Le cyclotelia favorise la sensation de bien être. Sur le plan biochimique, le bien-être est la traduction physiologique de la libération de la ß-endorphine qui diminue avec l’âge. De plus, cette réaction étant de courte durée, la sensation de bien-être est toujours fugace. CYCLOTELIA® contient de l’extrait huileux de Flos salis qui rétablit la libération et la biodisponibilité de la ß-endorphine.
La physiologie du bien-être : les endorphines
Les endorphines et plus particulièrement la ß-endorphine sont des neurohormones appartenant à la famille des mélanocortines, incluant aussi l’ACTH, le MSH, le LPH et les enképhalines. Ces neuropeptides proviennent tous de la même protéine précurseur qui est la proopiomélanocortine. Toutefois, la ß-endorphine constitue le représentant principal de cette famille surtout pour son rôle physiologique important. En effet, la ß-endorphine est connue pour la promotion des sensations de plaisir et de bien-être à travers ses effets analgésiques et anti-inflammatoires. Il est à noter que l’intérêt de cette molécule vient du fait qu’elle est secrétée non seulement par les cellules du système nerveux central mais aussi par toutes les cellules épithéliales. Libérée dans la circulation, la ß-endorphine a un effet systémique touchant ainsi l’ensemble de l’organisme.
Le système neuro-cutané et le mécanisme d’action des endorphines :
Les cellules nerveuses et les cellules de l’épiderme ont la même origine car elles se sont développées à partir du même tissu : l’ectoderme. De ce fait, les cellules épidermiques ont conservé certaines propriétés neuronales et notamment la sécrétion des endorphines. Malgré leur éloignement, les deux tissus sont directement connectés par des fibres nerveuses allant jusqu’aux couches superficielles de l’épiderme pour former une sorte de pseudo synapses. Possédant des récepteurs spécifiques aux endorphines, les cellules épidermiques vont réagir aux signaux émis par les neuromédiateurs procurant chez l’individu une sensation de plaisir et de bien-être.
La synthèse de ß-endorphine peut être stimulée par plusieurs facteurs : le sport, les variations de température ainsi que les pressions mécaniques exercées sur la peau (massages, contact etc). Lorsque son taux augmente suffisamment dans le sang, la ß-endorphine procure chez l’individu une sensation graduelle mais fugace de bien-être et de plaisir. Toutefois, divers facteurs (vieillissement, dysfonctionnements métaboliques, enzymes de dégradation…) diminuent la synthèse de la ß-endorphine.
Habituellement, la ß-endorphine disparaît rapidement sous l’action des enzymes de dégradation, d’où la nécessité de stabiliser cette molécule par une protéoglycanne appelée : héparane-sulfate. L’héparane-sulfate sert de réservoir et préserve l’activité de la ß-endorphine. L’extrait de fleur de sel (OESFTM) enrichi par l’extrait alimentaire de Padina pavonica, stimule la synthèse de l’héparane-sulfate.
En cultures cellulaires, l’expression de la ß-endorphine est préservée par l’extrait naturel de vanille de Tahiti. Ces résultats mettent en évidence une synergie entre l’extrait naturel de fleur de sel (OESFTM) et l’extrait standard de Vanilla tahitensis en raison de l’interaction de la vanilline naturelle avec le métabolisme des catécholamines conduisant à l’acide vanilmandélique.
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Pourquoi l'huile de fleur de sel ?
Lors de l’évaporation naturelle de l’eau de mer, de nombreux végétaux microscopiques se trouvent piégés dans le sel des marais salins. Ces plantes hyper halophiles sont très répandues, la plupart appartenant à la classe des chlorophycées comme les Dunaliella ou des diatomophycées comme les Cyclotella. Ces végétaux forment un biofilm, qui en séchant donnera le goût si particulier de la fleur de sel. Cette propriété était déjà remarquée au premier siècle par Pline l’ancien (Caius Plinius Secundus Caius) qui, dans l’Histoire naturelle, décrivait déjà l’existence curieuse de corps gras dans la fleur de sel (flos salis) et leur intérêt culinaire. Ces végétaux sont responsables de la production de nombreux médiateurs gustatifs et induisent parfois un comportement alimentaire inattendu chez les mammifères (Humains, éléphants, cerfs…) comme l’addiction à la consommation de sel, les roulades dans les boues salines etc.
L’extrait organique huileux de fleur de sel (OESFTM), additionné à une culture de kératinocytes (cellules épidermiques extraites de peau humaine) accroît la synthèse de ß-endorphine par les kératinocytes.
Ces résultats ont été confirmés ex-vivo sur des cultures organotypiques où il a été démontré une stimulation de la production de la ß-endorphine par l’épiderme après une application topique d’une crème enrichie en extrait de Cyclotelle.
Conditionnement
Cyclotelia variations d'humeur Icp Texinfine se présente sous la forme de comprimés, en boite de 60.