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Comment se soigne la rougeole ?

vendredi 12 novembre 2021

 

À côté de la pandémie du covid-19, certaines maladies attirent moins l’attention. La rougeole compte parmi celles qui sévissent, mais qu’on a cessé de considérer comme graves. Pathologie bénigne, la rougeole peut entraîner des complications graves. Elle affecte surtout les enfants. Ce qui ne laisse pas pourtant les ados et les adultes hors de danger.

 

L’année dernière, tous les pays, même les plus riches sont touchés par le coronavirus. Cette pathologie évolutive qui a commencé en Chine ne cesse de faire de nouvelles victimes. Aujourd’hui, les campagnes de vaccination restent à l’état expérimental. Mais est-ce dire que toutes les autres maladies ont disparu ? La réponse est évidemment non. Et beaucoup d’entre nous n’ont même pas idée à quel point la rougeole a fait son come-back. Rien que ces trois dernières années, elle a enregistré plus de 50 % de hausse. La raison principale reste l’aversion contre le vaccin. Le taux de vaccination a chuté. Ce qui a entraîné une augmentation des nouveaux cas. Et l’épidémie de la rougeole peut encore s’empirer si l’environnement lui est encore favorable. Ce qui nous pousse à prendre les mesures nécessaires afin qu’elle puisse être bannie pour toujours.

 


 

masque chirurgical

 

Qu’est-ce que la rougeole ?

La rougeole est une maladie d’origine virale. Elle est très contagieuse. Dans ses débuts, elle s’apparente à un simple rhume ou une grippe. Elle est donc caractérisée par une rhinite, une conjonctivite, une toux… Une fièvre, encore modérée, est aussi un des signes distinctifs de la rougeole.

 

Cette pathologie est qualifiée de fièvre éruptive. Si elle se complique facilement dans les pays en développement, ce n’est pas toujours le cas dans les autres nations.

La rougeole se contracte par le biais d’un virus appelé paramyxovirus. Comme la grippe, elle sévit surtout en saison hivernale et printanière dans les zones tempérées. Le virus de la rougeole se transmet d’un individu à un autre par les gouttelettes de salive ou des muqueuses nasales émanant d’une personne infectée.

 

Même si, au début, le malade ne présente aucun signe extérieur, il peut être contagieux 4 jours avant que les éruptions ne commencent. En général, un sujet peut transmettre la rougeole à 20 personnes.

 

Les mesures à prendre pour se prémunir de la rougeole

La meilleure manière d’éviter la contamination reste le vaccin. Le plus utilisé est le vaccin à triple action, le ROR ou Rougeole-Oreillons-Rubéole. Ce vaccin trivalent prévient ces trois maladies. Il existe toutefois un vaccin destiné uniquement à lutter contre la rougeole. C’est un vaccin monovalent qui obéit à une indication particulière.

 

Qui peut être vacciné ?

Le corps médical a effectué une dernière réactualisation pour la rougeole en mars 2011. Après cette démarche, une nouvelle stratégie de vaccination a été mise en place. Elle vise à déterminer le public cible de la vaccination.

 

Après cette dernière mise à jour, ce sont les personnes nées depuis 1980 qui ont bénéficié du vaccin contre la rougeole. On utilisait plutôt le vaccin trivalent à 2 doses pour chaque sujet. Les personnels de santé se sont également fait vaccinés du ROR. Le personnel de la petite enfance comme les préscolaires et les crèches ont aussi bénéficié d’une campagne de vaccination contre la rougeole, les oreillons ainsi que la rubéole.

 

Ces deux catégories, les recommandations en termes de vaccination n’ont pas changé. Autrement dit, les enfants de moins de 24 mois doivent être vaccinés contre le ROR. Pour cela, la première dose doit être administrée à son premier anniversaire, c’est-à-dire 12 mois, et la seconde, entre 13 et 24 mois. Néanmoins, si l’enfant est placé en garderie avant ses 12 mois, il faut avancer la vaccination à 9 mois et administrer la seconde dose entre ses 12 et 15 mois.

 

Comment procéder à la vaccination chez les personnes à risque ?

vaccin contre la rougeole

 

En sus de la vaccination, une injection d’immunoglobines polyvalentes peut aussi être prescrite. Mais ce procédé est utilisé uniquement en cas de contamination potentielle chez les sujets à risque. Sont considérées comme telles les catégories de personnes suivantes :

  • Les femmes enceintes non vaccinées,
  • Les personnes ayant un système immunitaire affaibli,
  • Les enfants de moins de 6 mois, dont la mère est contaminée, ou non vaccinée sans avoir d’antécédents de rougeole
  • Les enfants âgés de 6 à 11 ans n’ayant pas été vaccinés, et qui sont en post-exposition, 72 heures après avoir été au contact avec une personne malade.

Pour l’administration des immunoglobines polyvalentes, il faut une hospitalisation. En effet, les immunoglobines sont injectées par voie intraveineuse. Cette dernière est à faire dans les 6 jours suivants le contact avec la personne malade.

 

Notons que la vaccination s’effectue en fonction de l’évolution de la maladie. Ces 3 dernières années, on se demande si une nouvelle stratégie doit être mise en place pour exterminer le virus de la rougeole. Cela nécessite à la fois du temps et de l’argent. Mais compte tenu de la pandémie du covid-19, force est de constater que la probabilité d’une nouvelle réactualisation reste moindre.

 

Les mesures préventives en cas de contact avec une personne contaminée

Il est possible d’avoir accidentellement été en contact avec une personne atteinte de rougeole. Tel est notamment le cas des sujets qui habitent dans la même maison que le malade. L’entourage du patient doit donc bénéficier de mesures préventives dans les 3 jours qui suivent le contact. Il est toutefois recommandé de les prendre même au-delà de ce délai. En pratique, l’adoption de ces dispositions dépend du statut vaccinal de chaque personne ayant été au contact avec une personne rougeoleuse.

 

D’abord, si le sujet est préalablement vacciné, il est certainement protégé. Elle ne court donc pas de risque d’attraper la maladie. Le problème se pose donc pour les individus non vaccinés.

 

Chez les enfants de 6 à 8 mois, il faut donner une dose de vaccin monovalent avant de leur administrer le vaccin polyvalent selon les recommandations en vigueur. Il faut souligner que les nourrissons de moins de 6 mois sont naturellement immunisés s’ils sont allaités au lait maternel.

 

De 9 à 11 mois, les nourrissons n’ayant pas encore été vaccinés doivent recevoir une dose de vaccin trivalent. Une autre dose est requise après 3 à 6 mois.

Chez les enfants de 12 mois, il est recommandé de suivre le calendrier de vaccination établi par le ministère chargé de la santé publique. Il en est autant des personnes nées depuis 1980. Cette procédure est conforme à la dernière réactualisation en 2011.

 

Les autres sujets n’ayant reçu aucune dose de vaccination doivent être vaccinés sans tenir compte de leur âge.

 

Où est la place de la vaccination ?

Comme il a été dit plus haut, la vaccination contre la rougeole a dernièrement fait l’objet de nombreuses controverses. Or la rougeole est une maladie très contagieuse. Et bien qu’elle soit bénigne, elle peut entraîner beaucoup de complications. De ce fait, la récente recrudescence de l’épidémie de la rougeole est étroitement liée à la défiance au vaccin.

 

À part les enfants de moins de 5 ans, les adultes non vaccinés sont les plus touchés par la maladie. Le vaccin contre la rougeole a pourtant connu une grande réussite jusqu’au début de l’année 2010. Pour preuve, le taux de vaccination a atteint 84 % durant cette année. Ce qui traduit une hausse de 12 % en 10 ans. Cet accroissement a permis de prévenir la mort de plus d’une vingtaine de millions d’enfants selon l’OMS. Après, le taux s’est stabilisé pour ensuite reculer. Si l’on se réfère aux statistiques, la France a enregistré une forte augmentation du taux de vaccination qui est estimé à 90,6 % en 2014. C’est pendant c'est cette année que la rougeole a connu une nette régression. Les chiffres étaient aussi prometteurs dans les autres pays. Cependant, ces trois dernières années, la rougeole a encore sévi un peu partout. La raison est simple à trouver. Il s’agit de la défiance des personnes vis-à-vis du vaccin. Si en France, le taux de vaccination a atteint presque 100 % en 2014, 3 ans après, il est tombé à moins de 90 % en 2017. Mais ce taux ne concerne que la première dose de vaccin. La deuxième dose n’atteint même pas les 3 quarts de la population cible.

 

L’aversion contre la vaccination

L’aversion contre le vaccin est le fait de ne pas vouloir se faire vacciner. Avec les multiples allégations à propos de l’OMS, nombreux sont ceux qui ont refusé d’être vaccinés. Il n’est pas simplement question du vaccin contre la rougeole, mais de tous les vaccins en général. C’est ce qui explique la chute du taux de vaccination dans le monde entier. Avec cette baisse significative de la vaccination, le système immunitaire n’est plus préparé à combattre le virus de la rougeole.

 

L’interruption de la campagne de vaccination

Avant que l’épidémie ait de nouveau sévi, la campagne de vaccination s’est brusquement interrompue dans quelques pays, 26 pour être plus précis. Cet arrêt est causé par des raisons politiques ou économiques. Dans tous les cas, la baisse du nombre de personnes immunisées contre la rougeole est le facteur principal de sa rapide prolifération en seulement 3 ans.

 

Les conséquences de la baisse du taux de vaccination

Suite à la baisse du taux de vaccination, l’épidémie de la rougeole a occasionné de nombreux décès d’année en année. Dernièrement, elle a fait ravage un peu partout dans le monde. Elle a fait 140 000 victimes rien qu’en 2018. Ce qui traduit une hausse de 15 % par rapport à celle de l’année 2017. La proportion est d’autant plus élevée chez les enfants de moins de 5 ans. Et comme si ce n’est pas suffisant, les cas de rougeole ont triplé en seulement 3 mois, c’est-à-dire pendant le premier trimestre de l’année 2019, selon toujours l’OMS.

 

Bien que la vaccination soit la meilleure manière de lutter contre l’épidémie de la rougeole, il y a toutefois des personnes chez qui le vaccin est contre-indiqué. Ainsi, la vaccination contre la rougeole est formellement interdite chez la femme enceinte.

 

Les mesures préventives autres que le vaccin

gestes barrières

 

À part la vaccination, il existe d’autres mesures très simples pour se prémunir de la rougeole. Il est ainsi impératif de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon. Il faut également apprendre ces gestes aux enfants, car ils sont les plus exposés au risque d’attraper le virus de la rougeole. Ils sont au contact permanent avec d’autres individus, que ce soit à l’école ou dans la cour.

 

Laver le nez des enfants avec du sérum physiologique est une routine à faire. En fait, certains parents peuvent se tromper sur le concept du lavage de nez. Les enfants, notamment les nourrissons sont sujets à des virus potentiellement graves. Ainsi, laver leur nez avec du sérum physiologique est impératif. La fréquence du lavage du nez dépend de l’état de santé de l’enfant. S’il ne présente pas de maladie, il faut laver son nez 3 fois par jour en effectuant deux pressions sur chacune des cavités nasales.

Il est recommandé de couvrir le nez et la bouche lors des éternuements et des toux. En principe, ce sont les éclats de mucus qui sortent lors des éternuements et des toux qui contaminent l’entourage. Raison pour laquelle il faut éviter que ceux-ci s’éclaboussent. L’utilisation d’un mouchoir jetable est aussi préconisée.

 

Si vous habitez avec une personne atteinte de la rougeole, vous devez bien laver les objets qu’elle vient d’utiliser. Les embrassades et les câlins sont à éviter à tout prix, car cela augmente le risque de contagion de la maladie. Le patient doit aussi rester isolé pendant au moins 5 jours après les premières éruptions cutanées.

En ce qui concerne l’habitat, il faut que celui-ci soit aéré au moins une fois par jour, et ce, pendant une vingtaine de minutes au moins.

 

Les symptômes de la rougeole

Comme il a été dit, la rougeole s’apparente à la grippe ou au rhume avant les premières éruptions. Mais avant, il lui faut une période d’incubation de 10 à 12 jours après avoir contracté le virus. Après ce temps d’incubation, elle met 3 jours pour atteindre les membres, ce délai peut même aller jusqu’à 6 jours.

Après cela, la fièvre commence à se faire sentir. Des œdèmes des paupières peuvent apparaitre et les yeux deviennent rouges et bouffis. Les larmes coulent également en abondance.

 

La rougeole se manifeste aussi par un écoulement nasal et une toux sèche.

Mais ce qui caractérise le plus la rougeole, ce sont les éruptions cutanées. Celles-ci s’observent notamment sur la face interne de la joue, du côté des prémolaires. Ce sont en fait des petites taches blanches qui se voient sur une muqueuse rouge. C’est ce qu’on appelle signe de Köplik.

 

Le signe de Köplik permet un premier diagnostic de la rougeole. À cela s’ajoutent de petites plaques rouges de quelques millimètres de diamètre qui commencent à apparaitre derrière le visage.

 

La rougeole ne doit toutefois pas être confondue avec la rubéole ou la roséole. Il en est autant de la monosclérose infectieuse ou de l’adénovirose et l’entérovirose. Certaines formes d’allergies médicamenteuses peuvent aussi présenter des symptômes plus ou moins similaires à ceux de la rougeole. Il ne faut pas prendre une décision à la hâte en termes de médication. Le plus prudent c’est de consulter pour voir s’il s’agit réellement de la rougeole ou l’une des autres maladies présentant les mêmes symptômes.

 

Les complications possibles dues à la rougeole 

fièvre rougeole

 

La rougeole est une maladie bénigne. Elle peut toutefois entraîner des complications qui s’avèrent quelquefois mortelles. Mais tout le monde ne présente pas toujours de risque de complication.

 

Qui peut développer une forme compliquée ?

La survenue des formes graves de la rougeole dépend en fait de l’âge, de la santé en général et du système immunitaire du malade et de la région géographique où se trouve le malade. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés. Ceux qui n’ont pas été préalablement vaccinés peuvent présenter des complications.

Par ailleurs, ce n’est pas pour rien que la rougeole sévisse le plus dans les pays en développement. La malnutrition est un facteur de complication de la rougeole. Une personne dont le système immunitaire est affaibli est plus vulnérable face à cette maladie.

 

Quelles sont les complications de la rougeole ?

Les complications de la rougeole sont nombreuses. Elles entraîner la mort, mais non pas la maladie en soi.

  • La kératite

La kératite est une forme compliquée de rougeole. Elle est causée par une infection, une blessure ou une maladie. En cas de rougeole, la kératite peut entraîner la cécité. L’inflammation de la cornée peut endommager les tissus oculaires et causer ensuite des problèmes d’acuité visuelle. C’est pour cela que la vitamine A est préconisée chez les enfants qui souffrent de rougeole, afin d’éviter une éventuelle cécité.

  • Les infections de la sphère ORL

Les infections de la sphère ORL sont fréquentes en cas de rougeole. Le système immunitaire du malade est en régression. C’est pour cette raison que les infections gagnent du terrain. Il peut s’agir d’otite moyenne aiguë et de laryngite, de bronchites et de pneumopathie. Les bronchites et la pneumonie enregistrent une hausse de 6 % sur des sujets présentant des complications de la rougeole. Ces infections, notamment respiratoires causent la majorité des morts suite à la rougeole.

  • Les diarrhées

Les diarrhées affectent 8 % des personnes atteintes de la rougeole. La déshydratation ainsi provoquée sera source de convulsion ou d’autres pathologies, selon l’état de santé du malade avant de contracter la rougeole.

  • La rougeole pulmonaire

toux rougeole

 

La rougeole pulmonaire est la plus redoutable des formes compliquées. Elle est maligne, donc mortelle. Au début, la rougeole pulmonaire entraîne un problème respiratoire. Le malade va éprouver de plus en plus de difficulté à respirer. Sans un traitement adéquat, la rougeole pulmonaire provoque une détresse respiratoire, pouvant conduire à la mort.

  • La méningo-encéphalite de rougeole

La méningo-encéphalite de rougeole est guérissable dans plus de 60 % des cas. Néanmoins, une partie des enfants atteints de cette forme peuvent survivre avec des séquelles ou mourir. Cette forme se produit entre le 3e et le 7e jour de l’éruption des boutons de la rougeole.

  • La panencéphalitesub-aigüe sclérosante de Dawson (ou de VanBogaert) ou SSPE

La SSPE est une complication tardive de la rougeole. Si elle ne survient que quelques années après avoir contracté la maladie, 7 ans environ, la SSPE peut aussi se révéler mortelle au bout de 1 ou 2 ans.

Contrairement à la rougeole, la SSPE s’incube pendant plusieurs années. Elle touche les enfants de 5 à 11 ans et sa prévalence est de l’ordre de 1 pour 1000.

 

Les complications selon l’état de santé du patient avant de contracter la maladie

Certaines situations liées à l’état de santé du patient sont aussi source de complications de la rougeole. Il s’agit notamment de la mucoviscidose, de la malnutrition et de la malformation cardiaque, entre autres.

 

Y a-t-il de traitement curatif ?

En vérité, il n’y a pas encore de médicament pour lutter contre le virus de la rougeole. Le patient bénéficie uniquement d’un traitement symptomatique.

 

Un traitement symptomatique

Pour ce faire, il faut isoler le malade et éviter que la fièvre ne se complique en convulsion. Il est également important de soigner la déshydratation. Un apport hydrique suffisant permet à l’organisme de lutter contre le virus de la rougeole.

 

Des séances de désinfection nasale et auriculaire sont aussi à effectuer afin d’assurer l’apport en oxygène des tissus organiques.

Les antibiotiques servent à lutter contre les bactéries responsables des infections oculaires ou respiratoires. Ils ne sont pas à prendre en automédication. Il est primordial de consulter avant d’administrer de tels médicaments.

 

Une supplémentation en vitamine A

en plus du traitement symptomatique, une supplémentation en vitamine A est aussi préconisée pour lutter efficacement contre la rougeole. La vitamine A agit directement sur la macula, au niveau du cornet. Son administration vise ainsi à prévenir d’une éventuelle cécité suite aux complications de la rougeole.

 

Une période de convalescence

Le malade doit observer une période de convalescence pour que le traitement soit efficace. Les enfants en âge de scolarisation ne doivent pas fréquenter l’école une fois après que la rougeole est confirmée. Ceci, dans le but d’éviter, autant que faire se peut, la contagion.

 

A propos de l'auteur

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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