Grâce à son extrême vitalité, le saule constitue le symbole de l’immortalité en Extrême-Orient. Au Tibet, il est considéré comme l’arbre de vie. Il s’agit d’une espèce végétale pouvant se présenter sous forme d’arbustes, d’arbrisseaux ou d’arbres à la taille imposante. Intégrant la famille des Salicacées, le saule se décline en une multitude d’espèces, environ 360 variétés réparties à travers le monde. Cependant, il se retrouve surtout dans les zones humides et fraîches des pays bénéficiant de conditions climatiques froides et tempérées de l’hémisphère nord. Le saule blanc détient de nombreuses vertus thérapeutiques et nutritionnelles. Ce dossier vous informe sur tout ce qu’il faut connaître à propos du saule : description botanique, histoire de son utilisation en phytothérapie, propriétés et bienfaits, indications, précautions d’usage et contre-indications.

 

Saule blanc : description botanique

Le saule se décline en une grande diversité de tailles et de formes. La variété la plus imposante est le grand saule noir dont la hauteur peut atteindre 40 mètres. Les plus petites espèces, dont certaines sont des reliques ayant survécu à la dernière glaciation, ne se retrouvent que dans de rares endroits isolés. À cela s’ajoutent les multiples hybrides qui ne facilitent pas souvent la détermination des espèces.

 

Le saule blanc est un arbuste ou un arbre dioïque. Ses fleurs mâles sont séparées des femelles et elles sont portées par des pieds différents. Les fleurs mâles, de couleur jaune, sont de très petite taille. Elles comportent 2 à 5 étamines et sont les seules à porter du pollen. La fleur femelle est de couleur verte. Elle ne contient qu’un seul ovaire uniloculaire, mais celui-ci renferme deux carpelles. Lorsqu’elle est fécondée, elle forme des capsules à deux valves qui libèrent des graines cotonneuses au printemps. La pollinisation des saules peut être effectuée par le vent (anémochore) ou par les insectes (entomochore). Les fleurs sont regroupées en chatons dressés.

 

Les feuilles du saule blanc sont caduques, alternes, simples et soyeuses, de forme ovale ou lancéolée. Elles comportent des reflets argentés sur les deux faces.

 

En automne, la plupart des variétés de saules se couvrent d’une cire blanche aux propriétés hydrophobes. Elle ne laisse pas passer l’eau et prémunit ainsi l’arbre contre la déshydratation pendant la saison hivernale. Cependant, cette barrière blanche empêche l’arbre de « respirer » normalement. Heureusement, le saule est doté de lenticelles qui lui permettent de contourner ce problème.

 

L’écorce du saule blanc est crevassée. Ses jeunes rameaux sont flexibles et velus. Ses fruits prennent la forme de capsules allongées.

 

À l’âge adulte, un saule blanc peut atteindre une hauteur de 25 mètres.

 

Étymologie

D’origine celtique, l’appellation générique du saule signifie « près de l’eau », en allusion à l’habitat de cet arbre ou arbuste. Comme ses feuilles sont très allongées, le saule blanc est facile à repérer de loin. Il déploie une manière tout à fait particulière pour capter la lumière. L’existence de cet arbre à un endroit donné représente un des indicateurs les plus fiables quant à la présence d’eau à proximité, qu’il s’agisse d’un fleuve, d’une rivière ou d’un ruisseau.

 

Saule blanc : origine et histoire de son utilisation en phytothérapie

Originaire du continent européen, le saule blanc se retrouve également en Amérique du Nord et en Asie. Il apprécie les sols humides et limoneux des bords des cours d’eau. Appartenant à l’espèce des Salix, son représentant le plus connu est le saule pleureur.

 

En Amérique du Nord et en Asie, le saule blanc est utilisé à des fins thérapeutiques depuis 2 500 ans. Il servait à soulager les douleurs articulaires et à soigner la fièvre. En Chine, il était employé à des fins analgésiques et antipyrétiques.

 

Au 1er siècle de notre ère, Dioscoride, un célèbre médecin, botaniste et pharmacologue grec proposait la consommation de « feuilles de saule écrasées avec un peu de poivre et trempées dans du vin » pour atténuer les douleurs lombaires. Plus tard, l’usage de cette plante s’est popularisé chez les Grecs anciens qui s’en servaient pour combattre les douleurs et pour abaisser la température en cas de fièvre.

 

Au Moyen Âge, le saule blanc était utilisé pour soigner les verrues et pour lutter contre les vomissements. On lui attribuait également des propriétés pour calmer la libido.

 

Les vertus antalgiques et fébrifuges du saule blanc sont connues depuis les temps antiques. Hippocrate conseillait une préparation à base de feuilles et d’écorce de cette plante pour soulager les fièvres et les douleurs. Au XVIIIe siècle, le pasteur Edward Stone compare l’écorce de cet arbre au quinquina en raison de son amertume due à sa forte teneur en tanins. Il lui accorde une indication supplémentaire pour combattre les rhumatismes.

 

En 1828, Leroux, un pharmacien français parvint à isoler le principe actif de l’écorce cette plante : la saliciline. 10 ans plus tard, Rafaele Piria, un professeur italien, fut le premier à avoir transformé l’écorce de saule blanc en acide salicylique qui a été synthétisé pour la première fois 20 ans après par le chimiste allemand Kolbe. En 1897, l’aspirine a été créée par Hoffmann, un autre chimiste allemand, pionnier de la synthétisation de la forme stable de l’acide salicylique à partir d’une plante rosacée.

 

Cependant, même si l’action de l’acide salicylique est plus rapide par rapport à celle de l’écorce de saule, ce produit affiche quelques inconvénients. Ses bienfaits s’estompent au bout de quelques heures et il peut engendrer plusieurs effets secondaires. C’est ainsi qu’à la fin du XXe siècle, le saule a fait un grand retour dans le domaine de la phytothérapie après avoir été laissé aux oubliettes durant quelques décennies.

 

Habitat

Les saules se retrouvent surtout dans les friches, notamment dans les berges de rivières. Ces espèces de végétaux ont besoin de beaucoup de lumière et d’un terrain nu pour se développer. L’eau représente également pour eux un élément primordial. Ces arbres aiment les sols légèrement acides dont le pH varie entre 5,5 et 7,5, de préférence humides, comme les alluvions bordant les cours d’eau.

 

Saule blanc : fiche de synthèse

Noms communs : saule blanc, saule argenté, sandre, osier blanc

Nom scientifique : Salix alba

Classe botanique : de la famille des salicacées (Salicaceae)

Origine : Europe — Asie — Amérique du Nord

Parties utilisées en phytothérapie : écorce, feuilles, chatons

Formes et préparations : décoctions, infusions, teintures, gélules.

 

Composition et principes actifs

L’écorce de saule blanc souvent prélevée sur les jeunes rameaux âgés de 2 ou 3 ans constitue la principale partie utilisée en phytothérapie. Elle contient :

  • De la gomme, de l’oxalate de chaux, de la résine ;
  • Des dérivés salicylés (entre 1 et 11 %) : saliciline/salicoside, glucoside d’alcool salicylique, salicortine ;
  • Des flavonoïdes : lutéoline, quercétol, glycosyl naringétol, isoquercitroside, isosalipurposide ;
  • Des tanins catéchiques (jusqu’à 20 %)
  • D’autres composés phénoliques (en faible quantité) : vimaline, triandrine, syringoside, grandidentatine, picéoside)

Les feuilles de cet arbre renferment :

  • Des acides tanniques et galliques ;
  • Du sucre et de la catéchine ;
  • Des sucs similaires à la quercétine.

Ces feuilles représentent, en outre, d’excellentes sources de vitamine C. En usage externe, les chatons et les feuilles de cet arbre sont utilisés comme sédatif nerveux ou antispasmodique.

 

Vertus et bienfaits du saule blanc sur la santé

Grâce à ses composants, l’écorce de saule est en quelque sorte une aspirine végétale. Globalement, ses vertus sur la santé sont similaires à celles de l’acide acétylsalicylique de synthèse. Il agit moins rapidement, mais ses effets sont plus durables. Le saule blanc détient de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé :

  • Antalgiques et anti-inflammatoires 

L’écorce du saule blanc s’avère particulièrement utile pour traiter de nombreux maux, notamment pour lutter contre les douleurs. La Commission « E » et l’ESCOP (European Scientific Cooperative On Phytotherapy) reconnaissent l’efficacité de cette partie de l’arbre pour atténuer les douleurs rhumatismales, l’arthrose, l’arthrite ainsi que les douleurs articulaires aiguës.

  • Antithermiques et antinévralgiques

La prise d’une décoction d’écorce de saule blanc ou de gélules permet de soigner une fièvre intermittente ou un état grippal. Ce remède naturel abaisse la température du patient et favorise sa guérison. Il soulage aussi les maux de tête.

  • Calmantes nerveuses et fébrifuges

L’écorce de saule réduit les douleurs liées aux règles. Elle aide à soigner les états fébriles, l’anxiété, l’angoisse, les névralgies et l’insomnie chez les personnes neurasthéniques.

  • Toniques digestives

Le saule blanc fortifie l’appareil digestif. L’usage de son écorce permet de lutter contre divers troubles digestifs, comme l’acidité gastrique, les douleurs à l’estomac, les diarrhées chroniques, les dyspepsies hypersthéniques.

  • Hémostatiques

L’écorce de ce végétal s’avère efficace en cas d’hémorragie, de veines variqueuses et d’hémoptysie.

  • Diurétiques

Grâce à cette propriété, cette écorce intervient au niveau des reins. Elle soulage, entre autres, les rhumatismes aigus et chroniques.

  • Sédatives, analgésiques et antispasmodiques

L’écorce de saule blanc agit positivement sur le système nerveux. Elle permet de traiter l’hystérie, l’hyperesthésie, l’insomnie et la névralgie faciale.

  • Astringentes

La tisane d’écorce de saule ou les gélules permettent de soigner diverses affections cutanées, comme les dermatoses, les plaies et le psoriasis.

  • Anti sudorifiques

Le saule blanc aide à lutter contre les excès de sudation, les bouffées de chaleur et la transpiration nocturne.

  • Des bienfaits sur le plan génital

Ce remède naturel permet de soigner les douleurs pelviennes, la leucorrhée, la dysménorrhée, la prostatorrhée et le péristaltisme génital. Détenant des propriétés anaphrodisiaques, il aide à combattre l’éréthisme génital.

 

Les feuilles et les chatons du saule blanc sont réputés pour leurs propriétés antispasmodiques et sédatives. Utilisés en usage externe, ils soulagent le stress et l’angoisse. Ils favorisent également le sommeil. Grâce à leurs vertus anaphrodisiaques, ils s’avèrent efficaces pour traiter le priapisme ou la nymphomanie.

 

Indications thérapeutiques du saule blanc

  • En usage interne

En plus des différentes pathologies mentionnées dans le précédent paragraphe, l’écorce de saule est particulièrement efficace pour traiter :

  • Les douleurs lombaires : les bienfaits de cette plante sur ce type d’affection étaient connus depuis le 1er siècle. Actuellement, il s’agit d’une des principales indications de l’écorce de saule blanc. De nombreuses études réalisées chez des personnes souffrant de cette maladie et ayant été traitées avec des gélules dosées à 240 mg de saliciline ont permis de confirmer les performances de l’extrait de saule pour atténuer les douleurs lombaires. Les effets bénéfiques de ces capsules sont similaires à ceux d’un traitement anti-inflammatoire traditionnel, mais elles ont l’avantage d’être plus abordables en termes de coût.
  • L’arthrose : des études ont été menées en 1996, 2001 et 2008 pour observer l’efficacité d’un traitement réalisé à base d’extrait d’écorce saule pour amenuiser les douleurs liées à arthrose. Elles sont unanimes à conclure que ce remède naturel s’avère performant pour soulager ces affections, qu’il s’agisse de gonarthrose ou de coxarthrose sans effets secondaires (ou très peu).
  • Migraines, maux de tête, tendinites... : toutes les indications usuelles de l’aspirine sont valables pour l’extrait d’écorce de saule blanc. D’ailleurs, l’usage de cette plante est reconnu par l’Agence européenne du médicament qui l’a intégrée dans le registre des plantes médicinales de la pharmacopée française.

Autres indications thérapeutiques démontrées de l’écorce de saule blanc :

  • Elle soulage la douleur : en cas de fièvre, de céphalées, de cystite, de règles douloureuses, de bursite...
  • Elle exerce une action antirhumatismale : elle permet de soigner l’arthrite, les rhumatismes articulaires (au niveau des hanches et des genoux) et dorsaux.
  • Elle agit comme astringent : elle contribue au traitement des hémorragies internes.
  • Elle prémunit contre les troubles du sommeil : tels que les sueurs nocturnes, l’insomnie.
  • En usage externe

Les feuilles et les chatons de cette plante médicinale sont exclusivement dédiés à l’usage externe. Ceux-ci s’avèrent particulièrement efficaces pour soigner la peau en cas de plaies, d’ulcères par des lavages réalisés après décoction. Ils peuvent aussi être appliqués directement sur les cors et les verrues pour les réduire et les éliminer au final.

 

Utilisées en compresse, les feuilles de saule blanc permettent de soigner les plaies et les contusions. En emplâtre, elles aident à guérir les élongations et les entorses.

 

Dosage et posologie du saule blanc

L’écorce de saule blanc est disponible dans le commerce sous forme de plante sèche, de poudre, d’extraits liquides et de gélules. Les produits manufacturés renferment une teneur minimale de saliciline. Les chatons sont fournis dans leur état naturel.

  • En décoction

Faire bouillir dans un litre d’eau 30 à 60 g d’écorce pendant 5 minutes. Laisser infuser pendant 10 minutes. En boire 2 à 3 tasses par jour, avant les repas.

  • Sous forme de poudre

Pour profiter des vertus toniques et astringentes de l’écorce de saule blanc, mélanger 5 à 10 g de poudre avec du miel ou du sirop. À ingérer avant chaque repas avec une tisane.

  • En infusion

Laisser infuser pendant 10 min 3 s à 5 g de feuilles dans une tasse d’eau bouillante. À prendre 3 fois/jour avant les repas.

  • En teinture

Mélanger 2,5 ml de teinture d’écorce avec de l’eau. À ingérer 3 fois par jour. Cette mixture est particulièrement recommandée pour combattre les rhumatismes.

  • Sous forme d’extrait liquide

Prendre 15 à 30 gouttes mélangées dans un verre d’eau ou de tisane 3 fois/jour. Il est conseillé de consulter un professionnel de la santé ou un phytothérapeute sur le dosage qui doit être adapté au niveau des douleurs et au poids du patient.

  • Sous forme de gélules

Il faut se référer au dosage en saliciline des capsules. À savoir qu’un adulte peut ingérer 60 mg de cette substance à avaler entre 1 et 4 fois par jour, le dosage devant être réduit de moitié pour un enfant âge de 4 à 10 ans.

  • En vin

Il est tout à fait possible de préparer un vin bienfaisant en laissant macérer pendant quelques jours 50 g d’écorce de saule blanc dans un litre de vin. À prendre avec modération à raison d’un verre à bordeaux avant le déjeuner et le dîner.

 

En usage externe

L’écorce de cette plante peut être utilisée en compresses pour accélérer la cicatrisation des plaies et des ulcères variqueux. Pour cela, il faut en faire macérer 100 g pendant 15 minutes dans 1 litre d’eau et faire bouillir le mélange pendant 10mn. Laisser infuser par la suite pendant 10mn. Imbiber des compresses avec cette macération et les appliquer sur les zones affectées.

 

Les feuilles de saule blanc peuvent aussi être employées en compresses. Faire bouillir quelques feuilles dans de l’eau. Récupérer le liquide et le laisser refroidir avant de l’appliquer en compresse sur les parties endolories.

 

Il est également possible de préparer un emplâtre obtenu en mélangeant les feuilles pilées ou hachées menues avec de la farine de blé et une petite quantité d’eau. Étaler la pâte obtenue sur les endroits affectés du corps.

 

Le saule blanc en cuisine

Sur le plan culinaire, les très jeunes feuilles, les bourgeons, les jeunes pousses et les inflorescences sont réputés pour leur richesse en vitamine C. Ils sont comestibles, mais leur goût ne peut pas plaire à tout le monde, car ils sont un peu amers. Ils peuvent être mangés crus, ajoutés aux salades. Ils se consomment également cuits en légumes. Ces parties vertes du saule blanc se récoltent au printemps.

 

L’écorce interne (cambium) de cet arbre est aussi comestible. Autrefois, les habitants des pays nordiques l’employaient pour faire du pain. D’ailleurs, la seconde écorce de toutes les espèces de saules s’apprête à la consommation humaine, malgré qu’elle soit amère. Pour pallier à cet inconvénient gustatif, voici comment procéder pour l’utiliser dans la fabrication du pain : la faire cuire dans deux eaux successives puis laisser sécher. Ensuite, la réduire en poudre et l’intégrer en petite quantité dans une pâte à pain.

 

De nos jours, les Inuits du Canada et les Esquimaux de l’Alaska mangent encore les parties comestibles du Salix phylicifolia, une espèce de saule nordique. Ils cueillent les bourgeons qui ne dépassent pas 4 cm et les consomment crus, avec de l’huile de phoque. Les jeunes feuilles peuvent être mangées fraîches et crues, mais elles peuvent aussi être ajoutées à une soupe.

 

Les Slaves habitant dans la partie ouest du Canada se servaient des branches de différentes espèces de saule pour fabriquer de la bière.

 

Saule blanc : précautions d’usage

L’utilisation en interne de l’écorce de saule blanc doit s’effectuer sous contrôle médical. En cas de surdosage, ce remède naturel est susceptible de provoquer des hémorragies internes et des troubles neurologiques. Un patient sous traitement médicamenteux doit signaler à son pharmacien ou à son médecin qu’il prend du saule blanc en précisant le dosage.

 

La vigilance est de mise lors de l’achat de médicaments portant l’indication « feuille de saule » et qui sont dédiés aux traitements des cors aux pieds. Certains ne contiennent pas du tout du saule blanc, mais de l’acide salicylique.

 

Contre-indications

Les contre-indications relatives à la consommation de produits dérivés de l’écorce de saule blanc sont similaires à celles qui concernent l’aspirine.

 

Les individus qui présentent de l’allergie à l’acide salicylique, aux médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent s’abstenir d’en ingérer. Il en est de même pour les personnes qui souffrent de problèmes au niveau de l’estomac (ulcères du duodénum ou de l’estomac, gastrites, reflux...) ainsi que celles qui sont sujettes aux hémorragies.

 

Cette plante médicinale est aussi contre-indiquée aux patients sous traitement anticoagulant ou diurétique pour éviter toute éventuelle interaction avec le saule. Elle est également déconseillée aux individus asthmatiques, souffrant de la goutte ou qui sont atteints d’une maladie des reins.

 

Les femmes enceintes et allaitantes doivent s’abstenir de consommer des gélules, des extraits liquides, des infusions ou des décoctions d’écorce de saule blanc.

 

Effets indésirables

À part les contre-indications mentionnées ci-dessus, la consommation de saule blanc n’engendre généralement aucun effet secondaire notable. De légers troubles digestifs, comme de la diarrhée ou de la nausée peuvent être ressentis, mais ces cas sont très rares.

 

 Un surdosage peut également entraîner des réactions allergiques, telles que des démangeaisons, une crise d’asthme ou une urticaire.

 

Interactions du saule blanc avec d’autres plantes médicinales

Jusqu’ici, aucune interaction avec d’autres compléments alimentaires ou plantes médicinales n’a été notée. Toutefois, un risque théorique subsiste en cas d’utilisation du saule blanc avec des plantes qui favorisent la fluidification du sang.