Saule

Questions & réponses

Quels sont les bienfaits du saule pour la santé ?

Le saule, une plante aux nombreux bienfaits, est reconnu depuis l'Antiquité pour ses propriétés médicinales. Le saule blanc, en particulier, contient de la salicine, un précurseur de l'acide salicylique, connu pour ses vertus anti-inflammatoires et analgésiques. Grâce à ses composés actifs, le saule est couramment utilisé pour soulager les douleurs articulaires, les maux de tête et certains symptômes de l'arthrite. En effet, le potentiel anti-inflammatoire du saule en fait un allié naturel pour le traitement de l'inflammation et des douleurs associées, offrant une alternative aux médicaments synthétiques pour ceux qui préfèrent les remèdes naturels. De plus, des recherches ont montré que le saule peut également améliorer la santé de la peau et des cheveux grâce à ses propriétés astringentes, qui aident à réguler la production de sébum et à réduire les pellicules.

Comment le saule est-il utilisé dans les traitements naturels contre la douleur ?

Utilisation du saule dans les traitements naturels se base principalement sur sa capacité à réduire l'inflammation et soulager la douleur. Le composant principal, la salicine, est souvent comparé à l'acide acétylsalicylique, plus connu sous le nom d'aspirine. Cette molécule est transformée dans l'organisme en acide salicylique, qui exerce ses effets anti-inflammatoires. Ainsi, des extraits de l'écorce de saule sont disponibles sous forme de gélules, de teintures ou d'infusions pour apaiser des affections douloureuses comme l'arthrose ou la sciatique. Le recours au saule est une alternative respectée dans les médecines traditionnelles pour une approche holistique de la gestion de la douleur sans effets secondaires sévères, souvent associés aux anti-inflammatoires synthétiques.

Quelles sont les différentes variétés de saule utilisées en phytothérapie ?

Dans le domaine de la phytothérapie, plusieurs variétés de saule sont prisées pour leurs propriétés thérapeutiques. Le saule blanc, ou Salix alba, est la variété la plus connue grâce à sa forte concentration en salicine, utilisée pour ses effets analgésiques et anti-inflammatoires. De plus, le Salix viminalis, une autre variété de saule, est utilisée pour ses vertus similaires et est souvent choisie pour les mêmes indications thérapeutiques. Ces espèces sont principalement employées pour leurs actions bénéfiques sur la douleur chronique et les maladies inflammatoires. En phytothérapie, les extraits de ces différents saules sont transformés en gélules, poudres ou thés pour un usage simplifié et efficace dans un cadre quotidien, permettant de tirer parti des bienfaits de la nature pour la santé humaine.

Le shampoing au saule blanc est-il efficace contre les pellicules ?

Le shampoing au saule blanc, un allié efficace contre les pellicules, doit son succès à ses propriétés antifongiques et astringentes. L'extrait d'écorce de saule blanc aide à exfolier le cuir chevelu, réduisant ainsi l'accumulation de cellules mortes et apaisant les démangeaisons souvent associées aux pellicules. De plus, il régule la production de sébum, équilibrant ainsi la sécrétion naturelle d'huiles sur le cuir chevelu. Le saule blanc offre une solution naturelle et douce pour la gestion des pellicules, évitant les produits chimiques agressifs souvent présents dans les traitements commerciaux, rendant ainsi cette alternative particulièrement adaptée aux personnes ayant un cuir chevelu sensible ou sujet à des déséquilibres.

Quelles sont les différences entre le saule blanc et le Salix viminalis en phytothérapie ?

Le Salix viminalis et le saule blanc possèdent tous deux des propriétés thérapeutiques appréciées en phytothérapie, mais leur utilisation présente des particularités. Le saule blanc, en raison de sa haute teneur en salicine, est principalement utilisé pour ses effets puissants sur l'inflammation et la douleur. Le Salix viminalis, bien qu'il partage des propriétés similaires, est souvent préféré pour des formulations plus douces ou lorsqu'une concentration élevée en salicine n'est pas nécessaire. Il est notamment utilisé pour des affections bénignes ou dans le cadre de traitements préventifs. En associant ces deux types de saule, les praticiens de santé peuvent ajuster leurs formulations pour répondre à des besoins spécifiques, permettant d'exploiter pleinement la richesse de la phytothérapie dans le cadre de soins personnalisés et naturels.

L'allergie au pollen est un problème courant chez les chiens, et il est important de comprendre ses causes, ses symptômes et ses traitements naturels.

 

Comprendre les allergies au pollen chez les chiens

 

Les allergies au pollen chez les chiens et les chats sont similaires aux allergies saisonnières que les humains peuvent éprouver, et il existe des traitements naturels pour les soulager. Elles surviennent lorsque le système immunitaire du chien réagit de manière excessive aux particules de pollen dans l'air. Ces réactions allergiques peuvent causer une gêne considérable pour nos compagnons à quatre pattes.

 

Il est important de reconnaître les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens afin de pouvoir prendre les mesures appropriées pour soulager leur inconfort, comme l'utilisation de pansements anti-allergiques.

  • Les symptômes d'une allergie au pollen chez le chien

Les symptômes d'une allergie au pollen chez les chiens peuvent varier, mais les plus courants incluent des éternuements fréquents, des démangeaisons intenses, des rougeurs de la peau, des écoulements oculaires et nasaux, ainsi que des problèmes digestifs tels que des vomissements ou des diarrhées. L'utilisation d'un traitement anti-allergique pour chien peut aider à soulager ces symptômes. Certains chiens peuvent même présenter des problèmes respiratoires, tels que des difficultés à respirer ou une respiration sifflante.

 

Si vous observez ces symptômes chez votre chien, il est important de consulter un vétérinaire pour un diagnostic précis et un traitement approprié.

  • Les causes de l'allergie au pollen chez les chiens

L'allergie au pollen chez les chiens peut être causée par différents types de pollen, tels que le pollen d'herbe, d'arbres ou de fleurs. Certains chiens peuvent être sensibles à un seul type de pollen, tandis que d'autres peuvent être allergiques à plusieurs types.

 

Il est également important de noter que les allergies au pollen chez les chiens peuvent être saisonnières ou persistantes tout au long de l'année. Les allergies saisonnières sont généralement causées par des pollens spécifiques qui sont plus abondants pendant certaines saisons, comme le printemps ou l'automne.

 

Les allergies au pollen chez les chiens peuvent avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En plus des symptômes mentionnés précédemment, les chiens allergiques au pollen peuvent également présenter une diminution de leur appétit, une perte de poids et une baisse d'énergie. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes plus difficiles pour nos amis à fourrure.

 

Il est important de prendre des mesures pour minimiser l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen. Cela peut inclure le maintien de votre chien à l'intérieur pendant les périodes de forte concentration de pollen, le nettoyage régulier de sa fourrure pour éliminer les particules de pollen et l'utilisation de traitements médicaux recommandés par votre vétérinaire.

 

Les traitements naturels pour les allergies au pollen

 

Lorsqu'il s'agit de traiter les allergies au pollen chez les chiens, de nombreuses options naturelles peuvent être envisagées. Les herbes et les suppléments naturels peuvent apporter un soulagement aux chiens allergiques sans les effets secondaires souvent associés aux médicaments traditionnels.

  • Les herbes et suppléments naturels pour les allergies

Des herbes et suppléments naturels tels que l'ortie, le curcuma, l'aloès, la camomille et la quercétine peuvent aider à réduire l'inflammation, soulager les démangeaisons et renforcer le système immunitaire des chiens allergiques. Il est préférable de consulter un vétérinaire avant de commencer tout traitement à base d'herbes ou de suppléments pour vous assurer de choisir les bons produits et les bonnes doses pour votre chien.

  • L'importance d'une alimentation saine pour combattre les allergies

Une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour soutenir la santé globale de votre chien, y compris pour traiter les allergies au pollen. Une alimentation riche en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en vitamines essentielles peut aider à renforcer le système immunitaire de votre chien et à réduire l'inflammation causée par les allergies.

 

Il peut également être utile de consulter un nutritionniste canin pour obtenir des recommandations spécifiques sur les aliments et les suppléments qui conviennent le mieux à votre chien.

 

En plus des herbes et des suppléments, certaines pratiques naturelles peuvent également contribuer à soulager les allergies au pollen chez les chiens. Par exemple, l'utilisation de compresses d'eau froide sur les zones irritées de la peau de votre chien peut aider à apaiser les démangeaisons et à réduire l'inconfort. De plus, des bains réguliers avec un shampooing doux et hypoallergénique peuvent aider à éliminer le pollen et les allergènes de la fourrure de votre chien, réduisant ainsi les réactions allergiques.

 

Comment prévenir les allergies au pollen chez les chiens

 

La prévention des allergies au pollen chez les chiens est essentielle pour minimiser leur impact sur la santé de votre animal de compagnie. Voici quelques mesures que vous pouvez prendre pour réduire l'exposition de votre chien aux allergènes du pollen.

  • Réduire l'exposition de votre chien au pollen

Limitez les sorties de votre chien pendant les périodes de forte concentration de pollen dans l'air, comme les journées chaudes et venteuses. Essayez de le promener tôt le matin ou en fin de journée lorsque les niveaux de pollen sont généralement plus bas. De plus, essuyez régulièrement ses pattes et son pelage après les promenades pour éliminer tout pollen qui aurait pu s'y accumuler.

 

Il est également recommandé de créer des zones sans pollen à l'intérieur de votre maison. Vous pouvez dédier une zone spécifique où votre chien peut se reposer sans craindre les allergènes extérieurs. Assurez-vous de laver régulièrement les couvertures, les tapis et les jouets de votre chien pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être déposé.

  • Les soins à domicile pour les chiens allergiques au pollen

En complément des mesures préventives, il est important de fournir à votre chien des soins à domicile adaptés en cas d'allergie au pollen. Cela peut inclure des bains réguliers avec un shampooing doux spécialement formulé pour les chiens allergiques, l'utilisation de produits hydratants pour apaiser les démangeaisons et éviter les irritations de la peau, ainsi que le maintien d'un environnement propre en nettoyant régulièrement la maison et en utilisant des filtres à air de qualité pour réduire la présence de pollen.

 

Par ailleurs, veillez à ce que la literie de votre chien soit régulièrement lavée à haute température pour éliminer tout pollen qui pourrait s'y être accumulé. Optez pour des matériaux hypoallergéniques pour les coussins et les couvertures de votre animal afin de minimiser les réactions allergiques. Enfin, consultez régulièrement votre vétérinaire pour ajuster le traitement antiallergique de votre chien en fonction de l'évolution de ses symptômes.

 

Quand consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen

 

Il est important de savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire pour une allergie au pollen chez votre chien, surtout si les symptômes persistent ou s'aggravent malgré les traitements naturels et les mesures préventives.

  • Les signes d'une allergie sévère chez le chien

Si votre chien présente des signes d'une allergie sévère au pollen, tels que des difficultés respiratoires importantes, une enflure du visage ou de la gorge, une léthargie excessive ou des vomissements fréquents, il est impératif de consulter un vétérinaire dès que possible. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique grave qui nécessite une attention médicale immédiate.

  • Le rôle du vétérinaire dans le traitement des allergies au pollen

Un vétérinaire pourra diagnostiquer précisément l'allergie au pollen chez votre chien et vous recommander un plan de traitement adapté à sa condition. Cela peut inclure des médicaments antiallergiques, des corticostéroïdes, des antihistaminiques ou d'autres options médicales pour contrôler les symptômes et soulager l'inconfort de votre chien.

 

En outre, il est important de comprendre que les allergies au pollen peuvent varier en fonction de la saison et de la région géographique. Par exemple, certaines régions peuvent avoir une concentration plus élevée de pollens spécifiques, ce qui peut aggraver les symptômes allergiques chez les chiens. Il est donc essentiel de consulter un vétérinaire qui connaît bien les particularités de votre région afin de recevoir les meilleurs conseils et traitements adaptés à votre chien.

 

De plus, il est intéressant de noter que certaines races de chiens sont plus prédisposées aux allergies au pollen que d'autres. Par exemple, les races à poil long ou dense peuvent être plus sensibles aux allergènes présents dans l'environnement, y compris les pollens. Si vous possédez l'une de ces races, il est d'autant plus important de surveiller attentivement les symptômes allergiques et de consulter un vétérinaire dès que nécessaire.

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Grâce à son extrême vitalité, le saule constitue le symbole de l’immortalité en Extrême-Orient. Au Tibet, il est considéré comme l’arbre de vie. Il s’agit d’une espèce végétale pouvant se présenter sous forme d’arbustes, d’arbrisseaux ou d’arbres à la taille imposante. Intégrant la famille des Salicacées, le saule se décline en une multitude d’espèces, environ 360 variétés réparties à travers le monde. Cependant, il se retrouve surtout dans les zones humides et fraîches des pays bénéficiant de conditions climatiques froides et tempérées de l’hémisphère nord. Le saule blanc détient de nombreuses vertus thérapeutiques et nutritionnelles. Ce dossier vous informe sur tout ce qu’il faut connaître à propos du saule : description botanique, histoire de son utilisation en phytothérapie, propriétés et bienfaits, indications, précautions d’usage et contre-indications.

 

Saule blanc : description botanique

Le saule se décline en une grande diversité de tailles et de formes. La variété la plus imposante est le grand saule noir dont la hauteur peut atteindre 40 mètres. Les plus petites espèces, dont certaines sont des reliques ayant survécu à la dernière glaciation, ne se retrouvent que dans de rares endroits isolés. À cela s’ajoutent les multiples hybrides qui ne facilitent pas souvent la détermination des espèces.

 

Le saule blanc est un arbuste ou un arbre dioïque. Ses fleurs mâles sont séparées des femelles et elles sont portées par des pieds différents. Les fleurs mâles, de couleur jaune, sont de très petite taille. Elles comportent 2 à 5 étamines et sont les seules à porter du pollen. La fleur femelle est de couleur verte. Elle ne contient qu’un seul ovaire uniloculaire, mais celui-ci renferme deux carpelles. Lorsqu’elle est fécondée, elle forme des capsules à deux valves qui libèrent des graines cotonneuses au printemps. La pollinisation des saules peut être effectuée par le vent (anémochore) ou par les insectes (entomochore). Les fleurs sont regroupées en chatons dressés.

 

Les feuilles du saule blanc sont caduques, alternes, simples et soyeuses, de forme ovale ou lancéolée. Elles comportent des reflets argentés sur les deux faces.

 

En automne, la plupart des variétés de saules se couvrent d’une cire blanche aux propriétés hydrophobes. Elle ne laisse pas passer l’eau et prémunit ainsi l’arbre contre la déshydratation pendant la saison hivernale. Cependant, cette barrière blanche empêche l’arbre de « respirer » normalement. Heureusement, le saule est doté de lenticelles qui lui permettent de contourner ce problème.

 

L’écorce du saule blanc est crevassée. Ses jeunes rameaux sont flexibles et velus. Ses fruits prennent la forme de capsules allongées.

 

À l’âge adulte, un saule blanc peut atteindre une hauteur de 25 mètres.

 

Étymologie

D’origine celtique, l’appellation générique du saule signifie « près de l’eau », en allusion à l’habitat de cet arbre ou arbuste. Comme ses feuilles sont très allongées, le saule blanc est facile à repérer de loin. Il déploie une manière tout à fait particulière pour capter la lumière. L’existence de cet arbre à un endroit donné représente un des indicateurs les plus fiables quant à la présence d’eau à proximité, qu’il s’agisse d’un fleuve, d’une rivière ou d’un ruisseau.

 

Saule blanc : origine et histoire de son utilisation en phytothérapie

Originaire du continent européen, le saule blanc se retrouve également en Amérique du Nord et en Asie. Il apprécie les sols humides et limoneux des bords des cours d’eau. Appartenant à l’espèce des Salix, son représentant le plus connu est le saule pleureur.

 

En Amérique du Nord et en Asie, le saule blanc est utilisé à des fins thérapeutiques depuis 2 500 ans. Il servait à soulager les douleurs articulaires et à soigner la fièvre. En Chine, il était employé à des fins analgésiques et antipyrétiques.

 

Au 1er siècle de notre ère, Dioscoride, un célèbre médecin, botaniste et pharmacologue grec proposait la consommation de « feuilles de saule écrasées avec un peu de poivre et trempées dans du vin » pour atténuer les douleurs lombaires. Plus tard, l’usage de cette plante s’est popularisé chez les Grecs anciens qui s’en servaient pour combattre les douleurs et pour abaisser la température en cas de fièvre.

 

Au Moyen Âge, le saule blanc était utilisé pour soigner les verrues et pour lutter contre les vomissements. On lui attribuait également des propriétés pour calmer la libido.

 

Les vertus antalgiques et fébrifuges du saule blanc sont connues depuis les temps antiques. Hippocrate conseillait une préparation à base de feuilles et d’écorce de cette plante pour soulager les fièvres et les douleurs. Au XVIIIe siècle, le pasteur Edward Stone compare l’écorce de cet arbre au quinquina en raison de son amertume due à sa forte teneur en tanins. Il lui accorde une indication supplémentaire pour combattre les rhumatismes.

 

En 1828, Leroux, un pharmacien français parvint à isoler le principe actif de l’écorce cette plante : la saliciline. 10 ans plus tard, Rafaele Piria, un professeur italien, fut le premier à avoir transformé l’écorce de saule blanc en acide salicylique qui a été synthétisé pour la première fois 20 ans après par le chimiste allemand Kolbe. En 1897, l’aspirine a été créée par Hoffmann, un autre chimiste allemand, pionnier de la synthétisation de la forme stable de l’acide salicylique à partir d’une plante rosacée.

 

Cependant, même si l’action de l’acide salicylique est plus rapide par rapport à celle de l’écorce de saule, ce produit affiche quelques inconvénients. Ses bienfaits s’estompent au bout de quelques heures et il peut engendrer plusieurs effets secondaires. C’est ainsi qu’à la fin du XXe siècle, le saule a fait un grand retour dans le domaine de la phytothérapie après avoir été laissé aux oubliettes durant quelques décennies.

 

Habitat

Les saules se retrouvent surtout dans les friches, notamment dans les berges de rivières. Ces espèces de végétaux ont besoin de beaucoup de lumière et d’un terrain nu pour se développer. L’eau représente également pour eux un élément primordial. Ces arbres aiment les sols légèrement acides dont le pH varie entre 5,5 et 7,5, de préférence humides, comme les alluvions bordant les cours d’eau.

 

Saule blanc : fiche de synthèse

Noms communs : saule blanc, saule argenté, sandre, osier blanc

Nom scientifique : Salix alba

Classe botanique : de la famille des salicacées (Salicaceae)

Origine : Europe — Asie — Amérique du Nord

Parties utilisées en phytothérapie : écorce, feuilles, chatons

Formes et préparations : décoctions, infusions, teintures, gélules.

 

Composition et principes actifs

L’écorce de saule blanc souvent prélevée sur les jeunes rameaux âgés de 2 ou 3 ans constitue la principale partie utilisée en phytothérapie. Elle contient :

  • De la gomme, de l’oxalate de chaux, de la résine ;
  • Des dérivés salicylés (entre 1 et 11 %) : saliciline/salicoside, glucoside d’alcool salicylique, salicortine ;
  • Des flavonoïdes : lutéoline, quercétol, glycosyl naringétol, isoquercitroside, isosalipurposide ;
  • Des tanins catéchiques (jusqu’à 20 %)
  • D’autres composés phénoliques (en faible quantité) : vimaline, triandrine, syringoside, grandidentatine, picéoside)

Les feuilles de cet arbre renferment :

  • Des acides tanniques et galliques ;
  • Du sucre et de la catéchine ;
  • Des sucs similaires à la quercétine.

Ces feuilles représentent, en outre, d’excellentes sources de vitamine C. En usage externe, les chatons et les feuilles de cet arbre sont utilisés comme sédatif nerveux ou antispasmodique.

 

Vertus et bienfaits du saule blanc sur la santé

Grâce à ses composants, l’écorce de saule est en quelque sorte une aspirine végétale. Globalement, ses vertus sur la santé sont similaires à celles de l’acide acétylsalicylique de synthèse. Il agit moins rapidement, mais ses effets sont plus durables. Le saule blanc détient de nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé :

  • Antalgiques et anti-inflammatoires 

L’écorce du saule blanc s’avère particulièrement utile pour traiter de nombreux maux, notamment pour lutter contre les douleurs. La Commission « E » et l’ESCOP (European Scientific Cooperative On Phytotherapy) reconnaissent l’efficacité de cette partie de l’arbre pour atténuer les douleurs rhumatismales, l’arthrose, l’arthrite ainsi que les douleurs articulaires aiguës.

  • Antithermiques et antinévralgiques

La prise d’une décoction d’écorce de saule blanc ou de gélules permet de soigner une fièvre intermittente ou un état grippal. Ce remède naturel abaisse la température du patient et favorise sa guérison. Il soulage aussi les maux de tête.

  • Calmantes nerveuses et fébrifuges

L’écorce de saule réduit les douleurs liées aux règles. Elle aide à soigner les états fébriles, l’anxiété, l’angoisse, les névralgies et l’insomnie chez les personnes neurasthéniques.

  • Toniques digestives

Le saule blanc fortifie l’appareil digestif. L’usage de son écorce permet de lutter contre divers troubles digestifs, comme l’acidité gastrique, les douleurs à l’estomac, les diarrhées chroniques, les dyspepsies hypersthéniques.

  • Hémostatiques

L’écorce de ce végétal s’avère efficace en cas d’hémorragie, de veines variqueuses et d’hémoptysie.

  • Diurétiques

Grâce à cette propriété, cette écorce intervient au niveau des reins. Elle soulage, entre autres, les rhumatismes aigus et chroniques.

  • Sédatives, analgésiques et antispasmodiques

L’écorce de saule blanc agit positivement sur le système nerveux. Elle permet de traiter l’hystérie, l’hyperesthésie, l’insomnie et la névralgie faciale.

  • Astringentes

La tisane d’écorce de saule ou les gélules permettent de soigner diverses affections cutanées, comme les dermatoses, les plaies et le psoriasis.

  • Anti sudorifiques

Le saule blanc aide à lutter contre les excès de sudation, les bouffées de chaleur et la transpiration nocturne.

  • Des bienfaits sur le plan génital

Ce remède naturel permet de soigner les douleurs pelviennes, la leucorrhée, la dysménorrhée, la prostatorrhée et le péristaltisme génital. Détenant des propriétés anaphrodisiaques, il aide à combattre l’éréthisme génital.

 

Les feuilles et les chatons du saule blanc sont réputés pour leurs propriétés antispasmodiques et sédatives. Utilisés en usage externe, ils soulagent le stress et l’angoisse. Ils favorisent également le sommeil. Grâce à leurs vertus anaphrodisiaques, ils s’avèrent efficaces pour traiter le priapisme ou la nymphomanie.

 

Indications thérapeutiques du saule blanc

  • En usage interne

En plus des différentes pathologies mentionnées dans le précédent paragraphe, l’écorce de saule est particulièrement efficace pour traiter :

  • Les douleurs lombaires : les bienfaits de cette plante sur ce type d’affection étaient connus depuis le 1er siècle. Actuellement, il s’agit d’une des principales indications de l’écorce de saule blanc. De nombreuses études réalisées chez des personnes souffrant de cette maladie et ayant été traitées avec des gélules dosées à 240 mg de saliciline ont permis de confirmer les performances de l’extrait de saule pour atténuer les douleurs lombaires. Les effets bénéfiques de ces capsules sont similaires à ceux d’un traitement anti-inflammatoire traditionnel, mais elles ont l’avantage d’être plus abordables en termes de coût.
  • L’arthrose : des études ont été menées en 1996, 2001 et 2008 pour observer l’efficacité d’un traitement réalisé à base d’extrait d’écorce saule pour amenuiser les douleurs liées à arthrose. Elles sont unanimes à conclure que ce remède naturel s’avère performant pour soulager ces affections, qu’il s’agisse de gonarthrose ou de coxarthrose sans effets secondaires (ou très peu).
  • Migraines, maux de tête, tendinites... : toutes les indications usuelles de l’aspirine sont valables pour l’extrait d’écorce de saule blanc. D’ailleurs, l’usage de cette plante est reconnu par l’Agence européenne du médicament qui l’a intégrée dans le registre des plantes médicinales de la pharmacopée française.

Autres indications thérapeutiques démontrées de l’écorce de saule blanc :

  • Elle soulage la douleur : en cas de fièvre, de céphalées, de cystite, de règles douloureuses, de bursite...
  • Elle exerce une action antirhumatismale : elle permet de soigner l’arthrite, les rhumatismes articulaires (au niveau des hanches et des genoux) et dorsaux.
  • Elle agit comme astringent : elle contribue au traitement des hémorragies internes.
  • Elle prémunit contre les troubles du sommeil : tels que les sueurs nocturnes, l’insomnie.
  • En usage externe

Les feuilles et les chatons de cette plante médicinale sont exclusivement dédiés à l’usage externe. Ceux-ci s’avèrent particulièrement efficaces pour soigner la peau en cas de plaies, d’ulcères par des lavages réalisés après décoction. Ils peuvent aussi être appliqués directement sur les cors et les verrues pour les réduire et les éliminer au final.

 

Utilisées en compresse, les feuilles de saule blanc permettent de soigner les plaies et les contusions. En emplâtre, elles aident à guérir les élongations et les entorses.

 

Dosage et posologie du saule blanc

L’écorce de saule blanc est disponible dans le commerce sous forme de plante sèche, de poudre, d’extraits liquides et de gélules. Les produits manufacturés renferment une teneur minimale de saliciline. Les chatons sont fournis dans leur état naturel.

  • En décoction

Faire bouillir dans un litre d’eau 30 à 60 g d’écorce pendant 5 minutes. Laisser infuser pendant 10 minutes. En boire 2 à 3 tasses par jour, avant les repas.

  • Sous forme de poudre

Pour profiter des vertus toniques et astringentes de l’écorce de saule blanc, mélanger 5 à 10 g de poudre avec du miel ou du sirop. À ingérer avant chaque repas avec une tisane.

  • En infusion

Laisser infuser pendant 10 min 3 s à 5 g de feuilles dans une tasse d’eau bouillante. À prendre 3 fois/jour avant les repas.

  • En teinture

Mélanger 2,5 ml de teinture d’écorce avec de l’eau. À ingérer 3 fois par jour. Cette mixture est particulièrement recommandée pour combattre les rhumatismes.

  • Sous forme d’extrait liquide

Prendre 15 à 30 gouttes mélangées dans un verre d’eau ou de tisane 3 fois/jour. Il est conseillé de consulter un professionnel de la santé ou un phytothérapeute sur le dosage qui doit être adapté au niveau des douleurs et au poids du patient.

  • Sous forme de gélules

Il faut se référer au dosage en saliciline des capsules. À savoir qu’un adulte peut ingérer 60 mg de cette substance à avaler entre 1 et 4 fois par jour, le dosage devant être réduit de moitié pour un enfant âge de 4 à 10 ans.

  • En vin

Il est tout à fait possible de préparer un vin bienfaisant en laissant macérer pendant quelques jours 50 g d’écorce de saule blanc dans un litre de vin. À prendre avec modération à raison d’un verre à bordeaux avant le déjeuner et le dîner.

 

En usage externe

L’écorce de cette plante peut être utilisée en compresses pour accélérer la cicatrisation des plaies et des ulcères variqueux. Pour cela, il faut en faire macérer 100 g pendant 15 minutes dans 1 litre d’eau et faire bouillir le mélange pendant 10mn. Laisser infuser par la suite pendant 10mn. Imbiber des compresses avec cette macération et les appliquer sur les zones affectées.

 

Les feuilles de saule blanc peuvent aussi être employées en compresses. Faire bouillir quelques feuilles dans de l’eau. Récupérer le liquide et le laisser refroidir avant de l’appliquer en compresse sur les parties endolories.

 

Il est également possible de préparer un emplâtre obtenu en mélangeant les feuilles pilées ou hachées menues avec de la farine de blé et une petite quantité d’eau. Étaler la pâte obtenue sur les endroits affectés du corps.

 

Le saule blanc en cuisine

Sur le plan culinaire, les très jeunes feuilles, les bourgeons, les jeunes pousses et les inflorescences sont réputés pour leur richesse en vitamine C. Ils sont comestibles, mais leur goût ne peut pas plaire à tout le monde, car ils sont un peu amers. Ils peuvent être mangés crus, ajoutés aux salades. Ils se consomment également cuits en légumes. Ces parties vertes du saule blanc se récoltent au printemps.

 

L’écorce interne (cambium) de cet arbre est aussi comestible. Autrefois, les habitants des pays nordiques l’employaient pour faire du pain. D’ailleurs, la seconde écorce de toutes les espèces de saules s’apprête à la consommation humaine, malgré qu’elle soit amère. Pour pallier à cet inconvénient gustatif, voici comment procéder pour l’utiliser dans la fabrication du pain : la faire cuire dans deux eaux successives puis laisser sécher. Ensuite, la réduire en poudre et l’intégrer en petite quantité dans une pâte à pain.

 

De nos jours, les Inuits du Canada et les Esquimaux de l’Alaska mangent encore les parties comestibles du Salix phylicifolia, une espèce de saule nordique. Ils cueillent les bourgeons qui ne dépassent pas 4 cm et les consomment crus, avec de l’huile de phoque. Les jeunes feuilles peuvent être mangées fraîches et crues, mais elles peuvent aussi être ajoutées à une soupe.

 

Les Slaves habitant dans la partie ouest du Canada se servaient des branches de différentes espèces de saule pour fabriquer de la bière.

 

Saule blanc : précautions d’usage

L’utilisation en interne de l’écorce de saule blanc doit s’effectuer sous contrôle médical. En cas de surdosage, ce remède naturel est susceptible de provoquer des hémorragies internes et des troubles neurologiques. Un patient sous traitement médicamenteux doit signaler à son pharmacien ou à son médecin qu’il prend du saule blanc en précisant le dosage.

 

La vigilance est de mise lors de l’achat de médicaments portant l’indication « feuille de saule » et qui sont dédiés aux traitements des cors aux pieds. Certains ne contiennent pas du tout du saule blanc, mais de l’acide salicylique.

 

Contre-indications

Les contre-indications relatives à la consommation de produits dérivés de l’écorce de saule blanc sont similaires à celles qui concernent l’aspirine.

 

Les individus qui présentent de l’allergie à l’acide salicylique, aux médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent s’abstenir d’en ingérer. Il en est de même pour les personnes qui souffrent de problèmes au niveau de l’estomac (ulcères du duodénum ou de l’estomac, gastrites, reflux...) ainsi que celles qui sont sujettes aux hémorragies.

 

Cette plante médicinale est aussi contre-indiquée aux patients sous traitement anticoagulant ou diurétique pour éviter toute éventuelle interaction avec le saule. Elle est également déconseillée aux individus asthmatiques, souffrant de la goutte ou qui sont atteints d’une maladie des reins.

 

Les femmes enceintes et allaitantes doivent s’abstenir de consommer des gélules, des extraits liquides, des infusions ou des décoctions d’écorce de saule blanc.

 

Effets indésirables

À part les contre-indications mentionnées ci-dessus, la consommation de saule blanc n’engendre généralement aucun effet secondaire notable. De légers troubles digestifs, comme de la diarrhée ou de la nausée peuvent être ressentis, mais ces cas sont très rares.

 

 Un surdosage peut également entraîner des réactions allergiques, telles que des démangeaisons, une crise d’asthme ou une urticaire.

 

Interactions du saule blanc avec d’autres plantes médicinales

Jusqu’ici, aucune interaction avec d’autres compléments alimentaires ou plantes médicinales n’a été notée. Toutefois, un risque théorique subsiste en cas d’utilisation du saule blanc avec des plantes qui favorisent la fluidification du sang.

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