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La pyélonéphrite est une maladie fréquente qui peut infecter les personnes de tous sexes et de tous âges. Cette pathologie est facile à reconnaître, mais aussi à traiter. Comment ?
La pyélonéphrite désigne une inflammation des reins due à une infection bactérienne. Elle associe la pyélite qui affecte le bassinet et la néphrite qui est une infection du parenchyme rénal. Il est à noter que ces deux structures jouent un rôle important dans l’excrétion de l’urine.
On peut distinguer la pyélonéphrite aiguë qui est, en principe, la conséquence d’une autre infection bactérienne. Cette forme est généralement présente chez l’adulte. Il y a également la pyélonéphrite chronique qui peut être liée à des anomalies anatomiques. Celle-ci est constatée dès le développement du bébé. C’est la raison pour laquelle, la pyélonéphrite est diagnostiquée chez un enfant ou un bébé.
Cette infection bactérienne est extrêmement fréquente chez les femmes qui sont âgées de 15 à 65 ans. Cependant, elle peut aussi être présente chez des sujets plus jeunes et plus âgés, même chez les hommes.
Le risque de pyélonéphrite est favorisé en cas de troubles de transit, de manque d’hydratation, de périodes prémenstruelles et postmenstruelles, et de manque ou d’excès d’hygiène intime. Il en est de même pour la grossesse, l’immunodépression, le prolapsus génital, la ménopause et le diabète.
Le symptôme pyélonéphrite le plus courant, surtout pour la forme aiguë, est la douleur d’un seul côté qu’on peut ressentir au niveau de la zone lombaire. Cette douleur peut ensuite irradier sous les côtes ou vers les organes génitaux. En revanche, elle est absente en cas de pyélonéphrite chronique. Le sujet peut aussi ressentir une douleur abdominale. Il est bien de noter que ces douleurs peuvent apparaître spontanément ou seront ressenties lors de la palpation du médecin.
À part cela, cette pathologie peut aussi se reconnaître avec des signes d’infection urinaire. Elle se manifeste par des brûlures pendant la miction, une envie fréquente d’uriner, des urines malodorantes, des troubles accompagnés de pus ainsi que la présence de sang dans l’urine. Le sujet peut aussi avoir des troubles digestifs, notamment des nausées, des vomissements, des ballonnements et de la diarrhée.
Ces divers symptômes sont accompagnés ou non de fièvre supérieure à 38,5 °C, de frisson ou d’un malaise général. En effet, la fièvre est un signe courant d’une infection. Par contre, il faut noter qu’elle est absente lors d’une pyélonéphrite chronique.
La manifestation de cette pathologie peut être différente chez un sujet âgé. En effet, ici, l’état général de la personne peut s’altérer brutalement. Le patient peut souffrir de douleur abdominale et ses fonctions mentales peuvent être perturbées.
En revanche, chez les enfants en bas âge, cette maladie peut se reconnaître par une fièvre inexpliquée, des urines avec une couleur et une odeur inhabituelle, des pleurs en urinant. Dans certains cas, il y a la présence de sang dans l’urine, la perte d’appétit, les vomissements, les diarrhées, le changement d’humeur, la perte de poids et les douleurs abdominales.
En cas de présence de ces symptômes qui laissent suspecter la pyélonéphrite, il est recommandé de consulter rapidement un médecin. Afin de diagnostiquer cette maladie, ce professionnel de santé effectue un examen clinique associé à un interrogatoire pour faire une évaluation des symptômes. Il dépiste la maladie par le test à la bandelette.
Si le test à la bandelette est positif, le médecin propose un examen complémentaire comme la cytobactériologie des urines ou encore d’autres examens biologiques pour confirmer la pathologie. Ces examens permettent d’identifier la bactérie qui est responsable de l’infection afin de tester sa sensibilité aux antibiotiques par l’antibiogramme.
Les examens d’imagerie médicale peuvent aussi être utiles pour identifier les obstacles ou d’autres complications. Il peut s’agir d’une échographie rénale, d’une radiographie de l’abdomen ou d’un uroscanner.
Pour compléter le diagnostic de la pathologie, un bilan sanguin est recommandé par le médecin, notamment si la maladie est à risque de complications. Il s’agit d’un hémogramme ou d’une numération de la formule sanguine. Ce bilan peut aussi demander le dosage de la créatinine, la recherche de marqueurs de l’inflammation et les hémocultures.
Dans de nombreux cas, la pyélonéphrite peut être provoquée par une infection par voie ascendante. En général, elle apparaît à la suite de la complication d’une autre infection bactérienne mal traitée, notamment une cystite. Ainsi, le germe remonte le long du canal qui relie le rein à la vessie ou l’urètre et colonise le rein.
La pyélonéphrite cause peut aussi être la présence d’une rétention d’urine dans la vessie. Effectivement, ce problème favorise le développement d’une infection rénale. Cette stase urinaire est souvent due à une obstruction des voies urinaires provoquée par un rétrécissement de l’urètre. Elle peut aussi être causée par une tumeur de la vessie ou une hyperplasie bénigne de la prostate (augmentation de la prostate) chez les hommes.
Certaines anomalies anatomiques causeraient également la pyélonéphrite. Ces anomalies vont provoquer un reflux urinaire dans le bassinet et favoriser une infection.
Comme toute infection, la prise en charge de cette pathologie repose généralement sur l’antibiothérapie, c’est-à-dire l’utilisation d’antibiotiques. Selon la gravité de la maladie, le professionnel de santé prescrit un seul antibiotique ou une association de plusieurs médicaments. Le traitement varie de 10 à 15 jours.
Pour soulager d’autres symptômes, les traitements de la pyélonéphrite sont complétées par des antalgiques et des antispasmodiques.
Si le sujet est fragile ou si la maladie est plus compliquée : présence d’un trouble de la conscience, d’une faiblesse extrême, de troubles respiratoires, de pâleur ou de peau marbrée, une hospitalisation peut être recommandée.
Dans certains cas, il est envisageable de prévenir la pyélonéphrite. Pour ce faire, il faut limiter considérablement le risque d’infection urinaire. Pour cela, il est nécessaire de boire beaucoup d’eau et d’avoir des mictions régulières, surtout après un rapport sexuel. Chaque personne doit aussi adapter son hygiène intime, s’essuyer d’avant en arrière pendant les selles et avoir une alimentation saine pour le confort digestif et intestinal.
Quels sont les symptômes de la pyélonéphrite ?
Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie
Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.