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Quels sont les signes de la polyarthrite rhumatoïde ?

vendredi 08 avril 2022

 

L’effet de la polyarthrite rhumatoïde est irréversible et pourrait provoquer un handicap fonctionnel. Sans prise en charge ou mal traitée, cette maladie peut diminuer la qualité et l’espérance de vie de la personne affectée. C’est pourquoi il est très important de la traiter dès l’apparition des premiers signes. Pour ce faire, il convient de connaître son origine, ses causes, ses symptômes, ce qu’il faut faire pour la combattre, etc. Ces informations permettent de déterminer et d’adopter le comportement thérapeutique efficace pour l’éliminer.

 


 

polyarthrite

 

Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?

 

Également appelée arthrite inflammatoire, la polyarthrite rhumatoïde est la forme la plus commune de l’arthrite chronique. Il s’agit de l’inflammation des articulations qui se manifeste lorsque le système immunitaire agresse son propre corps. C’est en effet une maladie auto-immune qui attaque la membrane synoviale des articulations, les tissus recouvrant l’intérieur des articulations. Ces derniers assurent en général la fabrication de liquide synovial, une sorte de lubrifiant qui fluidifie les mouvements des articulations. En cas de polyarthrite rhumatoïde, le système immunitaire produit des anticorps connus sous le nom d’auto-anticorps. Sous l’effet de ces anticorps, la membrane synoviale n’arrive plus à fonctionner normalement. Elle s’épaissit et fabrique des liquides synoviaux anormaux chargés d’enzymes inflammatoires. Pendant les mouvements de mobilité, ces liquides vont abîmer rapidement les os, les muscles, les ligaments, les capsules, les cartilages ainsi que les tendons, c’est-à-dire tous les éléments de l’articulation.

 

Les personnes présentant cette maladie souffrent en général des douleurs et un gonflement au niveau des articulations des mains, des pieds, des poignets, des coudes, des genoux et des chevilles. Pour certains cas, cette affection peut altérer d’autres parties du corps, notamment la peau, les yeux, les poumons, le cœur ou les vaisseaux sanguins. Avec le temps, elle s’étend sur la nuque, les mâchoires et les hanches. En outre, d’autres formes de polyarthrite rhumatoïde sont très agressives. Celles-ci pourraient abîmer d’autres organes du corps tels que le cœur, les poumons, les vaisseaux ou les reins.

 

En règle générale, cette maladie apparaît souvent au cours du 3e âge, soit à partir de 64 ans. Cela n’empêche pas que cette maladie pourrait toucher les enfants, les adolescents ou les adultes. Si les femmes sont les plus atteintes par rapport aux hommes, toutes les personnes sujettes au surpoids sont les cibles faciles de cette maladie. C’est pourquoi les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) révèlent que la population américaine est la plus touchée. En France, ce type d’arthrite chronique affecte environ 300 000 personnes, soit près de 0,5 % de la population française.

 

Comment évolue la polyarthrite rhumatoïde ?

Comme toutes formes d’arthrite, la polyarthrite rhumatoïde se développe progressivement avec le temps et de manière imprévisible. Toutefois, ses symptômes peuvent se manifester soudainement. De ce fait, ils se manifestent par période entrecoupée ou par poussées de quelques semaines ou de plusieurs mois. Pendant ces périodes, la personne souffrante présente la déformation des doigts, connue sous le nom de « col de cygne » ou «  boutonnière ». Sur les orteils, elle assiste également à l’apparition d’un phénomène appelé « marteau ». À cause de ces signes, elle commence à perdre l’habilité pendant la réalisation d’un simple mouvement. Il est ainsi de plus en plus difficile de tenir quelque chose avec les mains comme tourner une poignée de porte ou prendre un crayon. Pour les cas graves et sévères, le malade n’arrive plus à marcher et a besoin d’un fauteuil roulant pour se déplacer.

 

fauteuil roulant

 

Chez certaines personnes, les symptômes de cette maladie peuvent disparaître de manière définitive ou pendant une période très prolongée. Pendant les périodes sans crises, la personne concernée ne sent rien puisque ces symptômes disparaissent. Pour ce cas, il faut tout de même rester vigilant puisqu’une nouvelle poussée pourrait apparaître à tout moment.

 

Sans prise en charge, la polyarthrite rhumatoïde pourrait se développer et altérer le cartilage ou le tissu élastique qui protège les extrémités de l’os. On assiste, dans ce cas, à la perte de cartilage et au rapprochement des os. Les mouvements sollicitant la mobilité des articulations deviennent de plus en plus douloureux et instables.

 

Bien qu’elle ait une prévalence sur les femmes, cette maladie n’apporte aucune conséquence sur la fertilité ou le projet de grossesse. Elle ne provoque pas de complication pendant l’accouchement. Au contraire, le fait de tomber enceinte pourrait améliorer la condition de vie d’une personne déjà atteinte de polyarthrite rhumatoïde. Pendant la grossesse, certains symptômes de cette affection s’atténuent ou même disparaîssent de manière définitive. Ce phénomène se manifeste en général vers la fin du 1er trimestre et il s’accentue aussi vers la fin de la grossesse. Toutefois, les signes de la pathologie pourraient revenir après la naissance.

 

Comment diagnostiquer la polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde a tendance à s’aggraver avec le temps. Plus elle est négligée, plus elle devient plus compliquée à traiter. De ce fait, il est important de réaliser un diagnostic précoce pour limiter son effet sur les articulations et bloquer son évolution. Pour établir un diagnostic fiable sur cette affection articulaire, les médecins s’appuient en général sur plusieurs types de test sanguin ou urine et de test d’imagerie.

 

L’analyse de sang consiste à évaluer la vitesse de sédimentation érythrocytaire ou la progression de la protéine C-réactive. Les résultats de cette analyse permettent donc de déterminer la présence d’une inflammation articulaire. Le test sanguin sert également à révéler la présence d’un facteur rhumatoïde et d’un anticorps anti-peptide citrulliné cyclique (anti-CCP). Il souligne également l’indice de présence d’auto-anticorps dans le sang. En revanche, l’analyse d’urine est utile pour évaluer le taux d’acidité des tissus selon le pH urinaire. Il permet également d’obtenir les peptides urinaires, soit l’indice protéinique de l’urine. Ce résultat pourrait révéler la présence d’une éventuelle intolérance.

 

En ce qui concerne les tests d’imagerie, les médecins utilisent souvent la radiographie, l’échographie, l’IRM, le scanner à rayons X ou la scintigraphie osseuse. Ces tests sont utiles pour repérer toutes formes de lésion articulaires comme les érosions ou la perte de cartilages ainsi que la corrosion des os au niveau des articulations. Les images obtenues à partir de ces méthodes indiquent donc le stade d’évolution de la maladie. Si elles ne montrent aucun dommage, elles révèlent donc que la polyarthrite rhumatoïde est encore au stade initial.

 

Quelles sont les causes de la polyarthrite rhumatoïde ?

La cause de la polyarthrite rhumatoïde peut être d’ordre génétique, biologique et environnemental. Elle pourrait également provenir du mode de vie de la personne concernée.

 

La première barrière immunitaire de l’organisme s’installe en général au niveau de la flore intestinale. La perturbation fonctionnelle de cette barrière pourrait engendrer plusieurs types d’affections, dont la polyarthrite rhumatoïde. Cette maladie résulte dans ce cas d’une dysbiose intestinale ou le trouble du microbiote intestinal. Selon les avis des médecins, la bactérie Proteus mirabilis pourrait survivre et traverser la muqueuse intestinale lorsque la défense immunitaire dans les intestins se dégrade. Par la suite, les déchets laissés par cet agent pathogène vont favoriser la création d’un terrain auto-immune. À cause de cela, le système immunitaire ne reconnaît plus les cellules de son propre organisme puisqu’il les confond avec la bactérie. Ce phénomène se manifeste pour la plupart des cas au niveau des articulations. Le système immunitaire agresse donc les cellules des membranes articulaires.

 

Le trouble hormonal pendant la ménopause peut être la cause de la manifestation de la polyarthrite rhumatoïde chez les femmes d’un certain âge. Les investigations des scientifiques révèlent ainsi les rôles des hormones sexuelles de type œstrogène, progestérone ou testostérone. Ces derniers possèdent en effet une prévalence de certaines pathologiques systémiques. 

 

femme agée

Pour les facteurs environnementaux, les professionnels de la santé mettent à la première ligne le tabagisme. En effet, le tabac favorise le déclenchement de la polyarthrite rhumatoïde et pourrait augmenter le risque de complications.

 

Selon les études cliniques réalisées dernièrement, plus de 30 facteurs génétiques seraient impliqués dans l’apparition de cette maladie articulaire. On accuse dans ce cadre certains gènes tels que le HLA-DRB1 et le PTPN22. Ces anomalies génétiques sont génétiquement transmises d’une génération à une autre, soit par les parents à leurs enfants ou à leurs petits-enfants.

 

En raison de leur rôle acidifiant, certains aliments sont considérés comme des facteurs aggravants de cette maladie. Ils accentuent le niveau de douleur et stimulent dans ce cas l’inflammation des articulations déjà affectées. On retrouve dans ce cadre les produits riches en acide urique comme les alcools blancs, les fruits de mer, les charcuteries, les abats, les lentilles, les viandes rouges, les sardines, etc. Le cas d’une intolérance alimentaire pourrait également augmenter les inflammations articulaires de type systémique. Les personnes intolérantes au gluten et aux laitages devront ainsi rester vigilantes en cas de polyarthrite rhumatoïde. Les aliments raffinés ou transformés possédant un indice glycémique assez élevé jouent aussi un rôle dans le développement de cette maladie articulaire. Pour cela, les personnes souffrantes devront contrôler leur consommation de riz blanc, de sucre blanc, etc. Dans l’hypothèse des causes alimentaires, les professionnels de la santé mettent dans leur ligne de mire le mode de cuisson des nourritures. Selon leur étude, les molécules de Maillard se forment dans la structure des aliments lorsque ceux-ci sont soumis à une température au-dessus de 110 °C. Ces molécules sont apparemment le responsable de l’oxydation des tissus, y compris les cartilages. 

 

Quels sont les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde provoque chez la personne malade à peu près les mêmes symptômes que ceux d’une arthrite sévère. Elle apporte ainsi 4 facteurs concomitants sur plusieurs articulations, notamment la douleur, la montée de température, la tuméfaction et la rougeur. Les douleurs se localisent de manière symétrique dans différentes parties du corps. Il s’agit d’une douleur inflammatoire permanente même au repos et qui s’aggrave à l’effort. Cela entraîne l’enflure de presque toutes les articulations, que ce soit au niveau des mains, des pieds, des coudes, de la hanche, etc. La personne souffrante pourrait, dans ce cas, ressentir un enlaidissement la nuit ou le matin en particulier au niveau des poignets, des mains et des doigts.

 

Chez certaines personnes, cette maladie peut rester relativement bénigne et n’apporte pas de symptômes douloureux ou handicapants. En revanche, elle pourrait provoquer des affections sévères en cas de complication. Dans ce cadre, elle provoque une sécheresse des yeux ou de la bouche, d’où le syndrome de Gougerot-Sjögren. Elle occasionne également des nodules rhumatoïdes ou des boules qui se forment sous la peau des coudes ou des doigts. Son effet pourrait agresser les poumons, les yeux, le cœur ou les vaisseaux ainsi que les nerfs. En outre, elle favorise aussi des troubles cardiovasculaires, augmente le risque de diabète et augmente le taux de cholestérol. À cause de ces effets secondaires, cette maladie pourrait diminuer l’espérance de vie de 5 à 10 ans.

 

Comment vivre avec la polyarthrite rhumatoïde ?

Au quotidien, la polyarthrite rhumatoïde altère beaucoup la qualité de vie de la personne affectée. Elle pourrait également devenir une maladie handicapante. C’est pourquoi il est important d’apprendre comment vivre avec cette affection. Pour cela, il faut mener un mode de vie assez particulier par rapport au normal.

 

L’hydratation est une alternative très efficace pour les personnes présentant une polyarthrite rhumatoïde. Elle permet d’améliorer le fonctionnement du système articulaire. Elle stimule la fabrication de liquide synovial, assurant ainsi une bonne fluidité des mouvements au niveau des articulations.

 

Pendant les périodes de crise, les personnes affectées doivent rester au repos. Elles doivent engager d’autres personnes pour les assister au travail ou les aider à leurs domiciles. Il faut également éviter autant que possible de réaliser des mouvements inutiles ou laborieux. Pour ce faire, il est conseillé d’utiliser des chaussures sans lacet, remplacer les boutons des vêtements par des scratchs et aménager la maison en fonction de l’ankylose des mains.

 

Pour améliorer la qualité de vie en cas de polyarthrite, les médecins indiquent souvent un régime alimentaire plus adapté. Pour cela, ils réfèrent la malade chez un nutritionniste ou un naturopathe pour mettre en place un régime hypotoxique. Ces méthodes apportent des effets positifs sur la condition de vie de la personne affectée. Elles consistent en général à éliminer le gluten et les laitages animaux ainsi qu’à l’amélioration des modes de cuissons des aliments.

 

La douleur et la raideur des mouvements sont les signes principaux de la polyarthrite rhumatoïde. La réalisation de toutes formes d’activité physique est, pour cela, très difficile ou presque impossible. Toutefois, il faut réaliser des activités douces durant cette maladie afin de mobiliser en douceur les articulations. L’application d’un léger massage au niveau des articulations serait également une bonne idée pour stimuler les autres éléments de l’articulation. Ce geste permet d’assurer le drainage des tissus, plus exactement la lymphe circulante.

 

Quels sont les traitements adaptés pour soigner la polyarthrite rhumatoïde ?

traitement polyarthrite

 

Au cours de ces 20 dernières années, le traitement de la polyarthrite rhumatoïde connaît un grand nombre de progrès scientifiques. Les chercheurs se creusent ainsi les méninges pour améliorer les mesures d’accompagnement et de traitement des personnes présentant cette maladie. C’est pourquoi il existe aujourd’hui plusieurs méthodes médicales qui peuvent soulager ses impacts que cela soit sur le plan fonctionnel, psychologique, social que professionnel.

 

Les traitements médicamenteux

La prise en charge médicamenteuse de la polyarthrite rhumatoïde se décline en deux catégories. La première option regroupe donc les médicaments indiqués pour le traitement de fond de la maladie, soit pour bloquer l’évolution des symptômes. En ce qui concerne l’autre option, son apport consiste uniquement à soulager les symptômes pendant les crises.

 

En cas de crise, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont les plus indiqués pour soulager rapidement les douleurs. Il existe également, dans ce cadre, les antalgiques comme le paracétamol. Toutefois, ces médicaments pourraient apporter des effets secondaires sur les fonctions des muqueuses gastriques, cutanées ou rénales. C’est pourquoi leur utilisation doit être uniquement prescrite par un médecin. Il convient également de les prendre pendant les principaux repas.

 

À faible dose, les corticoïdes à usage oral permettent de traiter intensément les symptômes de cette maladie. Pour obtenir une action encore plus rapide, il est possible de prendre ces médicaments par injection intra-articulaire. Avant d’utiliser ces médicaments, il faut consulter l’avis d’un médecin afin d’éviter tous risques d’effet secondaire. Selon les recommandations, il ne faut pas prendre les corticoïdes à grande quantité et pour une durée prolongée. Au-delà de 3 mois, le traitement pourrait favoriser une fragilité osseuse.

 

Pour le traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde, les immunosuppresseurs sont les plus employés pour traiter les cas graves. Les médecins prescrivent, dans ce cadre, la prise de azathioprine, de cyclophosphamide, de chlorambucil, de ciclosporine A et de méthotrexate. L’effet de ces médicaments se manifeste en général après 2 ou 6 mois de la première prise. Pour accompagner la personne souffrante dans ce traitement, il convient donc d’associer la cure avec des anti-inflammatoires. Les immunomodulateurs tels que le léflunomide ou la sulfasalazine contribuent aussi au traitement de cette maladie. Leur apport consiste donc à limiter la réaction immunitaire provoquée par les cellules corrompues. La chloroquine ou l’hyudroxychloroquine peuvent être adoptés pour soigner cette forme d’arthrite. Seulement, il faut éviter d’associer ces antipaludiques de synthèse avec le méthotrexate ou la sulfasalazine. Chez certaines personnes, leur combinaison pourrait provoquer des effets indésirables sur les yeux. À l’inverse, les agents dits anti-TNF apportent des résultats plus que satisfaisants sur le traitement de fond de cette maladie lorsqu’ils sont combinés avec du méthotrexate. Il s’agit donc d’un médicament protéinique, conçu par méthode biotechnologie. Leur action est nécessaire pour limiter le facteur nécrose tumorale ou TNF (Tumor Necrosis Facteur). Dans ce cadre, il existe donc l’infliximab, l’etanercept, l’adalimumab, le certolizumab et le golimumab.

 

L’intervention chirurgicale

opération polyarthrite

 

En cas d’échec de traitement médicamenteux, les médecins recourent en général à l’intervention chirurgicale. L’approche chirurgicale est, en effet, la meilleure alternative pour limiter l’apparition des handicaps irréversibles de cette maladie. Elle participe également à la prévention de la destruction des cartilages et des tendons. Selon le stade d’évolution de la maladie, ils peuvent choisir différents types d’intervention. Comme son nom l’indique, la synovectomie est une chirurgie qui consiste à éliminer l’inflammation de la synovie sur les genoux, les coudes, les poignets, les doigts ou les hanches. La réparation du tendon permet de traiter l’inflammation et les lésions qui affectent les articulations autour du tendon. Concernant la fusion conjointe, cette méthode est recommandée afin de mettre au niveau les articulations. Le remplacement total des articulations est souvent adopté pour le cas grave de polyarthrite rhumatoïde. Durant cette intervention, les chirurgiens enlèvent donc les éléments endommagés et les remplacent par des prothèses en métal ou en plastique.

 

Au niveau mondial, l’Inde se classifie comme le leader dans le domaine de la chirurgie orthopédique. Ce pays possède des infrastructures performantes qui peuvent intervenir, même pour les cas les plus complexes et les plus graves.

 

Les procédés thérapeutiques

La kinésithérapie ou l’ergothérapie sont de loin les méthodes les plus efficaces pour rétablir progressivement la fonction des articulations et éviter leur déformation. Pour ce faire, les patients s’appuient sur des plâtres amovibles ou des attelles de repos.

 

Les produits naturels

Au service du traitement de la polyarthrite rhumatoïde, les produits naturels pourraient apporter une aide précieuse aux personnes souffrantes.

Les huiles de poisson font ainsi partie des produits les plus utilisés et les plus indiqués pour soulager les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. Riches en acides gras oméga-3, elles agissent directement sur les zones affectées. Elles y diffusent l’acide eicosapentanoïque qui est un médiateur de l’inflammation connu sous le nom de prostaglandine (PGE).

 

Pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, les probiotiques interviennent au niveau des intestins. En effet, ils attaquent l’origine de cette maladie qui est, dans la plupart des cas, le syndrome d’intestin perméable ou poreux. Ces produits permettent donc de rétablir la fonction des intestins.

 

Les plantes anti-inflammatoires figurent parmi les produits les plus sollicités pour soigner les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. On retrouve dans cette catégorie la griffe du diable, le boswellia, la griffe de chat, le curcuma, le gingembre, etc. Grâce à leurs effets antioxydants, les extraits de pépin de raisin ou l’écorce de pin sont de meilleure alternative pour traiter cette maladie. Ils agissent directement sur l’inflammation.

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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