Dans quel cadre utilise-t-on le baobab ?

Compte tenu de ses vertus thérapeutiques et nutritionnelles, le baobab occupe une place importante en phytothérapie et en alimentation. Pour les Africains, ses racines, son écorce, ses feuilles, sa pulpe et ses graines peuvent être utilisées pour la préparation de remèdes traditionnels.

 

En cuisine, la poudre de baobab, obtenue à partir des graines torréfiées, est connue pour son goût à la fois sucré et acidulé. Pour cela, elle peut s’intégrer facilement dans différents plats et boissons. Elle peut notamment être consommée avec des céréales, des yaourts, des glaces et sorbets, des smoothies, des jus, des gâteaux, des crêpes, etc. Séchée, sa pulpe est souvent ajoutée aux tartres pour substituer la crème. Certaines personnes l’utilisent aussi pour la préparation d’une bouillie, de boissons rafraîchissantes ou de crèmes glacées. Les Soudanais, par exemple, fabriquent à partir des fruits de baobab une boisson laiteuse appelée « gubdi ». En outre, étant très riches en calcium, en cuivre, en fer et en zinc, les feuilles de baobab peuvent être consommées fraiches. Séchées, puis réduites en poudre, elles servent à épaissir les soupes et les sauces. En Afrique de l’Ouest, les racines de baobab sont cuites dans de l’eau et constituent une grande aide pendant la famine.

 

Dans la sphère de la cosmétique, le baobab est considéré comme un produit miracle, car il peut atténuer les effets du vieillissement cellulaire, mais aussi pour hydrater la peau. Pour cela, il faut mélanger la poudre de la pulpe avec des huiles, des crèmes, des masques ou des lotions de beauté.

 

Par ailleurs, l’écorce de baobab renferme beaucoup de fibres et c’est pour cela qu’elle s’avère très utile dans la fabrication de certains emballages ou de cordes. Elle est notamment utilisée de la confection des ficelles, des cordes pour instruments de musique, des pièges, des filets de pêche, des pagnes, des sacs, des paniers, des nattes ou des chapeaux. Autrefois, certains pays européens importaient l’écorce de baobab pour l’industrie d’emballage et du papier.

 

Pour les autochtones africains, le tronc de baobab est creusé pour créer un puits puisqu’il possède la capacité d’engloutir jusqu’à plus de 7500 l d’eau. Creux, il sert également de tombe, d’entrepôts, d’étables ou de maison.

 

Que ce soit en médecine traditionnelle ou moderne, le baobab peut guérir de nombreuses maladies. Pour une utilisation interne, il possède des propriétés antidiarrhéiques, réhydratantes, fébrifuges, antalgiques et antipyrétiques. Sur la peau, il dégage des effets cicatrisants, hydratants, adoucissants, anti-inflammatoires, antiallergiques et antalgiques. Ces innombrables qualités attribuent à cette plante le pouvoir de traiter efficacement l’arthrose, le paludisme, les vergetures, les brûlures, la constipation, la diarrhée, etc. Dans ce cadre, la pulpe de fruit de baobab, aussi connu sous le nom de « pain de singe » est souvent sollicitée grâce à ses propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et antioxydantes. Il s’agit d’une matière tendre, blanche et nourrissante très riche en nutriments comme la vitamine C, la vitamine B1, la vitamine B2 et des antioxydants. Cette substance comporte aussi du tanin, du mucilage et des fibres. En Afrique, les gens l’utilisent sous forme de boisson, un remède pour combattre les fièvres et les diarrhées.

 

Quels sont les bienfaits du baobab ?

Comprenant des actifs anti-inflammatoires, le baobab se révèle être un anti-inflammatoire de synthèse naturel. Pour cela, son utilisation permet de réduire les enflures, d’atténuer les douleurs ainsi que les autres symptômes des pathologies inflammatoires telles l’arthrose ou l’arthrite. Dans ce cadre, ses feuilles sont les plus efficaces pour combattre les affections. Elles peuvent être consommées sous forme de tisane ou d’infusion.

 

Il faut savoir que le baobab contient plus de calcium que le lait, plus d’antioxydants que le cassis, mais aussi plus de potassium que les bananes et plus de vitamine C que les oranges. En outre, il renferme une quantité importante de fer, de fibres, de spiruline, de minéraux et de protéines. Grâce à cette richesse nutritionnelle, les produits issus de cette plante sont d’excellents compléments alimentaires. Ils peuvent ainsi prévenir efficacement la carence alimentaire. Dans les pays pauvres d’Afrique, cette plante participe énormément à la lutte contre la malnutrition.

 

La consommation de produits à base de baobab est habituellement recommandée pour ses actifs antioxydants. On y trouve des polyphénols, des flavonoïdes, etc. Ces composants antioxydants confèrent ainsi à cette plante le titre d’antioxydant naturel par excellence. Son utilisation permet d’éliminer les radicaux libres, premiers responsables du vieillissement cellulaire, des maladies cardiovasculaires et du cancer.

 

Le baobab possède ainsi la capacité de maintenir et d’améliorer la qualité des cellules cutanées. Son intervention permet d’hydrater la peau, de l’apaiser et de l’assouplir. Grâce à la présence de la vitamine B2, cette plante dégage également des propriétés cicatrisantes. La poudre de baobab est pour cela très sollicitée afin de réparer les tissus cutanés et de favoriser l’absorption du fer.

 

Le baobab est le meilleur allié pour récupérer après un effort physique, pendant une convalescence ou après une blessure, un accident et une baisse de forme. Il apporte également une grande aide lors d’un choc émotionnel important. Cette plante se démarque dans ce cadre grâce à ses propriétés énergisantes et toniques. Son utilisation est pour cela le meilleur moyen de combattre l’état de fatigue et de renforcer le système immunitaire.

 

Contenant beaucoup de fibres, le baobab se révèle être le remède idéal pour venir à bout de l’accumulation de mauvais cholestérol dans le sang. Cet élément nutritionnel aide, entre autres, à lutter contre certains cancers comme le cancer colorectal. Sa présence dans l’organisme permet également de réduire la charge glycémique et d’apporter une sensation de satiété durable.

 

Pour combattre les troubles intestinaux, le baobab fait partie des meilleurs remèdes naturels. Son effet dans ce cadre est d’ailleurs reconnu par l’Organisation mondiale de la santé. Cette plante possède en effet des propriétés astringentes et antidiarrhéiques. Son apport compense le besoin journalier en fibre alimentaire. Dans l’organisme, cette dernière régularise le transit intestinal afin d’éviter la constipation ou la diarrhée.

Le calcium et les minéraux essentiels contenus dans le baobab renforcent la solidité et la rigidité des dents et de l’ossature en général. Le fait de consommer cette plante permet donc de prévenir l’ostéoporose.

 

Les bienfaits du baobab s’étend également jusqu’au bon fonctionnement du système nerveux, la contraction musculaire et la coagulation sanguine.

 

Comment utiliser les produits à base de baobab ?

Pour éviter un surdosage, la dose idéale est de 5 à 15 grammes de poudre de baobab par jour. Cela correspond à 1 à 3 cuillères à café de poudre.

 

En synergie, l’huile de baobab peut être mélangée avec d’autres huiles végétales ou des huiles essentielles. Pour obtenir une huile de soin pour la peau, il convient ainsi de mélanger dans un flacon 50 ml de cette lotion avec 50 ml d’huile de germe de blé, 20 gouttes d’huile essentielle (HE) de géranium rosat, 10 gouttes d’HE de bois de rose et 10 gouttes de vitamine E. À chaque utilisation, il faut appliquer cette préparation le soir suivi d’un léger massage sur une peau préalablement nettoyée et séchée. Pour concocter un onguent pour les lèvres gercées, il faut utiliser 6 ml d’huile de coco et 2 g de cire d’abeille fondus en association avec 4 ml d’huile de baobab et 2 gouttes de vitamine E. Il faut mélanger soigneusement ces composants avant de le mettre dans un pot. Cela permet d’avoir une crème bien uniforme et parfaitement mélangée avec sa solidification. Pour son utilisation, il faut appliquer ce mélange sur une peau préalablement nettoyée et séchée.

 

Quels sont les produits qui comportent du baobab ?

Le baobab est disponible aujourd’hui sous différentes formes de présentation. Il existe une large gamme de produits dérivés de cette plante, mais la poudre et l’huile de baobab restent les plus utilisées et les plus sollicitées dans le domaine de la nutrition et de la phytothérapie.

La poudre de baobab 

Souvent commercialisée en sachet refermable, la poudre de baobab demeure le produit dérivé du baobab le plus utilisé. Elle occupe une place de choix dans divers domaines.

 

En gastronomie, elle est saluée pour sa saveur sucrée subtilement acidulée et sa valeur nutritionnelle inestimable. Elle sert pour ce cas d’ingrédient supplémentaire pour édulcorer les smoothies, les jus de fruits, les cocktails, les thés, les infusions, les milkshakes, les chocolats et autres. En outre, la poudre de la pulpe de baobab s’emploie facilement en pâtisserie. Il est donc possible d’ajouter une cuillère à soupe de ce produit lors de la préparation des brownies, des muffins, des cookies, des biscuits, des cheese-cakes, des crèmes, des beignets, des brioches, etc.

 

Dans le cadre de la phytothérapie, la poudre de baobab révèle un large panel de bienfaits. Dans cette sphère, elle occupe la place de meilleur complément alimentaire compte tenu de sa valeur notionnelle très impressionnante. Son utilisation convient ainsi pour les sportifs pendant une période de récupération et pour les patients et personnes âgées en convalescence. Pour ces cas, les recommandations indiquent 1 à 2 cuillères à café de cette poudre par jour pendant environ 3 semaines.

 

La poudre de baobab est pour la plupart des cas obtenus à partir de la pulpe du fruit de l’Adansonia digitata. Arrivées à leur maturation, les calebasses de fruits sont récoltées manuellement. Les producteurs retirent la pulpe et enlèvent les graines qui s’y trouvent. Après cela, la pulpe est séchée naturellement, puis réduite en poudre.

L’huile de baobab

L’huile de baobab est extraite à partir des graines de baobab. Il s’agit d’une lotion de couleur jaune avec une texture fluide et soyeuse. Ce produit possède une odeur douce et un gout doux, presque identique à celui de la noix. La composition de cette huile varie en fonction du pays d’origine du baobab et des conditions de production. Pour cela, l’huile extraite par pression à froid, d’origine biologique demeure la version la plus appropriée pour l’usage thérapeutique. Cette catégorie est de meilleures qualités nutritionnelles puisque cette méthode d’extraction permet de garder intacts les nutriments.

 

En acide gras, l’huile de baobab contient 35 % d’acide linoléique ou oméga 6, 32 % d’acide oléique ou oméga 9, 27 % d’acide palmitique et 4 % d’acide stéarique. Ces composants sont des acides gras polyinsaturés, mono-insaturés et saturés. Pour les autres éléments actifs, on y trouve de la vitamine E et des caroténoïdes tels que le bêta-carotène.

 

Dans la sphère de la cosmétique, l’huile de baobab est très sollicitée grâce à ses propriétés émollientes, adoucissantes, nourrissantes, régénérantes, réparatrices, cicatrisantes et apaisantes. Sur la peau et les cheveux, son action permet d’adoucir, de nourrir, d’apaiser l’épiderme et de régénérer les cellules cutanées. De cette façon, cette lotion possède toute la capacité de traiter les peaux sèches, irritées, sensibles, tiraillées ou abimées. Elle peut également intervenir en cas de gerçures, de brûlures légères, de coups de soleil ou de vergetures. Pour les cheveux, son utilisation convient aux cheveux frisés, crépus, secs, abimés, cassants, mous, ternes, etc. Pour ces actions, il est possible d’utiliser l’huile de baobab en onction, en massage ou par application locale.

 

En interaction, l’huile de baobab apporte des résultats plus concluants lorsqu’elle est associée à d’autres huiles végétales comme l’huile de rose musquée, d’avocat, de germe de blé ou de karité. La même réaction se produit également lorsqu’elle entre en action avec l’huile essentielle de géranium rosat, de bois de rose, de lavande aspic, d’hélichryse italienne…

Le beurre de baobab

Entièrement pur et naturel, le beurre de baobab est extrait à partir des graines de cette plante. Ce produit est pour cela très enrichi en vitamines et en acides gras. Son utilisation permet de nourrir, de protéger et d’hydrater les peaux matures, sèches, sensibles et irritées. Pour utiliser ce produit, il faut l’appliquer tous les soirs sur une peau préalablement nettoyée et séchée.

 

Quelles sont les précautions à prendre en compte ?

La consommation des produits à base de baobab ne convient pas aux personnes ayant des troubles rénaux ou cardiaques. Cette contre-indication s’explique en raison de la présente de potassium dans la molécule de cette plante.

 

Pour une quantité de 100 g, la poudre de baobab contient jusqu’à 44 grammes de fibres alimentaires. Cette teneur excède largement le besoin quotidien de l’organisme qui est de 10 g de fibres par jour. Afin d’éviter un surdosage, il convient de bien suivre le mode d’utilisation et la posologie pour ces produits. Il faut contrôler la consommation, surtout pour le cas des troubles intestinaux.

 

En général, la consommation de baobab quelle que soit sa forme de présentation ne comporte aucun risque néfaste pour l’organisme. Toutefois, elle occasionne quelques rares cas d’allergie qui peuvent survenir chez certaines personnes. Il est possible pour cela de ressentir de légers troubles digestifs après l’utilisation du baobab. Si ce cas se manifeste, il est préférable de réduire les doses ou d’arrêter la cure afin d’éliminer les effets secondaires.

 

Avant l’utilisation de l’huile de baobab, il convient d’effectuer sur le plus du coude un petit test d’intolérance. En cas de doute, il est préférable de consulter un médecin afin d’éviter les risques d’effets indésirables liés à une mauvaise utilisation.

Interaction ou association du baobab avec d’autres plantes

Pour régulariser le transit intestinal, le baobab apporte des résultats plus concluants lorsqu’il entre en association avec le psyllium. Cette plante dégage des effets purifiants lorsqu’elle est mélangée avec l’herbe de blé, des propriétés anti-inflammatoires avec le curcuma, des effets tonifiants avec le matcha.

Énorme et légendaire, le baobab constitue une véritable source d’alimentation puisqu’il se compose de multiples nutriments essentiels pour le fonctionnement de l’organisme. D’ailleurs, il est souvent surnommé « arbre de vie ». Il occupe aussi une place importante dans le domaine de la phytothérapie compte tenu de ses innombrables vertus et bienfaits. Cette plante pallie un grand nombre de maladies et apporte une aide conséquente dans les pays pauvres où la malnutrition règne au quotidien. Ce guide s’intéresse également à cet arbre magique. Pour cela, il vous apporte des réponses à toutes les questions concernant ses propriétés, ses bienfaits, ses caractéristiques ainsi que ses probables effets indésirables.

 

Qu’est-ce que le baobab ?

Le baobab est une plante tropicale massive caducifoliée appartenant à la famille des bombacaceae et au genre Adansonia. Il s’agit d’une espèce végétale de grande taille qui peut atteindre jusqu’à plus de 30 m de haut et environ 7 m de diamètre. Certaines variétés de cette plante peuvent même vivre jusqu’à plus de 2000 ans. Elle possède une écorce lisse de couleur variable et un tronc massif ou élancé de forme conique ou cylindrique. Le tronc porte des branches trapues et des feuilles blanches très grandes qui se divisent en 5 ou 7 parties.

 

Le baobab se développe principalement dans les zones sèches du continent africain. Il est plus présent en Afrique continentale tropicale. Cela s’explique par le climat chaud et intense qui y règne favorisant ainsi le développement de cet arbre. Après son importation dans l’histoire, cette plante pousse en Inde, en Barbade et en Australie.

 

Scientifiquement, le baobab est connu sous le nom de « Adansonia digitata ». Usuellement, il est souvent appelé « arbre-bouteille ». De par sa taille et sa longévité, il est connu à Madagascar sous le nom de « renala », qui signifie « mère de la forêt ». Certains peuples africains le surnomment « arbre du pharmacien » en raison de ses nombreux bienfaits dans la médecine traditionnelle.

Compositions du baobab

Source inépuisable de nutriment, le baobab se compose de plusieurs éléments nutritionnels. Ses feuilles, sa pulpe et ses graines contiennent à peu près les mêmes actifs. Toutefois, la teneur de ces derniers n’est pas identique puisqu’elle est différente pour chaque partie du baobab. Pour une quantité de 100 g, ses feuilles fraîches contiennent 77 g d’eau, 289 kJ d’énergie, 3,8 g de protéines, 16,1 g de glucides, 402 mg de calcium et 52 mg d’acide ascorbique. Dans 100 g de pulpe fraiche de fruit, cette plante comporte 8,7 g d’eau, 1290 kJ d’énergie, 2,7 g de protéines, 73,7 g de glucides, 8,9 g de fibres et 335 mg de calcium. La pulpe se compose également de magnésium, de potassium, de fer, de zinc, de thiamine, de riboflavine, de niacine et d’acide ascorbique. Les graines sont aussi une véritable réserve de nutriment. Pour une qualité de 100 g, elles apportent 8,1 g d’eau, 1805 kJ d’énergie, 33,7 g de protéines, 30,6 g de lipides, 4,8 g de glucides et 16,9 g de calcium.

Les différentes espèces de baobab

De manière globale, le baobab comprend 8 sous-espèces, dont les deux variétés se trouvent en Afrique et en Australie. Les 6 restantes poussent à Madagascar. Pour les pays de l’Afrique continentaux, la variété Adansonia digitata reste la plus grande. Dotée d’un tronc massif cylindrique, son diamètre fait environ 7 m de diamètre et sa hauteur dans les 20 m.

 

Le baobab Adansonia gibbosa pousse généralement en Australie. Cette espèce peut atteindre jusqu’à 10 m de haut pour un diamètre d’environ 5 m. Elle possède un tronc massif cylindro-conique avec une cime irrégulière et arrondie. À Madagascar, l’Adansonia grandidieri, suarezansis, rubrostipa, madagascarensis, za et perrieri sont les espèces les plus connues. Avec une hauteur comprise entre 5 et 25 m, ces variétés possèdent des troncs souvent élancés légèrement conique ou cylindrique avec un diamètre faisant 2 à 5 m. Elles disposent d’une cime irrégulière aplatie ou arrondie.

Le baobab sous toutes ses formes

Le baobab est une plante vertueuse qui peut traiter un large spectre de maladie. Les fruits, les fibres rouges, les graines, les feuilles, l’écorce et le latex de cet arbre possèdent des propriétés particulières utiles dans de nombreux domaines. En fonction de ces derniers, il est donc possible d’utiliser la partie nécessaire sous forme de décoctions, de tisanes ou de poudres.