Progestérone

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La progestérone est une hormone stéroïdienne. Elle est naturellement sécrétée par les cellules du corps jaune des ovaires et du placenta durant les 14 jours après l’ovulation. Pour l’obtenir, l’organisme lance un mécanisme naturel engageant l’hormone lutéinisante (LH). Celle-ci va donc synthétiser le cholestérol et le transformer en androsténedione. Après cela, cette dernière se transforme en testostérone sous l’action des cellules de la thèque pour les femmes et des cellules de Leydig pour les hommes. Ce qui fait que ces derniers peuvent aussi en produire, mais seulement à de très faible dose. On la retrouve dans les testicules et les glandes surrénales. 

 

Scientifiquement, la progestérone est connue sous sa formule brute le C21H30O2. Elle est présente en grande quantité chez la femme à certaines périodes du cycle menstruel. 

 

Dans quel cadre l’organisme utilise-t-il la progestérone ?

La progestérone intervient en général dans la cadre d’une grossesse, d’une embryogenèse et d’un cycle menstruel. En général, elle prépare l’utérus en vue d’une fécondation ou d’une nidation. Elle contribue au maintien du fœtus et prépare la glande mammaire pour la lactation. En revanche, son action pourrait aussi interrompre le cycle ovarien afin d’éviter toute gestation. Pour cela, elle limite les contractions rythmiques de la musculature utérine. 

  • La progestérone et le cycle menstruel

La concentration de la progestérone dans l’organisme varie suivant le cycle menstruel. À partir du 14e jour du cycle, les cellules de la granulosa du corps jaune produisent cette hormone en grande quantité. Cette action maintient et densifie la muqueuse utérine et développe la vascularisation de l’endomètre. Ce processus assure également l’apparition de glandes utérines qui est un mécanisme responsable du fonctionnement de la paroi utérine. À l’absence d’une fécondation, la production diminue après cela et les cellules du corps jaune disparaissent complètement. Dans le cas contraire, elle est maintenue par l’hormone HCG, une hormone gonadotrophine chorionique fabriquée par le trophoblaste de l’œuf. La présence de la progestérone est utile pour étape, puisqu’elle nourrit l’endomètre en début de grossesse. 

 

Durant la phase lutéale ou les 14 jours après l’ovulation, cette hormone agit sur l’hypothalamo-hypophysaire. Elle y effectue un rétrocontrôle négatif. Son action va inhiber la sécrétion des hormones FSH et LH. Ce processus naturel corrige donc la tendance entre ces hormones. Lorsque la production de la progestérone augmente, celle des deux autres baisse.

 

Pourquoi prendre les compléments en progestérone ?

Naturellement, la progestérone fait partie intégrante de l’organisme. Pour cela, sa présence contribue au bon fonctionnement de certains organes. Cette molécule limite donc l’effet des œstrogènes sur la muqueuse utérine. Elle contribue également à la solidité des os, au relâchement de l’utérus, à la nidation, au maintien de la grossesse et à la préparation de l’utérus en vue de la menstruation. Dans ce cadre, la progestérone est recommandée afin d’assurer le suivi approfondi de la grossesse comme le contrôle de l’activité placentaire. Elle est aussi conseillée pour régulariser les troubles hormonaux et également pour réaliser une fécondation in vitro. 

 

Pour les personnes transgenres qui voudraient apporter une transition hormonale, la progestérone agit comme un anti-androgène. À cet effet, son action s’avère être plus bénéfique pour ces gens puisqu’elle est moins agressive que celle de la cyprotérone et de la spironolactone.

 

En cas de manque ou d’insuffisance en progestérone, l’organisme présente certains troubles anormaux. Sous la pression des œstrogènes, on assiste au développement excessif de la muqueuse de l’utérus. Cette réaction pourrait par la suite provoquer certaines affections telles que les hémorragies génitales, l’augmentation de taille de l’utérus et l’apparition des tumeurs comme les fibromes. La prise des compléments en progestérone est donc préventive pour ces maladies. 

 

Comment utiliser le complément en progestérone ?

En tant que complément, la progestérone peut être administrée par voie orale ou vaginale. En France, il existe d’autres présentations, notamment la forme injectable. Seulement, celle-ci est indiquée pour d’autres utilisations. Elle devient un dispositif contraceptif, dont l’effet permet d’interrompre le cycle d’ovulation pendant au moins 3 moins.

 

En raison de son effet somnolent, le complément en progestérone ne doit pas être utilisé en journée. Il convient de prendre les doses le soir avant de se coucher. Si cela est impossible, il faut opter pour l’administration par voie vaginale. Celle-ci ne comporte aucun effet indésirable.

 

En outre, il existe la progestérone micronisée. Il s’agit d’une forme de présentation presque identique à la forme endogène. Pour cette version, la progestérone est transformée en minuscule particule, une présentation plus facile à absorber et à digérer par l’organisme. La forme micronisation permet ainsi de mieux traiter les troubles du cycle et les symptômes de la ménopause tels que les sueurs et les bouffées de chaleur. 

  • L’apport normal en progestérone

Normalement, le taux sanguin en progestérone varie d’une personne à une autre. Les valeurs dépendent en général du sexe et de la période de la vie. Avant la puberté, la présence de cette molécule chez la femme est inférieure à 0,78 nmol/L et inférieure à 1,57 nmol/L arrivée à la ménopause. Pendant la phase folliculaire, le taux est compris entre 0,47 et 7,85 nmol/L et entre 1,57 et 17,1 nmol/L durant l’ovulation. Après cette phase, soit pendant la phase lutéale, les valeurs peuvent grimper jusqu’à 85 nmol/L. En ce qui concerne les hommes, il n’existe pas de facteur de variation pour la concentration en progestérone. Quel que soit l’âge, le taux est seulement situé entre 0,47 et 1,57 nmol/L.

 

Quelles sont les précautions à prendre en compte ?

Comme toutes formes de dispositif médical, le complément en progestérone occasionne l’apparition de certains effets secondaires. Son utilisation pourrait pour cela favoriser un état de somnolence ou de vertiges. Elle pourrait aussi entraîner des maux de tête et des spotting.

 

En règle générale, la prise de progestérone biosimilaire ne favorise pas l’obésité. Le déséquilibre hormonal provoque le gain de poids durant l’utilisation de cette molécule. Toutefois, il faut préciser la différence avec les progestatifs. Certaines formes de ces derniers font grossir les personnes sous traitement. 

 

Pour prévenir l’état de manque en progestérone, le patient n’est pas obligé de prendre les compléments. Il est possible pour ce cas de consommer les aliments riches en progestérone. La liste pour cela comprend donc le jaune d’œuf, les produits laitiers à base de lait de vache et les volailles.