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La prise du veinolymphatique Daflon se destine essentiellement au traitement des symptômes d’une insuffisance veinolymphatique qui se reconnaît par des jambes lourdes, des douleurs et des impatiences du primodécubitus. Il peut également soigner les signes de troubles fonctionnels en rapport aux crises hémorroïdaires.
Il convient essentiellement aux adultes. Il est proscrit aux adolescents et aux enfants de moins de 18 ans. Il ne faut en aucun cas en donner aux enfants de moins de 6 ans. Avant de s’en servir, il est tout de même conseillé de lire la notice ou de consulter un médecin, et ce, même si Daflon est disponible en vente libre.
Idéalement, il ne faut pas dépasser les 15 jours suivants la posologie recommandée. Au-delà de ce laps de temps, il vous faut consulter un avis médical si les symptômes persistent ou s’aggravent.
Il faut savoir que des douleurs et un saignement anal qui persistent en dépit du traitement peuvent cacher une tout autre pathologie et non des hémorroïdes. D’où la nécessité d’une prescription médicale avant d’en prendre. Sachez également que tout saignement anal, d’origine hémorroïdaire ou non, chez les personnes de plus de 50 ans requiert obligatoirement une consultation médicale. L’automédication avec le Daflon est proscrite.
Afin d’optimiser l’efficacité de ce médicament contre les problèmes veinolymphatiques, il faut avoir une bonne hygiène de vie. Cela implique plus d’activité physique. On privilégie la marche à pied. Si possible, le sujet doit porter des bas de contention afin de favoriser la circulation du sang. Pour éviter les œdèmes des membres inférieurs, on évite toute exposition au soleil, à la chaleur et les positions debout prolongées. Idem pour les prises pondérales subites. Si jamais les signes de fragilité des vaisseaux persistent ou s’accroissent, consultez au plus vite un médecin.
Des crises hémorroïdaires résultent le plus souvent d’une constipation chronique ou des efforts excessifs de poussée. Pour en limiter les risques ou pour les calmer avec du Daflon, on préconise la consommation d’aliments riches en fibres et de boire abondamment. Il faudra aussi pratiquer des exercices physiques réguliers.
Si c’est pour soigner un problème d’hémorroïdes, le médecin peut prescrire du Daflon à la femme enceinte.
Il n’existe aucune donnée concrète sur le passage de ce médicament dans le lait maternel. Pour minimiser les risques, on évitera tout de même d’en prendre durant l’allaitement. En cas de force majeure, il faudra suspendre l’allaitement sur toute la durée du traitement. Il faudra aussi penser à demander l’avis de son pharmacien ou de son médecin avant de commencer tout traitement.
On se gardera de prendre ce médicament en cas d’allergie avérée aux flavonoïdes extraits de rutacées. Cela prévaut notamment en cas d’hypersensibilité à la diosmine (hespéridine) ou à l’un de ses autres excipients. Il en va de même en cas d’intolérance au lactose et au saccharose.
Vous ne devez en aucun cas prendre ce médicament si vous présentez l’un des troubles suivants :
● Intolérance au fructose ou au galactose
● Déficit en lactase de Lapp
● Syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose
● Déficit en sucrase/isomaltase.
Attention, la prise de ce médicament se cantonne au traitement symptomatique d’une insuffisance veineuse. Cela prévaut malgré le fait qu’il dispose de propriétés vasculo-protecteurs et veinotoniques. Il agit sur le système cardiovasculaire. Daflon a pour action de renforcer la résistance des petits vaisseaux sanguins et de tonifier la circulation sanguine de sorte à faciliter la remontée du sang vers le cœur. Il ne saurait suffire pour enrayer un risque de phlébite chez des sujets alités ou plâtrés.
Suivre un traitement sous Daflon peut exposer à des troubles digestifs et gastro-intestinaux. Dans la plupart des cas, on a affaire à de la diarrhée, des nausées, une dyspepsie ou ballonnement ainsi qu’à des vomissements. On peut aussi se retrouver avec une colite (inflammation du côlon) et exceptionnellement, des douleurs au ventre. Parfois, la prise de Daflon entraîne des troubles du système nerveux comme des sensations de vertige, des maux de tête et un malaise. Il arrive également que cela provoque des affections de la peau et du tissu sous-cutané. Cela se réfère notamment à du rash (éruption cutanée), du prurit (démangeaisons), des urticaires, des œdèmes localisés (visage, lèvres, paupières) et exceptionnellement à un œdème de Quincke.
Il faut néanmoins préciser que l’occurrence et la fréquence de ces effets varient suivant les individus. Tous n’y sont pas sujets.
Il n’y a aucune donnée précise sur l’interaction du Daflon avec d’autres médicaments. Cependant, il est préférable de requérir un avis médical ou les conseils de votre pharmacien si vous prenez d’autres médicaments en concomitance ou en avez pris récemment. Cela prévaut même si cela concerne des médications obtenues sans ordonnance.
Prendre plus de Daflon que vous ne devez peut provoquer une exacerbation de ses effets indésirables. Cela concerne particulièrement les effets suivants : diarrhée, nausée, douleur abdominale, prurit et rash.
Dans ce cas de figure, il faut en informer son médecin ou son pharmacien. Celui-ci saura vous guider sur la conduite à adopter et prescrira un traitement symptomatique adapté.
Non, la prise de Daflon au long cours ne présente aucune toxicité.
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