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Comment prévenir l'infarctus ?

mardi 02 novembre 2021

 

Appelé communément crise cardiaque, l’infarctus du myocarde se manifeste généralement par l’obstruction de l’artère coronaire qui engendre la destruction partielle de la musculature cardiaque. En France, on en recense entre 80 000 et 120 000 de cas ; une situation d’urgence qui requiert une prise en charge rapide.

Affectant surtout le muscle du cœur, l’infarctus du myocarde peut éventuellement concerner n’importe quel organe vascularisé. Les symptômes sont plus ou moins sévères dès que la circulation artérielle qui maintient et nourrit les cellules de l’organe concerné est interrompue.

 


 

ambulance

 

Définition

L’infarctus du myocarde ou IDM est une sorte de nécrose d’une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque. Les cellules musculaires de la zone atteinte ne parviennent plus à se contracter, notamment à cause du manque d’apport en oxygène. Ces cellules musculaires sont susceptibles de mourir en quelques heures.

D’un point de vue anatomique, c’est le myocarde qui est vascularisé par les artères coronaires. Il arrive un moment où celles-ci se bouchent à la suite de la présence de plusieurs obstacles comme le caillot, la thrombose ou le spasme. Ainsi, le myocarde n’arrive plus à recevoir de sang et manque aussi d’oxygène, on dit généralement qu’il souffre d’ischémie.

 

La gravité d’une situation d’infarctus dépend surtout de son étendue. C’est-à-dire qu’au fur et à mesure que l’artère obstruée irrigue une partie importante, l’infarctus devient de plus en plus grave. Si l’atteinte se répand sur une zone élancée, le fonctionnement de la majorité de la pompe cardiaque risque d’être altéré. Le cas conduit alors à une insuffisance cardiaque plus ou moins sévère. Les contractions anormales ou anarchiques du cœur imposent ainsi un éventuel transfert vers une unité de réanimation, étant donné qu’un risque vital est imminent.

 

douleur Ă  la poitrine Focus sur le fonctionnement du cœur 

Le cœur de l’être humain agit comme une pompe à l’intérieur de l’organisme. Il contribue au bon fonctionnement du reste de l’organisme en propulsant le sang à travers tout le corps et joue ainsi un rôle moteur dans la circulation sanguine. En cas d’infarctus du myocarde, il arrive qu’une ou plusieurs artères qui vascularisent le cœur se bouche. Cela concerne surtout les artères coronaires. De ce fait, le sang ne peut plus passer et la partie du cœur qui est normalement irriguée par l’artère en question se retrouve privée de sang. Si cette artère n’est pas rapidement débouchée, une partie du tissu cardiaque risque de mourir dans les minutes qui suivent.

 

Dans l’univers de la médecine, il existe plusieurs types d’infarctus, à part celui qui concerne le myocarde. L’infarctus cérébral, entre autres, inclut ce qu’on appelle ordinairement accident vasculaire cérébral ischémique. Il y a aussi l’infarctus mésentérique, un terme qui désigne généralement un infarctus qui se manifeste au niveau des intestins. Par ailleurs, l’infarctus pulmonaire est également un autre type de ce trouble qui concerne particulièrement les poumons. Sans oublier également l’infarctus osseux qui est considéré comme la manifestation d’une lésion au niveau du tissu osseux. La principale origine de l’infarctus est une éventuelle obstruction de l’artère qui assure son irrigation.

 

Quels sont les causes et les facteurs de risque d’un infarctus du myocarde ?

L’infarctus du myocarde fait partie de l’une des complications graves de l’athérosclérose des artères coronaires. Il touche au moins un cinquième de la gent masculine entre 40 et 60 ans, mais peut aussi affecter le sexe féminin et également le sujet plus jeune. Dans l’Hexagone, pas moins de 30 % des décès sont dus aux maladies cardiovasculaires. Dans la moitié des cas existants, les facteurs de risque sont habituellement méconnus au moment de l’infarctus.

 

Quoi qu’il en soit, les facteurs qui favorisent l’infarctus du myocarde sont l’hypertension artérielle, l’hérédité, l’hyperlipidémie, le tabac, le diabète, l’obésité, l’hypothyroïdie, le stress et bien d’autres encore. Néanmoins, d’autres causes plus ou moins rares peuvent aussi être à l’origine d’un infarctus du myocarde. Parmi elles se démarquent l’embolie coronarienne ou la migration d’un caillot de sang qui s’est formé ailleurs. Il y a également l’habitude de faire un exercice sportif trop violent, les excès de globules rouges, notamment le cas de la polyglobulie consécutive à la prise d’érythropoïétine, mais aussi l’électrisation, sans oublier les autres affections coronariennes comme la périartérite noueuse, les maladies de Kawasaki et de Takayasu.

 

Quels sont les symptômes ?

D’après les statistiques, environ une centaine de milliers de cas d’infarctus du myocarde surviennent environ tous les ans en France. Chaque minute voire chaque seconde est importante afin de pouvoir déboucher les artères obstruées au cours d’un infarctus. Sachez que les sujets qui présentent un risque élevé de problème cardiovasculaire ainsi que leurs entourages doivent adopter le réflexe de composer le numéro d’urgence sur un téléphone, notamment quand surviennent les symptômes évocateurs d’un éventuel infarctus.

 

Le saviez-vous ? 

 

La manifestation caractéristique d’une douleur thoracique est généralement un signe typique de l’infarctus du myocarde. La douleur survient habituellement au niveau de la poitrine, le cou, la mâchoire, l’épaule, le bras ou le dos. La souffrance apparaît de manière brutale et ne disparaît pas au repos. Elle provoque aussi une étrange sensation, comme si le sujet vient de recevoir un grand poids ou une barre dans la poitrine. Elle peut potentiellement ressembler à un resserrement ou une forte pression. Son intensité est susceptible de varier d’un degré peu insignifiant jusqu’à une douleur violente.

 

Le début d’un infarctus du myocarde peut tout à fait être inopiné et brutal. D’habitude, on retrouve une fois sur deux des signes précurseurs dont la prise en charge et le traitement peuvent réduire ou éviter l’apparition d’un infarctus. Parmi ces signes se distingue l’aggravation brutale récente d’une angine de poitrine qui a été autrefois assez tolérée, mais il y a également l’apparition récente d’un angor accompagnée de douleurs spontanées prolongées.

 

L’infarctus du myocarde apparaît le plus souvent la nuit ou au moment du repos. Il se manifeste par une douleur plus ou moins insoutenable. La souffrance se localise essentiellement dans la poitrine, dans la partie arrière du sternum. Elle est intense, serrant le thorax, mais aussi très angoissante. Le sujet a l’impression qu’il va mourir. La douleur peut également se propager jusqu’à la mâchoire, au bras gauche, aux derniers doigts de la main gauche, mais parfois aussi au niveau du dos ou du ventre.

La douleur liée à l’infarctus du myocarde est assez similaire à celle de l’angine de poitrine. Cependant, celle-ci est en continu et s’avère être plus forte et résistante à la prise de trinitrine en spray. De manière globale, toute manifestation de douleur angineuse persistante de plus d’une demi-heure est suspecte et requiert dans les plus brefs délais un électrocardiogramme.

 

D’autres signes, à l’instar de l’essoufflement, des sueurs, une agitation, des nausées ou des vomissements, un hoquet persistant et des éructations ou rots incessants peuvent également être associés à un infarctus du myocarde. Chez le sujet féminin, les symptômes sont généralement moins évocateurs, étant donné que l’infarctus se constitue plus lentement chez la femme que chez l’homme.

 

Il arrive aussi que l’infarctus soit plus silencieux qu’il ne paraît, mais le cas est assez particulier. En effet, il peut tout à fait survenir sans douleur ou avec des symptômes atypiques. Le cas est plus souvent observé chez les femmes, les diabétiques et les personnes âgées.

 

Diagnostic de l’infarctus du myocarde

médecin dignostic infarctus

 

L’infarctus du myocarde est habituellement associé à une douleur caractéristique. La prise de la tension démontre une régression de la pression artérielle qui est en relation avec une diminution de l’écart entre la pression maximale et minimale. Lors de l’auscultation cardiaque, le son émis par le cœur est plutôt sourd et rapide.

L’inefficacité de la pompe cardiaque est susceptible de provoquer une accumulation de sang au niveau des poumons. De ce fait, l’infarctus du myocarde peut alors s’accompagner d’un œdème aigu des poumons ou OAP. Dans ce cas précis, le personnel de la santé qui ausculte peut remarquer une coloration bleutée des doigts et des lèvres.

 

Ensuite, une fièvre modérée peut surgir dans les 24 heures après le commencement des troubles. Mais elle peut s’estomper en quelques jours.

 

Les examens complémentaires possibles lors d’un IDM

En complément du diagnostic, le premier examen effectué en urgence en cas de possible infarctus du myocarde est l’électrocardiogramme. Si l’examen montre qu’une artère est totalement obstruée, les secouristes entament alors une course contre la montre en procédant à un transfert immédiat qui vise à effectuer une coronarographie qui est généralement suivie d’une angioplastie coronaire.

 

Toutefois, si l’artère s’avère être partiellement obstruée, des médicaments peuvent être administrés et d’autres analyses pourront être effectuées dans le département des soins intensifs cardiologiques. Ces examens sont utiles pour apprécier le délai de réalisation de la coronarographie. Si le traitement commence de manière précoce, l’étendue de l’infarctus sera alors plus faible et le pronostic de survie sera plus positif à court et à long terme.

 

L’ECG ou l’électrocardiogramme est un moyen efficace pour diagnostiquer et préciser la localisation ainsi que l’importance de l’infarctus. Cependant, d’autres analyses peuvent aussi être effectuées, pour ne citer que la détection des signes biologiques sanguins, notamment s’il y a élévation des enzymes musculaires. C’est d’ailleurs un témoin clé pour confirmer un risque d’infarctus du myocarde.

 

Quelles sont les complications ?

Pour un éventuel infarctus du myocarde, les complications peuvent être variées et nombreuses. Concernant les complications précoces, par exemple, ce sont des formes d’infarctus récidivants ou d’infarctus du myocarde étendus causés par différents facteurs, incluant l’âge avancé, l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle. Il se pourrait également qu’ils soient liés à des complications immédiates comme le choc non cardiogénique ou choc vagal. Celui-ci est une sorte d’insuffisance cardiovasculaire, mais le cœur n’est pas directement responsable. Toutefois, le cas peut provoquer le décès du patient.

 

Il y a aussi le choc cardiogénique, une autre forme de l’insuffisance cardiaque, sans parler des troubles de la conduction, les troubles du rythme cardiaque, les ruptures du muscle cardiaque et aussi les accidents thromboemboliques. Pour ces derniers, il s’avère que les embolies artérielles ou pulmonaires sont assez fréquentes et peuvent nécessiter un traitement anticoagulant à la phase aiguë de l’infarctus. Lors des accidents thromboemboliques, la recherche de signes de phlébite est souvent entreprise par les médecins.

 

En cas de fibrillation auriculaire, les embolies artérielles sont tout à fait possibles. Elles sont favorisées, entre autres, par l’immobilité et la diminution du débit cardiaque, incluant par exemple les artères cérébrales.

 

Quels sont les traitements relatifs à l’infarctus du myocarde ?

traitement infarctus

 

Au moment où la crise cardiaque ou l’infarctus du myocarde se manifeste, le patient doit être évacué d’urgence vers une institution hospitalière. Dans les pays européens comme la France, c’est le SAMU qui est en charge de cette démarche. Toutefois, après que le diagnostic est établi et que l’infarctus du myocarde soit fortement suspecté, les premiers gestes à privilégier consistent à administrer des médicaments classés dans la catégorie des dérivés nitrés d’action rapide, sauf en cas de tension artérielle trop basse. Il convient également de faire prendre au patient un antalgique qui est généralement opiacé à l’instar de la morphine, de la nalbuphine ou de la buprénorphine. En effet, cela est utile en cas de douleur insupportable. L’administration d’un sédatif, qui va combattre l’anxiété et de l’oxygène est également à prévoir.

 

Si le patient est sujet à un arrêt cardiaque, le massage cardiaque et le bouche-à-bouche sont à prioriser en attendant l’arrivée du SAMU. Idéalement, le recours à un défibrillateur le plus proche est à considérer au plus haut point. C’est par la suite que le transfert du malade doit se faire en ambulance médicalisée. En général, il sera accompagné d’un médecin qui est apte à surveiller la perfusion et le tracé ECG permanent du sujet. Il doit également être en mesure d’initier le traitement.

 

Sur le trajet vers l’hôpital, le traitement va surtout se baser sur une tentative qui vise à améliorer le passage du sang dans l’artère coronaire bouchée. Dans le contexte, deux possibilités peuvent être considérées. La première consiste à opter pour la thrombolyse, une manœuvre qui se focalise sur l’administration des thrombolytiques dans la circulation sanguine. Ces derniers sont capables de dissoudre le caillot qui obture l’artère. La deuxième est l’angioplastie, une technique qui est appliquée pour introduire une sonde à ballonnet dans la coronaire bouchée pour la dilater complètement. Il faut noter que l’angioplastie est ordinairement accompagnée d’une pose de stent.

 

Une fois à l’hôpital, les spécialistes procéderont à un traitement complexe qui associe le plus souvent les thrombolytiques par voie veineuse, mais peut aussi comprendre une angioplastie transluminale percutanée si la technique est accessible. Il arrive que l’utilisation de l’héparine et de l’aspirine soit nécessaire afin de fluidifier le sang et diminuer sa coagulabilité, sans oublier l’administration des opiacés pour apaiser la douleur. Comme indiqué, il peut s’agir de la morphine, de la nalbuphine ou de la buprénorphine, mais aussi d’une sédation en se servant des anxiolytiques ou d’un hypnotique accompagné d’une oxygénothérapie. Éventuellement, les personnels de la santé prescrivent des bêtabloquants comme l’aténolol ou le métoprolol ainsi que des dérivés nitrés injectables.

 

Qu’en est-il de la surveillance et convalescence ?

Pour le patient, une surveillance régulière et une hygiène de vie plus adaptée s’avèrent désormais indispensables. La convalescence débute dès la sortie de l’hôpital et elle peut durer de 2 à 8 semaines. Le sujet est susceptible de retrouver peu à peu une certaine activité physique et se réadapter progressivement à l’effort. La rééducation peut se faire à domicile, dans un centre spécialisé ou éventuellement à l’hôpital.

 

Ces quelques exemples de mesures permettent généralement au patient de retrouver une forme physique qui pourrait même être meilleure par rapport à sa capacité avant son infarctus. La réadaptation cardiaque à l’effort contribuera aussi à diminuer le travail du cœur dans la vie de tous les jours. En effet, il a été constaté que l’exercice physique est un allié précieux pour diminuer la fréquence cardiaque au repos.

 

Par ailleurs, le traitement à long terme est éventuellement associé à des médicaments qui permettent d’atténuer la fatigue du cœur et d’améliorer son irrigation ainsi que son oxygénation. À ce sujet, il faut citer les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques, l’IEC ou les dérivés nitrés.

 

Même après la convalescence, il convient au patient d’éviter les efforts physiques après les repas et surtout durant la digestion. En effet, c’est à ce moment-là que l’apport en oxygène du cœur est diminué pour donner l’avantage aux intestins. En revanche, l’activité sexuelle peut reprendre sans inconvénient, même au cours de la convalescence. Toutefois, la majorité des spécialistes et médecins considèrent que l’activité sexuelle peut éventuellement être reprise lorsque le patient peut monter deux étages sans manifester de symptômes inquiétants.

 

Les efforts dynamiques sont avantageux lorsqu’ils sont effectués de manière progressive. Il a été prouvé que les sports d’endurance s’avèrent être indispensables pour améliorer les capacités cardiovasculaires sans imposer trop d’efforts brusques au cœur. Tels sont, par exemple, le cas de la marche quotidienne, le footing, le cyclisme, le vélo d’appartement, la natation, le golf, la pêche hormis la plongée, le yoga et la gymnastique qui n’implique pas un blocage respiratoire.

 

Comment prévenir efficacement l’infarctus du myocarde ?

sport course Ă  pieds

 

Pour éviter de subir un nouvel infarctus du myocarde, les facteurs de risque sont à réduire absolument. Pour cela, il est conseillé de se conformer à une alimentation saine et équilibrée, de pratiquer une activité sportive, sans pour autant opter pour les efforts intenses, de s’abstenir totalement de fumer, d’éviter le surpoids, de prendre régulièrement les médicaments prescrits et d’assurer un suivi médical strict.

 

Quelques idées de remèdes naturels pour protéger le cœur

Faisant partie des maladies qui affectent particulièrement l’homme depuis des décennies, les problèmes cardiovasculaires ont intéressé la médecine traditionnelle. Avec les avancées de la science, la phytothérapie propose désormais des solutions efficaces pour soigner les troubles cardiaques. Dans le contexte, les plantes sont susceptibles de jouer un rôle majeur, qu’elles soient en forme liquide, en tisane ou en extrait sec. Quelques espèces de végétaux sont alors à considérer pour le bon fonctionnement du cœur. Elles permettent ainsi de lutter contre différentes maladies en relation avec cet organe, incluant l’infarctus du myocarde.

 

D’ailleurs, il a été prouvé que les médicaments de cardiologie les plus connus proviennent essentiellement des plantes. Parmi les plus emblématiques se distinguent les digitaliques qui sont extraits des feuilles de la digitale pourprée. Toutefois, leur puissance remarquable leur impose une restriction dans la vente libre, c’est-à-dire qu’ils sont seulement disponibles sur prescription médicale. Les actifs de cette plante sont exploités à des doses infimes pour stimuler le cœur. Les digitaliques interviennent surtout dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ainsi que certains troubles du rythme cardiaque.

 

Il y a aussi l’aubépine dont toutes les parties sont utilisées en phytothérapie, allant des baies rouges, des sommités fleuries et des bourgeons. Ce végétal contient des polyphénols et des triterpènes qui disposent de propriétés antioxydantes. Mais la plante est surtout convoitée pour ses pouvoirs stimulants pour le cœur, elle est aussi apte à réguler le rythme cardiaque.

 

homeopathie

 

Les scientifiques la préconisent principalement en cas d’insuffisance cardiaque modérée, le plus souvent en concomitance avec les médicaments classiques. Pour profiter de ses bienfaits, il suffit de respecter une posologie qui concerne sa forme en extrait liquide ou d’extrait sec à raison de 600 jusqu’à 800 mg par jour, en deux prises selon les prescriptions d’un praticien. La cure peut être prolongée durant plusieurs mois, étant donné que cette plante n’est pas toxique.

 

Plusieurs études ont permis de constater que l’olive, plus particulièrement son huile, est un remède efficace pour réduire le risque cardiovasculaire. Toutefois, ses feuilles sont aussi bénéfiques pour le cœur. En effet, cette partie de l’olive contient des flavonoïdes, des triterpènes et des sécoiridoïdes actifs qui sont des hypotenseurs et hypolipémiants.

 

La feuille d’olivier est capable de stabiliser une hypertension artérielle débutante qui est en rapport avec un surpoids ou à un syndrome métabolique. Cependant, elle est surtout conseillée en complément de mesures diététiques et d’une reprise des activités physiques. Sous forme d’extrait sec ou liquide, il convient de recourir à une prise de 600 à 800 mg par jour.

 

Elle peut également être préparée en tisane. Il faut ajouter 30 g de feuilles dans 1 litre d’eau, puis mettre à ébullition durant deux à trois minutes. Laissez ensuite infuser 10 minutes avant de la boire tout au long de la journée, de préférence par des cures de trois semaines qui doit à chaque fois être interrompue par une pause d’une semaine.

 

Ce ne sont que d’infimes exemples des plantes qui sont bons pour le cœur. En effet, d’autres en sont tout aussi bénéfiques, si nous ne citons que la mélisse.

 

A propos de l'auteur

 

 

Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie

 

Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.

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