Pouvant agir dans la stimulation du système immunitaire et ayant une excellente valeur nutritive, le siitaké est un genre de champignon miracle qui a séduit le monde de la médecine traditionnelle. D’ailleurs, il a déjà été utilisé depuis des lustres à travers l’Asie, notamment dans la phytothérapie chinoise. Du temps de la dynastie Ming, il était coutume de l’appeler « l’élixir de longue vie ». Avec ses innombrables vertus, le shiitaké permet à l’être humain de se défendre contre les agressions extérieures comme les bactéries ou les champignons.

Cette espèce végétale est également un allié crucial pour lutter contre les effets néfastes des radicaux libres, mais permet aussi d’écarter le vieillissement cellulaire, à part sa capacité à jouer un rôle important dans son pouvoir anticholestérol. À la fois succulent et bénéfique pour l’organisme, le shiitaké a tout pour faire partie de l’alimentation ou être utilisé comme étant un complément alimentaire, à condition de bien savoir l’exploiter comme il faut.

 

Définition

Le shiitaké ou lentin comestible, le champignon parfumé ou encore le Lentin du Chêne, est une espèce de champignon du genre basidiomycètes qui appartient à la famille des Marasmiaceae. Il s’agit d’un champignon comestible qui pousse généralement en Extrême-Orient, notamment sur les bois de divers feuillus qui sont à l’origine de son nom japonais de l’arbre shii, son hôte historique. Celui-ci est connu sous son appellation scientifique Castanopsis cuspidata, un genre d’arbre majestueux qui se démarque par ses très petites feuilles, appartenant à la famille des Fagaceae.

 

Outre sa fragrance douce et agréable, le shiitaké dispose d’un certain nombre de propriétés nutritives exceptionnelles, avec une forte teneur en vitamines B, en vitamine D, en fer et en potassium. D’après la médecine traditionnelle chinoise, le shiitaké est considéré comme étant un élément neutre et aussi orexigène, c’est-à-dire qu’il est capable de stimuler l’appétit, notamment chez les personnes souffrant d’anorexie. Grâce à toutes ses propriétés, le shiitaké est l’un des ingrédients récurrents de plusieurs préparations culinaires chinoises, coréennes et japonaises.

 

Description

Le shiitaké se caractérise surtout par son chapeau convexe qui est souvent teinté en brun roux et qui est assez charnu. Sur celui-ci se distinguent plusieurs mèches laineuses blanches ainsi que des fibrilles. Ses lamelles blanches semblent tirer vers le beige et elles sont plus ou moins serrées. Le pied du shiitaké est de forme cylindrique, assez solide et de couleur blanche, pouvant comporter un anneau laineux. Quant à sa chair, elle est plutôt blanchâtre.

 

Le champignon parfumé ou shiitaké est cultivé en Chine ou au Japon depuis des lustres, probablement depuis au moins 1000 ans en ce qui concerne la Chine. Il est traditionnellement cultivé sur des branches mortes de feuillus qui sont d’abord percées pour offrir des trous par lesquels le blanc de champignon ou mycélium va être introduit. Mais l’arbre peut également être des rondins de bois. Toutefois, à l’heure actuelle, la culture du shiitaké se fait généralement à travers une champignonnière sur des coussinets de compost à consistance de liège, présemencé. Il est de coutume de les plonger dans de l’eau froide afin d’accélérer la fructification. Le shiitaké est l’espèce de champignon la plus cultivée sur le territoire asiatique. D’ailleurs, le spécimen pousse naturellement en Chine, sur une altitude qui se situe entre 2100 jusqu’à 2400 mètres.

En ce qui concerne le parfum du shiitaké, il est très agréable à sentir, faisant de cet aliment un produit phare dans les cuisines asiatiques, coréennes, japonaises et chinoises. Il intervient dans la composition d’un bon nombre de plats traditionnels de l’Asie, faisant également son succès à travers les quatre coins du globe.

 

Pourtant, l’origine exacte de ce champignon reste encore un mystère pour de nombreux scientifiques, suscitant un intérêt particulier dans l’univers des recherches. Néanmoins, il est déjà important de savoir que le shiitaké apprécie surtout les régions en altitude en se développant sur des branches mortes ainsi que sur les rondins des arbres de feuillis des forêts de l’Asie.

 

Actuellement, le shiitaké est vendu à l’état frais sur les marchés du continent européen et fait même partie des champignons qui sont cultivés en France. Dans ce pays, son nom en japonais a d’ailleurs été juste francisé et est désormais connu sous le nom de shitaké. Toutefois, on trouve également le shiitaké sous sa forme séchée, notamment dans les épiceries chinoises et japonaises. Il convient alors de le laisser tremper au moins une heure, puis de l’égoutter avant de pouvoir le cuisiner. En outre, cette espèce a également la particularité de posséder un mycélium plutôt fragile. De ce fait, il suffit d’une petite secousse pour que les microfilaments de mycélium se coupent, permettant ainsi de rebouturer facilement le champignon.

 

Le shiitaké dans l’alimentation

Le lentin comestible est un ingrédient souvent utilisé dans plusieurs plats de l’Asie de l’Est, au Japon, mais aussi dans les plats coréens. Avec son pied qui est relativement consistant, celui-ci sert surtout de condiments pour parfumer les bouillons. Sur le territoire japonais, le shiitaké est utilisé dans un certain nombre de recettes, notamment en tenpura, dans des dashi ou également en pot-au-feu. En Corée, il est habituel de voir du shiitaké dans les recettes à base de légumes comme le japchae. En chine, ce champignon est souvent sauté dans un wok ou faisant partie des ingrédients des plats à base de viandes, mais peut aussi intervenir dans de nombreuses préparations fondues, de soupes, de plats de légumes sautés, des volailles, de bœufs mijotés ainsi que beaucoup d’autres encore.

 

Usage thérapeutique du shiitaké

Dans un contexte médicinal, le shiitaké peut être présent sous sa forme concentrée. Il peut aussi être disponible sous forme d’extrait sec, en gélules, pour ne citer que le Shiitaker qui est élaboré à partir des champignons qui poussent dans leur milieu naturel sauvage au Japon, garantissant ainsi une concentration non négligeable en lentinane, KS2 et AC2P. Des recherches scientifiques ont montré que ces polysaccharides cités dessus peuvent participer de manière active dans le soutien des défenses naturelles.

En effet, mis à part le fait que le shiitaké connaît un vrai succès commercial et culinaire, ce champignon s’avère être aussi un excellent fortifiant général et serait capable de produire une action bénéfique sur le système nerveux central, mais peut aussi générer une action anticancer. Avec sa richesse en glucides, le shiitaké recèle, entre autres, une substance antitumorale qui est le lentinane, un genre de polysaccharide capable de réduire le taux de cholestérol dans le sang.

 

Fiche technique du shiitaké

Noms communs : shiitaké, shii-také, lentin du chêne, lentin comestible, champignon parfumé, champignon noir, pyogo, impératrice des plantes.

Noms étrangers (anglais) : shiitake, sawtooth oak mushroom, black forest mushroom, black mushroom, golden oak mushroom, oakwood mushroom.

Classification botanique : famille des marasmiacées (Marasmiaceae).

Formes et préparations : extraits secs, gélules, comprimés, ampoules, frais.

 

Petite anecdote concernant le shiitaké

En Chine et au Japon, le shiitaké est cultivé depuis au moins 2000 ans. Cette espèce de champignon est avant tout connue pour être un ingrédient assez apprécié dans la cuisine de ces pays asiatiques, mais il est aussi courant de l’utiliser dans la phytothérapie, surtout pour ses propriétés médicinales.

 

Même à ce jour, le Japon cultive toujours le shiitaké de façon traditionnelle. En clair, les agriculteurs japonais pratiquent l’ensemencement du shiitaké dans des billots de bois naturel. En revanche, pour la Chine, la méthode sur billots de sciure de bois est privilégiée pour maximiser la récolte et par la même occasion, pour tenter de réduire le risque de déforestation engendrée par la croissance considérable de la culture du shiitaké. Vers les années 1980, c’était le Japon qui était surtout le principal producteur de ce genre de champignon. Cependant, le shiitaké a connu une croissance d’envergure pour être cultivé de manière considérable en Chine, induisant alors à une production qui atteint les 1 400 000 tonnes par an de shiitaké, calculées à environ 89 % de la récolte mondiale.

 

Juste après le champignon de couche ou champignon de Paris, connu également sous l’appellation scientifique d’Agaricus bisporus, le shiitaké est le champignon le plus consommé à travers la planète.

 

Compositions

Le shiitaké dispose d’une composition nutritionnelle assez exceptionnelle. C’est ce qui permet à ce champignon de figurer parmi les sujets de recherches scientifiques et médicales. En effet, le shiitaké recèle un nombre restreint de lipides ou de graisses, mais il est cependant assez riche en protéines et aussi en glucides. Par ailleurs, un certain nombre de vitamines entrent dans sa composition, pour ne citer que la vitamine C et la vitamine D, mais aussi des complexes de vitamines qui sont groupées dans la catégorie B, à l’instar de la vitamine B2, B3, B5 et B6. Pour compléter la liste des nutriments qui constituent le shiitaké, il reste les sels minéraux et les oligo-éléments, à savoir le cuivre, le fer, le sodium, le zinc, le calcium, le magnésium, le manganèse, le phosphore et le potassium. Il s’avère aussi que le shiitaké contient des fibres alimentaires, en plus des substances actives majeures comme les polysaccharides et le lentinane. À noter que c’est surtout le lentinane qui est à l’origine de la plupart des bienfaits du shiitaké.

 

Recherches sur le shiitaké

Sur le territoire japonais, plusieurs essais cliniques ont été menés concernant le lentinane. L’étude a été établie afin de tenter de traiter les cancers de l’estomac qui ne sont pas opérables. Les résultats ont montré que l’utilisation du shiitaké contribuait à améliorer la qualité de vie, mais aussi à stimuler les défenses immunitaires et à prolonger la durée de vie de certains sujets, surtout s’il est administré par voie intraveineuse, en plus de la chimiothérapie. Une préparation orale du lentinane a aussi été mise au point récemment par des chercheurs japonais. D’après les études menées auprès des sujets atteints de cancer colorectal, de cancer du foie et de cancer du pancréas, la préparation orale du lentinane serait capable de posséder des effets similaires à la forme injectable.

 

Une équipe de chercheurs américains s’est également intéressée sur les propriétés anticancéreuses du shiitaké en testant un extrait de mycélium. L’étude a été menée sur une soixantaine de volontaires atteints d’un cancer de la prostate. Après avoir été soumis à un traitement de 8 g par jour pendant 6 mois, les scientifiques ont procédé à la masure du taux sanguin de l’antigène prostatique spécifique qui est un indicateur du cancer de la prostate. Durant le traitement, les chercheurs n’ont pas constaté de diminution chez la majorité des patients, mais ont pu observer une progression de la maladie chez une vingtaine de personnes concernées. Ainsi, il a été conclu que le shiitaké s’avère être inefficace pour traiter ce genre de cancer.

 

Formes, aspects et disponibilités

Dans les boutiques spécialisées en alimentation, le shiitaké est souvent proposé sous sa forme fraîche ou séchée, incluant les commerces asiatiques et assez récemment dans les grandes chaînes d’épiceries occidentales. À noter que le peuple nippon préfère généralement cuisiner le shiitaké sous sa forme séchée.

Par ailleurs, les suppléments à base de shiitaké sont habituellement proposés sous forme de capsules ou à travers ses dérivés en teinture mère. Cependant, certains spécialistes déconseillent la teinture de shiitaké à base d’alcool, étant donné que les principes actifs du shiitaké sont assez hydrosolubles. En effet, si la teinture de shiitaké recèle plus de 50 % d’alcool, il s’avère que les substances actives du champignon en question ne sont plus assimilables.

 

Quoi qu’il en soit, le shiitaké est parfois associé à d’autres espèces de champignons qui proviennent du continent asiatique, à l’instar du maitake ou du reishi. Néanmoins, le shiitaké fait aussi partie des ingrédients d’un certain nombre de préparations qui sont censées agir pour stimuler le système immunitaire.

 

Toxicité

Dans les règles générales, le shiitaké n’était pas, au début, censé posséder une certaine toxicité intrinsèque. Toutefois, les données récentes laissent supposer qu’on a quelque peu sous-estimé la toxicité naturelle ou acquise de quelques espèces de champignons, incluant le shiitaké. Malgré le fait que celui-ci est très apprécié en Asie, la consommation de shiitaké peut éventuellement provoquer une toxidermie ou plus précisément des éruptions cutanées, notamment chez certaines personnes hypersensibles. Il s’avère néanmoins que cette manifestation cutanée est régressive et que son mécanisme n’est pas tout à fait clair. En effet, il se peut parfois que ce genre de symptôme puisse provenir d’une certaine intolérance à l’un des composants de ce champignon, comme le lentinane.

 

En outre, la présence de formaldéhyde dans les shiitakés peut aussi poser quelques problèmes en cas de consommation régulière. Il s’avère aussi que l’hétérogénéité des teneurs en formaldéhyde est susceptible de rendre encore plus difficile l’évaluation plus précise de l’intoxication induite par l’absorption de cette espèce de champignon, alors que le formaldéhyde est réputé pour être un élément cancérigène pour l’être humain. De ce fait, la majorité des recommandations sanitaires sont unanime pour limiter l’exposition à ce genre de polluant et incite les personnes à réduire l’exposition au formaldéhyde le plus possible.

 

Les bienfaits du shiitaké

Si le shiitaké est utilisé dans l’art culinaire asiatique pour sublimer les plats, ce champignon propose aussi plusieurs bienfaits pour l’organisme. Pour ces diverses raisons, le shiitaké est donc employé dans un certain nombre de préparations médicinales traditionnelles en Asie, mais aussi à travers plusieurs pays du monde. En effet, le shiitaké est un genre de champignon qui offre tout un tas de bienfaits qui méritent vraiment l’attention. L’impératrice des plantes est, par exemple, un aliment de choix pour permettre à chacun d’avoir une santé avérée. Avec ses nombreux nutriments et antioxydants, le shiitaké est un atout crucial qui permet de renforcer le système immunitaire et de permettre au corps de se renforcer face aux attaques extérieures. Il est donc un aliment à privilégier pour lutter contre les maladies hivernales comme le rhume ou la grippe, mais aussi contre les candidoses et les allergies. Sans oublier aussi que le shiitaké dispose de plusieurs substances actives telles que le lentinane, la nethionine ou l’acide oxalique qui proposent des propriétés antibactériennes et antifongiques.

 

Contenant aussi plusieurs fibres alimentaires qui peuvent diminuer le taux de lipides dans le sang, le shiitaké peut alors être considéré comme étant un champignon qui peut réduire la cholestérolémie. D’ailleurs, il est réputé pour ne contenir qu’un infime pourcentage en graisses et contient aussi de l’éritadénine, un composé hypocholestérolémiant naturel. Cette substance a surtout été étudiée pour son action visant à combattre le mauvais cholestérol et permet par la même occasion de prévenir le risque cardiovasculaire. Pour ne rien oublier, il est utile de stipuler que le shiitaké dispose d’un apport important en protéines et en glucides, avec en revanche, un apport minime en lipides. C’est donc une source d’énergie plutôt intéressante, saine et légère, à adopter dans le quotidien.

 

Grâce notamment à ses substances actives qui sont associées à ses propriétés antifongiques et antibactériennes, le shiitaké est parfaitement apte à prendre part dans la lutte contre les inflammations intestinales ainsi que leurs souches. Les bienfaits du shiitaké sont également observés sur la dentition, dans la bouche, dans l’estomac, mais également dans tout le reste du tube digestif. De plus, le shiitaké peut aussi intervenir dans le traitement des nécroses tissulaires qui sont susceptibles d’apparaître dans certaines parties du système digestif. Ainsi, ce végétal est surtout conseillé aux personnes qui souffrent de problèmes gastro-intestinaux.

 

D’un autre point de vue, il a été observé depuis longtemps que la médecine traditionnelle chinoise est réputée pour ses innombrables décoctions contre l’âge et le vieillissement. Il s’avère d’ailleurs que l’utilisation du shiitaké y est sûrement pour quelque chose à part les autres plantes connues. En effet, ce champignon recèle plusieurs capacités et effets antioxydants assez puissants qui tirent leurs pouvoirs des composés phénoliques dans ses substances. C’est en quelque sorte pour cette raison que le shiitaké est souvent sollicité pour combattre les effets néfastes des radicaux libres, à l’origine de l’apparition de plusieurs maladies cardiovasculaires et d’autres causes en rapport avec le vieillissement des cellules du corps.

 

Focus sur les propriétés médicinales du shiitaké

Pour une utilisation interne, le shiitaké peut agir dans plusieurs domaines, pour ne citer que c’est un excellent fortifiant général, un antioxydant, un antitumoral et un stimulant du système immunitaire, mais aussi un antimicrobien.

 

Faute de données cliniques suffisantes, notamment pour une utilisation externe du shiitaké, il n’existe pas encore d’informations concernant son application ou ses dérivés indiqués pour une éventuelle application externe.

 

En revanche, les indications thérapeutiques usuelles du shiitaké mentionnent que ce champignon peut être utilisé comme étant un adjuvant de la chimiothérapie pour lutter contre les cancers, mais également pour stimuler le système immunitaire. Sans oublier que le shiitaké est capable de réduire le taux de cholestérol, mais aussi de ralentir le vieillissement. Au quotidien, la consommation de ce végétal est à considérer en cas de fatigue physique ou nerveuse, pouvant même être consommée durant une convalescence.

 

Posologie du shiitaké

Dépendant des effets recherchés et de la forme présentée, le shiitaké peut être consommé sous sa forme en gélules ou en comprimés. Quand il est séché, le shiitaké peut être introduit dans une soupe ou sous sa forme en décoction. Selon le cas, les dosages recommandés peuvent varier entre 6 à 16 g de champignons séchés par jour.

 

Précautions d’emploi

Étant donné la forte concentration de certains composants du shiitaké, sa consommation est déconseillée chez la femme enceinte ou allaitante et il en est de même pour les enfants. En outre, chez quelques individus sensibles, la consommation régulière de shiitaké peut parfois provoquer de l’hyperéosinophilie qui est une sorte d’affection engendrée par une réaction immunitaire du genre allergie, se caractérisant par une augmentation anormale de quelques globules blancs.

 

Interactions

D’un point de vue théorique, les effets du shiitaké pourraient accentuer ceux des plantes ou suppléments qui sont susceptibles de baisser les taux de cholestérol. Quant à l’utilisation des médicaments en concomitance avec le shiitaké, les effets de ce dernier pourraient aussi s’ajouter à ceux des médicaments pharmaceutiques qui permettent de faire baisser le taux de cholestérol. Par contre, les effets de ce champignon pourraient éventuellement contrer ceux provoqués par les immunosuppresseurs.

 

Contre-indications

Le shiitaké n’est pas recommandé chez les personnes qui souffrent d’allergies et aussi d’hyperéosinophilie, mais également chez les sujets qui sont soumis à un traitement anticoagulant, ou qui doivent subir prochainement une intervention chirurgicale.

 

Effets indésirables

D’une manière occasionnelle, le shiitaké peut parfois entraîner des malaises gastro-intestinaux ou des inflammations cutanées, bien que tout le monde n’y soit pas concerné. Toutefois, chez les personnes hypersensibles, la consommation de shiitaké, surtout s’il est ingéré cru, peut engendrer des maladies de la peau connues comme la dermatite flagellaire ou la dermatite Shiitake.