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Qu'est-ce qu'un glaucome ?

vendredi 05 novembre 2021

 

Maladie chronique, le glaucome est provoqué par la détérioration progressive des fibres du nerf optique. Cette dégradation est causée par divers facteurs, notamment l’élévation anormale de la pression intraoculaire. Cette maladie touche environ 1% de la population âgée de plus de 40 ans. Le glaucome constitue la seconde origine de cécité dans les pays développés.

 


 

glaucome

 

Qu’est-ce que le glaucome ?

Maladie de l’œil, le glaucome provoque une diminution irrémédiable du champ de vision. Il s’agit de la conséquence de la dégénérescence du nerf optique. Cette pathologie touche en premier la vision périphérique. La personne qui en souffre peut alors devenir aveugle si elle ne reçoit aucun traitement.

 

Le plus souvent, le glaucome apparaît à la suite d’une élévation de la pression à l’intérieur de l’œil. Il s’agit notamment d’une pression intraoculaire. Celle-ci ne devrait pas dépasser 21 millimètres de mercure normalement. Toutefois, il arrive que les symptômes de cette maladie apparaissent même si la pression dans l’œil est normale. C’est effectivement le cas chez près d’un malade sur trois.

 

Dans ces cas, le glaucome peut être causé par un problème de circulation du sang vers le nerf optique. Cette anomalie peut être due à l’athérosclérose dans les vaisseaux qui irriguent ce dernier. Il faut noter que le traitement reste le même, que la pression à l’intérieur de l’œil soit trop élevée ou non.

 

Le glaucome touche plus d’un million de personnes dont 400 000 sont non traitées par ignorance de la maladie. Il faut savoir que les individus de plus de 40 ans sont les plus affectés par cette pathologie. Cependant, le glaucome peut bien se manifester à tout âge.

 

Quelles sont les causes du glaucome ?

Le glaucome apparaît le plus souvent sans qu’on sache pourquoi. Toutefois, le principal facteur de risque est lié à l’hérédité. Par ailleurs, certaines caractéristiques anatomiques peuvent aussi jouer un rôle dans son apparition.

 

Cette maladie est parfois associée à un problème précis comme un traumatisme brutal touchant l’œil. Le glaucome peut également être associé à un autre problème de la vue, notamment la cataracte, la myopie prononcée et l’uvéite chronique. Cette pathologie peut se manifester suite à certaines maladies telles que le diabète, l’hypertension, les troubles cardiovasculaires et l’hypothyroïdie non contrôlée.

 

La prise de certains médicaments peut également augmenter le risque de glaucome. C’est le cas notamment des corticostéroïdes administrés directement dans les yeux ou par voie orale. Notez toutefois que les corticoïdes en pompe pour l’asthme ou en crème ou onguent pour l’eczéma ne provoquent pas les mêmes effets.

 

Quels sont les facteurs de risque du glaucome ?

Il faut savoir que les signes de début du glaucome sont inconstants. Il peut s’agir d’un brouillard visuel, de halos colorés autour des lumières ou de céphalées épisodiques. Ce dernier est souvent attribué par le sujet à une tension nerveuse ou à des problèmes de sinus. Les autres signes peuvent s’agir également de modification de la réfraction, de larmoiement, d’obligation de changer de verres correcteurs, etc.

 

Le glaucome provient de différentes origines, néanmoins son premier facteur de risque reste le vieillissement. Les autres causes sont les antécédents familiaux de glaucome et l’ascendance africaine ou asiatique. Notez que l’ascendance africaine provoque un glaucome à ongle ouvert et l’asiatique un glaucome à ongle fermé.

Connaître ses facteurs de risque est primordial. En effet, si vous êtes une personne à risque, il est important de consulter un ophtalmologue. Il faut savoir qu’un diagnostic précoce et un traitement approprié peuvent contribuer à la diminution de l’incidence globale du glaucome.

 

Quels sont les types de glaucome ?

 

regard

  • Glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique

Maladie chronique, le glaucome à angle ouvert constitue le cas le plus fréquent de glaucome qui peut évoluer en glaucome à angle fermé de façon brutale. Ce dernier peut entrainer une cécité.

 

Le glaucome à angle ouvert concerne 80 % à 90 % des cas chez les Caucasiens, les Hispaniques et les Africains. Il s’agit du type de glaucome qui se forme lentement sans montrer de symptômes sévères. Cette pathologie peut se former sur une période pouvant aller de 10 à 20 ans.

 

On parle d’« angle » pour désigner la zone qui est formée par la jonction entre l’iris et la cornée, appelée angle iridocornéen. Il faut savoir qu’habituellement les deux yeux sont atteints. La hausse graduelle de la pression à l’intérieur de l’œil est un des signes précurseurs de cette maladie. Un examen de la vue est nécessaire pour détecter la pression intraoculaire.

 

L’augmentation de la pression intraoculaire peut être causée par une diminution de l’écoulement du liquide contenu dans l’œil. Ce liquide porte le nom d’humeur aqueuse. Évoluant progressivement, ce trouble peut être suspecté en cas de baisse du champ visuel. La découverte d’une papille optique pâle peut également en être un signe.

L’ophtalmologiste peut alors effectuer plusieurs contrôles comme l’examen du fond d’œil. Il peut aussi mesurer la pression intraoculaire et procéder à une gonioscopie. Le glaucome à angle ouvert peut être traité s’il est détecté assez tôt.

  • Glaucome à angle fermé

Ce type de glaucome est plus rare que le glaucome à angle ouvert sauf chez les Asiatiques. La maladie survient après une augmentation soudaine de la pression dans l’œil. Il s’agit notamment d’une urgence médicale.

 

Le glaucome à angle fermé entraîne la fermeture de l’angle empêchant l’évacuation de l’humeur aqueuse. Il provoque alors une augmentation brutale de la pression intraoculaire qui peut alors s’élever jusqu’à 80 mmHg.

 

Ce type de glaucome occasionne une grande douleur ainsi que d’autres symptômes bien perceptibles. Notamment une baisse de vision et des halos colorés autour des lumières. Le glaucome à ongle fermé se manifeste par une douleur oculaire vive et continue ainsi qu’une pupille dilatée. Il peut également causer une diminution du champ visuel et des nausées.

 

Étant une urgence médicale, ce type de glaucome nécessite une chirurgie ou une intervention au laser. Avant de procéder à l’intervention, le médecin va alors injecter par voie intraveineuse de l’acétazolamide. Il s’agit d’un médicament destiné à réduire la pression à l’intérieur de l’œil.

 

Il faut savoir qu’en général, les crises surviennent en soirée au moment où l’éclairage est faible et/ou les pupilles se dilatent. Sans prise en charge rapide, la personne atteinte de ce type de glaucome peut perdre la vue de façon définitive. Un traitement effectué dans les temps peut donc réduire grandement le risque de cécité.

Le glaucome à angle fermé se manifeste d’abord et généralement sur un seul œil. En l’absence d’un contrôle adéquat, il attaque alors l’autre œil dans les 5 prochaines années. La survenue d’une crise se produit suite à deux facteurs. Notamment une prédisposition anatomique et une dilatation de la pupille.

 

Ce type de glaucome peut également apparaitre suite à un long séjour dans l’obscurité, un stress ou l’usage de certains médicaments. Notamment ceux qui servent à dilater la pupille telle que les antispasmodiques, antihistaminiques, antidépresseurs et les dérivés nitrés.

  • Glaucome congénital

Le glaucome congénital peut survenir dès la naissance ou encore prendre quelques mois avant de se manifester. Il s’agit d’une maladie qui touche le plus souvent les deux yeux. Ce type de glaucome est parfois héréditaire et peut représenter un cas isolé.

 

Il peut aussi s’expliquer par une malformation oculaire comme une cataracte congénitale. Le glaucome congénital peut également survenir suite à certaines pathologies rares. Il faut savoir que dans ce cas, la sortie de l’humeur aqueuse est bloquée.

 

Le glaucome congénital est caractérisé par une pression intraoculaire importante dès la naissance ou pendant les premières semaines de vie. Il s’agit d’une forme rare de glaucome. L’enfant va alors se mettre à larmoyer, car l’humeur aqueuse contenue dans ses yeux s’évacue mal.

 

Il faut savoir que ce type de glaucome touche plus les garçons que les filles. Le glaucome congénital peut être traité à l’aide de collyre hypotenseur. Toutefois, la chirurgie oculaire peut être nécessaire pour le traitement des cas les plus graves.

  • Glaucome néovasculaire

Il s’agit d’un glaucome secondaire qui survient le plus souvent à la suite d’une autre pathologie de la rétine. Notamment une occlusion vasculaire, un traumatisme oculaire ou un diabète. Le glaucome néovasculaire est caractérisé par l’apparition de nouveaux vaisseaux au niveau de l’iris. Ces vaisseaux peuvent s’étendre vers l’angle iridocornéen faisant ainsi augmenter la pression intraoculaire. Le glaucome néovasculaire peut se soigner par médicament, par chirurgie ou par laser. Le traitement à adopter dépend de la cause et du stage auquel le glaucome a été diagnostiqué.

  • Le glaucome pigmentaire

Il s’agit également d’une forme rare du glaucome. Ici, l’iris va alors se frotter contre la couche pigmentaire de l’œil. Ce frottage entraîne alors un détachement de fragments de pigments. Ce sont ces derniers qui vont boucher le réseau trabéculaire et ainsi faire augmenter la pression intraoculaire.

 

Ce type de glaucome touche surtout les jeunes myopes. Le traitement de cette pathologie dépendra du moment de la prise en charge. Ainsi, une iridotomie pigmentaire est indiquée au stade de la dispersion pigmentaire. La chirurgie est préconisée pour les cas les plus graves.

 

Quels sont les symptômes du glaucome ?

contrôle ophtalmologue

 

Le glaucome est une maladie qui reste totalement asymptomatique pendant la plus grande partie de son évolution. À ses débuts, il ne présente aucune douleur ni rougeur et encore moins une baisse d’acuité visuelle.

 

Afin de le détecter, seul le contrôle systématique de la pression intraoculaire reste la meilleure solution. Ce procédé se pratique au cours d’un examen ophtalmologique. C’est seulement après que le professionnel de santé puisse pratiquer des examens permettant de faire le diagnostic pour différencier une simple hypertonie oculaire d’un glaucome.

 

Ainsi, les examens détectent le champ visuel pour permettre de mettre en évidence les scotomes. Il s’agit de lacunes ou « trous » dont les personnes atteintes n’ont pas conscience. En effet, ceux-ci sont compensés par le champ de l’autre œil. L’examen ophtalmologique permet aussi d’observer la papille optique ou tête du nerf optique. L’excavation de ce dernier témoigne de la destruction progressive des fibres.

 

Il faut savoir que le glaucome à angle ouvert est la forme la plus fréquente. Il évolue de façon silencieuse, graduelle et souvent sans douleur. De ce fait, il est primordial de se faire dépister à partir de 45 ans. L’idéal est de consulter un ophtalmologiste au moins une fois par an après 40 ans. Notez toutefois que le risque augmente entre 55 et 75 ans et il demeure élevé après 80 ans.

 

Comment dépister un glaucome ?

Le dépistage consiste alors à mesurer la pression intraoculaire et à effectuer un examen au microscope de l’état du nerf optique. Des examens complémentaires peuvent être nécessaires pour compléter le diagnostic. Notamment la tomographie à cohérence optique, l’OCT. et la mesure du champ visuel.

 

Consulter en urgence un professionnel de santé est nécessaire dès que vous ressentez une douleur importante à l’œil et qu’en même temps votre vision baisse rapidement. Consulter un ophtalmologiste régulièrement est vital pour prévenir toute affection oculaire. Il est également indispensable de se faire ausculter si vous constatez des problèmes associés au port de verres de contact.

 

Les examens les plus courants pratiqués pour diagnostiquer le glaucome sont :

  • Le test de tonométrie

Il s’agit du premier test qui est généralement entrepris. Il permet de mesurer la pression à l’intérieur de l’œil. Il existe deux techniques pour effectuer ce test notamment en dirigeant un jet d’air pressurisé sur l’œil ouvert. Cette méthode s’appelle tonométrie à air pulsé.

L’autre méthode consiste à instiller un collyre anesthésique et poser un cône aplatie sur la cornée. Il s’agit de la tonométrie à aplanissions. Ce dernier est un test qui est rapide et indolore à la fois. Il faut savoir que la pression intraoculaire normale se situe entre 8 mmHg et 21 mmHg.

  • La mesure de l’épaisseur de la cornée

Cet examen s’avère être important, car c’est l’épaisseur de la cornée qui influence le résultat obtenu lors du test de tonométrie. Ainsi, si la cornée est épaisse, la pression est surestimée. Si la cornée est au contraire mince, la pression sera sous-estimée.

  • L’observation de l’œil

L’observation se fait à l’aide d’un appareil qui dirige une lumière dans l’œil. C’est un examen indispensable, car il peut donner des indices sur le dommage atteignant le nerf optique.

  • Test du champ de vision

Afin d’évaluer l’étendue du champ visuel, le patient doit fixer une cible au centre d’une sphère illuminée. Un point lumineux va alors apparaître aux différents endroits du champ visuel.

 

Comment soigner un glaucome ?

Une pression trop importante peut détruire progressivement le nerf optique en commençant par la périphérie. Cette pression peut être exercée par l’humeur aqueuse. Le traitement du glaucome consiste alors à réduire la production de cette dernière. Notamment par médication ou à l’aide d’un ultra-son.

 

Une autre méthode peut aussi être appliquée en augmentant l’élimination de cette humeur aqueuse. Notamment en utilisant des médicaments ou en procédant à une trabéculoplastie par laser ou par chirurgie. Il faut savoir que la trabéculoplastie consiste à élargir l’angle iridocornéen.

 

Le traitement médical du glaucome doit être poursuivi à vie dans le but de stabiliser la maladie. Différents types de collyres peuvent être utilisés pour diminuer la pression intraoculaire. Notamment les bêtabloquants qui réduisent la sécrétion d’humeur aqueuse ou les analogues des prostaglandines qui stimulent son élimination.

Un traitement renforcé au laser effectué en ambulatoire peut aussi être proposé. Notamment, si le traitement avec des médicaments ne permet pas de stabiliser la pression intraoculaire. Il en est de même si ces derniers provoquent trop d’effets secondaires. Dans l’éventualité où le traitement médical et le laser sont un échec, une intervention chirurgicale peut être indiquée.

 

Quelles sont les contre-indications en cas de glaucome ?

De nombreux médicaments sont contre-indiqués aux personnes souffrant de glaucome. Il s’agit notamment des psychotropes ou somnifères, des antitussifs, etc. Dans le cas d’un glaucome à angle ouvert, les corticoïdes peuvent provoquer une hypertonie oculaire. L’usage de ce genre de médicament est donc déconseillé.

 

Les personnes atteintes de glaucome doivent suivre des règles hygiénodiététiques strictes. Ainsi, il est conseillé de ne pas fumer ni de consommer de l’alcool en trop grande quantité. Une alimentation saine et une activité physique régulière sont recommandées. Préférez des aliments riches en fruits et en légumes permettant d’assurer les apports nécessaires en vitamines et en minéraux.

 

Il est déconseillé d’abuser de la caféine et de boire trop vite en trop grande quantité. Optez pour une protection solaire des yeux en portant des lunettes teintées qui filtrent les UV à 100 %.

 

Quelles sont les précautions à prendre pour prévenir le glaucome ?

Pour prévenir le glaucome, il est important d’effectuer un dépistage précoce d’une éventuelle augmentation de la pression intraoculaire. Il est également conseillé d’adopter des mesures destinées à prévenir les maladies cardiovasculaires. Notamment une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l’arrêt du tabac.

 

lunettes de soleil

 

Il faut savoir que la prévention des accidents touchant les yeux peut contribuer à diminuer le risque de développer un glaucome. Notamment un port de lunettes protectrices lors de sports de balle ou d’activités potentiellement dangereuses. C’est le cas d’une manipulation de produits chimiques, de soudure, etc.

Aussi, il est recommandé aux individus ayant des antécédents familiaux de glaucome ou d’autres facteurs de risques de procéder à une mesure régulière de leur pression intraoculaire. Pour ce faire, ils doivent consulter un ophtalmologue, et ce, tous les deux à trois ans dès l’âge de 40 ans. En effet, plus la hausse de pression intraoculaire est détectée à l’avance plus les pertes de capacités visuelles sont minimisées.

 

Il est également recommandé de maintenir un poids de santé et une pression artérielle normale. Effectivement, la résistance à l’insuline accompagnant souvent l’obésité et l’hypertension peut favoriser une hausse de la pression à l’intérieur des yeux.

 

Afin de prévenir les récidives, il est important d’éviter l’usage de certains médicaments. Notamment les corticostéroïdes sous forme de gouttes oculaires ou par voie orale. Dans le cas contraire, il faut tenir compte de leurs risques potentiels.

 

Il est également conseillé d’avoir une alimentation riche en fruits et en légumes. Ceci afin de mieux combler les besoins en vitamine et en minéraux. Il est aussi recommandé de boire de petites quantités de liquides à la fois. Le but étant d’éviter d’augmenter subitement la pression intraoculaire.

 

Il est également conseillé de limiter ou d’éviter de consommer de la caféine et du tabac. La pratique d’un exercice physique régulier peut atténuer certains symptômes du glaucome à ongle ouvert. Toutefois, cela n’a aucun effet sur le glaucome à angle fermé.

 

Il est recommandé de consulter un médecin pour vous aider à choisir les exercices appropriés. Il est conseillé de faire attention aux activités physiques trop intenses, à certaines postures de yoga et aux exercices avec la tête en bas. En effet, ils peuvent faire augmenter la pression dans les yeux.

Afin de prévenir une autre crise de glaucome à angle fermé, il est important de faire attention aux facteurs générant le stress. En effet, le stress peut être un facteur déclencheur d’une attaque aiguë de glaucome à angle fermé.

 

Après une première crise de glaucome à angle fermé, un traitement au laser assure la prévention d’une récidive. Il faut savoir que ce traitement consiste à faire un petit trou dans l’iris avec un rayon laser. Le but étant de permettre l’écoulement de l’humeur aqueuse qui est emprisonnée derrière l’iris. Dans la plupart des cas, il est conseillé de traiter aussi l’autre œil à titre préventif.

 

Quelles alimentations adoptées pour prévenir le glaucome ?

alimentation équilibrée

 

Touchant les nerfs optiques de façon irrémédiable, le glaucome entraîne une réduction progressive de la vision. Il est soigné par la médecine conventionnelle à l’aide des médicamenteuses ou des opérations chirurgicales. Ces traitements peuvent provoquer des effets secondaires gênants.

 

Une alternative naturelle comme adapter son alimentation permet de prévenir cette pathologie. En effet, consommer des nourritures équilibrées peut retarder l’apparition du glaucome. Il faut savoir que ce facteur seul ne permet pas de venir à bout des déficiences visuelles. Toutefois, certaines recherches montrent un effet positif de certains nutriments sur la vue.

 

Des carences en certaines vitamines peuvent causer des dégénérescences maculaires. La vitamine A est indispensable à la vision et est présente dans les produits laitiers et les œufs. Elle se trouve également dans les laits végétaux et les crèmes végétales. Notez que les carottes et les légumes colorés sont également bénéfiques notamment grâce à leur concentration en bêtacarotène.

 

C’est également le cas des oméga-3 qui sont connus pour leurs bienfaits sur le système cardiovasculaire. Ils améliorent aussi la vision. Ils sont présents dans les poissons gras et les huiles de colza ou de noix.

 

Les aliments antioxydants sont en outre indispensables pour prévenir le glaucome. Il s’agit essentiellement des aliments possédant une couleur verte. Notez que les agrumes sont aussi de puissants antioxydants. C’est également le cas des amandes, des myrtilles, des mures et des autres baies.

 

Il est conseillé de boire quotidiennement du thé vert ou du thé noir bio pour réduire les risques de développement d’un glaucome. Il est aussi recommandé de privilégier le régime cétogène. Il s’agit d’un régime qui privilégie le gras tout en diminuant le sucre. Une étude avait démontré que les personnes diabétiques seraient plus touchées par cette maladie que le reste de la population. Cette recherche avait mis en évidence le lien entre le glaucome et le déséquilibre métabolique.

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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