Plante grimpante et envahissante, le kudzu est assez semblable à la vigne vierge. Il trouve son origine en Asie. Actuellement, la racine de celui-ci intéresse particulièrement les chercheurs. En effet, elle renferme des substances actives qui agissent sur les neurotransmetteurs. Le kudzu a ainsi la capacité de vous aider à vous désaccoutumer de vos addictions.

 

Qu’est-ce que le Kudzu ?

Le kudzu porte le nom scientifique « Pueraria Montana ». Le kudzu est également connu sous les noms de puerarie ou puéraire, de kuzu, de kouzou ou de vigne kudzu. Il s’agit d’une espèce de plante vivace appartenant à la famille des fabacées. Il est originaire de l’Extrême-Orient. Il est surtout utilisé pour ses racines qui peuvent être transformées en fécule alimentaire.

 

Le terme « kudzu » vient du Japon et signifie vigne. Cette plante a été baptisée ainsi en raison de son port rampant. Le kudzu, ou vigne japonaise, pousse en Asie, principalement en Inde, en Chine et au Japon. Il est surtout présent à la lisière des forêts ou sur les bords des routes. Le kudzu est une plante envahissante qui peut s’adapter à tous les types de sols.

 

En plus de servir de féculent épaississant en cuisine, le kudzu est également utilisé comme remède. Il doit ses vertus médicinales à ses nombreuses propriétés. Dans la médecine traditionnelle chinoise, il est, par exemple, recommandé pour soulager les diarrhées et les vomissements.

 

L’avancée des recherches a permis de mettre en évidence une autre propriété du kudzu. Il semblerait qu’il favorise la désaccoutumance aux addictions telles que l’alcool, le tabac et le café. À l’heure actuelle, c’est l’une des principales utilisations de cette plante sous forme de complément alimentaire.

 

Historique du kudzu

La racine du Kudzu était déjà utilisée en Chine au IIIe siècle av. J.-C. En effet, elle était employée dans la médecine traditionnelle chinoise pour soulager la fièvre. Elle était également utilisée pour soulager les diarrhées et les vomissements. Au VIIe siècle av. J.-C., elle servait d’agent de désintoxication après une consommation excessive d’alcool.

 

Le kudzu a été introduit au Japon dans le but de fabriquer des paniers, des filets de pêche et des vêtements. Ce n’est que plus tard, que la racine de kudzu fut utilisée en cuisine. Les Japonais préparaient notamment les jeunes feuilles en salades. Les fleurs étaient à frire ou servies en beignet. La racine du kudzu est riche en amidon et peut être réduite en poudre. Elle peut ainsi être utilisée dans diverses préparations pour épaissir les plats.

 

Au XIXe siècle, le kudzu est introduit dans les Etats du sud des États-Unis d’Amérique. Il était utilisé comme plante ornementale, entre autres. En effet, le climat chaud dans ces régions était idéal pour la croissance de cette plante. Au milieu du XXe siècle, les agriculteurs du sud des États-Unis avaient planté du kudzu pour lutter contre l’érosion des sols.

 

À l’heure actuelle, le kudzu n’est plus reconnu comme une plante pouvant protéger le sol. En effet, son expansion anarchique avait entraîné la mort d’autres plantes en les étouffant sous leur manteau de feuilles ou en étranglant les troncs des arbres et en cassant leurs branches.

 

Description du kudzu

Le kudzu est une plante grimpante et vivace qui possède des tiges ligneuses. Ces dernières sont capables de grimper le long des arbres jusqu’à 20 à 30 mètres de hauteur. La plante peut s’accrocher à toutes sortes de supports grâce à ses tiges. En effet, celles-ci ressemblent à des sarments de vigne.

 

Notez qu’un plant de kudzu croît de 20 mètres par saison avec une moyenne de 30 cm par jour. Il s’agit d’une liane vigoureuse, dont les tiges à la base peuvent mesurer jusqu’à 10 cm de diamètre. Notez que chaque pied de cette plante peut émettre jusqu’à 30 tiges.

 

Les racines sont charnues et peuvent atteindre plus de 2 mètres de long. Elles ont un diamètre compris entre 10 à 20 cm, et peuvent également peser jusqu’à 180 kg.

 

Les feuilles du kudzu sont caduques, alternes et sont composées de trifoliolées. Elles sont munies d’un pétiole pouvant aller de 10 à 20 cm de long. Les folioles de celles-ci sont larges et se terminent par une pointe. Cette dernière peut atteindre 15 cm de long environ, sur 10 cm de large. Notez que ces folioles peuvent être plus ou moins lobées. Le limbe de ces feuilles est pubescent, surtout la face inférieure.

Les fleurs du kudzu sont du type papilionacé et de couleur pourpre. Relativement petites, elles sont réunies en grappe de 30 à 80 fleurs. Rappelant les fleurs de la glycine, elles mesurent entre 10 et 20 cm. Notez qu’elles peuvent produire un nectar abondant qui attire de nombreux insectes, y compris les abeilles.

 

Le kudzu fleurit en fin d’été et donne naissance à des gousses allongées. Celles-ci sont étroites et plates, et peuvent contenir jusqu’à 10 graines. Il faut savoir que le kudzu est employé comme fécule dans la cuisine asiatique pour son grand pouvoir épaississant.

 

Quelles sont les indications du kudzu ?

Le kudzu est utilisé dans les traitements destinés à réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Il est aussi indiqué pour réduire les symptômes qui sont liés aux maladies cérébrovasculaires. En outre, cette plante aide à limiter les complications reliées au diabète, comme la neuropathie.

 

Le kudzu peut également aider à baisser la consommation de tabac et d’alcool. Il peut soulager la fièvre, les diarrhées et la dysenterie aigües. Cette plante est aussi idéale pour soulager les vomissements. Elle contribue à atténuer la sensation de nausée et de gueule de bois.

 

Quelle est la posologie du kudzu ?

Le kudzu peut être administré par voie orale, jusqu’à 500 mg d’extrait normalisé, présenté sous forme de comprimés contenant au moins 8 % d’isoflavones. La posologie recommandée est de 3 prises par jour.

 

Dans le cas de l’extrait fluide, vous pouvez le diluer dans un verre d’eau avant de le prendre. La posologie recommandée est de 60 gouttes, à prendre 3 à 6 fois par jour. Si vous utilisez de la racine de kudzu, la dose conseillée est de 3 g, à mettre dans un verre d’eau.

 

Le kudzu peut également être utilisé en gargarisme. Pour ce faire, la posologie recommandée est de 10 à 15 g de fleurs séchées à laisser infuser dans 100 ml d’eau tiède. Vous pouvez également utiliser de l’extrait fluide dosé à 1 ml, soit une dilution de 1/100.

 

Le kudzu peut aussi être employé en inhalation. Dans ce cas, vous pouvez utiliser entre 3 et 10 g de fleurs de cette plante. Faites-les infuser pendant plusieurs minutes dans de l’eau bouillante.

 

Quels sont les composants du kudzu ?

Le kudzu renferme essentiellement des hydrates de carbone, soit 83 g dans 100 g de kudzu. Celui-ci contient également des minéraux comme le calcium, le phosphore, le sodium et le fer.

 

Cette plante est aussi composée d’une sous-catégorie de flavonoïdes : les isoflavones. Elle renferme notamment de la daidzéine qui possède des propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes, ainsi que de la génistéine. Les isoflavones dans le kudzu ont des propriétés anticancéreuses. Il en est de même de la puérarine dont le kudzu est l’unique source.

 

Il faut savoir que la puérarine est le principal composant de la racine de kudzu. En Chine, elle est essentiellement utilisée pour traiter les maladies coronariennes et cardiovasculaires. Elle intervient dans le traitement de l’angine de poitrine, de la surdité et du diabète. La puérarine est aussi utilisée comme traitement adjuvant. La dose recommandée est de 400 à 600 mg par jour. Cette posologie est à prendre pendant 10 à 15 jours.

 

Les fleurs de kudzu sont composées d’isoflavones de tectoridines, de tectorigénines et de kakkalides. Les racines de cette plante renferment, quant à elles, des composés volatils comme le méthyle palmitate à 42 %. C’est d’ailleurs ce dernier qui lui confère son odeur légèrement fruitée.

 

Quelles sont les propriétés du kudzu ?

Les principales substances actives du kudzu sont concentrées dans ses racines. Il renferme notamment des isoflavones, de la mélatonine, des minéraux comme le calcium et le phosphore, et des œstrogènes. Ces actifs auraient des effets bénéfiques contre les addictions.

 

Le kudzu agit principalement sur le système nerveux et les neurotransmetteurs. Il a des actions sur la production de sérotonine, de GABA ou acide y — aminobutyrique, et de glutamate ou acide glutamique.

Les flavonoïdes présents dans le kudzu possèdent un pouvoir antioxydant puissant. Ils sont d’excellents anti-inflammatoires, antimicrobiens, et peuvent également protéger le cœur. Toutefois, les vertus anti-addictives de cette plante sont dues à la puérarine. Celle-ci agirait directement sur le cerveau. En effet, elle aurait des effets sur les opioïdes et sur la libération de sérotonine, appelée aussi hormone du bonheur.

C’est grâce à cela que le kudzu exercerait une action calmante sur le système nerveux central. La personne dépendante ressentira ainsi moins de manque, ce qui l’aiderait à réduire sa consommation. Il faut savoir que c’est dans la lutte contre l’alcoolisme que cette plante s’est illustrée. En effet, dans une étude lancée en 2012, la prise de kudzu aurait permis de diminuer considérablement la consommation d’alcool chez l’Homme.

Outre ses vertus anti-addictives, le kudzu possède également d’autres propriétés intéressantes pour la santé. Par exemple, il peut soulager les troubles digestifs et diminuer les inflammations. Cette plante peut également apaiser les maux de tête et les migraines. De plus, le kudzu est idéal pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires et pour réguler la glycémie.

 

Quels sont les bienfaits du kudzu ?

Le kudzu est une plante qui recèle de nombreux bienfaits.

  • Lutte contre les addictions

Les facultés anti-addictives seraient dues aux isoflavones présentes en grande quantité dans la plante. Il faut savoir que les facteurs d’addiction les plus courants fonctionnent par la stimulation de la production de dopamine. C’est le cas de l’alcool, du tabac et des drogues, entre autres. Le kudzu provoque alors un sentiment d’apaisement et de bien-être.

 

Des études ont démontré que les isoflavones que renferme le kudzu auraient le pouvoir de stimuler les opioïdes naturels présents dans le cerveau. Ils agiraient sur les neurotransmetteurs à la façon de la sérotonine. Cette dernière aurait le même effet que la dopamine sur la personne qui souffre d’addiction. De ce fait, elle ressentirait moins le manque et serait moins irritable pendant le sevrage.

Le kudzu contient également des flavonoïdes qui possèdent des vertus antioxydantes. Ils auraient une action détoxifiantes sur le foie, permettant ainsi de protéger les cellules contre le stress oxydatif lié à une consommation abusive d’alcool ou de tabac.

  • Préviens les maladies cardiovasculaires

Le kudzu est l’unique source naturelle de puérarine. Celle-ci intervient dans le traitement des maladies cardiovasculaires. Plusieurs études avaient été menées à ce sujet, dont la plus récente remonte à 2012. Les résultats montrent que la puérarine favoriserait l’afflux du sang vers les coronaires. Elle minimiserait ainsi les risques d’avoir un infarctus du myocarde. Les sujets traités à l’extrait de puérarine présentaient une diminution du mauvais cholestérol dans le sang. De plus, ils présentaient une meilleure dilatation des artères.

  • Lutte contre les hyperlipémies

Une étude avait été menée en 2008 sur la racine de pueraria lobata. Il s’agit d’une variété de kudzu. Les résultats avaient montré qu’un traitement à base de cette racine pourrait diminuer efficacement le taux de cholestérol total et de triglycérides, tout en préservant le taux de bon cholestérol, appelé également HDL.

  • Traite le diabète

Il faut savoir que le kudzu est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des millénaires, pour traiter le diabète. En 2003, une étude chinoise menée sur des rats diabétiques avait corroboré son action hypoglycémiante. Cette étude avait démontré que la puérarine contenue dans le kudzu possède la faculté d’augmenter l’assimilation du glucose. Elle aurait également la capacité de réduire le taux de glucose plasmatique, c’est-à-dire la glycémie.

 

Quels sont les effets indésirables et les précautions d’utilisation à prendre pour le kudzu ?

Notez que le kudzu est une plante relativement peu toxique. En effet, une étude réalisée chez les rongeurs confirme ce fait. La posologie recommandait la prise d’une dose élevée de puérarine, soit 5 g/kg par jour, correspondant à 500 mg/kg environ de puérarine.

 

L’innocuité de cette plante avait été confirmée dans un essai clinique. En effet, lors de cette étude, les sujets avaient reçu 500 mg d’extrait de kudzu trois fois par jour pendant 7 jours, et n’ont présenté aucun effet secondaire. Dans une autre étude, 100 sujets avaient été traités avec un extrait de cette plante. Cet extrait contenait de la racine pueraria lobata. Après avoir pris celui-ci pendant 6 mois, les sujets n’ont montré ni effets secondaires ni changements d’indicateurs hématologiques.

 

Par contre, l’injection intraveineuse de puérarine peut provoquer des effets secondaires. Elle cause entre autres de la fièvre, un mal de tête, des vertiges, une anémie ou des dommages hépatiques.

 

Pour mémoire, l’extrait de racine de kudzu renferme des isoflavones, notamment de la puérarine, de la daidzéine et de la génistine. Leurs effets imitent ceux des œstrogènes. Ces composés peuvent ainsi aggraver les lésions sur les organes reproducteurs femelles, telles que les kystes ovariens.

 

La consommation prolongée de kudzu est contre-indiquée aux personnes qui souffrent de cancer du sein à cause de la présence des isoflavones. Par ailleurs, cette plante est déconseillée aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et en période d’allaitement. Il est recommandé de demander l’avis d’un professionnel de la santé avant de consommer du kudzu. La consultation permettra notamment d’éviter les interactions avec certains médicaments.

 

Les recherches sur le kudzu

Plusieurs études avaient été réalisées sur cette plante.

  • Maladie cardiovasculaire

Une étude randomisée avait été menée sur 100 patients atteints de maladie coronarienne. Cet essai clinique avait été réalisé en double-aveugle. Les sujets dans le premier groupe avaient pris un placebo, tandis que les sujets dans le deuxième recevaient le traitement évalué dans le test. Ils devaient prendre un extrait de salvia miltiorrhiza mélangée avec du kudzu pendant 24 semaines.

 

Les résultats démontrent que le groupe ayant été traité avec les extraits de plante présentait une diminution du mauvais cholestérol notable. En outre, les chercheurs ont également constaté une amélioration de la dilation de l’artère brachiale.

 

Une autre étude avait été menée sur 69 patients souffrant d’hypertension. Un groupe a été traité à l’aide de décoction de kudzu. La posologie recommandait une décoction à 12 % de racine séchée de kudzu. Ce dosage était administré 2 fois par jour pendant 4 semaines. Le groupe contrôle avait reçu, quant à lui, un antihypertenseur.

 

Les résultats avancent que le kudzu réduirait le cholestérol total ainsi que les symptômes associés à l’hypertension comme la fatigue, les vertiges et les douleurs à la poitrine. Un autre essai clinique avance des résultats similaires avec, en plus, une amélioration du bien-être chez les patients souffrant d’hypertension.

 

Une méta-analyse qui regroupe 20 essais cliniques randomisés avait été réalisée pour évaluer les effets de la puérarine sur l’angine de poitrine. Les auteurs de cette méta-analyse avaient conclu que rien ne permettait de dire que les isoflavones combinées à un traitement standard seraient plus efficaces qu’un traitement standard seul.

 

Des essais précliniques avaient été réalisés sur des cultures cellulaires et chez l’animal. Ceux-ci avancent que la puérarine est responsable des effets bénéfiques du kudzu sur le système cardiovasculaire. Ils ont démontré que la puérarine bloquait les récepteurs bêta-adrénergiques et diminuait les effets hypertenseurs de l’adrénaline.

 

Une autre étude avait prouvé que la puérarine peut abaisser la pression sanguine ainsi que le rythme cardiaque chez les rats hypertendus. De plus, elle a également un effet vasodilatateur, en augmentant la production de monoxyde d’azote. En outre, cet effet peut aussi être obtenu en modulant les canaux ioniques. La puérarine peut aussi améliorer la fonction cardiovasculaire. Enfin, elle a des effets protecteurs sur des modèles d’ischémie cardiaque chez les rats et les chiens.

  • Maladies cérébrovasculaires

Une étude randomisée avait été menée chez des sujets ayant subi un accident vasculaire cérébral. Ceux-ci avaient reçu un extrait de racine de kudzu et le groupe contrôle un traitement standard. Les résultats avancent que les sujets du groupe traité au kudzu ont vu leur fonction cognitive s’améliorer par rapport au groupe contrôle. De plus, leurs niveaux plasmatiques de fibrinogène étaient plus bas. Il s’agit d’une protéine qui est considérée comme étant un facteur de risque des maladies vasculaires.

 

Par contre, une méta-analyse avance que l’injection de puérarine n’avait aucun effet sur le taux de mortalité chez les patients ayant subi un AVC. Une autre étude avait conclu que la puérarine ne réduit pas le déficit neurologique, lorsqu’on compare les résultats du groupe contrôle. Notez que les résultats chez l’humain entrent en contradiction avec ceux obtenus sur les modèles d’ischémie chez l’animal.

  • Hyperlipidémie

Une étude clinique randomisée avait été réalisée sur 72 patients atteints d’une hyperlipoprotéinémie. Les sujets avaient été traités avec de la racine de pueraria lobata, à raison de 278 ml, deux fois par jour. Ce dosage avait été combiné à un traitement standard à base de fénofibrate. Les résultats avancent que ce traitement diminuerait les niveaux de cholestérol total et de triglycérides de manière significative, comparé à un traitement au fénofibrate seul.

 

En outre, les chercheurs avaient constaté que les taux de bon cholestérol étaient plus élevés chez les sujets traités. Une autre étude sur le même profil de patients avait appuyé ces résultats. Toutefois, la posologie ici était une décoction de Gegen Qushi contenant 12 % de racine de pueraria lobata. Ce traitement avait été administré deux fois par jour pendant 8 semaines.

  • Diabète

Le kudzu est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise pour traiter le diabète. Les propriétés antidiabétiques de cette plante avaient été confrontées à des études réalisées chez l’animal. La puérarine est responsable, en partie, des bienfaits du kudzu.

 

Il a ainsi été démontré qu’une injection intraveineuse de puérarine peut diminuer le taux de sucre dans le sang, sur un modèle de rats diabétiques. De plus, les complications liées au diabète, telles que la rétinopathie, avaient également été amoindries. Par ailleurs, les isoflavones pourraient diminuer l’excrétion d’albumine urinaire. Ils agiraient également sur le taux de glucose sanguin et le niveau de créatinine, sur le même modèle de rats diabétiques.