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Arbuste aux mille et une vertus, le sureau a toujours été considéré comme étant l’un des végétaux qui procurent du bien à la santé humaine. Ses baies, ses fleurs et ses écorces ont suscité un grand intérêt pour la science, notamment en ce qui concerne le domaine de la phytothérapie. Dans l’Antiquité, le sureau a déjà été utilisé pour servir de remède contre un bon nombre de pathologies, pour ne citer que la fièvre, les irritations buccales et les maladies respiratoires qui engendrent le rhume, les sinusites ou encore les grippes. Le sureau dispose également des propriétés diurétiques, antirhumatismales et laxatives.
Nom scientifique : Sambucus nigra.
Noms communs : sureau noir, hautbois, sambuc, saou, arbre de judas, seuillon, susier.
Noms étrangers (anglais) : Elder, elderberry, black elder.
Classification botanique : famille des caprifoliacées (Caprifoliaceae).
Formes et préparations : décoctions, infusions, tisanes, sirops, jus, gélules, teintures mères, compresses, cataplasmes, bonbons, etc.
Dans leur ensemble, les sureaux sont des arbustes ainsi que des plantes herbacées qui appartiennent au genre Sambucus, classés dans la famille des Caprifoliacées. D’après les récentes études qui ont été effectuées de manière systématique, ce végétal fait partie des Adoxacées. Le sureau est une espèce nitrophile, c’est-à-dire que sa présence sert de repère pour déterminer un sol riche en azote. Il existe dans le monde de nombreuses de variétés de sureau dont certaines ne sont pas consommables et peuvent même être toxiques pour l’homme. Toutefois, d’autres sont plutôt appréciés pour leurs fruits, à l’instar des sureaux ligneux qui sont des arbustes ayant des fleurs de couleur blanches ou crème. Cette variété produit de petits bouquets de baies rouges, bleues ou noires. Ces fruits sont assez appréciés par les oiseaux qui participent à la dispersion des graines par le biais de l’ornithochorie.
Rien que sur le territoire européen, il en existe pas moins de trois espèces, dont le Sambucus nigra qui est appelé communément le sureau noir. C’est la variété la plus répandue en Europe et il s’avère que ses baies noires sont comestibles. En outre, le Sambucus racemosa subsp. Racemosa est une sous-espèce eurasienne du Sambucus racemosa qui est aussi connu sous le nom de sureau rouge, sureau des montagnes ou sureau à grappes aux baies rouges. Ils sont toxiques, notamment lorsqu’ils sont consommés crus. Le dernier concerne le Sambucus ebulus ou le sureau hièble, une espèce de sureau herbacé rhizomateux qui prolifère surtout dans les zones les plus froides de l’Europe de l’Ouest. Contrairement au Sambucus nigra, les baies noires du sureau hièble sont toxiques.
Le sureau noir qui est comestible et qui est utilisé dans la médecine traditionnelle est un arbuste qui mesure entre 2 et 5 mètres de haut. Ce végétal donne des baies comestibles qui se démarquent par son allure ressemblant à un parapluie suspendu, connu aussi sous le terme scientifique de corymbes à port tombant. Le goût particulier des baies du sureau noir peut s’apparenter à celui de la mûre et du raisin. Quant au sureau rouge, c’est plutôt un arbuste de 1 à 4 mètres de hauteur. Ses baies sont de couleur rouge corail. En tenant compte du fait de leur toxicité, elles peuvent causer des vomissements plus ou moins graves, notamment lorsqu’elles sont consommées crues. Les baies du sureau rouge sont rassemblées sur des grappes allongées et dressées. En l’absence des fleurs et des fruits, l’appareil végétatif de cette variété ressemble vivement à celui du sureau noir. Ainsi, ce qui la différencie de ce dernier est alors la couleur de la moelle. Pour le sureau hièble, il s’agit d’une herbacée qui ne dépasse pas généralement 1 mètre de haut et qui disparaît au début de la période hivernale. De toutes les espèces, ce sont les baies du sureau hièble qui sont les plus toxiques. Elles sont habituellement situées sur le pic des bouquets de feuilles et sont groupées en calices, d’où l’appellation de plantes corymbes.
Le sureau est un genre d’arbuste plutôt tenace qui peut vivre une centaine d’années. Il est assez présent hors des zones boisées, dans les haies ou aux bords des chemins. Sa floraison se produit ordinairement vers le début du mois de mai jusqu’au mois d’août. Le sureau appartient à la famille des caprifoliacées, tout comme le chèvrefeuille ou le camérisier. Le végétal est une plante herbacée qui mesure en moyenne 2 mètres. Sa tige est faiblement ramifiée, comportant des feuilles caduques qui comptent environ sept folioles. Ses fleurs sont blanches et odorantes, elles commencent à s’ouvrir dès le début du mois de mai, laissant place au mois de juillet à des grappes de petites baies de couleur noire. Ces dernières deviennent souvent toxiques une fois matures.
Pour la consommation, ce sont les baies du sureau noir qui sont particulièrement intéressantes. Néanmoins, dans l’univers de la phytothérapie, le sureau est utilisé dans presque son intégralité, incluant ses fleurs, ses baies, ses feuilles et ses écorces.
À travers l’analyse de ses fleurs, le sureau dispose d’une forte concentration en acides phénoliques, en flavonoïdes, formant, entre autres des antioxydants. De plus, les fleurs de cette plante sont également riches en huiles essentielles et aussi en minéraux. Ses baies sont généralement gorgées de vitamines A, C et B6. Par ailleurs, les baies du sureau contiennent aussi une forte teneur en fer, en flavonoïdes, en caroténoïdes, en acides aminés et en tanins. En ce qui concerne les feuilles, elles sont plutôt concentrées en tanins, en nitrate de potasse et en acides valérianiques qui sont réputés pour leurs propriétés calmantes. Des études ont confirmé la présence d’une quantité assez élevée d’acide cyanhydrique dans l’écorce. Ce composant est susceptible d’être toxique, surtout lorsqu’il est utilisé à forte dose.
Parmi les espèces à considérer, c’est le sureau hièble qui présente un risque important de toxicité. À titre de rappel, il existe plus d’une centaine de variétés de sureau qui ne sont pas destinées à la consommation, incluant le sureau hièble. Ce dernier s’avère même être le seul spécimen de la famille qui est très toxique, connu sous l’appellation scientifique de Sambucus ébulus. Pour toutes ces raisons, il est donc préférable de bien s’informer sur les différences entre le sureau comestible et le mauvais sureau que l’on peut trouver dans les champs ou en campagne. Il faut noter que l’espèce Sambucus ébulus est considérée comme étant aussi très toxique, notamment à cause de ses puissantes propriétés vomitives et laxatives qui peuvent engendrer des dégâts considérables sur l’organisme.
Pour éviter toute confusion, il est important de stipuler que le sureau hièble est une herbacée rhizomique, développant une tige unique ainsi qu’une grappe dont les fruits ont un goût très amer. De plus, son odeur est plutôt désagréable, surtout vers la fin de l’automne pendant lequel la plante commence à se détériorer.
Les fleurs du sureau hièble se démarquent également par ses pétioles rosés, contrairement au sureau noir qui ont des teintes blanches assez identiques aux couleurs des crèmes. Le sureau hièble pousse souvent en famille sur les bords des routes ainsi que dans les alentours des fossés humides, généralement près des agricultures intensives. Quoi qu’il en soit, en tenant compte de certains critères, le sureau hièble est assez facile à reconnaître. Le fait que ses grappes sont habituellement dressées vers le ciel sur le sommet de sa tige le distingue du sureau noir. En revanche, ce dernier produit des baies qui sont souvent penchées vers le sol, notamment quand elles sont matures. D’un point de vue plus scientifique, le sureau hièble indique généralement un sol qui est particulièrement pollué par les nitrates.
Si le sureau noir a depuis longtemps suscité un intérêt particulier dans le domaine de la santé, les chercheurs ne cessent de découvrir d’autres vertus de cette espèce végétale. En 1993, entre autres, un essai clinique avec placebo a été mené sur plus d’une vingtaine de sujets, notamment au cours d’une épidémie de grippe. Les résultats ont confirmé que pour apaiser de manière rapide les symptômes en relation avec la grippe un extrait de baies de sureau, particulièrement celles du Sambucol, était suffisamment supérieur au placebo. Au bout de deux jours de l’expérience, plus de 90 % des sujets traités au sureau ont montré un soulagement convaincant des symptômes, tandis que ce n’est que six jours après que 91,7 % des patients du groupe placebo ont présenté une amélioration identique.
Par ailleurs, durant la saison grippale de 1999-2000, d’autres chercheurs ont également mené un essai à double insu contre placebo sur une soixantaine d’individus atteints d’influenza de type A et B2. Les auteurs de l’étude ont rapporté que le sirop de sureau a entrainé un enrayement des symptômes de la grippe en environ quatre jours, mais également une réduction nette des recours aux médicaments de secours. Cela a été constaté quand le fait a été comparé à celui constaté sur les sujets qui ont été conviés à prendre le placebo. D’une manière générale, les initiateurs de l’expérience ont aussi conclu que les baies de sureau ont pu prouver une efficacité peu concluante sur la base des résultats obtenus. Toutefois, une autre étude menée en 2009 a permis de constater qu’une consommation d’une certaine quantité d’extraits de sureau, soit environ 175 mg, durant 48 heures, permettait de diminuer le symptôme de la grippe, pour ne citer que la fièvre, les maux de tête, la congestion nasale ou les courbatures. Néanmoins, l’efficacité avérée du sureau dans le soulagement des symptômes en rapport avec la grippe requiert davantage de recherches pour la confirmation de son effet.
Dans le but de traiter la sinusite et la bronchite, une méta-analyse a également été menée à partir d’une préparation composée de fleurs de sureau, de gentiane, de verveine, de primevère et aussi d’oseille. La recherche s’est plutôt penchée sur le traitement des infections des sinus. Le mélange a pu diminuer l’enflure de la muqueuse nasale et la congestion, notamment quand son usage a été combiné à un antibiotique. Sans mentionner que l’association de ces éléments a pu diminuer les symptômes de la bronchite après une dizaine de jours de traitement. Néanmoins, le résultat semble de moindre importance par rapport à l’effet obtenu à partir d’un expectorant.
Pour lutter contre l’obésité, il s’avère que le sureau, avec ses 370 mg de flavonoïdes et de 1 mg d’anthocyanes combiné avec de l’Asparagus officinalis, permettrait de baisser le poids ainsi que la pression artérielle des sujets obèses, d’après toujours une méta-analyse. Le résultat obtenu pourrait probablement se baser sur le fait qu’environ 5 g de feuilles de Sambucus nigra associées avec d’autres plantes seraient capables de faciliter le transit intestinal. D’autres recherches sont à prévoir afin de confirmer ce résultat et d’attester son efficacité.
En outre, avec ses autres composants, le Sambucus nigra, combiné avec certaines plantes pourrait aussi soulager la gingivite. L’étude clinique randomisée a été menée auprès de 53 participants. De plus, l’effet bénéfique a également été confirmé par l’usage du HM-302, un genre de rince-bouche qui contient du Sambucus nigra associé avec de l’Echinacea porporea qui a été administré par voie orale chez 62 individus durant 2 semaines. Toutefois d’autres études sont encore à mener pour une conclusion définitive.
Il n’est pas conseillé de consommer les baies du sureau crues. En effet, elles sont susceptibles d’être légèrement toxiques et peuvent de ce fait engendrer des vomissements, surtout si elles sont immatures. Toutefois, la toxicité de ce fruit peut être détruite s’il est cuit.
Malgré cela, les fruits du sureau ainsi que ses fleurs peuvent être transformés en vin de sureau. D’ailleurs, des boissons faites à base de sureau font partie des coutumes des pays nordiques. Elles peuvent se présenter sous l’aspect d’un sirop, d’une gelée, d’une limonade ou même en kéfir de sureau. D’autres coutumes comme celle de la France permettent même aux fruits du sureau d’entrer dans la composition du sirop de grenadine.
Ce sirop peut aussi être assaisonné avec du vin blanc, du pétillant, du cidre ou même de la bière. Sans mentionner que le sirop de sureau peut parfaitement être utilisé en cuisine, dans la préparation de crêpes, de salades de fruits ou dans une sauce, une vinaigrette ou dans d’autres recettes à base de pains.
Il arrive même que les fleurs soient utilisées pour la confection du champagne de sureau ainsi que d’une liqueur qui peut servir de substitut de la liqueur de mélisse, notamment dans la fabrication du fameux cocktail Hugo. La liqueur à base de sureau peut même servir d’aromatisant pour le sambuca, une autre liqueur à base d’anis.
D’un point de vue historique, le sureau intervenait surtout dans le traitement destiné à soulager la douleur, l’inflammation, les dilatations ou également en tant qu’expectorant et diurétique. À l’heure actuelle, les recherches semblent plutôt se focaliser sur l’effet des compléments alimentaires du sureau noir afin de prouver son efficacité contre l’hyperlipidémie, mais aussi pour limiter les risques liés aux maladies cardiovasculaires ou à la grippe. Quoi qu’il en soit, même sous forme de complément alimentaire, le sureau n’est pas conseillé aux femmes enceintes ou allaitantes, aux jeunes enfants, mais aussi aux individus qui souffrent d’arthrite ou de diabète.
Dans le domaine de la phytothérapie, les écorces, les feuilles, les fleurs et les fruits du sureau sont particulièrement destinés à des usages médicamenteux distincts. L’écorce interne des rameux, par exemple, contient de la résine purgative, du tanin, quelques particules d’huiles essentielles, de l’acide valérianique, mais aussi des alcaloïdes comme la conicine et le sambucine. Grâce à ces composants, le sureau possède des propriétés diurétiques, laxatives, analgésiques et sédatives. Il est surtout conseillé pour traiter les hydropisies, l’ascite, l’anasarque, les œdèmes, les néphrites et les rhumatismes.
Pour les feuilles et les jeunes pousses feuillées qui sont utilisées fraîches, elles ont les mêmes emplois lorsqu’elles sont préparées en décoction. En usage externe, ces parties du sureau sont assez vulnérables après leur broyage. Elles servent surtout de substitut pour soigner les morsures de vipères par friction, ainsi que d’hyménoptères à travers une décoction. Elles s’utilisent également en cataplasmes en cas d’entorses ou de contusions. Les fleurs sont diurétiques et laxatives lorsqu’elles sont utilisées fraîches. Après séchage elles s’avèrent être sudorifiques.
Pour un usage interne, le sureau ou ses formes préparées peuvent intervenir en cas d’infections respiratoires virales saisonnières comme les rhumes, les grippes, les sinusites. Il permet également de soigner les bronchites, les fièvres, les troubles gastro-intestinaux, la rétention d’eau, les cystites, les infections urinaires et les irritations buccales comme la laryngite, la pharyngite ou la stomatite.
Pour un usage externe, le sureau est idéal pour combattre certaines affections cutanées telles que l’eczéma, les hémorroïdes, les contusions et les brûlures.
Par ailleurs, le sureau est également indiqué pour lutter contre les problèmes de surpoids. En effet, ce végétal dispose de plusieurs propriétés dépuratives qui sont d’une grande aide afin de nettoyer et de purifier l’organisme. Ses constituants permettent d’éliminer les toxines du corps. Cependant, ses autres vertus sont en outre utiles pour traiter les rhumatismes, l’arthrite et l’arthrose, mais aussi les douleurs articulaires. Selon les spécialistes, le sureau est également un allié précieux pour renforcer le système immunitaire.
Pour préparer une infusion à base de sureau, laissez infuser 3 à 5 g de fleurs séchées dans 150 ml d’eau bouillante pendant au moins 10 minutes. La décoction obtenue est à boire à raison de 3 tasses par jour.
En extrait liquide, il est conseillé d’en prendre 1,5 ml par jour. Toutefois, sous sa forme de teinture mère, la posologie idéale est de 2,5 ml par jour.
Quant aux baies de sureau noir, notamment lorsqu’elles sont proposées en sirop ou en extrait, il est recommandé de suivre les indications du fabricant, étant donné que la concentration de ces extraits ou de ses sirops est susceptible de varier d’un flacon à l’autre.
Quoi qu’il en soit, il est également possible de retrouver du sureau sous forme d’ampoules, de comprimés ou de gélules. Sa prise est généralement à accompagner de l’observation d’un régime alimentaire équilibré et aussi d’un mode de vie approprié. Dans tous les cas, la dose quotidienne à prendre en compte et à ne pas dépasser est de 500 mg, surtout quand il s’agit d’un extrait sec de sureau.
Peu importe sa forme, le sureau est contre-indiqué ou utilisé avec précaution après une consultation clinique au préalable chez les personnes ayant des problèmes d’arythmie ou de maladie cardiovasculaire ou souffrant de tachycardie. Les sujets qui prennent des médicaments antihypertenseurs, qui sont atteints d’une hypotension ne doivent pas non plus utiliser cette plante. Les individus souffrants de cancer, notamment ceux qui suivent un traitement par chimiothérapie ne doivent également pas recourir à ce remède. Les patients qui présentent une maladie du système nerveux central, des problèmes dermatologiques, de diabète, d’anorexie, de troubles gastro-intestinaux ou de pathologies respiratoires ne doivent pas aussi prendre du sureau, sauf sur avis médical.
Associé avec des plantes ou des suppléments, le sureau peut parfois être utilisé, notamment pour profiter de ses propriétés diurétiques, décongestionnantes, anti-inflammatoires, antibactériennes, antivirales et hypoglycémiques.
Il est également possible de recourir au sureau en association avec certains médicaments, à savoir ceux qui sont de synthèse possédant des vertus diurétiques, décongestionnantes ou anti-inflammatoires.
Cependant, même si les faits se basent sur une étude théorique, le sureau pourrait éventuellement contrer les effets des immunodépresseurs, des antibiotiques, des antidiabétiques, des agents modulant le système nerveux central ainsi que des laxatifs ou des diurétiques.
Selon les recommandations de l’OMS, les fleurs de sureau sont déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes, mais aussi aux jeunes enfants. Les personnes allergiques aux plantes de la famille des caprifoliacées ne doivent également pas utiliser le sureau.
Étant donné qu’à part le sureau noir, la consommation de la majorité des espèces appartenant à ce végétal est interdite pour éviter l’apparition des effets indésirables comme les vomissements plus ou moins sévères. Quant au sureau noir, de légers troubles gastro-intestinaux comme les crampes et les diarrhées peuvent être observés, malgré la rareté des cas. Néanmoins, aucun effet indésirable n’a été rapporté concernant l’utilisation du jus de sureau, à condition de respecter les doses prescrites.