Le marronnier est un arbre de grande taille de la famille des Hippocastanacées. Il peut atteindre 30 m. Il existe une quinzaine d’espèces de marronniers qui sont répandues dans les zones tempérées jusqu’à une altitude de 1000 m. Le marronnier d’Inde, de son nom scientifique « Aesculus hippocastanum », est une plante d’ornementation dans les espaces verts.

 

Les feuilles sont palmées et caduques. Elles peuvent atteindre 30 à 50 cm de long. Le tronc est lisse quand il est jeune. Quand l’arbre est âgé, l’écorce se fissure verticalement et se détache par plaquette. Son port arrondi et sa floraison spectaculaire en panicules, pouvant atteindre 40 cm de hauteur sont ses principaux atouts lui donnant un bel aspect.

 

La floraison commence, selon les régions, au mois d’avril ou de mai et s’étend jusqu’au mois de juillet. Ses fleurs sont blanches avec des taches roses ou rouges et se dressent sous forme de pyramide.

 

Le marronnier produit des fruits entourés de capsules dures appelées « bogues » qui sont recouvertes de petites épines de couleur vert pâle. Une capsule contient une ou deux graines lisses brunes. Le fruit ou marron d’Inde ressemble à la châtaigne.

 

Un marronnier peut survivre jusqu’à 300 ans.

 

Historique

  • Origine

Cet arbre est originaire d’Asie Mineure, contrairement à son nom. On l’appelle marronnier commun, ou marronnier blanc, châtaignier de mer, marronnier faux-châtaignier, châtaignier de cheval. D’autres variétés existent comme le marronnier de Virginie ou pavier rouge, le marronnier du Japon, marronnier du Mississippi, et bien d’autres.

 

Il aurait existé depuis la dernière période glaciaire. Il avait survécu et s’était répandu dans le nord de l’Europe centrale. Il fut introduit à Constantinople vers 1557. À cette époque, on prétend que cet arbre exotique venait de l’Inde.

 

Le marronnier était introduit en France en 1576 par le botaniste Charles de l’Ecluse.

 

Historique de l’usage thérapeutique du marronnier

Les fleurs, les graines, les feuilles et l’écorce du marronnier d’Inde ont déjà été employés traditionnellement à des fins thérapeutiques.

 

Au XVIIIème siècle, les fruits du marronnier étaient utilisés pour traiter les bronchites chroniques, les vertiges, l’épilepsie, les migraines, les saignements utérins, les hémorroïdes et les catarrhes de l’intestin. Les vétérinaires le nomment « châtaignier des chevaux », car il servait à traiter les toux chroniques des chevaux.

Plusieurs organisations reconnaissent actuellement les propriétés du marronnier d’Inde à l’instar de la Commission européenne, l’OMS, l’European Medecine Agency et l’ESCOP.

 

Il était traditionnellement utilisé pour le traitement des symptômes d’insuffisance veineuse, des affections des jambes (lourdeur, inconfort, douleur, crampes nocturnes) et pour soulager les brûlures et irritations hémorroïdaires.

 

Il faut savoir distinguer le marronnier d’Inde du châtaignier. Les feuilles du marronnier sont palmées, celles du châtaignier sont simples et dentelées.

 

À cause de la présence de tanins dans le fruit du marronnier ou marron, le goût n’est pas très agréable. L’æscine et l’esculoside, des composants qui lui attribuent des propriétés thérapeutiques, l’orientent vers des utilisations médicinales.

 

Composition

Les marrons d’Inde ou graines de marronnier contiennent deux types de molécules principales qui lui confèrent des propriétés thérapeutiques : l’æscine qui est un saponoside et des flavonoïdes.

 

La graine contient des saponosides tri terpéniques, plusieurs flavonoïdes dont du quercétol et kampferol. Un tanin catéchique de nature polyphénolique est aussi contenu dans les graines.

 

L’écorce contient de l’æscine, des hétérosides couromariniques, de l’esculoside qui est un glucoside de l’esculétol, des antioxydants, de la vitamine P, des polysaccharides et des stérols.

 

Propriétés des principaux composants actifs du marron d’Inde

L’æscine a des vertus anti-inflammatoires, antiœdémateuses et veinotoniques grâce à la stimulation des prostaglandines particulières. Elle agit sur la résistance des veines et des petits capillaires sanguins en renforçant leur paroi et en les rendant imperméables.

 

Les flavonoïdes sont des anti-inflammatoires. Ils ont la propriété de contracter les vaisseaux. Ils sont indiqués dans le traitement des douleurs engendrées par les hémorroïdes.

 

Ce sont les effets combinés de ces deux types de molécules qui rendent le marron d’Inde efficace contre tous troubles causés par l’insuffisance veineuse. Une insuffisance veineuse se manifeste par des jambes lourdes, des hémorroïdes ou des varices. Le marron d’Inde est indiqué pour estomper les cernes sous les yeux grâce à son effet veinotonique et anti-œdémateux. Il favorise la résorption des gonflements et contribue à la décongestion des tissus pour éliminer l’effet bleuté.

 

D’une manière générale, le marron d’Inde grâce à ses propriétés antioxydantes et son effet protecteur des veines, améliore la circulation sanguine et maintient les veines en bonne santé.

 

Les propriétés anti-inflammatoires et anti-œdémateuses de l’æscine, ainsi que son action dans le tonus veineux ont été mises en évidence par de récentes études.

 

L’esculoside est un vasculo-protecteur. Il diminue la perméabilité des capillaires et favorise leur résistance.

Le marronnier d’Inde est inscrit à la liste de la Pharmacopée française.

 

Bienfaits du marronnier sur la santé

Très utilisé en industrie pharmaceutique, le marron d’Inde est la plante parmi les plantes veinotoniques dont l’efficacité sur le plan scientifique a été établie. Elle ne doit être utilisée que sous la forme d’extrait standardisé.

 

Le marronnier est un fluidifiant sanguin

Le marron d’Inde est reconnu comme une plante ayant des effets vasoconstricteurs et améliore la résistance des vaisseaux sanguins. Il a des propriétés anti-inflammatoires et anti-œdémateuses.

 

Le marronnier permet de lutter contre les hémorroïdes

Utilisé en phytothérapie comme complément alimentaire, le marron d’Inde en poudre est reconnu efficace contre des pathologies dont la cause est une insuffisance veineuse. Il est indiqué pour traiter les symptômes d’irritation et de brûlures hémorroïdaires.

 

L’usage traditionnel du marronnier d’Inde est reconnu par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Le marronnier est indiqué pour renforcer la paroi des veines de l’anus et les vaisseaux de la paroi du rectum. Il atténue l’inflammation et soulage les brûlures et irritations hémorroïdaires. Plusieurs études cliniques ont confirmé cette propriété.

 

Le marronnier est efficace pour soulager les jambes lourdes

L’intérêt du marronnier d’Inde réside dans son action contre les rétentions d’eau causées par la perméabilité des capillaires. Il permet ainsi de désengorger les jambes et soulager les jambes lourdes. L’EMA reconnaît aussi l’efficacité de son usage traditionnel sur les symptômes d’inconfort, douleurs et lourdeurs de jambes, liés aux troubles bénins de la circulation veineuse et capillaire.

 

Le marronnier est indiqué pour traiter les cernes

Les cernes sont des formes d’œdèmes. L’industrie cosmétique utilise le marronnier, car c’est un bon astringent et il resserre les tissus pour lutter contre les cernes.

 

Le marronnier est aussi indiqué pour traiter la couperose ou fragilité capillaire cutanée

La couperose est due à une fragilité des petits vaisseaux. L’æscine est reconnue pour inhiber l’action de certains enzymes, les lysosomiales, qui sont impliquées dans la dégradation de l’acide hyaluronique, un constituant de la paroi vasculaire et du derme. L’inhibition des lysosomiales permet de retrouver l’équilibre des vaisseaux et de la peau.

 

Le marronnier permet de lutter contre la cellulite

La cellulite, si elle est adipeuse, se présente sous forme de capitons ou peau d’orange sur les cuisses. Elle est parfois associée à des rétentions d’eau. La chaleur aggrave cette rétention d’eau et elle peut aussi se manifester au niveau de la face interne des genoux et des chevilles. La cellulite peut alors être considérée comme une insuffisance veineuse et elle peut être traitée par le marron d’Inde en luttant contre les rétentions d’eau.

 

Le marronnier est un antidouleur

Pour atténuer l’inconfort engendré par des douleurs comme les douleurs des règles et des varices, des veines, du cordon spermatique dans les bourses, le marron d’Inde est indiqué pour décongestionner les vaisseaux et redonner de la fermeté et de l’élasticité aux tissus.

 

Le marronnier soulage l’inflammation

Une irritation provoque la production d’histamine qui est une substance contenue dans les globules blancs. L’histamine peut entraîner une stagnation d’eau qui engendre des œdèmes. Le marron d’Inde est utilisé pour réduire l’œdème en diminuant la production d’histamine.

 

Le marronnier prévient les varices et lutte contre l’œdème des membres inférieurs et la rétention d’eau

La formation d’un œdème fait suite à une perméabilité des veines et de leur dilatation. De l’eau, du sel et des protéines s’en échappent. Le marron d’Inde par la présence de l’æscine dans sa composition empêche ses fuites et resserre la paroi des vaisseaux. Cette propriété vasoconstrictrice du marron d’Inde est indiquée pour prévenir les varices et est indiquée en complément des bas de contention et des bains d’eau froide dans leur traitement.

 

Le marronnier est veinotonique

Le marron d’Inde a des propriétés veinotoniques avec des effets anti-inflammatoires et décongestionnants.

 

Le marronnier a un effet anti-hémorragique

Pour les capillaires fragiles, le marron d’Inde a des effets anti-hémorragiques légers

 

Le marronnier est un anti-fatigue

En tisane et grâce aux flavonoïdes qu’il contient, le marronnier est utilisé pour lutter contre la fatigue liée aux angoisses et problèmes d’insomnie dont les origines sont une mauvaise circulation sanguine.

 

Parties utilisées de la plante

Les parties utilisées dans le marronnier sont l’écorce de la tige, les graines ou marrons et quelquefois les bourgeons sous forme de macérât glycériné.

 

Où trouver les extraits de marron d’inde ?

C’est en pharmacie que l’on trouve des extraits de marron d’inde, la teinture mère et autres. Le marron d’Inde conserve le statut de médicament. Si vous adoptez les compléments alimentaires, il est conseillé de préférer les marques connues.

 

Utilisation et posologie

C’est sous forme d’extraits de plantes fraîches standardisés (EPS), extraits secs, que le marronnier d’Inde est présenté en général.

 

La teinture mère et le macérât glycériné des bourgeons sont aussi disponibles sur le marché. Il faut que le taux du principe actif, l’æscine, doit être de 2 %, comme gage d’efficacité.

 

Pour une application locale, il existe les crèmes et le gel.

Il est toujours recommandé d’utiliser les produits débarrassés de la présence de l’esculine. Le taux d’æscine est alors contrôlé. Ce qui facilite le dosage du traitement.

Le marron d’Inde existe aussi sous forme de gel.

Pour les infusions, ce sont les feuilles et l’écorce qui sont utilisées.

Les graines sont utilisées sous forme de compresse de tisane contre les jambes lourdes.

Des extraits de bourgeons sont utilisés contre les varices à raison de 15 gouttes matin et soir en cure de 21 jours pour soulager l’insuffisance veineuse.

 

La prise de la teinture mère se fait à raison de 30 gouttes matin, midi et soir pendant 20 jours par mois avec des arrêts de 1 semaine jusqu’à la disparition des symptômes dans le cas du traitement des maladies dont l’origine est une insuffisance veineuse.

 

En cas d’hémorroïdes, le marron d’Inde est utilisé aussi bien en externe comme lotion pour les lavements et en interne comme infusion. L’infusion se prépare en laissant bouillir 40-50 g de marron d’Inde concassé dans un litre d’eau et que vous laissez infuser pendant 10 min.

 

Pour favoriser la circulation sanguine, la décoction est conseillée en laissant bouillir une cuillérée à café de plantes sèches pour une tasse, pendant 5min et en laissant infuser durant 10min hors du feu. Il est indiqué de boire une à deux tasses entre les repas pendant 21 jours.

 

Si vous utilisez des gélules dosées à 75 mg d’extrait sec, la prise est de 2 à 3 gélules par jour. Et en extrait soluble stabilisé, il est indiqué de prendre 50 gouttes dans un verre d’eau au moment des repas 3 fois par jour.

 

Si on utilise du macérât, la prise de 15 gouttes dans un peu d’eau hors des repas est recommandée.

Pour un usage externe, les pommades, crèmes ou gels sont utilisés en deux à trois applications par jour sur les parties concernées.

 

Pour les varices douloureuses, les décoctions de feuilles ou d’écorce sont efficaces par application directe sous forme de compresse sur les parties douloureuses.

 

Précautions et dangers d’utilisation

Les compléments alimentaires extraits du marron d’Inde ne présentent aucun effet secondaire notable ni contre-indication tant qu’ils sont exempts d’esculine. Si auparavant, les graines entières, les feuilles et l’écorce du marronnier ont été utilisées directement dans les traitements de maladies reliées à une insuffisance veineuse, actuellement, l’industrie pharmaceutique produit des extraits exempts d’esculine qui est une toxine potentiellement dangereuse et anticoagulante. Les extraits sont normalisés en æscine qui est la substance active recherchée dans le marronnier.

 

Il est très conseillé d’apprendre aux enfants de distinguer la châtaigne du marron d’Inde, car la consommation de marronnier est dangereuse pour eux compte tenu de la toxicité des tanins, notamment de l’esculoside. Ils sont beaucoup plus vulnérables par rapport aux adultes.

 

Par précaution, l’extrait de graines de marronnier est contre-indiqué aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes et aux moins de 18 ans.

 

Une cure doit être de courte durée au maximum 21 jours. Une pause de 1 semaine est recommandée si la cure est renouvelée. Il est toujours impératif de demander les avis d’un médecin concernant les recommandations de posologie et des contre-indications lors de l’achat d’un produit.

 

Il faut aviser immédiatement son médecin traitant, si pendant ou après la prise de produit, on note l’apparition de certains symptômes à l’instar d’une inflammation de la peau, d’une inflammation des veines, des varices, d’une enflure soudaine des jambes et d’une insuffisance rénale ou cardiaque.

 

Il y a interférence entre les produits dérivés du marronnier avec les fluidifiants sanguins comme l‘aspirine, et des anticoagulants. Ainsi, il est interdit de les prendre ensemble.

 

Si vous êtes sujet à une insuffisance cardiaque, un avis médical est recommandé avant la prise de produit dérivé du marronnier. En cas d’insuffisance hépatique, rénale et de diabète insulinodépendant, il est proscrit d’en prendre.

 

Il ne faut pas appliquer de décoction, de crème ou de gel de cette plante sur des plaies ulcérées.

 

L’esculine est une substance potentiellement toxique dans le marronnier d’Inde. Les produits commercialisés en sont exempts. Il est recommandé d’y faire attention pour les préparations domestiques et de leur usage. L’avis d’un médecin ou d’un pharmacien est toujours recommandé pour de tels cas. Il est toujours recommandé d’utiliser des extraits de marronnier d’Inde normalisé en æscine pour éviter toute intoxication à la prise de marron frais.

 

Autres effets secondaires

Le marronnier peut engendrer des nausées, des maux de tête, et des troubles gastriques, mais dans de rares cas. Si de tels symptômes apparaissent et persistent, il faut aussi aviser son médecin traitant.

 

Interactions des plantes ou des médicaments avec le marronnier

  • Interactions avec des plantes ou suppléments

Le marronnier peut être hypoglycémiant, il est conseillé de ne pas le prendre avec d’autres plantes ayant des effets similaires.

  • Interactions avec d’autres médicaments

L’association avec des médicaments anticoagulants doit être évitée, il en est de même avec des médicaments hypoglycémiants.

  • Associations intéressantes avec d’autres plantes

Pour profiter pleinement des potentiels du marronnier, il est intéressant de l’associer avec d’autres plantes.

Pour traiter de l’hémorroïde, de l’insuffisance veineuse, des varices et des jambes lourdes, il est à associer à la feuille de vigne, à la feuille d’hamamélis et à la souche radicante du fragon. Ces plantes combattent aussi l’insuffisance veineuse et la fragilité capillaire. Elles ont aussi des propriétés veinotonique, vasoconstrictrice, anti-inflammatoire et anti-œdémateuse.

 

Pour soulager les varices et les hémorroïdes, l’huile essentielle de niaouli est très intéressante en combinaison avec le marron d’Inde.

 

Quelle efficacité pour le marronnier d’inde ?

Des études sérieuses ont été menées pour valider l’efficacité du marronnier d’Inde. Sa capacité à traiter l’insuffisance veineuse est établie scientifiquement. Il est reconnu pour soulager les symptômes comme les jambes lourdes, les démangeaisons, les fourmillements, les crampes nocturnes des mollets. Peu d’effets indésirables ont été constatés. Ces études ont montré aussi que les extraits du marronnier d’Inde sont bien supportés par les patients lors des traitements.

 

Dans le traitement des hémorroïdes, l’efficacité du marronnier d’Inde a été tirée sur des études limitées.

 

Les avis des autorités de santé

  • European Medecine Agency

Dans le traitement des symptômes liés à l’insuffisance veineuse, à l’instar des jambes lourdes et enflées, des varices, des démangeaisons et des crampes des mollets, l’European Medecine Agency reconnaît l’usage traditionnel du marron d’Inde.

  • Commission E du Ministère Allemand de la Santé

L’utilité du marronnier d’Inde dans le traitement de l’insuffisance veineuse est confirmée par la commission E du Ministère allemand de la Santé. Toutefois, l’usage doit être en complément avec d’autres traitements comme le bain d’eau froide et les bas de contention.

  • La Coopération Scientifique Européenne en Phytothérapie

L’usage du marron d’Inde est reconnu efficace par La Coopération scientifique européenne en phytothérapie dans « le traitement de l’insuffisance veineuse et des varices ». Cet organisme précise que l’efficacité serait similaire aux effets des autres traitements de référence et des bas de contention.

 

Recherches sur le marronnier d’inde

  • Sur l’insuffisance veineuse

Du fait de l’insuffisance veineuse, le sang ne retourne pas normalement comme il se doit vers le cœur. C’est la perméabilité des vaisseaux qui engendre des rétentions d’eau. Ils ne se contractent plus normalement et n’arrivent plus à repousser le sang vers le cœur. Les jambes sont enflées, et deviennent douloureuses sous l’effet de l’accumulation du sang. L’insuffisance veineuse entraîne la formation de varices et de phlébite avec le temps.

 

Plusieurs études ont montré que le marron d’Inde est efficace pour traiter certaines complications liées à l’insuffisance veineuse. Des études comparatives ont montré que le marron d’Inde a un niveau comparable d’efficacité aux oxérutines, ou encore aux bas de contention. Des résultats d’études sur 10 000 patients confirment ces résultats et concluent que le marron d’Inde est efficace et n’a pas d’effets indésirables.

Même si le mécanisme n’est pas encore très explicite, on pense que l’æscine est responsable de cette capacité du marron d’Inde à préserver l’imperméabilité de la paroi des vaisseaux par son effet veinotonique. Elle préviendrait l’œdème et faciliterait le retour du sang veineux vers le cœur.

  • Sur le traitement des hémorroïdes

Sur des patients souffrant d’hémorroïdes, l’administration de 3 comprimés dosés à 40 mg d’æscine a aussi montré une amélioration de la santé et la disparition des symptômes comme les saignements, les douleurs et les sensations de brûlure ainsi que la diminution de la taille des hémorroïdes en une semaine de traitement.

 

À propos de l’usage externe des produits contenant de l’extrait de marron d’Inde

Pour l’usage des crèmes et des gels à base d’extrait de graines de marron d’Inde, peu d’essais cliniques ont été effectués. C’est sur la base de l’action physiologique supposée de l’æscine et l’usage traditionnel des extraits de marron d’Inde que l’on a conclu qu’il a un effet sur les symptômes en relation aux problèmes des vaisseaux capillaires superficiels.