Ayant déjà été utilisée depuis le Moyen-Âge, la bourrache est une plante annuelle qui est connue pour ses innombrables propriétés thérapeutiques, mais également pour son goût assez particulier. Ses fleurs et ses feuilles sont appréciées par les chefs de cuisine pour concocter des salades originales. Toutefois, cette plante est aussi connue pour ses bienfaits au niveau de la peau, sans mentionner la réputation de son huile de graine qui est surtout riche en éléments bénéfiques pour l’organisme, que ce soit pour un usage préventif ou curatif. La bourrache existe aujourd’hui en plusieurs formes et dérivés pour soigner ou traiter toutes sortes de maladies et malaises qui peuvent déranger la vie de tous les jours.

 

Définition

Connue aussi sous le nom de Bourrache officinale ou Borago officinalis, la bourrache est une espèce végétale qui appartient à la famille des Boraginacées, un spécimen assez commun sur le territoire européen. La bourrache provient surtout des terrains vagues, des décombres des contrées qui présentent un climat tempéré, mais également en tant que plante adventice dans les cultures sarclées et les jardins qui ornent l’Europe méridionale et centrale.

 

Description

La bourrache est un genre d’herbe annuelle qui produit une tige cylindrique épaisse et dressée, atteignant jusqu’à 60 cm de hauteur. Ses feuilles sont alternées avec une surface ridée et possèdent un pétiole allongé quand elles se trouvent à la base de la bourrache. Cependant, les feuilles supérieures de cette plante en sont dépourvues. La totalité de la bourrache est recouverte d’un genre de poils raides courts et consistants qui confèrent à la plante un aspect rude au toucher, une des caractéristiques des espèces appartenant aux Boraginacées.

 

Dans les zones tempérées, la floraison se produit surtout entre le mois de mai et le mois de juin jusqu’en août. Dans le sud de l’Hexagone, la bourrache fleurit aux alentours de fin mars jusqu’au début du mois d’avril. Les fleurs arborent une teinte bleue ou blanche, dans de rares cas elles ont une coloration rose. Elles sont disposées en forme de cyme recourbée en crosse. Le calice de cette plante est constitué de 5 sépales et la corolle possède elle aussi de 5 pétales égaux qui se joignent à leur base.

 

Chacun des pétales porte un repli proéminent à l’intérieur. Les 5 étamines aux anthères longues s’insèrent sur la base de la corolle entre les pétales. Leur filet supporte à l’extérieur un appendice de forme conique.

 

Quant à son pistil, il est constitué de deux carpelles qui sont soudés. Son ovaire est creusé de deux compartiments qui contiennent chacune deux ovules. Le style se détache à leur base au lieu de surmonter les ovaires. Le fruit est constitué généralement de quatre akènes et se trouve au fond du calice persistant.

Sur le bout de cet akène se trouve une minuscule extension qui est connue sous le nom d’elaïsome ou également caroncule que les fourmis apprécient particulièrement. Ces petites bêtes emportent les akènes dans leur nid pour consommer l’appendice tout en se débarrassant du reste. Ce phénomène naturel permet ainsi d’assurer la dispersion de la bourrache, souvent appelé myrmérocochorie.

 

Formes et aspects recherchés

Si l’huile de bourrache est très convoitée dans l’univers de la phytothérapie, ses parties aériennes le sont un peu moins. L’huile de graine est obtenue par le biais de la pression à froid. Les parties aériennes sont généralement cueillies au cours de la floraison qui se produit entre le mois de mai et le mois de juin. Elles sont ensuite séchées à l’ombre à température ambiante.

 

L’huile de bourrache est particulièrement riche en acides gras insaturés comme l’acide linolénique ou acide gamma linolénique ou AGL (10 - 28 %), acide linoléique (35 - 40 %) et acide linolénique ou acide alpha linolénique ou AAL (4 - 5 %). Concernant les parties aériennes qui sont aussi utilisées, elles disposent d’une forte teneur en mucilage et renferment également des anthocyanes, des tanins, de l’allantoïne et une certaine quantité d’alcaloïdes de pyrrolizydine. Notez que ces dernières sont toxiques pour le foie. Cependant, l’huile ne contient aucune substance nocive.

 

L’huile de bourrache peut être disponible sous plusieurs formes, en capsules, en gélules ou en flacons, notamment pour une éventuelle application cutanée. Pour les parties aériennes, il est possible de les trouver sous forme de tisanes, en vrac ou en sachet.

 

Petit historique de la bourrache

Comme mentionnée auparavant, la bourrache est une plante herbacée annuelle qui est classée dans la catégorie des Boraginacées, se caractérisant par leur abondance en poils courts et piquants. Cette plante tient surtout son origine des terres de l’Afrique du Nord. Elle se reconnaît par ses fleurs souvent bleues qui épousent la forme d’une étoile. Son nom provient probablement du mot arabe « abou-rash » qui signifie « père de la sueur », notamment en référence aux propriétés sudorifiques de la plante.

 

Les jeunes feuilles ainsi que les fleurs sont parfaitement comestibles. Elles ont un goût assez sucré pour les fleurs et ressemblant à la saveur du concombre pour les jeunes feuilles. La bourrache peut être consommée fraîche en salade ou autres préparations non cuites. L’huile de bourrache est extraite à partir de ses graines, particulièrement riches en acides gras et habituellement utilisées dans la médecine traditionnelle.

 

À l’époque de la civilisation romaine, la bourrache servait de dopage pour motiver les légionnaires. Elle est parfois assaisonnée dans du vin aromatisé. Vers le moyen âge, ce végétal était considéré comme étant une plante aphrodisiaque, car les gens d’autrefois pensaient que la bourrache pouvait procurer de l’assurance et de la hardiesse dans les aventures amoureuses. Selon les coutumes anciennes, un rameau de bourrache fleurie serait un allié précieux pour permettre au séducteur de remporter le cœur d’une fille. Par ailleurs, certains habitants lemko, notamment ceux qui vivent dans les montagnes de l’Ukraine et de la Pologne utilisaient la bourrache pour la préparation de potions qui sont censées renfermées des pouvoirs aphrodisiaques. Malgré que la pratique soit interdite sous le régime communiste, elle est toujours perpétuée par cette population.

 

Fiche technique

  • Nom scientifique : Borago officinalis
  • Noms communs : bourrache, bourrache officinale
  • Nom étranger (anglais) : borage
  • Classification botanique : famille des borraginacées (Boraginaceae).
  • Formes et préparations : huiles, capsules, gélules, infusions, tisanes, jus, cataplasmes.
  • Composition de la bourrache

L’huile de bourrache est obtenue après une pression à froid de ses graines. Les feuilles et les fleurs de la bourrache sont également très utilisées en phytothérapie.

  • Les substances actives de la bourrache

Les graines qui permettent d’extraire de l’huile sont constituées d’acides gras polyinsaturés comme l’acide gamma linolénique et l’acide linoléique, connu également sous l’appellation d’oméga-6 et d’oméga-3.

 

Concernant les parties aériennes, elles recèlent plusieurs éléments intéressants, pour ne citer que les alcaloïdes pyrrolizidiniques, les mucilages, les tanins, les sels de potassium, les anthocyanes tels que les delphinidines et les cyanidines, mais aussi des flavonols comme le kaempférol et la quercétine, sans oublier l’allantoïne.

 

Les fleurs, la tige et la feuille sont riches en nitrate de potassium, offrant à la bourrache ses vertus diurétiques et dépuratives. Les parties aériennes de cette plante contiennent également des alcaloïdes du genre pyrrolizidiniques, des éléments qui sont nocifs pour la santé, surtout quand ils sont consommés en grande quantité et sur une période prolongée. En effet, ces alcaloïdes sont susceptibles d’intoxiquer le foie et peuvent être considérés comme étant un substitut cancérigène génotoxique, c’est-à-dire qu’ils peuvent agir dans la modification de l’ADN.

 

Quelques mots sur la recherche concernant la bourrache

Depuis de nombreuses années, les scientifiques ont mené des recherches sur les capacités de la bourrache à traiter certaines douleurs et autres désagréments en relation avec la polyarthrite rhumatoïde. Les résultats obtenus sont plutôt concluants, prouvant l’efficacité de l’huile de bourrache. Grâce notamment à la quantité considérable d’acide gamma linoléique contenu dans la bourrache, elle est également capable de soulager ou de réduire les souffrances liées aux douleurs articulaires, aux raideurs matinales et au gonflement des articulations.

 

Néanmoins, dans les cas graves d’eczéma, les recherches n’ont pas donné de résultats concluants, notamment en ce qui concerne l’usage des substances graisseuses dont dispose la bourrache. Par contre, des conclusions prometteuses sont constatées quant à l’utilisation de la bourrache dans le traitement des rougeurs et les démangeaisons, ainsi que dans les cas de problèmes cutanés plus ou moins légers.

 

Par ailleurs, d’autres études sur l’huile de bourrache ont en outre été menées, surtout dans le but de déterminer ses capacités à agir sur les inflammations des gencives, mais aussi les cas de parodontite. Le but est de connaître son action sur la parakératose séborrhéique.

 

Quelques recherches ont également prouvé les capacités anti-inflammatoires de l’huile de bourrache pour apaiser les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. En effet, il n’est plus à présenter que l’acide gamma linoléique qui est présent dans l’huile de bourrache, dans l’huile d’onagre et notamment dans l’huile de graine de cassis permet de réduire la douleur et les engourdissements des articulations.

 

En outre, selon une institution de santé canadienne, les extraits de bourrache secs ou liquides, à usage topique sont connus comme étant un agent revitalisant émollient et humidifiant. Cet organisme reconnaît également l’huile de bourrache comme étant une source avérée d’acides gras essentiels, d’oméga-6 ainsi que d’acide linoléique, des éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. À l’heure actuelle, les scientifiques étudient les extraits de feuille de bourrache pour leurs propriétés anticancéreuses et antibactériennes.

 

Focus sur l’huile de bourrache

D’après des essais cliniques, l’huile de bourrache prise en supplément pourrait avoir un effet bénéfique sur les symptômes liés à la polyarthrite rhumatoïde, notamment sur les douleurs, l’enflure des articulations et les rigidités matinales. D’ailleurs, vers l’année 1994, une étude randomisée avec placebo en double aveugle a été réalisée sur plus d’une trentaine de patients durant 2 ans. Ces personnes ont été assujetties à de l’huile de bourrache contenant 1,4 g par décilitre d’AGL. Le résultat a démontré une diminution de la douleur des articulations de 36 %, par rapport au groupe témoin qui a été expérimenté avec d’autres huiles végétales. Il a également été constaté que le gonflement des articulations est réduit de 41 %.

 

En conséquence, ces résultats confirment l’efficacité de l’utilisation de l’huile de bourrache dans le traitement des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, sans risque d’effets secondaires.

 

En outre, d’autres études ont aussi démontré les effets de l’huile de bourrache sur un certain nombre de maladies dermatologiques, incluant la dermatite atopique et l’eczéma. Selon ces recherches, l’huile de bourrache serait apte à soulager les soucis d’inconfort en relation avec ces pathologies. Toutefois, aucune efficacité n’a pas encore été démontrée sur une amélioration de l’une de ces maladies citées. En revanche, l’effet positif de l’huile de bourrache sur la dermatite séborrhéique a été prouvé, notamment après une étude qui a été réalisée en Suède.

 

En association avec de la vitamine ou avec d’autres huiles, l’huile de bourrache permet de bénéficier d’une peau saine, éclatante, souple et hydratée.

 

Propriétés connues de la bourrache

En usage interne, la bourrache ou plus précisément son huile est une substance indispensable pour améliorer la souplesse et l’élasticité de la peau. Elle permet aussi de renforcer les ongles et les cheveux cassants. Cette huile retarde également le vieillissement de la peau, prépare l’épiderme à l’exposition solaire et atténue les douleurs rhumatismales et prémenstruelles.

 

Ses parties aériennes sont réputées pour leurs propriétés diurétiques, émollientes, toniques, aphrodisiaques, cicatrisantes, laxatives, antitussives et expectorantes. Elles sont tout à fait capables de soigner les troubles respiratoires ainsi que les problèmes de transpiration excessive.

 

En usage externe, l’huile de bourrache est idéale pour traiter la sécheresse de la peau, les dermatoses comme l’herpès, l’eczéma ou le psoriasis. Ce substitut agit également sur les rides et les vergetures. Les parties aériennes de la bourrache sont surtout utilisées pour combattre les irritations cutanées.

 

En cuisine, les fleurs de bourrache et les jeunes feuilles se consomment habituellement fraiches. Il est aussi de coutume de les utiliser en tant qu’aromates. En effet, cette plante peut agrémenter les omelettes, les salades. Elle peut ou même remplacer les légumes qui accompagnent les viandes. Dans la gastronomie allemande, la bourrache est très sollicitée pour la préparation des potages froids. D’ailleurs, la recette la plus connue qui inclut cet ingrédient est la fameuse « sauce verte » qui est célèbre à Francfort.

 

Concernant particulièrement la fleur de bourrache, elle est idéale pour agrémenter les desserts, étant donné qu’elle est riche en alcaloïde pyrrolizidinique qui est la thésinine. Notez que cette dernière offre à la fleur un goût subtil qui est très sollicité dans la fabrication de bonbons au miel à base de bourrache. Le goût des fleurs de bourrache rappelle fortement la saveur de l’huître et celui des fleurs ressemble à la saveur acidulée du concombre.

 

Usage thérapeutique

Depuis toujours, l’habitude était d’employer la bourrache dans le mélange de plantes médicinales, incluant la confection de la tisane, notamment en infusant entre 10 à 30 g de bourrache dans 500 ml d’eau. Toutefois, ces infusions sont plutôt déconseillées à certaines personnes en raison de la présence des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui font partie des substances de la plante.

 

Grâce à son mucilage, la bourrache a des propriétés adoucissantes, émollientes et expectorantes, ce qui fait de la plante un substitut qui est surtout utilisé dans les catarrhes des voies respiratoires, les inflammations des muqueuses et la gastrite. De par la présence du nitrate de potassium, la bourrache a des vertus sudoripares et diurétiques qui permettent l’augmentation de la production de l’urine. Dans le quotidien, la bourrache a même des propriétés bénéfiques pour combattre la gueule de bois.

 

Concernant les graines, elles sont aussi utilisées pour leur forte teneur en acides gras oméga-6. En effet, l’huile extraite par pressurage des graines est réputée pour être riche en acides gamma linoléiques et en acide linoléique, proposant une action calmante en usage externe. Elle est ainsi efficace pour lutter contre les éruptions cutanées et autres dermatoses, les eczémas ou aussi l’herpès et le vieillissement cutané.

 

Les graines sont également utilisées pour les acides gras oméga-6 qu’elles contiennent. L’huile obtenue par le pressurage des graines est riche en acide gamma linolénique et en acide linoléique, qui a une action calmante en usage externe en cas d’éruptions cutanées et autres dermatoses et eczéma12, mais aussi en cas d’herpès et de vieillissement cutané.

 

Petite anecdote sur l’utilisation de la bourrache en phytothérapie

Durant l’Antiquité et le Moyen-Âge, la bourrache était surtout utilisée comme aphrodisiaque, voire même comme tonique et énergisant. Ces pratiques étaient visibles sur le territoire européen, mais aussi en Asie Mineure. Ses feuilles et ses fleurs intervenaient souvent, et ce depuis longtemps dans l’univers de la cuisine, notamment pour agrémenter les salades. Ces parties permettent d’améliorer le fonctionnement du transit intestinal, surtout grâce aux mucilages qu’elles contiennent. Pour aller encore plus loin, les traces de l’utilisation de cette plante, plus particulièrement pour ses vertus curatives, ont été retrouvées dès le premier siècle. La bourrache était surtout exploitée pour ses propriétés dépuratives et sudorifiques, mais aussi pour ses effets antidépressifs et sa capacité à stimuler la lactation.

 

Utilisation et posologie

En tant que remède pour soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde, il n’y a pas vraiment de posologie précise concernant la bourrache. Néanmoins, d’après les expériences et les essais cliniques, un apport maximal de 2,8 g d’acide gamma linoléique d’huile de bourrache est à prévoir par jour, étant donné que cette dose s’avère être assez efficace et tolérée par l’organisme.

 

Comme agent revitalisant, émollient et humidifiant, l’huile de bourrache fixe normalisée doit au moins contenir un maximum de 37 % d’acide linoléique, jusqu’à 27 % d’acide gamma linoléique et jusqu’à 10 % d’acide alpha linoléique pour une proportion de 3,7 à 5 g par jour. L’huile de bourrache est à appliquer directement sur la peau, mais elle peut également être ingérée sous forme de capsules ou de gélules.

 

Pour lutter contre l’arthrite rhumatoïde, il est aussi recommandé de consommer quotidiennement entre 6 à 12 g d’huile de bourrache. En cas de doute, il est toujours préférable de se baser sur les conseils et les recommandations d’un spécialiste. Néanmoins, pour la toux, une tisane ou une infusion de bourrache est idéale. Elle est à boire 4 à 5 fois par jour en respectant une dose qui n’excède pas les 20 g par litre. Pour le traitement du coryza et les rhinites, il est indispensable d’augmenter la concentration et de l’utiliser éventuellement en fumigation.

 

En complément alimentaire, la bourrache peut être indispensable pour son action anti-inflammatoire, revitalisante, émolliente et humidifiant. Il peut également traiter les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. Dépendant du mal à soigner, la dose recommandée est susceptible de varier. De ce fait, il convient de suivre les recommandations du médecin afin de bénéficier de la posologie la plus adéquate à votre cas. Cependant, la bourrache n’est pas conseillée pendant la grossesse ou l’allaitement, de même chez les enfants, car ses principes actifs peuvent provoquer des nausées, des diarrhées et des gaz.

 

Précautions d’emploi

Avant toute chose, il est important de mentionner que les substituts alimentaires qui sont bénéfiques pour la santé sont utilisés en complément d’un traitement préconisé par le médecin ou le spécialiste. Ainsi, ces produits ne peuvent en aucun cas remplacer entièrement un traitement clinique.

 

Il est également crucial de stipuler que les parties aériennes de la bourrache renferment des alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont susceptibles d’être toxiques pour le foie. Ainsi, la prudence est de rigueur et une éventuelle consultation clinique est à privilégier avant de les consommer ou de les appliquer en cataplasme sur l’épiderme.

 

Contre-indications

Les parties aériennes incluant la fleur ou les feuilles de la bourrache sont contre-indiquées chez les femmes enceintes ou qui allaitent, mais aussi chez les personnes souffrant de troubles hépatiques, étant donné leur teneur en alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont toxiques. L’huile de bourrache, en revanche, ne contient pas d’alcaloïdes pyrrolizidiniques et ne fait pas l’objet d’une quelconque contre-indication connue.

 

Effets indésirables

Consommée en trop grande quantité, l’huile de bourrache peut engendrer des ballonnements ou des selles molles. L’ingestion des parties aériennes de la bourrache peut aussi être à l’origine d’une constipation passagère. La partie aérienne de cette plante ne doit pas être utilisée chez les patients qui sont en cours de traitements hépatiques.