doux tout en y ajoutant 750 g de sucre et enlever avant que celle-ci n’arrive à ébullition. Avant de prendre le sirop fait maison, il faut le laisser refroidir. Pour ce qui est du dosage, il en faut 5 cuillerées à soupe dont les prises sont à répartir dans la journée.

 

La lotion

La lotion est une forme préparée pour lutter contre les affections et les inflammations cutanées. En l’absence d’hysope qui pousse, c’est la lotion qui est utilisée.

 

Précautions d’utilisation

En raison de sa teneur en terpènes, l’hysope est à consommer avec modération, car elle peut être allergisante. Par ailleurs, les terpènes, avec lesquels est tirée l’huile essentielle, sont particulièrement irritants. De la sorte, il faut utiliser l’hysope avec parcimonie.

 

Il est recommandé de consulter un spécialiste ou un médecin avant toute prise afin d’éviter tout risque de surdosage.

 

La posologie peut différer d’une personne à une autre, qu’il s’agisse d’une préparation maison ou d’une forme standardisée.

 

Zoom sur l’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope est l’huile extraite de ses sommités fleuries. Cette substance est particulièrement allergisante et irritante lorsqu’elle est utilisée seule. On distingue deux sortes d’huiles essentielles, dont l’huile essentielle d’hysope officinale et l’huile essentielle d’hysope couchée. Ces deux huiles essentielles se diffèrent par leur mode d’utilisation. Pour cela, il faut consulter un spécialiste avant toute utilisation d’huile essentielle d’hysope.

 

L’huile essentielle d’hysope est exclusivement utilisée en externe. Elle possède des vertus thérapeutiques, notamment sur la sphère ORL, mais aussi psychoémotionnelle.

 

L’huile essentielle d’hysope

L’huile essentielle d’hysope est utilisée en friction, en inhalation ou par diffusion. Cette huile essentielle est surtout utilisée pour soigner la sinusite, la rhinite, l’otite et le rhume. Elle peut également être diffusée pour lutter contre les troubles émotionnels.

 

Elle est un antiallergique efficace et un antiviral de renommée. Cette huile essentielle est reconnue pour sa capacité à exterminer les virus de l’herpès.

 

En outre, celle-ci possède une vertu mucolytique, parasympatholytique et sympathomimétique.

 

Indications thérapeutiques de l’huile essentielle de l’hysope

Au regard de ses vertus, l’huile essentielle d’hysope est un bon traitement pour les bronchites chroniques, aiguës et asthmatiformes.

 

Elle se révèle également efficace contre les toux grasses et douloureuses. En l’absence de feuilles ou de sommités fleuries pour en faire une infusion ou une tisane, il est recommandé de recourir à l’huile essentielle d’hysope.

 

Précautions d’utilisation pour l’huile essentielle d’hysope

Contenant des composés neurotoxiques et abortifs, le traitement avec l’huile essentielle d’hysope doit impérativement faire l’objet d’une consultation préalable. Par la même raison, l’huile ne doit pas être ingérée sous aucun prétexte. Cette composition de l’huile essentielle d’hysope lui est à la fois un atout et un inconvénient, car bien que son spectre d’action soit large, son usage est plutôt amoindri.

 

Contre-indications à l’huile essentielle de l’hysope

Étant potentiellement abortive, l’huile essentielle d’hysope est formellement contre-indiquée chez la femme enceinte ou désirant l’être dans les prochains mois à venir. Elle peut entraîner des risques d’avortement spontané, de fausse couche plus précisément. Néanmoins, après le cinquième mois de grossesse, le risque est plus faible.

 

L’huile essentielle d’hysope, tout comme l’hysope, est à proscrire chez la femme allaitante de sorte que son passage dans le lait maternel est à craindre. À rappeler que l’hysope sous toutes ses formes est contre-indiquée chez les enfants de bas âge.

 

Bien qu’elle puisse soigner certains troubles psychiques, l’hysope est à proscrire chez les personnes souffrant de troubles nerveux.

 

Effets indésirables à l’utilisation de l’huile essentielle d’hysope

En tenant compte des contre-indications à l’huile essentielle d’hysope, on peut affirmer qu’elle présente quelques effets indésirables comme les troubles nerveux ou la fausse couche.