L’inositol est une molécule organique. Il est composé de 6 atomes de carbone. Autrefois connue sous le nom de vitamine B7, l’inositol ne peut plus entrer dans cette catégorie, car il peut être synthétisé par l’organisme bien qu’à faible dose. Cette faible quantité conduit à la supplémentation en inositol, qui présente de nombreux bienfaits pour l’organisme. Elle est particulièrement bénéfique pour les femmes en âge de procréer, mais aussi pour les personnes souffrant de maladie mentale ou de pathologies cérébrales. L’inositol aurait également une action notoire sur l’assimilation de l’iode. Avant de détailler les bienfaits de l’inositol, il convient de parler de son origine. Nous ne manquerons pas de donner la posologie, les précautions d’utilisation éventuelles et les contre-indications possibles de l’inositol sous forme de compléments alimentaires.
L’inositol a été découvert dans le corps humain il y a plus d’un siècle. Le myo-inositol, l’isomère le plus connu, a été mis en évidence en 1850. Ce dernier agit spécifiquement sur la membrane cellulaire afin de permettre une fonction optimale de l’organisme.
L’inositol n’a été purifié que des années plus tard, c’est-à-dire en 1887. Presque un siècle après l’isolation dumyo-inositol un certain chercheur du nom de Posternak, a démontré que l’inositol est composé de 9 isomères différents. S’il a été exclus du groupe des vitamines, c’est parce qu’il peut être synthétisé par le corps à partir de glucose.
Le traitement de plusieurs pathologies requiert l’utilisation d’inositol en complément alimentaire. Découvrons les effets bénéfiques de cette molécule plutôt méconnue.
L’inositol est particulièrement bénéfique pour ces femmes. Il agit pendant les périodes menstruelles, mais également pour prévenir la stérilité et réguler certains troubles gestationnels.
L’inositol a fait l’objet de nombreuses études portant sur sa capacité à améliorer la qualité ovocytaire de la femme. En effet, le syndrome de l’ovaire polykystique ou SOPK est une cause fréquente entraînant la stérilité de la femme. Cette pathologie est étroitement liée à l’insulino-résistance. Elle touche environ 5 à 10 % des femmes en âge de procréer. Elle provoque un désordre endocrino-métabolique. Une supplémentation en inositol est recommandée pour y remédier.
Les douleurs menstruelles font souffrir les femmes et peuvent même se répercuter sur leur capacité motrice et cognitive. En 2011, une étude a démontré les bienfaits de l’inositol pour pallier ce problème. Une dose quotidienne de 2 g d’inositol contribue à améliorer la dysphorie. Cette dose semble aussi efficace pour réguler les sauts d’humeur et la dépression liée aux douleurs menstruelles.
Le diabète est une maladie de plus en plus répandue dans la civilisation actuelle. Le risque peut être plus élevé chez les femmes enceintes. On parle dans ce cas de diabète gestationnel. L’utilisation de l’inositol s’avère efficace pour lutter contre l’insulino-résistance. D’après une étude scientifique, la prise d’insuline en cas de diabète gestationnel peut être évitée si la femme prend de l’inositol. Les résultats de l’étude ont montré un taux d’efficacité plutôt promettant. Seul un quart des sujets ont présenté un besoin d’insuline après avoir pris de l’inositol.
L’inositol agit également sur le corps pour limiter les effets des troubles psychiques. Constituant un bon substitut aux anxiolytiques, l’ancienne vitamine B7 diminue l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil. Phénomènes plutôt fréquents chez les adolescents, les troubles psychiques seraient liés à un niveau bas d’inositol dans le cortex frontal. L’action de la molécule vise ainsi à réduire les troubles en rééquilibrant son niveau à cet endroit.
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L’inositol est aussi utile pour sa capacité à métaboliser les lipides. Il participe ainsi à l’élimination du mauvais cholestérol, tout en favorisant le bon. Cette action lipotrope lui confère donc un bon point pour le système cardiovasculaire. Par ailleurs, l’inositol évite la formation de plaques d’athérome et bloque les dépôts de lipides au niveau des parois des vaisseaux sanguins. Parallèlement, l’inositol diminue le niveau de triglycérides.
Tous ces effets concourent pour favoriser la santé cardiovasculaire et la perte de poids.
L’iode est un minéral indispensable au bon fonctionnement des glandes thyroïdes. Celles-ci assurent à leur tour la production d’hormones appelées « hormones thyroïdiennes ». Une carence en iode se répercute de façon négative sur la thyroïde. Elle semble favoriser par une mauvaise assimilation de l’iode par l’organisme. Le rôle de l’inositol consiste à aider le corps à assimiler ce minéral dans le but de se prémunir contre une carence éventuelle.
Il n’y a pas de posologie officielle pour l’inositol. La quantité à prendre relève donc des études cliniques. L’association avec d’autres substances peut être nécessaire. Voici les posologies conseillées :
L’innocuité de l’inositol n’a pas encore fait l’objet d’une étude spécifique. De ce fait, son utilisation chez certaines catégories de personnes requiert un avis médical préalable. C’est le cas notamment chez les enfants de moins de 12 ans, les femmes enceintes et allaitantes. L’usage de la molécule chez une personne souffrant de troubles métaboliques ou thyroïdiens requiert une prudence.
L’alimentation peut être une bonne source d’inositol. On en trouve notamment dans le foie et le cœur du bœuf. Les viandes bovine et porcine en contiennent aussi.
On trouve l’ancienne vitamine B7 dans certaines plantes comme les oléagineux, les céréales complètes, les légumineuses, ainsi que l’orange et le pamplemousse.
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