Se manifestant par des contractions brusques, incontrôlées et généralement douloureuses dans l’abdomen, les spasmes au ventre sont des troubles fréquents. En principe, ils sont causés par des pathologies digestives banales, urinaires ou gynécologiques et ressemblent fortement à des crampes. Les maux de ventre dits spasmodiques se manifestent avec des intensités très variables et sont également variables dans le temps et dans la localisation. Ces troubles spasmodiques se soignent avec des médicaments antispasmodiques. Le Trimebutine fait partie des spécialités pharmaceutiques qui soulagent et soignent les spasmes et crampes musculaires abdominales.

 

Quand prendre du Trimebutine ?

Les comprimés Trimebutine sont indiqués pour le traitement symptomatique des douleurs liées aux troubles du transit intestinal et en cas de spasmes douloureux d’origine digestive ou biliaire. Les symptômes se manifestent par des maux de ventre, un syndrome de l’intestin irritable ou de la colopathie fonctionnelle, une diarrhée, une constipation, un ballonnement, etc. Le principe actif contenu dans ce médicament est un antispasmodique musculotrope qui se nomme Trimébutine. Il agit sur le tube digestif en tant qu’agoniste enképhalinergique faible. Sa capacité à réguler la motricité des intestins lui permet de soulager assez rapidement les maux de ventre liés à un inconfort intestinal à cause d’un trouble fonctionnel de l’intestin.

 

Comment prendre du Trimebutine ?

La dose usuelle de ce médicament est de 300 mg par jour. Dans des cas exceptionnels, il est possible qu’un patient doive prendre 600 mg par jour, soit 3 comprimés de 200 mg. La prise de ces comprimés se fait de manière fractionnée : 1 comprimé avant chaque repas avec un grand verre d’eau. La durée du traitement doit rester courte.

 

Le Trimebutine est-il dangereux ?

Ce sont les effets secondaires du Trimebutine qui rend surtout sa prise dangereuse. Les cas de surdosage sont potentiellement dangereux. Ils peuvent aussi avoir des effets néfastes sur certaines catégories de patients.

 

En effet, comme tout autre médicament, Trimebutine peut engendrer des réactions secondaires ou indésirables selon la sensibilité de chacun. En principe, cette spécialité pharmaceutique est réservée à l’adulte. Cependant, il a été bien déclaré qu’il est interdit chez les enfants de moins de 2 ans à cause de ses effets neurologiques et parce que leur organisme ne tolère pas ce traitement. Il en est de même chez les personnes âgées de plus de 55 ans qui suivent des traitements médicamenteux à cause d’un risque d’interaction avec le Trimebutine. 

 

Quels sont les effets secondaires du médicament Trimebutine ?

Les effets indésirables observés fréquemment chez certaines personnes concernent des réactions allergiques au traitement. En effet, le Trimébutine ou les autres excipients que contient le médicament peuvent provoquer des symptômes incommodants qui disparaissent après quelques heures. Elles peuvent se manifester par :

  • Une éruption cutanée ;
  • Des réactions cutanées sévères ;
  • Des réactions allergiques comme l’urticaire, les prurits, un choc anaphylactique, l’œdème de la face, les démangeaisons, des affections de la peau et des réactions eczématiformes.
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Quels sont les effets graves d’un surdosage au Trimebutine ?

Des cas de surdosages ont été recensés en particulier chez les enfants. Les effets indésirables de ces anomalies se manifestent sous forme neurologique. L’usage de ce médicament peut ainsi causer des convulsions, de la somnolence, des effets cardiaques comme la bradycardie, un allongement de l’intervalle QTc ainsi que des pertes de conscience.

 

Est-ce que la prise de Trimebutine provoque des effets secondaires sur le fœtus ou sur le nourrisson ?

Les essais cliniques et les déclarations recueillies ne suffisent pas pour prouver ou non l’existence d’un quelconque effet du Trimebutine sur le fœtus lorsqu’il est administré au cours de la grossesse. C’est pourquoi ces comprimés sont formellement déconseillés lors du premier trimestre de grossesse. Durant le second et le troisième trimestre, ils ne peuvent être prescrits que si la femme enceinte en a vraiment besoin. Le médicament Trimebutine est également déconseillé chez les femmes allaitantes à cause de l’insuffisance des données concernant son passage dans le lait maternel.

 

Comment éviter les effets dangereux du médicament Trimebutine ?

Comme la prise de la Trimebutine peut présenter des dangers, il est toujours conseillé de bien s’informer sur le médicament auprès de son médecin ou de son pharmacien sur la posologie adaptée et la durée du traitement ainsi que sur les contre-indications afin de ne pas risquer de faire une erreur de traitement ou un surdosage. Réservée à l’adulte, cette spécialité pharmaceutique ne doit pas être prise par des patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ainsi que les personnes atteintes d’un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose. Aussi, les patients souffrant de phénylcétonurie et de fructosémie ne doivent pas prendre ces comprimés. Tout sujet présentant une hypersensibilité au Trimebutine ne peut pas recourir à ce traitement. De plus, un patient suivant un régime pauvre en sucre ou diabétique ne doit pas prendre ce médicament.

 

Que faire en cas d’apparition d’effets secondaires et indésirables ?

En cas d’apparition d’un de ces effets secondaires et indésirables, il convient d’arrêter tout de suite la prise de Trimebutine. Il est ensuite recommandé de consulter son médecin traitant afin qu’il puisse ajuster la posologie ou de voir avec lui s’il est nécessaire d’arrêter le traitement ou s’il faut le remplacer. Il ne faut surtout pas hésiter d’informer un professionnel de la santé. Cela permet d’assurer une meilleure prise en charge du patient et de faire rapidement une déclaration des effets indésirables du médicament.

 

Que faire en cas de surdosage ?

Il faut arrêter le traitement et consulter un responsable de la santé en cas de surdosage au Trimebutine. Dans de telles circonstances, une surveillance en milieu spécialisé s’impose. Ce cas nécessite un traitement symptomatique.

 

Comment déclarer un effet secondaire ?

La déclaration des effets secondaires est essentielle pour assurer un bon suivi du médicament. Elle est en outre indispensable pour un suivi optimal des patients. Cette déclaration peut se faire par le malade lui-même directement auprès d’un centre régional pharmacovigilance (CRPV) ou dans Eudravigilance. Vous pouvez également consulter votre médecin ou votre pharmacien. De ce fait, ce sera le patient ou son représentant qui effectue la déclaration. Il est aussi possible de faire une déclaration en ligne sur des sites ou portails de signalement.

 

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