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L’AVC (accident vasculaire cérébral) affecte 130 000 nouvelles personnes chaque année en France. Cette pathologie représente la deuxième cause de mortalité à travers le monde, tant dans les pays développés que dans ceux qui sont en voie de développement. Découvrez dans ce dossier tout ce qu’il faut connaître à propos de l’AVC : définition, causes, facteurs de risque, symptômes, ce qu’il faut faire dès l’apparition d’un signe, traitement et prévention.
Un AVC (accident vasculaire cérébral ou « attaque » cérébrale) est dû à une défaillance ou un arrêt brutal de la circulation sanguine affectant une zone plus ou moins importante du cerveau. Il peut être dû à :
La déficience de l’apport en oxygène et en éléments nutritifs essentiels engendre un dysfonctionnement au niveau d’une ou de plusieurs parties du cerveau. Privées d’oxygène et d’éléments nutritifs indispensables pour leur fonctionnement, les cellules nerveuses localisées dans les zones cérébrales affectées meurent et ne peuvent pas se régénérer. La gravité des séquelles dépend de la partie lésée du cerveau et des fonctions qui lui sont attribuées. Si la zone privée d’oxygène est assez étendue, les répercussions risquent d’être importantes.
L’AVC représente une urgence médicale vitale. Si une attaque n’est pas rapidement prise en charge, les conséquences peuvent être lourdes. Elle peut même aboutir sur une issue fatale.
L’AVC constitue la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Il se place à la seconde place des causes de démence, après la maladie d’Alzheimer et à la troisième place des causes de mortalité dans l’Hexagone.
Les conséquences d’un AVC sont très variables. Elles peuvent être très lourdes. Plus de la moitié des individus affectés en gardent des séquelles invalidantes. Certaines personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral éprouvent de la difficulté à écrire ou à parler. D’autres sont sujettes à des troubles de la mémoire. Une telle attaque peut également entraîner une paralysie plus ou moins importante de certaines parties du corps (du visage, d’un membre...).
Malgré les dommages causés par la privation d’oxygène, le cerveau est doté d’une certaine capacité d’adaptation. Des cellules saines peuvent parfois réussir à prendre la relève des cellules mortes à condition de les stimuler par divers exercices. Ainsi, environ 1 personne sur 10 peut récupérer complètement après un AVC. La prudence est toutefois de mise après la survenue d’une première attaque cérébrale. Les risques de récidive sont estimés entre 30 et 43 % au cours des 5 années suivantes.
Un accident vasculaire cérébral peut être causé par une thrombose (AVC ischémique) ou une hémorragie (AVC hémorragique) d’une artère cérébrale.
Les accidents ischémiques représentent 80% des cas d’AVC. Ils sont dus à une diminution de l’apport de sang dans le cerveau en raison de la formation d’un obstacle au sein d’une artère cérébrale. Ils peuvent se manifester de deux façons différentes :
Parfois, une personne peut être victime d’un accident ischémique transitoire (AIT), un phénomène qui se manifeste par une obstruction temporaire d’une artère cérébrale. Dans ce cas, le caillot se résorbe au bout de quelques minutes et n’engendre aucune séquelle.
20 % des cas d’AVC sont dus à une hémorragie cérébrale qui constitue la cause la moins fréquente, mais aussi la plus grave. Différentes pathologies des vaisseaux sanguins peuvent être à l’origine de cette hémorragie. Citons, entre autres :
Aucun signe précurseur d’une crise d’AVC n’est généralement détecté chez la plupart des personnes victimes d’un tel accident vasculaire. Cependant, il est possible de surveiller plusieurs facteurs de risque.
L’hypertension artérielle : il s’agit d’un facteur de risque majeur. La forte pression sanguine affaiblit progressivement la paroi des vaisseaux sanguins, y inclut ceux du cerveau. Les risques sont plus élevés chez les personnes hypertendues dépistées, dont la pression artérielle ne parvient pas à être normalisée.
L’hypercholestérolémie : un taux élevé de « mauvais cholestérol » connu sous le nom de LDL (low density lipoproteins) ou de triglycérides dans le sang favorise le durcissement des artères et l’athérosclérose.
Ces différents facteurs de risque peuvent être évités par des mesures de prévention.
Les symptômes les plus courants indiquant la survenue d’un AVC sont :
D’autres signes permettent aussi de détecter une attaque cérébrale :
Les signes d’un AVC apparaissent brutalement. La prise en charge du patient en urgence au sein d’un service de soins neurovasculaires est vitale dès constat des premières manifestations de l’attaque cérébrale. Pour cela, il est impératif d’appeler le SAMU qui se charge de la régulation des admissions auprès des hôpitaux en fonction des disponibilités. Il se peut que le patient soit orienté vers une unité de soins assez éloignée de son domicile afin d’avoir la garantie qu’il puisse recevoir les meilleurs traitements adaptés à sa pathologie.
Les symptômes d’un AVC sont parfois transitoires, dans le cas d’un AIT (accident ischémique transitoire). Ils peuvent disparaître au bout de quelques minutes, voire une heure. Cependant, ces signes doivent être pris au sérieux. 33 % des cas d’AVC sont précédés de telles manifestations annonciatrices. Afin d’éviter toute éventuelle rechute, même si les symptômes se sont complètement estompés, il est vivement recommandé de se rendre aux services des urgences d’un hôpital dans les plus brefs délais.
L’AVC représente une urgence médicale qui requiert la réalisation rapide d’un examen d’imagerie.
Il permet de confirmer le diagnostic et de connaître la cause de l’attaque cérébrale tout en précisant s’il s’agit d’un AVC ischémique ou d’un AVC hémorragique.
Cette technique d’imagerie peut aussi être utilisée, mais généralement, elle s’avère moins disponible que le scanner.
À partir du moment où le type d’AVC est déterminé et que son origine est retrouvée, le(s) médecin(s) urgentistes sont en mesure de proposer le traitement adapté.
La réalisation d’un bilan sanguin est, nécessaire pour un AVC d’origine ischémique afin de déceler les facteurs de risques d’athérosclérose tels qu’une hypertension artérielle, un diabète, une hypercholestérolémie...
Dans le but de visualiser l’origine du caillot, l’équipe soignante peut avoir besoin d’autres examens d’imagerie comme :
Pour un AVC hémorragique, il faut procéder à une IRM et à une artériographie afin de déceler une malformation artérielle (anévrisme).
Le premier objectif d’un traitement médical d’un AVC consiste à réduire au minimum les dommages subis par le cerveau en rétablissant la circulation sanguine s’il s’agit d’un AVC ischémique ou en diminuant l’épanchement de sang en cas d’AVC hémorragique.
Afin de limiter les risques de lésions irréversibles du cerveau, le médecin peut recourir à un traitement médicamenteux à administrer dans les 3 heures qui suivent l’attaque cérébrale. Il injecte un activateur du plasminogène tissulaire par voie intraveineuse. Cette molécule stimule le fonctionnement d’une protéine du sang qui dissout par la suite les caillots sanguins.
Dans les heures qui suivent, l’équipe soignante donne au patient un médicament anticoagulant qui empêche la formation de nouveaux caillots et arrête le développement de ceux qui se sont déjà formés. Lorsque le contexte d’urgence est écarté, le praticien peut prescrire à vie un anticoagulant plus léger, de l’aspirine par exemple.
S’il est reconnu que l’AVC a été dû à la présence de plaques d’athérome, à l’origine de l’athérosclérose, le médecin peut recommander des agrégants antiplaquettaires après l’hospitalisation en urgence. Ces médicaments servent à empêcher l’agglutination des plaquettes et à réduire le risque de formation de nouveaux caillots dans les artères.
Une opération chirurgicale peut s’avérer nécessaire pour éviter la formation de caillots. Il peut s’agir :
Lorsque l’examen de l’imagerie médicale révèle que l’accident vasculaire cérébral a été dû à une importante hémorragie cérébrale, le traitement chirurgical s’impose. Le neurochirurgien intervient pour retirer le sang accumulé et pour drainer le liquide céphalo-rachidien dans l’objectif de diminuer la pression à l’intérieur du crâne.
Si le spécialiste se trouve en présence d’un anévrisme, il peut procéder à une opération qui consiste à clipper cette anomalie pour qu’il se sépare du reste de la circulation.
Toutefois, la technique de l’embolisation est privilégiée. Elle consiste à combler l’anévrisme à l’aide d’un filament de platine qui empêche tout éventuel nouveau saignement.
En cas d’AVC grave, le patient devra être gardé en observation à l’hôpital pendant quelques jours. S’ensuit une période de réadaptation à domicile ou dans un centre dédié. En plus, il s’avère indispensable de déceler et de traiter l’origine de l’attaque cérébrale en corrigeant une arythmie cardiaque ou une tension artérielle élevée.
L’accident vasculaire cérébral figure parmi les maladies pouvant être prévenues. Comme les conséquences d’un tel accident peuvent être dramatiques, il est vivement conseillé d’adopter des mesures préventives, à savoir :
L’American Heart Association a édité en 2011 un guide de prévention de cette pathologie. Selon cet ouvrage, les risques de survenue d’une attaque cérébrale sont réduits de 80% chez les personnes ayant des habitudes de vie saine par rapport aux individus qui négligent les facteurs de risque de l’AVC.
- Arrêter de fumer ;
- Éviter les excès d’alcool ;
- Pratiquer au quotidien des activités physiques ;
- Préserver un « poids santé » en contrôlant régulièrement l’indice de masse corporelle (IMC) ;
- Faire le bon choix des aliments, car ils exercent un impact sur de nombreux facteurs de risques de l’AVC. Une alimentation pauvre en sel (moins de 1,15 g/jour), riche en potassium et en magnésium diminue la tension artérielle et contribue à prévenir un AVC. Pour apporter à l’organisme la quantité adéquate de potassium, dont il a besoin au quotidien, il est conseillé d’opter pour une alimentation riche en légumes et en fruits. Les noix, les céréales entières, les légumineuses, les légumes à feuilles vertes et les graines représentent également de bonnes sources de potassium.
- Apprendre à gérer le stress ;
- Les femmes âgées de plus de 35 ans ingérant des contraceptifs par voie orale et qui sont considérées comme des personnes à risque en raison du tabagisme ou d’une tension artérielle élevée doivent choisir un autre mode de contraception.
- Contrôle de l’hypertension artérielle : comme elle constitue un facteur de risque majeur de l’AVC, l’hypertension artérielle doit être vérifiée au moins une fois par an. Au cas où elle est élevée, il importe de suivre scrupuleusement le traitement prescrit par le médecin. La réduction de l’apport en sel, le contrôle périodique du poids, la pratique régulière d’une activité physique et la diminution de la consommation d’alcool permettent aident également à abaisser la tension sanguine.
- Contrôler et prévenir le diabète : en vérifiant régulièrement la glycémie (le taux de sucre contenu dans le sang).
- Contrôler le taux de cholestérol : une alimentation saine permet d’éviter l’hypercholestérolémie. En cas de traitement prescrit par un médecin, veiller à bien observer les recommandations du professionnel de santé.
- Consulter un médecin dans les meilleurs délais dès constat d’un rythme cardiaque irrégulier ou anormalement rapide.
Ils aident à prévenir et à améliorer considérablement la circulation sanguine, notamment au niveau du cerveau. Ces compléments naturels s’avèrent ainsi particulièrement efficaces pour se prémunir d’un AVC.
- L’acide lipoïque (ALA) : il s’agit d’un coenzyme complexe que le corps humain fabrique à partir de la cystéine, un acide aminé soufré. Unique antioxydant soluble dans la graisse et dans l’eau, l’acide alpha-lipoïque est présent dans toutes les cellules de l’organisme, il constitue le seul antioxydant capable d’atteindre le cerveau et il est très performant pour combattre les radicaux libres. De nombreux scientifiques reconnaissent sa grande utilité dans le cadre de la prévention ou du traitement des AVC.
Ingérer 100 à 200 mg d’acide lipoïque chaque matin, à jeun.
4 à 6 semaines.
L’acide alpha-lipoïque réduit le taux de glycémie. Les diabétiques qui suivent un traitement par voie orale doivent éviter d’en prendre. Un dépassement de la dose prescrite peut entraîner des nausées.
- Les Omégas 3 : les acides gras polyinsaturés omégas 3 contribuent à la composition des membranes cellulaires et participent à plusieurs processus biochimiques de l’organisme comme la régulation de la tension artérielle, la préservation de la souplesse des vaisseaux sanguins et l’agrégation des plaquettes sanguines. Ils détiennent des propriétés immunitaires et anti-inflammatoires. Ils sont fournis à l’organisme par les aliments ou des compléments alimentaires.
Un déficit en acides gras essentiels est susceptible d’engendrer une hypertension artérielle ainsi qu’un manque d’élasticité des vaisseaux artériels et par conséquent, expose le sujet à un risque d’AVC.
Dosage indiqué : 2 à 4 g par jour
Durée du traitement : 3 mois
Contre-indications : l’absorption d’acides gras omégas 3 est déconseillée pour les personnes qui sont sous traitement anticoagulant ou qui prennent l’un des médicaments suivants : Aspégic, Coumadine, Sintrom ou Previscan.
- L’aulne glutineux : l’écorce des jeunes rameaux et les feuilles de cet arbre possèdent des vertus anti-inflammatoires. Ils aident à se prémunir de la thrombose, une des causes les plus fréquentes de l’AVC.
Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie
Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.