Également appelé « Feu sauvage » ou encore « herpès labial », le bouton de fièvre fait partie des infections virales jugées légères, mais très transmissibles. Quelles sont les caractéristiques de cette pathologie ? Comment se transmet-elle ? Quels sont les symptômes et les causes ? Quel traitement homéopathique adopté ? Comment prévenir le bouton de fièvre ? Un tour d’horizon sur cette maladie cutanée.
Particularités du bouton de fièvre
Infection virale, le bouton de fièvre se traduit par la formation d’un amas de vésicules sur ou autour des lèvres. Ce dernier en forme de plaque fait environ 1 à 2 cm de diamètre. En général, ces plaques se localisent dans les environs du nez et de la bouche. Cependant, il arrive qu’elles s’émigrent sur les autres zones du visage. En effet, les vésicules peuvent se retrouver dans la cavité buccale, à l’intérieur de la narine, sur le bout des oreilles, et quelques fois au niveau des yeux. Quelle que soit la localisation des vésicules, il est nécessaire d’éviter de toucher les lésions afin de limiter la propagation des poussées d’herpès sur le reste du corps.
Aussi bénin soit-il, le bouton de fièvre est une pathologie ayant un taux de récidive important. Sa particularité est que lorsque le virus responsable de l’herpès labial s’est introduit dans l’organisme, il va y prendre place durablement. Par conséquent, il arrive qu’un porteur ne présente pas des lésions pendant un certain temps, mais un élément déclencheur va favoriser la réapparition des vésicules.
Transmission de l’herpès labial
Dès la survenue des premiers signes, une personne souffrant de bouton de fièvre est considérée comme contagieuse. Il faut compter entre 1 à 6 jours pour la période d’incubation de ce virus.
Le risque de contamination est élevé lorsque les vésicules contenant des virus s’explosent. En effet, le malade va être un vecteur direct, mais la transmission peut également se réaliser via les objets touchés par ce dernier comme les ustensiles de cuisine ou encore les serviettes. La contagion se poursuivra jusqu’à ce que les lésions deviennent sèches.
Il existe des personnes infectées par le bouton de fièvre, mais qui sont asymptomatiques. En effet, chez ces sujets, la maladie ne se manifeste pas avec des lésions ou plaques et l’individu ignore même qu’il est porteur du virus. Dans ce cas de figure, les risques de contaminations seront causés généralement par des embrassades, des baisers et par des relations sexuelles par voie orale ou génitale. Il faut reconnaître que le bouton de fièvre peut favoriser l’apparition d’un herpès génital.
Causes des récidives d’herpès labial et symptômes
Comme toute maladie virale, l’herpès est causé par un virus nommé VHS1. Sa récidive est généralement incitée par différents facteurs comme la fièvre, un état de stress, les ultras violets du soleil, l’hiver, et principalement la fatigue.
Au cours de la première période d’incubation, le malade ne présente pas de symptômes. Cependant, le bouton rouge peut être précédé d’un engourdissement ; d’une impression de brûlures et de démangeaisons et/ou d’une douleur diffuse.
Un jour après être contaminé, le sujet verra apparaître des vésicules autour de sa bouche avant que celles-ci se transforment en des croûtes jaunâtres. Il faut compter entre une semaine à 10 jours pour que les symptômes soient plus visibles. Même si le virus va demeurer à l’intérieur de l’organisme et qu’il peut réapparaître à tout moment, il est possible de traiter le bouton de fièvre. Dès que vous remarquez les premiers symptômes suspicieux, il faut tout de suite agir. Il existe des médicaments pouvant être adoptés pour traiter l’herpès labial, mais la médecine douce peut aussi vous aider pour soigner cette pathologie cutanée.
Traiter l’herpès labial grâce à l’homéopathie
L’homéopathie est efficace en cas d’herpès buccal.
Face aux premières sensations de douleurs, les experts en homéopathie vous recommandent ces médicaments : Vaccinotoxinum 9 CH, Rhus Toxicodendron 5 CH et Apis mellifica 5 CH. Pour le premier, la dose est de 1 à 10 granules en une prise tandis que pour les deux autres, il faut se limiter à 3 granules toutes les heures. Au fur et à mesure que les médicaments donnent des résultats satisfaisants, il est conseillé de revoir la dose des 2 derniers médicaments. Il suffit de demander l’avis d’un médecin.
Le recours au Natrum muriaticum 9 CH à raison de 3 granules par prise est recommandé en cas de récidive du virus à cause des UV. Dans le cas où la réapparition des lésions cutanées est engendrée par les menstruations, il est préférable d’opter pour du Sepia 7 CH.
Même lorsque des lésions font surface, l’homéopathie peut être une solution efficiente. Face à des vésicules, optez toujours pour le Rhus Toxicodendron 5 CH à raison de 3 granules 3 fois par jour. Accompagnez-le par du Natrum muriaticum 9 CH 5 granules une fois par jour.
Si les lésions sont localisées à l’intérieur de votre bouche, prenez également du Borax 5 CH trois prises par jour. Dans le cas où les lésions causent d’importantes douleurs, prenez du Cantharis 5 CH à la place du Rhus Toxicodendron.
Lorsque le bouton de fièvre est au stade des croûtes, l’homéopathie vous conseille ces deux options : Mezereum 5 CH et Graphites 5 CH. La dose pour ces deux médicaments homéopathiques est de 3 granules 3 fois par jour. En plus de limiter l’écoulement de liquide jaunâtre, ces remèdes sont utiles pour éviter les crises de démangeaisons. Si au bout de 2 jours suivant la prise de ces médicaments, vous ne constatez aucune amélioration, il est conseillé consulter un médecin.
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