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Appartenant à la même famille que l’ortie, le lamier blanc est une plante utilisée en phytothérapie, même s’il n’est pas aussi célèbre que la première. Moins toxique que sa cousine, le lamier blanc présente beaucoup de bienfaits pour la santé. Par exemple, il a toujours été utilisé pour modérer les règles abondantes chez les femmes. Le lamier blanc peut aussi être utilisé pour éliminer la cellulite. De plus, son utilisation ne requiert pas beaucoup de précautions par rapport à l’ortie.
Le lamier blanc (Lamium album) est appelé aussi ortie blanche, pied-de-poule, gant blanc, ortie morte, couchette ou sucette, herbe archangélique, couronne, white nettle, white dead-nettle. Cette plante appartient à la famille des lamiacées à l’instar de l’ortie. C’est une plante herbacée qui mesure entre 50 et 100 cm de haut. Sa tige est carrée et ses feuilles sont triangulaires avec un aspect duveteux et dentelé. Les fleurs du lamier blanc sont blanches et les fruits sont schizocarpes, sèches et indéhiscentes. Contrairement à l’ortie, la plante ne pique pas, même si les deux plantes semblent être identiques. Le lamier blanc se distingue des autres lamiers dont les variétés pourpres et jaunes.
Le terme « lamier » vient du grec « lamos », un mot dérivé de Lamia, qui est une fille aimée par Zeus selon la mythologie. Lamia est représentée comme une ogresse qui dévore les bébés, depuis que Héra a tué l’enfant illégitime qu’elle a eu avec Zeus.
Le lamier blanc était utilisé en Moyen-âge dans de nombreux pays pour ses bienfaits. Il a surtout été utilisé pour aider les femmes qui souffrent de règles abondantes et/ou douloureuses. Si l’ortie les nombreux bienfaits de l’ortie sont largement connus, ceux du lamier blanc sont restés assez méconnus.
Propriétés du lamier blanc
Le lamier blanc est une plante qui a des effets :
Pour profiter de ses bienfaits phytothérapiques, les parties utilisées sur le lamier blanc sont les sommités fleuries séchées. Elles sont composées de glucosides d’iridoïdes, de glucosides terpéniques, de saponosides triterpéniques et d’acides phénoliques, entre autres. Elles contiennent également des flavonoïdes (qui sont des antioxydants naturels efficaces), des mucilages, des tanins, de la bétaïne (stachydrine) et de l’huile essentielle.
En phytothérapie, on apprécie tout particulièrement le lamier blanc qu’on retrouve dans les champs, pour leurs nombreuses vertus. De plus, il peut être utilisé sous plusieurs formes pour s’adapter aux besoins de chacun. Il est présenté sous forme de poudres, de lotions, de shampoings, de gélules, de teinture mère et d’huile essentielle. La plante peut aussi être utilisée en infusion. Pour cela, on utilise généralement les sommités fleuries séchées.
En infusion : il faut faire infuser 2 cuillères à café de sommités fleuries séchées et broyées (environ 20 g) dans 1 litre d’eau bouillante, pendant cinq (5) minutes. Passé ce délai, il faut filtrer la boisson et en boire 3 tasses par jour.
En gélules : le lamier blanc est dosé à 325 mg de poudre cryobroyée et à 0,4 % de flavonoïdes. Il faut prendre 3 gélules par jour, matin midi et soir, et ce, avant chaque repas.
En décoction : faire tremper 30 g de lamier blanc dans 1 litre d’eau et filtrez. Il faut en boire 3 tasses par jour.
Contrairement à l’ortie, le lamier blanc n’a pas de potentialité toxique. Il n’y a donc pas de précautions d’emploi particulières à prendre pour utiliser la plante. Il n’y a pas non plus de contre-indications ou d’effets secondaires. En cas de persistance ou d’aggravation, il faut consulter rapidement un médecin pour passer des examens plus approfondis.