Livraison dès 3.99€ OFFERTE DÈS 59€* avec MR et DÈS 75€ à DOMICILE
Livraison en 24/48h
Elles dépendent à chaque fois de la maladie qui a causé la perte de mémoire. Le patient peut mélanger des termes ou présenter des troubles au niveau de l’écriture. Il peut aussi avoir du mal à associer la logique.
La première chose à faire est donc de se faire ausculter par un médecin. Il sera en mesure de définir l’ampleur du problème et la prise en charge appropriée. Par ailleurs, le thérapeute est susceptible de déceler d’autres signes lors des examens.
Quand la perte de mémoire est associée à une prise de médicaments ou de drogues, le sevrage est indispensable. Pour régler ce problème, il est impératif de réajuster les doses des médicaments s’il est impossible d’en arrêter la prise. Si une dépression survient, il convient de passer par une prise en charge psychologique et pharmacologique.
Si la perte de mémoire survient après un accident ou un AVC, le patient doit passer par une rééducation pour atténuer les symptômes.
Il n’y a aucun traitement concret à prescrire, si la maladie d’Alzheimer ou la démence est à l’origine de la perte de mémoire. Par contre, le patient peut bénéficier d’une prise en charge et de soutien pour pouvoir vivre aussi sereinement que possible la maladie.
Les pertes de mémoire concernent aussi bien la mémoire à long terme que celle à court terme. Elles surviennent de manière progressive, mais peuvent aussi être brutales. Elles sont soit permanentes, soit transitoires. Souvent, elles relèvent d’un simple état de fatigue. Parfois, elles peuvent dissimuler des maladies neurologiques. D’autres causes peuvent également être à l’origine de ce problème. Dans tous les cas, il importe de consulter un médecin pour lever le doute.
La mémorisation passe par 4 phases différentes. D’abord, il y a l’apprentissage qui consiste à analyser les informations sensorielles. Ensuite, il y a la mémoire immédiate. Cette dernière représente la trace sensorielle qui persiste du point de vue cérébral. Elle est située au niveau du cortex. Les informations stockées forment l’empan de la mémoire. Le groupage et le codage des données forment le stockage mnésique. Il dépasse l’empan et se base sur la mise en place de processus associatifs. Il passe par une phase de consolidation qui permet aux informations de ne pas se perdre. Enfin, il y a le rappel mnésique qui vise à réutiliser les informations conservées. Le sujet peut les revivre ou les raconter. Il s’agit de l’évocation. Par contre, s’il les retrouve, c’est une reconnaissance.
Les maladies peuvent être à l’origine des pertes de mémoire. Elles peuvent, par exemple, relever de la maladie d’Alzheimer. Des situations bénignes et réversibles peuvent aussi en être la cause. Ainsi, un patient souffrant de troubles de la mémoire peut avoir pris certains médicaments tels que des myorelaxants, des antidépresseurs, des anxiolytiques et des somnifères. Les antihistaminiques peuvent également provoquer ces soucis.
Par ailleurs, le manque de sommeil et la fatigue peuvent aussi engendrer une perte de mémoire. Elle se manifeste souvent par une baisse nette de la concentration. Il convient également d’envisager la dépression, le stress et les événements traumatisants, comme des causes probables de la perte de mémoire.
Un sujet qui souffre de carence en vitamine B1 et B12 est susceptible de souffrir de perte de mémoire. Il en est de même s’il fume, s’il prend de la drogue ou s’il est alcoolique.
Les personnes qui ont reçu un choc à la tête qui a entraîné un traumatisme crânien peuvent perdre temporairement la mémoire. Cela peut se produire en pratiquant un sport intense ou après un accident. Sous l’effet du choc, le sujet peut avoir un AVC ou souffrir d’une privation d’oxygène sur une partie de la zone cérébrale. Dans ce cas, il pourrait perdre sa mémoire à court ou long terme.
D’autres pathologies, telles qu’une tumeur au cerveau, des infections des méninges, ou des démences vasculaires, mais aussi une intervention chirurgicale peuvent également affecter la mémoire.
L’amnésie ou perte de mémoire se définit comme un trouble de la mémoire. On distingue notamment l’amnésie rétrograde ou syndrome de Korsakoff. Le patient n’a plus de beaucoup de souvenirs et il oublie les événements à mesure que le temps avance. L’amnésie concerne les faits récents. Les anciens faits sont, quant à eux, conservés en mémoire. Les personnes sujettes à l’alcoolisme chronique sont celles qui souffrent le plus de ce genre de problème.
Il y a ensuite l’amnésie rétrograde. Le sujet oublie des souvenirs antérieurs au commencement de sa maladie. Ainsi, il ne se rappelle pas des faits anciens.
Pour sa part, l’amnésie lacunaire est une perte de mémoire qui concerne une période donnée. Elle peut provenir d’une crise d’épilepsie, d’une perte de conscience ou encore d’une confusion mentale. Le patient peut devenir hystérique et présenter un ictus amnésique.
Il y a également l’amnésie globale. Celle-ci affecte aussi bien les faits anciens que ceux récents. Elle peut être accompagnée de démences.
Différents tests permettent de révéler un trouble de la mémoire, dont le WAIS ou Wechsler Adult Intelligence Scale. Ce test vise à explorer divers aspects de l’activité mentale.
Il y a également le test sur la rétention visuelle de Benton. Ce dernier vise à explorer l’aptitude du sujet à mémoriser des figures géométriques complexes sur le court terme.
Les pertes de mémoire sont des problèmes qui peuvent arriver à tout le monde surtout lorsque le stress et la fatigue s’installent. Ainsi, il n’y a pas lieu de s’inquiéter à chaque fois qu’on a un petit oubli. La mémoire est aussi moins performante lorsque l’âge avance. D’ailleurs, c’est un signe habituel du vieillissement. Par contre, il est préférable de consulter un médecin si les oublis commencent à impacter le quotidien ou s’ils deviennent plus intenses. En effet, un sujet peut oublier jusqu’à son nom et adresse. Dans ce cas, les pertes de mémoire peuvent représenter un danger. Il convient alors de prendre les mesures drastiques nécessaires.