Souvent ajoutés au lait pour offrir un résultat miraculeux, ces micro-organismes vivants que l’on nomme souvent « ferments lactiques » sont une vraie prouesse de la nature. Si dans l’alimentation, les ferments lactiques sont indispensables pour la transformation des aliments, notamment en ce qui concerne les produits laitiers, ils sont tout autant bénéfiques pour la santé. Connus également sous le nom de « bactéries lactiques », les ferments lactiques permettent, entre autres, aux personnes qui tolèrent mal le lactose du lait liquide, de manger d’autres dérivés tels que les yaourts ou les fromages. Sans mentionner que ces probiotiques sont également susceptibles d’interagir au niveau de la flore intestinale afin de moduler de manière bénéfique son activité.

 

Focus sur les ferments lactiques

Les ferments lactiques appartiennent à la grande famille des probiotiques. Avec les avancées de la science et de la recherche scientifique, les études ont permis de savoir que ces dernières sont des sortes de micro-organismes qui sont réputés pour leur action bénéfique dans l’organisme. Les ferments lactiques surtout concernant les bactéries lactiques font partie de la structure des microbiotes. Ceux-ci sont des ensembles de micro-organismes qui sont présents dans le corps et dont l’équilibre est crucial pour permettre le bon fonctionnement de l’organisme.

 

À titre d’exemple, il n’est plus à présenter que l’équilibre du microbiote intestinal est un atout primordial dans le processus de la digestion et de la défense de l’organisme. Il y va de soi aussi qu’une éventuelle cure de ferments lactiques peut vraiment contribuer à favoriser le transit intestinal, mais joue aussi un rôle important dans la prévention de certaines affections.

 

Origine et histoire

Comme indiqué, les ferments lactiques peuvent être considérés comme étant une grande famille de micro-organismes, incluant également les bactéries lactiques et les levures lactiques. Ces micro-organismes en question sont surtout impliqués dans la fermentation lactique. Appelé aussi « lacto-fermentation », ce procédé est connu depuis plusieurs années. Néanmoins, la découverte des ferments lactiques n’a été vraiment approuvée que vers le XIXe siècle.

 

Pour aller un peu plus loin, c’est un physicien, biologiste et chimiste français du nom de « Louis Pasteur » qui a pu révéler au grand jour le fonctionnement de la fermentation lactique et aussi mettre en évidence le rôle crucial des ferments lactiques.

 

L’importance des ferments lactiques

Avant d’entamer le vif du sujet, il est important de bien distinguer les rôles de ces ferments lactiques dans le processus de la fermentation, mais aussi leurs agissements à l’intérieur de l’organisme. Il est également utile de mentionner que la fermentation lactique est une pratique assez convoitée dans l’univers de l’industrie agroalimentaire. Elle est aussi employée dans l’élaboration des produits laitiers qui sont fermentés, pour ne citer que les yaourts, les fromages ou le lait caillé, sans oublier les légumes lacto-fermentés comme les cornichons, mais aussi un certain nombre de produits fermentés tels que les saucissons.

 

Au cours de ce processus de fermentation, les ferments lactiques sont aptes à transformer les sucres, incluant le lactose, le fructose ou le saccharose, pour devenir de l’acide lactique. Il est à noter que ce composé propose plusieurs actions. Tel est, par exemple, le cas de sa contribution dans les propriétés organoleptiques des produits. Par ailleurs, l’acide lactique agit également comme étant un conservateur naturel en freinant le développement des agents pathogènes.

 

À l’intérieur de l’organisme, les ferments lactiques sont présents et prolifèrent au niveau des microbiotes. Ceux-là sont présents sur différents niveaux de l’organisme, incluant l’intérieur de l’intestin, de la bouche, de la peau, de l’appareil génital et des poumons. L’équilibre de ces microbiotes est primordial. Un éventuel déséquilibre accentue le développement d’agents pathogènes, mais peut aussi impacter d’autres fonctions du corps humain. En effet, cet équilibre propose aussi une influence sur les fonctions immunitaires, neurologiques, métaboliques et digestives.

 

Aspect et compositions

Les ferments lactiques sont de plusieurs sortes, mais les principaux concernent surtout les bactéries lactiques. Ces dernières ne sont pas visibles à l’œil nu. À travers une observation microscopique, les chercheurs les classent dans la catégorie des bactéries à Gram positif ou Gram +. En clair, ces bactéries se démarquent par leur paroi très épaisse.

 

Dans leur ensemble, les ferments lactiques étaient autrefois récupérés au sein des substituts fermentés, puis ensemencés pour intervenir dans d’autres fermentations. Cependant, ce procédé s’avère plutôt insuffisant à l’heure actuelle pour répondre à la demande de l’industrie agroalimentaire ou nutraceutique. Grâce aux avancées de la technologie et de la science, les souches des ferments lactiques ont pu être étudiées de manière optimale pour permettre une culture et une production à plus grande échelle.

 

Il existe un bon nombre de souches de bactéries lactiques, incluant notamment les Lactobalcillus, les Lactococcus, les Aerococcus, les Alloiococcus, les Enterococcus et les Streptococcus. Dans tous les cas, on peut distinguer trois catégories de ferments lactiques. La première concerne les ferments purs qui se caractérisent par une seule souche. La deuxième concerne les ferments mixtes qui assemblent différentes souches avec une composition qui est partiellement déterminée. La dernière catégorie concerne les ferments mixtes sélectionnés qui se distinguent par des souches bien définies.

 

Les recherches sur les probiotiques

Selon les études, il existe un certain nombre de types de diarrhées infectieuses, dépendant de l’agent pathogène responsable comme les virus, les bactéries ou les parasites. La plus connue est la diarrhée aiguë qui est causée par la gastro-entérite d’origine virale, touchant aussi bien les enfants que les grandes personnes. D’après les récentes études, les bactéries lactiques, concernant principalement le Lactobacillus rhamnosus GG, le Lactobacillus casei, le Lactobacillus acidophillus, le Bifidobacterium bifidus et la levure Sacharomyces boulardii sont susceptibles de réduire les risques de contraction de ce type de diarrhée. Ces bactéries lactiques peuvent même diminuer la durée de cette diarrhée une fois qu’elle s’est manifestée.

 

D’autres essais avec des associations de probiotiques tels que les Saccharomyces boulardii et d’antibiotiques ont également prouvé leur efficacité pour le traitement de la diarrhée chez les nourrissons.

 

En outre, les probiotiques ont également été étudiés pour leurs actions sur la prévention de la diarrhée du voyageur ou « tourista ». À noter que cette pathologie touche jusqu’à plus de 50 % des voyageurs qui choisissent des destinations vers des pays en voie de développement. La diarrhée du voyageur est surtout causée par une infection d’une souche pathogène de la bactérie Escherichia Coli. En se focalisant sur plus d’une dizaine d’études cliniques, la méta-analyse la plus récente sur l’utilisation prophylactique des probiotiques ont permis de conclure que des doses régulières de quelque 10 milliards UFC de Saccharomyces boulardii ou d’un mélange de Lactobacillus rhamnosus GG et Bifibobacterium bifidus, permettent une protection contre la tourista. D’ailleurs, une autre méta-analyse effectuée en 2007 a également exposé l’efficacité des probiotiques pour réduire de 15 % la fréquence des diarrhées du voyageur.

Par ailleurs, l’action des probiotiques sur les manifestations du syndrome de l’intestin irritable a également été le sujet de nombreuses études, notamment au cours de l’année 2000. Les analyses les plus récentes ont conduit à un résultat plutôt positif. En effet, selon les scientifiques, les probiotiques auraient la capacité d’améliorer de manière générale, l’état des patients en atténuant la fréquence et l’intensité des douleurs abdominales. Ces malaises incluent les flatulences et les ballonnements. Toutefois, il a aussi été constaté que ces probiotiques permettent de régulariser le transit intestinal. Nonobstant, la majorité des études estime qu’il n’est pas facile de s’y trouver avec l’importance des bienfaits, étant donné que l’hétérogénéité des probiotiques étudiés surtout à travers leur dose et leur durée d’administration est considérable. Quoi qu’il en soit, il convient de dire que les résultats qualifiés positifs ont été obtenus grâce au Lactobacillus rhamnosus GG, au Lactobacillus plantarum, au Bifidobacterium infantis, au Streptococcus faecium, au Streptococcus thremophilus, au Saccharomyces boulardii ainsi que l’assemblage des bactéries lactiques VSL#3.

 

Dans les cas de pouchite, plusieurs essais cliniques avec placebo ont été menés sur des patients souffrants de pouchite récidivante. À noter que la pouchite est une inflammation récidivante de la poche iléale. Il s’agit d’une conséquence fréquente du traitement chirurgical ou coloproctectomie de la colite ulcéreuse. Dans le contexte, une préparation spécifique VSL#3 formée par 4 souches de lactobacilles, de 3 souches de bifidobactéries ainsi qu’une souche de streptocoques permet de prolonger la durée de rémission et permet également de prévenir les risques de rechutes. Au cours de l’étude, il a été observé que les traitements à base de Lactobacillus GG et à base de lait fermenté ont présenté moins de succès. Ce n’est qu’après une méta-analyse effectuée en 2008 qu’on a pu évaluer les effets préventifs des probiotiques sur la pouchite, notamment à partir de 5 études cliniques randomisées.

 

Quant à une possible efficacité des probiotiques vis-à-vis des infections à l’Heliobacter pylori, deux méta-analyses ont été entamées en 2009. L’infection à l’Helico pylori est assez répandue. Cette manifestation est la cause d’un certain nombre de gastrites ainsi que la majorité des ulcères gastroduodénaux. L’une des méta-analyses a fait l’objet de 10 études sur plus de 900 participants. Cette expérience a montré que les bactéries lactiques de laits fermentés comme les lactobacilles et les bifidobactéries, associées à une thérapie classique, avaient pour effet d’augmenter de 5 % jusqu’à 15 % les chances de guérison par rapport à l’infection à l’Heliobacter pylori. Concernant l’autre méta-analyse, il a fallu 8 études à travers 1372 patients pour conclure que les lactobacilles permettent d’améliorer le taux de réussite du traitement classique, mais présentant aussi un pouvoir atténuant sur les éventuels effets indésirables. D’autre part, les scientifiques qui ont mené une autre méta-analyse réalisée en 2007 ont dû recourir à plus d’une dizaine d’études randomisées pour conclure à une efficacité des probiotiques qui, associés aux antibiotiques, seraient tout à fait aptes à éliminer la bactérie en question.

 

En 2006, une analyse d’envergure indiquait aussi que le risque de diarrhée causée par des prises d’antibiotiques, surtout celles qui sont en relation avec la diarrhée et l’infection par clostridium difficile, pouvaient être réduites par une éventuelle prise en concomitance avec des probiotiques. Plus d’une trentaine d’études ont été incluses dans la méta-analyse avec la participation de 3000 patients. D’après les résultats, il a été constaté que l’utilisation des probiotiques diminue d’au moins 57 % le risque de diarrhées associées aux antibiotiques, mais aussi le risque de diarrhées provoquées par le clostridium difficile. Parmi les micro-organismes étudiés, seuls les Saccharomyces boulardii, les Lactobacillus rhamnosus GG ainsi que certaines combinaisons de deux probiotiques ont pu produire des effets significatifs dans la prévention de la diarrhée associée aux antibiotiques.

 

Selon aussi une étude assez récente, des résultats plutôt satisfaisants ont été également obtenus avec le Lactobacillus plantarum. En même temps, une méta-analyse qui cible surtout les études entamées avec des lactobacilles est arrivée à la conclusion que les genres Lactobacillus rhamnosus GG et le Lactobacillus bulgaricus permettaient de réduire les risques de diarrhées causées par les antibiotiques chez les sujets adultes, mais pas chez les enfants.

 

Dans une revue publiée en 2009, les scientifiques ont comparé l’efficacité de différents traitements contre la vaginose bactérienne, une des causes les plus connues de vaginite. Ces chercheurs ont conclu que l’intervention des lactobacilles s’avérait plus efficace que les antibiotiques préconisés par voie orale, à l’instar de la clindamycine ou le métronidazole. Par ailleurs, les antibiotiques offraient des résultats plus encourageants, surtout s’ils sont combinés à des suppléments alimentaires à base de lactobacilles.

 

Concernant l’infection à la levure ou Candida albicans, une autre cause possible de vaginite, une analyse faite en 2003 indiquait que les résultats quant à l’utilisation des probiotiques visant à prévenir et à traiter cette infection s’avéraient plutôt positifs, mais assez insuffisants. En revanche, une autre étude menée en 2009 a permis de renforcer les conclusions en étalant le fait que l’adjonction de lactobacilles serait une alternative efficace pour renforcer le traitement classique au fluconazole.

 

Chez la femme enceinte, une revue a également publié une évaluation de l’efficacité des probiotiques sur ses sujets. D’après cette publication, il s’avère que la consommation de probiotiques serait susceptible de réduire de 81 % le risque d’infection génitale chez la gent féminine. Néanmoins, des recherches supplémentaires seront indispensables afin de confirmer l’utilisation des probiotiques dans le traitement des infections vaginales.

 

En outre, avec des bactéries lactiques du genre Lactobacillus rhamnosus (Antibiophilus®), Lactobacillus acidophilus et le produit VSL#3, ils seront aussi capable de prévenir la diarrhée causée par une radiothérapie de l’abdomen ou également de la région pelvienne. Cependant, le nombre restreint des études et leur hétérogénéité ne permettent pas pour le moment de conclure l’effet de manière définitive.

 

Dans le but de prévenir l’eczéma atopique chez les enfants à risque, des études cliniques ont pu être effectuées très récemment avec l’utilisation de suppléments de Lactobacillus F19, Lactobacillus sakei ou d’une combinaison de Bifidobacterium bifidum et de Lactococcus lactis. L’intervention de ces micro-organismes permettait de réduire l’incidence de l’eczéma chez les enfants qui sont plus à risque concernant l’apparition de l’eczéma atopique. D’ailleurs, des études antérieures avaient évoqué un effet préventif similaire de Lactobacillus GG44-45. Nonobstant, il a été conclu que la combinaison Bifidobacterium longum et Lactobacillus rhamnosus ne semblent pas produire les effets recherchés, notamment sur l’incidence de l’eczéma sur les jeunes enfants asiatiques, mais aussi sur leur sensibilité aux allergènes.

 

À l’heure actuelle, il existe un certain nombre de preuves expérimentales et cliniques qui montrent que l’interaction des probiotiques avec le système immunitaire ne se limite pas seulement au système digestif. En effet, les résultats de plusieurs essais cliniques évoquent l’action des bactéries lactiques pouvant stimuler la production d’anticorps dans l’organisme humain. À titre d’exemple, il s’avère que des suppléments à base de Lactobacillus GG permettent au corps de bénéficier d’une protection légère, mais assez significative, contre les infections du système respiratoire. En outre, à travers leur pouvoir régulateur sur le système immunitaire, les bactéries lactiques seraient capables d’atténuer l’intensité de la rhinite allergique, surtout celle qui se manifeste chez les enfants.

 

Propriétés et effets recherchés

Si l’on ne se réfère qu’à travers ces recherches citées auparavant, il convient évidemment de constater que les vertus des ferments lactiques suscitent un intérêt d’envergure au sein de la communauté scientifique. Depuis leur découverte, ces micro-organismes ne cessent d’intriguer les chercheurs du monde entier pour évaluer tout leur potentiel dans le domaine de la thérapie. Toutefois, il est important de stipuler que chaque ferment lactique peut éventuellement présenter des propriétés propres et de ce fait, procurer des bienfaits différents à l’intérieur de l’organisme.

 

Concernant par exemple, leurs effets sur l’équilibre de la flore intestinale, les découvertes préliminaires sur les ferments lactiques ont surtout été constatées au niveau de la sphère intestinale. Pour ce sujet en particulier, les scientifiques ont montré qu’une supplémentation en probiotiques pouvait contribuer au maintien de l’équilibre de la flore intestinale, ce qui permet de favoriser le transit intestinal. Des effets concluants ont également été constatés pour combattre les troubles digestifs comme les symptômes associés aux ballonnements, aux flatulences, à la constipation et aussi à la diarrhée.

 

Dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, les chercheurs ont également montré qu’une supplémentation en ferments lactiques serait idéale pour présenter un intérêt crucial afin de lutter contre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Ces dernières se caractérisent par une inflammation de la paroi du tube digestif. À noter aussi que ces affections ne disposent à ce jour d’aucun traitement curatif. Toutefois, la cure en ferments lactiques offre actuellement une ouverture intéressante pour des résultats prometteurs dans un avenir proche.

 

Pour le bien-être général et défense de l’organisme, il n’est plus à expliquer que l’équilibre des microbiotes au sein de l’organisme est essentiel pour de nombreuses fonctions. D’ailleurs, des recherches ont déjà montré quelques effets positifs sur les fonctions digestives, neurologiques, immunitaires et métaboliques. En clair, une supplémentation en ferments lactiques pourrait effectivement présenter un intérêt non négligeable pour le bien-être général et la défense de l’organisme.

 

À l’heure actuelle, les scientifiques ont pu rapporter des résultats plutôt encourageants dans le renforcement du système immunitaire, mais aussi dans l’utilisation des ferments lactiques pour lutter contre un certain nombre de troubles. Ces derniers concernent surtout l’hyperlipémie. Sans mentionner que ces résultats permettent aussi de reconnaître les actions des ferments lactiques pour prévenir certains troubles cardiovasculaires ou aussi contribuer à la prise en charge des diabétiques. Il a également été constaté que plusieurs souches de probiotiques pouvaient procurer des effets minceur ainsi qu’une action anxiolytique.

 

Dosage et posologie

Faute de données insuffisantes, la définition précise d’un éventuel dosage concernant les ferments lactiques n’a pas encore été étalée au grand jour. D’ailleurs, il convient de dire que la posologie devra dépendre d’un certain nombre de paramètres, incluant le nombre de souches de probiotiques ainsi que les effets recherchés. Actuellement, plusieurs suppléments sont proposés avec une posologie qui est comprise entre 4 à 8 milliards de probiotiques par jour. Quoi qu’il en soit, il est toujours préférable de se rapprocher d’un spécialiste ou d’un médecin avant de décider des proportions adaptées.

 

Précautions d’emploi

Malgré le fait que la plupart des bactéries lactiques prédigèrent une bonne partie du lactose du lait, la consommation de produits laitiers fermentés peut parfois engendrer des troubles digestifs, notamment chez les individus souffrants d’une intolérance aiguë au lactose.

 

En milieu hospitalier, il n’est pas rare que le sang de très jeunes enfants traité avec de la levure boulardii soit infecté par une levure. Ainsi, des cas anecdotiques de bactériémie chez des sujets qui consommaient de la levure boulardii ont été rapportés.

 

Interactions

En association avec certains médicaments, les bactéries probiotiques sont susceptibles de prévenir la diarrhée induite par les antibiotiques ou en réduire la durée. Toutefois, en cas de doute, il est conseillé de se rapprocher d’un médecin ou d’un spécialiste avant d’utiliser des ferments lactiques en concomitance avec des médicaments.

 

Contre-indications

Il est important de noter que les ferments lactiques sont des micro-organismes présents en grande quantité au sein de l’organisme. De plus, ils sont très bien tolérés par le corps et présentent de nombreux bienfaits. Cependant, par mesure de précaution, la supplémentation en probiotiques n’est pas vraiment recommandée aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes ainsi qu’aux enfants et aux patients immunodéprimés. En cas de doute, un avis médical doit toujours être considéré au plus haut point.

 

Les supplémentations à base de ferments lactiques ne doivent pas être consommées sans avis médical, notamment en cas d’affaiblissement du système immunitaire dû à une maladie comme le sida ou le lymphome. Le cas concerne aussi les sujets qui sont soumis ou à un traitement médical tels que la corticothérapie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Il convient aussi de ne pas utiliser les ferments lactiques sans avis médical en cas de nausées, de fièvre, de vomissements, de diarrhées contenant du sang ou de douleurs sévères au niveau du ventre.

 

Effets secondaires possibles

À ce jour, aucun effet secondaire majeur n’a été constaté lors de l’usage de suppléments à base de ferments lactiques.