Les lichens sont des végétaux utilisés depuis l’Antiquité comme médicaments. Ce sont des champignons qui ressemblent aux algues. Il existe différentes sortes de lichens favorables pour différents maux. Mis à part leurs caractéristiques, nous allons voir leurs bienfaits, utilisations et précautions d’usage.

 

Vertus

Nombreuses sont les espèces de lichens utilisés en médecine traditionnelle en Égypte. Il fut un moment où le médecin moderne a supplanté la médecine traditionnelle, mais la mousse d’Islande, appeler Cetratriaislandica faisait encore partie des matières médicales tout comme d’autres espèces. Cette mousse d’Islande est efficace pour traiter la fatigue générale, l’anémie, les vomissements dus aux migraines ou à la grossesse, les troubles gastriques et les sueurs nocturnes.

 

Le lichen est considéré comme un tonique, un stomachique, un antianémique, un antivomitive ou un fébrifuge. Il est recommandé chez les personnes âgées souffrantes de catarrhes bronchiques et d’asthéniques avec irritation récurrente. Associée au mucilage et au principe amer, elle agit de manière efficace sur les problèmes gastriques. Une fois la mousse d’Islande désamérisée, elle est à la fois fortifiante, expectorante, émolliente et diurétique. Par conséquent, elle est bénéfique pour soulager les diarrhées, la dyspepsie, les irritations de la gorge, la tuberculose pulmonaire ou la maladie chronique des intestins. Les pastilles contre la toux sont très courantes en Europe, notamment en Allemagne.

 

D’autres espèces de lichens ont des effets positifs sur la santé comme les lichens des murs ou parmelia parietina qui a les mêmes propriétés que la quinine. Crapaudine, lobariapulmonaria ou pulmonaire des chênes permet de soigner les maladies pulmonaires. Ce lichen est présent dans les forêts où la qualité de l’air est bonne comme sur les érables. En effet, elle soigne les infections respiratoires et la pharmacognosie est un composant du sirop antitussif. Diverses usnées comme l’usnée du crâne humain ou le lichen entrelacé (usneaplicata ou peltigeracanina) soigneraient l’épilepsie.

 

Notons aussi l’existence du buellacanescens, un autre lichen avec un principe antibiotique dont la particularité est de combattre la tuberculose ou bacille de Koch. D’ailleurs les acides amers des lichens possèdent des propriétés antibactériennes pour lutter contre les infections intestinales. En effet, ces principes ne sont pas absorbés et entrent en contact avec les microbes indésirables d’où leur efficacité. L’herbe aux poumons avait servi pour soigner les infections respiratoires, mais de nos jours, c’est un remède contre la toux. Cette dernière peut aussi être guérie par le lichen pyxidé (cladonia pyxidata).

 

Si le lichen est délaissé au profit de la médecine moderne, il a récemment refait surface en raison des métabolites lichéniques et des propriétés insecticides, anti-inflammatoires et antibiotiques dont il dispose. Tel est le cas d’umbilicariaesculenta qui a des propriétés thrombolytiques.

 

Les usnées font partie des lichens utilisés pour guérir les maladies neurologiques et faire pousser les cheveux. En effet, les Indiens s’en servaient pour soigner les plaies. Ses propriétés microbiennes furent découvertes dans les années 40. Peltigeracanina servait à soigner la rage. Quant à xanthoria parietina, il guérissait les jaunisses.

 

Cetrariaislandica est le lichen le plus utilisé qui pousse dans les étages alpin et subalpin des montagnes. Il a des propriétés calmantes et sert à fabriquer des bonbons qui apaisent les maux de gorge. Appelé mousse d’Islande, il a fait l’objet de nombreuses recherches pour ses actions anti-inflammatoires, immunomodulatrices et antitumorales. Il est aussi efficace contre les troubles gastriques, dont les ulcères gastriques causés par helicobacter pilori. Le lichen lobariapulmonaria constitue aussi un ingrédient de sirop contre la toux.

 

Des chercheurs spécialisés en pharmacognosie ont su démontrer les propriétés photo-protectrices des lichens qui contiennent des mycosporines anticancéreux dont le rôle est de lutter contre les mélanomes. Le lichen parmotrematsavoense contient 5 extraits avec des activités cytotoxiques sur les lignées cellulaires du cancer du sein, du poumon et du foie.

 

Les lichens en cuisine

En cuisine, plus particulièrement en Colombie-Britannique, les lichens poils d’ours sont mélangés avec d’autres ingrédients comme le lis tigré, les bulbes du lis tigré, les amélanches ou la graisse de cerf pour préparer un pudding. Les lichens sont connus sous plusieurs noms, dont Inuits, Naskapi, Hurons, et les cris de la baie d’Hudson. Les Jésuites et les explorateurs français ajoutaient des tripes de roche dans les soupes et des bouillons avec du poisson, des œufs de poisson ou du sang de caribou. Pour cela, ils les lavaient et les découpaient en petits morceaux avant de les mettre aux bouillons ou dans les soupes. Les lichens sont de moins en moins consommés, de nos jours, mais ils servent à fabriquer des jus de fruits ou de légumes frais, du chocolat ou de la gelée aromatisée.

 

On extrait de la farine de lichen pour faire du pain et des gâteaux en Islande. Il existe d’autres variétés, dont les tripes de roche, ou umbilicaria, consommé au Canada en référence à tripe de velours qui désigne une sorte d’étoffe. En Asie, l’umbilicariaesculenta est utilisé pour préparer du Iwatake, du bambou des roches, et au Japon, il est consommé en salade, en soupe ou en beignets. Le lichen de caribou ou cladinarangiferina ou mousse des rennes est une nourriture d’hiver appréciée par les caribous, les élans d’Amérique et certains bétails. En Suisse, l’Everniadivaricata servait à nourrir les chèvres en cas de mauvaise saison. Le Rhizoplacaesculenta ou le canoraesulenta sont donnés aux animaux de la ferme. Quant au parmotremaperlatum, c’est une épice de cuisine utilisée dans les plats indiens, principalement le chettinad du tamil nadu.

 

Avant de consommer du lichen, faites-les cuire une fois dans l’eau puis jetez cette eau et recommencez la cuisson dans de la graisse ou de l’eau. Il est également possible d’ajouter du bicarbonate de soude ou des cendres dans la première eau de cuisson. Un bouillon mucilagineux et épais se forme une fois les lichens cuits où vous pouvez rajouter des céréales, des légumineuses et des légumes. Vous pouvez aussi les sécher puis les réduire en poudre pour les rajouter dans la soupe ou la pâte à pain.

 

Autres usages des lichens

Les lichens entrent dans la composition de parfum et des huiles essentielles de parfum où 9000 tonnes de lichens sont récoltées au Maroc, dans les Balkans ou dans la région de Grasse, par an permettant d’en extraire. Mélangé avec un peu de champignons et d’algues, le lichen produit des senteurs boisées. Pour obtenir cette fragrance, on se sert surtout de mousse des arbres (pseudeverniafurfuracea ou corticole des conifères). Le lichen de chêne ou everniaprunastri apporte des notes marines aux fragrances pour femme. À travers ces lichens, on extrait l’absolue mousse, utilisée comme note de fond, procurant la senteur boisée avec un mélange d’algues et de champignons. Mais ces lichens comprennent des extraits allergènes comme l’atranorine, des composés actifs qui furent remplacés par des produits synthétiques.

Côté textile, les lichens sont utilisés depuis des siècles à la teinture végétale. Même si ces pigments sont complexes à extraire, ils résistent à la lumière et à l’eau. Ils colorient les tweeds irlandais et écossais notamment les xanthoria pilées et mélangées avec de l’urine pour teindre la laine en rose, surtout le kilt écossais. On tire des acides lichéniques des colorants de nuances riches comme le pourpre (rouge violacé), le bleu et le violet découlent d’ochrolecchiaparella ou parelle d’Auvergne. Le roccella tinctoria ou orseille des Canaries produite le colorant alimentaire orcéine et le papier de tournesol. En Scandinavie, on utilise aussi du Rocellaphycopsis, Rocellafuciformis, Ochrolechiatartarea, Pertusariadealbescens, Parmelia glabratula subsp. fuliginosa et Lasalliapustulata.

 

Intérêts écologiques des lichens

Les lichens sont source de nourriture pour de nombreuses espèces comme les mammifères (rennes, caribous) et les papillons de nuit, appelés likénées ou lichenés car ils se nourrissent de lichens qui poussent sur les arbres.

 

Les lichens favorisent l’épuration du milieu et le recyclage des éléments, car ils captent les pluies et les particules de l’air. Ils se nourrissent de pollens, des excréments, des particules et des eaux météoritiques. Ils en accumulent et conservent une quantité assez importante. Cette accumulation peut être bénéfique, car les lichens cumulent des oligo-éléments. Cela peut aussi être néfaste, car les lichens regroupent aussi des éléments toxiques ou radionucléides. Par ailleurs, les lichens constituent des fixateurs de l’azote atmosphérique surtout les cyanolichens.

 

Certains lichens constituent même des indicateurs de pollution pour la biosurveillance. En effet, ils évaluent le type de gestion forestière, le recul des glaciers, l’âge des moraines, la hauteur moyenne de l’enneigement, la chimie et la stabilité des sols ainsi que la durée de la continuité d’un état forestier. Ils évaluent aussi le degré de pureté de l’atmosphère à travers l’indice de pureté de l’air en tenant compte de la fréquence, le nombre et la poluotolérance des lichens sur un site. Le lichenologue William Nylander a mis au point cette dernière propriété.

 

Ces lichens évaluent la quantité de polluants dans un milieu, notamment les métaux lourds comme le fluor, le plomb et certains radioéléments. Une carte des associations lichéniques et de répartition des lichens apporte des éléments sur les zones plus polluées et moins polluées. Les lichens crustacés se trouvent dans les zones les plus polluées et les lichens fruticuleux et foliacés se trouvent dans les zones moins polluées.

 

Certaines espèces de lichens indiquent la présence d’éléments métalliques où une roche recouverte de lichen de couleur rouille montre la présence de fer. Le lichen calcicole montre la présence de substrat de carbonate de calcium et les espèces acidophiles indiquent la présence de substrat plus acide sur l’écorce, la roche ou le sol. Les excréments d’oiseau favorisent la pousse du lichen xanthoria elegans, où le support est riche en substances minérales, surtout azote.

 

Posologie

Comme le lichen est amer et que cette amertume est très utile, il faut éviter de le porter à ébullition. Il suffit de l’infuser à l’eau chaude ou macérer 20 g de lichens à l’eau froide.

 

Pour préparer une décoction, faites bouillir de l’eau puis ajoutez les lichens et jetez l’eau puis lavez à l’eau froide. Ensuite, faites bouillir 1,5 litre d’eau et replongez-y les lichens puis laissez frissonner durant 30 minutes. Puis, mettez du miel et laissez 10 minutes avant de filtrer et de remettre du miel. Prenez 3 à 4 tasses par jour.

 

Précautions d’usage

Les lichens sont difficiles à digérer et certaines espèces mettent 24 h pour cuire. En effet, ils renferment des polysaccharides complexes difficiles à dégrader. Mais après cette cuisson souterraine durant 24 h, ils sont dépolysaccharidés (transformés en sucres simples) et leur amertume disparaît. Les Amérindiens avaient une autre technique pour enlever cette amertume en trempant les lichens dans de l’eau courante, rivières ou ruisseaux et en les battant au pilon ou contre les rochers. Puis, ils les trempent à nouveau avant de cuire. Comme les choux, l’ail et les haricots secs, tout est une question d’habitude pour pouvoir les digérer au même titre que les lichens.

 

D’autres lichens sont même toxiques, car ils contiennent de l’acide vulpinique ou usnéique. En effet, il existe des lichens dangereux et nocifs pour la santé. C’est le cas des espèces très amères qui provoquent des troubles intestinaux. Il existe des lichens toxiques comme le cetrariapinastri qui ralentit le rythme respiratoire, provoquant la mort. Ce lichen vert jaunâtre, corticole des pins alpins et des mélèzes, avait servi pour tuer les renards et les loups. L’orseille, ayant servi de colorant alimentaire, fut interdite en gastronomie du fait qu’il était toxique. D’autres espèces sont aussi prohibées comme le lethariavulpina et xanthoparmeliachlorochroa dont le contact suffit pour générer des réactions allergiques. Même que l’ébullition ne suffit pas à elle seule pour éliminer cette toxine.

 

Description botanique

Les lichens appelés champignons lichénisants ou lichénisés sont des organismes composites résultant d’une symbiose entre un champignon et une algue macroscopique. Ses thalles se développent un peu partout, quelles que soient les variations de température ou la nature du milieu. 6 % de la proportion de la surface terrestre est recouverte de lichens au nombre de 20 000 espèces. Le plus vieux lichen date du Cambrien.

 

Les lichens ne possèdent ni feuilles, ni tige, ni racine. Ils ont un appareil végétatif, le thalle avec 2 anatomies : le lichen homomère et hétéromère. Dans ce dernier cas, le lichen est formé d’un cortex inférieur, d’une médulle, d’une couche assimilatrice avec des cellules du photobionte et d’un cortex supérieur. Il existe 6 sortes de lichens en fonction de l’aspect du thalle : lichen crustacé, foliacé, fruticuleux, squamuleux, complexe et gélatineux. Les thalles ont la forme d’écaille ou de feuille, ramifiées, dressées ou pendantes. Leur taille dépend du support sur lequel ils évoluent. Les lichens crustacés sont de petite taille que les foliacés et les fruticuleux.

 

Le lichen pousse un peu partout en formant de grands bancs sur les troncs d’arbre (espèce corticole), les rochers granitiques (espèces saxicoles), les espaces ouverts, les monuments anciens, les sols (espèces terricoles) et les trottoirs. Le lichen pousse facilement sur du verre, du plastique, du vieux cuir, les rails de chemin de fer, les poteaux de bois et de métal, les barrières et les vieux murs. On le trouve aussi en haut des montagnes, sur la bordure côtière et sur la lave refroidie.

 

Les lichens prennent la forme aplatie ou barbue, de couleur jaune, orange, vert, bleu ou noire. Ils se récoltent toute l’année et sont destinés à être séchés avant d’être consommés ou utilisés comme soin. En effet, les lichens possèdent des vertus gastronomiques et thérapeutiques. Ils ont un impact sur l’écologie et sont utilisés dans l’industrie agroalimentaire et textile, car en pourrissant, ils créent un environnement moins sec, favorable pour le développement d’autres plantes. À cet effet, ils retiennent un peu de terre et de sable et en se décomposant, ils créent un milieu moins austère qui rétablit les plantes exigeantes.

 

La mousse d’Islande pousse sur les troncs d’arbres et les rochers dans les forêts montagneuses et les régions froides. Sa récolte se fait tout au long de l’année et il faut les faire sécher. Le lichen de caribou pousse sur le sol en formant de grandes colonies dans les espaces ouverts. Pour le ramasser, il faut gratter la neige avec les pattes comme le font les caribous. D’ailleurs, caribou signifie qui creuse avec une pelle. Quant aux tripes de roche, ils poussent au Canada notamment sur les rochers granitiques des régions nordiques, depuis le niveau de la mer jusqu’au sommet des montagnes. C’est un lichen saxicole calcifuge considéré comme aliment de famine.

 

Le lichen se reproduit de 3 manières différentes. Avec la reproduction végétative, le thalle se fragmente par des isidies, protubérances de formes variées sur le cortex supérieur, des soralies, fissures du thalle et par des sorédies. Lors de la reproduction asexuée, le mycobionte produit des conidies à l’extrémité des hyphes. Quant à la reproduction sexuée, le mycobionte forme les périthèces et les apothécies qui déterminent l’espèce du lichen.

 

Le mycobionte fournit la protection et le support, la réserve d’humidité, les sels minéraux et facilite l’alimentation du photobionte en CO2. Ce dernier fournit les nutriments issus de la photosynthèse. Les lichens ne tolèrent pas les sels minéraux qui constituent un frein à leur développement. Ils se nourrissent de minéraux sous forme de solutés dans les eaux de pluie à partir de l’atmosphère. Ils peuvent également dissoudre les éléments minéraux du substrat en excrétant des acides organiques.

 

Les lichens ont une croissance lente où le lichen crustacé pousse de 0,2 à 5 mm par an, de 0,5 à 4 mm pour le lichen foliacé et de 1,5 à 5 mm pour le lichen fruticuleux. Les lichenologues avancent que les lichens alpins peuvent atteindre 1000 ans.

 

Les lichens supportent bien toutes les conditions climatiques mêmes les plus extrêmes. En effet, ils tolèrent les fortes dessiccations et peuvent survivre avec une teneur en eau de 15 %. Capables de se réhydrater, les lichens peuvent également stocker de l’eau due au mycobionte composé de polysaccharides autour de l’hyphe, qui retient l’eau. Ils contiennent aussi des polyols, des réserves d’eau.

 

Après une sécheresse, le lichen reprend rapidement le métabolisme de réhydratation après 5 à 30 minutes.

 

Les lichens tolèrent les variations de température, -196 °C ou 90 °C. Des essais sur des lichens envoyés dans l’espace ont montré leur résistance face aux rayonnements ionisants et aux rayons ultraviolets intenses. En effet, leur structure ne subit aucun changement. D’où leur appellation d’organismes pionniers par excellence, car ils résistent parfaitement à certains stress biotiques et abiotiques ainsi qu’à l’atrophie. Ce caractère se décrit comme la capacité de dégrader les parties vieillissantes du thalle, de bioaccumuler certains métaux lourds et radioéléments dans leur thalle, de supporter des écarts de température ou d’humidité et de supporter des agents pathogènes.

 

Le vent constitue aussi un facteur de modification des lichens. Lors d’une action indirecte, il fait augmenter la vitesse de déshydratation de celui-ci. Avec l’action directe, le vent dissémine les fragments de propagules et des thalles de multiplication végétative. L’homme et les animaux contribuent aussi à la fragmentation des thalles au sol, car en piétinant les lichens, ils modifient leurs propriétés chimiques par l’enrichissement en nitrate ou en ammoniaque, etc. L’homme apporte de nouveaux supports et substrats, favorables pour l’installation de flore lichénique spécifique sur les fronts de taille de carrière, les tuiles, les ciments, les mortiers et les murs. Ils apportent du changement en perturbant le climat et en supprimant les supports permettant l’installation des lichens (landes, haies, défrichement, etc.)

 

Historique

Le lichen naît de l’écorce. Il est considéré comme excrément de la terre dans la catégorie des mousses et des algues. Celui-ci est à la fois parasite et végétal. Lichen est un nom latin dérivé du grec « leikhen » qui signifie « lécher » du fait qu’ils s’accrochent aux rochers et aux arbres.

 

C’est également un végétal pionnier qui favorise le développement d’autres êtres vivants, poussant dans les milieux hostiles et arides. Les lichens sont aussi connus comme des organismes composés résultant d’une association de champignon hétérotrophe et cellules microscopiques d’algue verte.

 

En période de disette, les peuples des pays nordiques se servaient des lichens comme nourriture durant les hivers. Ils l’assaisonnaient de graisse et de baies de ceci. Durant la préhistoire, les mousses séchées, les algues et les champignons servaient à allumer les mèches pour allumer les lampes à graisse. Ils sont prélevés sur les branches des arbustes et des arbres.