Utilisation

En raison de son allure majestueuse, le prunier est un arbre d’ornement par défaut. Cependant, il est cultivé dans la majorité des cas pour ses fruits. Les prunes sont comestibles et sont souvent servies comme fruits de table, à l’instar des variétés Reine-Claude. Toutefois, elles peuvent aussi être transformées en produits culinaires utiles en pâtisserie, ou encore en confitures, comme c’est le cas des variétés mirabelles et quetsches. Il est également possible de les sécher pour produire, par exemple, les pruneaux d’Agen. En cuisine, le prunier domestique peut servir à fabriquer des liqueurs. Pour cela, on peut utiliser notamment la mirabelle et la quetsche. Au quotidien, les prunes sont appréciées en compote, en jus ou en tarte.

Propriétés médicinales

Outre son utilisation dans les produits alimentaires, le prunier domestique dispose aussi d’un certain nombre de vertus thérapeutiques. Ses bienfaits ont su traverser le temps. Il est, préconisé, entre autres pour le traitement des troubles digestifs et intestinaux grâce à son action laxative. Il facilite la digestion et régule le transit intestinal lors de la constipation. Le prunier est également un antispasmodique efficace contre les douleurs d’estomac. Il possède des propriétés diurétiques, utiles contre les symptômes plus ou moins sévères du rhumatisme ou de la goutte.

Dosage et posologie

Consommés à l’état brut ou transformés, les pruneaux sont assez prisés pour leurs vertus laxatives. Usuellement, la posologie recommandée est de 4 à 5 pruneaux par jour. À noter que la prune est aussi réputée pour sa richesse en vitamines A et C ainsi qu’en minéraux.

Principes chimiques

Le fruit du prunier domestique, c’est-à-dire les prunes, renferme des acides maliques, citriques, succiniques et salicyliques. Elles contiennent environ 3 % de sucre interverti et 4 % d’hydrates de carbone.

Précautions et contre-indications

Le prunier domestique n’est pas adapté aux personnes qui sont allergiques. En cas de surconsommation, les pruneaux sont susceptibles de provoquer des irritations du tractus gastro-intestinal.

 

Le prunier d'afrique

De son nom scientifique Pygéum africanum, le prunier d’Afrique est un arbre endémique du continent. Il appartient à la famille des rosacées. Sur le continent africain, cet arbre pousse à l’état sauvage, en particulier dans les régions montagneuses de certains pays comme le Kenya, Madagascar et les Comores. Cependant, le principal cultivateur de cette variété de pruniers est le Cameroun. Les guérisseurs africains d’antan utilisaient l’écorce du prunier pour atténuer les troubles de la vessie, appelés également la maladie du vieil homme.

 

En plus de ses vertus thérapeutiques, le prunier d’Afrique était aussi utilisé pour la conception d’outils ou sous forme de charbon de chauffage. De nos jours, ce grand arbre est devenu une ressource exceptionnelle rare. Il est menacé d’extinction ce qui en a fait un produit onéreux si l’on se réfère au prix de son extrait. Il faut savoir que l’écorce du prunier d’Afrique est très sollicitée pour servir de remède contre l’hyperplasie bénigne de la prostate.

Description du prunier d’Afrique

Le prunier d’Afrique est un grand arbre qui peut atteindre 30 mètres de haut à l’âge adulte. Son tronc mesure jusqu’à 1 mètre de diamètre. Il supporte très bien le climat en altitude (entre 1 000 et 2 500 mètres). Les feuilles du prunier d’Afrique sont elliptiques, particulièrement épaisses, résistantes et persistantes. Ses fleurs sont petites et de couleur blanche. Elles présentent 5 pétales et produisent des fruits ronds et rouges. L’écorce de cette espèce est brun rougeâtre, parfois brun foncé. Elle se démarque par son léger parfum d’amande. Son écorce est récoltée sur des espèces sauvages. Exposée au soleil, celle-ci devient rouge vif et est très prisée dans la phytothérapie.

Principes actifs

Le prunier d’Afrique possède une fraction lipidique à acides gras en C12 — C24. Il contient aussi des phytostérols, incluant le campestérol et le bêta-sistérol, ainsi que des acides triterpéniques pentacycliques comme l’acide ursolique ou l’acide oléanolique. On note également la présence d’alcanols linéaires.

Bienfaits

Le prunier d’Afrique est une espèce riche en phytostérols, en composés terpénoïdiques, dont les triterpènes. Ce spécimen est également connu pour ses substances actives telles que les composés phénoliques qui incluent les tanins. Toutes ces propriétés font de cet arbre un atout majeur pour le confort masculin et le rééquilibrage de la miction.

 

Le prunier d’Afrique dispose de plusieurs autres propriétés, surtout au niveau de son écorce. Il s’avère en effet que cette partie du Pygéum africanum est un excellent anti-inflammatoire. L’écorce est ainsi utilisée pour limiter la prolifération et induit l’apoptose des fibroblastes et myofibroblastes prostatiques. Elle permet de diminuer les mictions fréquentes et impérieuses nocturnes en atténuant l’envie récurrente d’uriner. L’acide férulique qui fait partie de ses éléments est réputé pour limiter le cholestérol HDL, diminuer les sécrétions plasmatiques de LH et de progestérone. Sa consommation améliore également l’élasticité vésicale et inhibe l’enzyme responsable de l’augmentation de volume de la prostate.

Propriétés médicinales

Dans le cadre d’une utilisation interne, le prunier d’Afrique peut être d’une aide précieuse pour ses propriétés anti-œdémateuses et anti-inflammatoires. Comme indiqué, il permet de diminuer les symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate. En revanche, son utilisation en externe est encore mal connue, car les données cliniques sur le sujet sont insuffisantes.

Posologie

Qu’il soit utilisé à l’état brut, en extrait ou sous forme de produits pharmaceutiques, le prunier d’Afrique doit être soumis à une prescription médicale préalable. En effet, le traitement doit être adapté au mieux à chaque cas. Par exemple, la posologie usuelle est 100 mg par jour en une ou deux fois pour un extrait normalisé dosé à 14 % de triterpènes et 0,5 % de n docosanol. Ce dernier est préconisé en cure de six à huit semaines selon les indications du médecin. En gélules, le prunier d’Afrique se prend à raison de 4 gélules par jour, en dehors des repas.

Précautions et contre-indications

Afin d’éviter tout risque d’accident, il est indispensable de consulter un médecin avant de recourir à l’utilisation du prunier d’Afrique, surtout dans le cas d’un traitement lié à son écorce. Toute automédication est fortement déconseillée.

 

Quelle que soit sa forme, le prunier d’Afrique n’est pas préconisé aux femmes enceintes et aux personnes qui souffrent d’hypertension artérielle. Cette précaution est aussi valable pour les sujets intolérants à l’huile d’arachide. Sa consommation peut engendrer de l’urticaire, voire un choc anaphylactique chez les individus sensibles.

Le prunier

Arbre fruitier appartenant au genre Prunus, au clade Amygdalus-Prunus, section Prunus, de la famille des Rosaceae, le prunier est très apprécié pour ses fruits. Connu aussi sous le nom de prunier cultivé ou Prunus domestica, il se décline sous diverses variétés dont la couleur des fruits dépend du spécimen de l’arbre. Il existe plusieurs types de pruniers à travers le monde, mais certains sont plus connus que les autres pour leurs vertus médicinales et bienfaisantes pour l’homme. Le Prunus domestica et le prunier d’Afrique figurent parmi les plus convoités. Ces deux variétés se ressemblent par leur aspect, mais diffèrent par rapport à leurs fruits et leurs propriétés thérapeutiques.

 

Définition

Le prunier est une espèce d’arbres qui est répandue sur la plupart des continents. Il se démarque par la diversité des variétés qu’il possède. Chacune d’elles a une particularité selon la région où elle pousse. De nombreux pays cultivent des pruniers comestibles. En Europe, on trouve par exemple le Prunus domestica. Il existe aussi le prunier du Japon ou le Prunus salicina Lindl avec ses hybrides. Ces deux espèces sont les plus cultivées à l’heure actuelle. Toutefois, les pruniers sauvages, le prunier cultivé ou les pruniers d’Afrique sont aussi assez courants. Provenant d’Amérique du Nord, les pruniers sauvages sont comestibles malgré leur taille. Ses fruits sont essentiellement utilisés dans la cuisine pour la fabrication de confitures ou de gelées.

 

Le prunier cultivé est un arbre fruitier qui appartient au genre Prunus au clade Amygdalus-Prunus, section Prunus de la catégorie des Rosaceae. Cette variété a été introduite dans l’agriculture pour ses fruits. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle on l’appelle parfois prunier domestique. Il existe quatre sous-espèces de prunier domestique dont certains portent des fruits assez volumineux, oblongs et possédant des jeunes rameaux glabres. Le prunéolier insititia, par exemple, se démarque par sa taille imposante et par son écorce épineuse qui drageonne beaucoup. Il porte de petits fruits de 2 à 3 centimètres environ, et a un goût assez sucré, agréable et légèrement âpre. Ses jeunes rameaux sont pubescents et veloutés. Le prunéolier insititia peut pousser spontanément dans les bois et dans les haies, en particulier dans un certain nombre de régions tempérées d’Europe ou à travers la Turquie.

 

Chacune de ces espèces et sous-espèces a leurs particularités. Toutefois, deux d’entre elles méritent vraiment l’attention de par leurs descriptions, leurs utilisations et leurs vertus : le prunier domestique et le prunier d’Afrique.

 

Le prunier domestique 

Principal prunier cultivé sur le territoire européen et en Asie du Sud-ouest, le Prunus domestica offre des fruits dont la forme et les couleurs varient selon la localité. Cela a conduit les chercheurs à établir deux catalogages pour la classification morphologique du Prunus domestica. Le premier concerne les pruniers à petits fruits auxquels se rattache le Quetschier ou Prunier de Damas. Il se distingue surtout pour ses fruits violets à chair jaune d’or. Cela inclut le Mirabellier qui donne de petites prunes rondes de couleur jaune ; le Prunier Reine-Claude qui donne des fruits jaune-verdâtre avec un goût assez subtil ; et la Seugnette ou communément nommée prunier-cerise.

 

La deuxième classe comprend les pruniers à gros fruit, une sous-espèce à laquelle se rattache la majorité cultivée aujourd’hui. Les variétés françaises anciennes, plus particulièrement celles à noyau libre, sont appelées communément « variétés nobles ». Il s’agit de la Reine-Claude verte ou dorée, de la Mirabelle et le Questche d’Alsace. Le prunier d’Ente offre, quant à lui, des prunes pourpres qui deviennent des pruneaux après séchage.

 

La variété Stanley est issue du croisement entre la prune d’Ente et le Grand-Duck. Cette variété est devenue un des cultivars les plus importants dans le monde. Le prunier Stanley est un arbre robuste, très productif et donne des fruits bleu-violets à chair consistante qui sont spécialement destinés au séchage. Sur le marché français, il existe d’autres variétés dérivées du prunier européen comme le Président, l’Ortenauer, l’Elena et le Presenta. On peut citer aussi la Quetsche précoce de Buhl, la Quetsche d’Alsace, la Prune de Vars, la Reine-Claude d’Oullins, la Reine-Claude verte ou dorée, la Reine-Claude d’Althan et la Mirabelle de Nancy.

Description du prunier domestique

Globalement, le prunier domestique est un arbre de taille moyenne qui mesure entre 3 et 8 mètres de haut. Il est généralement non épineux et fleurit tôt au printemps, c’est-à-dire entre mars et avril. Ses feuilles ont une forme obovale ou oblongue, crénelée-dentée, glabre ou légèrement pubescente en dessous. Ses stipules sont pubescentes. Les fleurs blanches du prunier domestique apparaissent avant les feuilles sur les rameaux de l’année passée. Elles sont supportées par un pédoncule laineux et comportent un calice duveteux ou velu. La floraison du Prunus domestica est précoce. Elle débute en mars, ce qui expose l’arbre aux gelées.

 

Néanmoins, les fleurs sont si abondantes que le gel ne gêne généralement pas le processus des récoltes. Le fruit, à savoir la prune, a une allure plus ou moins sphérique ou oblongue. Il est glabre et couvert de « pruine » qui est une pellicule cireuse assez fine. Son noyau ovale recèle une amande généralement âpre. Les pruniers domestiques peuvent vivre entre 30 et 50 ans, surtout les arbres francs de pied.