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Généralement, l’hélicidine se présente sous forme liquide. Il existe néanmoins des formes orales et pour inhalation. Sa forme en sirop est la forme galénique préférée des patients et la plus prescrite. Sous cette forme, ce médicament calme les muqueuses irritées. Grâce à son contact agréable, il offre une sensation d’apaisement immédiat. Les sirops sont habituellement accompagnés de godet doseur gradué de 5 à 15 ml. Bon nombre de personnes, notamment les hommes, n’utilisent pas une unité de mesure et préfèrent prendre le sirop directement au flacon. Or, cette manière de prendre un sirop peut conduire à un surdosage. Si le sirop n’est pas accompagné d’un doseur godet, une cuillère à soupe ou une cuillère à café fera parfaitement l’affaire.
L’hélicidine en elle-même n’occasionne aucun effet indésirable grave. Cependant, du fait de ses propriétés antitussives, cette substance peut provoquer certaines manifestations indésirables diverses, mais sans danger. Chez quelques personnes, elle peut causer une somnolence qui survient de manière plus ou moins fréquente. Il faut savoir que l’hélicidine possède une action sédative en endormant les zones responsables de la toux.
Sous forme de sirop, l’association de l’hélicidine à d’autres composants peut entraîner une confusion, des étourdissements, des maux de tête, une bouche sèche, une accélération du rythme cardiaque, une constipation, des nausées, voire des vomissements. Ces effets secondaires n’apparaissent pas souvent, mais peuvent entraîner de graves problèmes si les patients ne reçoivent pas des soins médicaux dans l’immédiat. Si l’un des effets indésirables suivants survient : un état de nervosité, une excitation et une irritabilité, il est nécessaire d’en informer son médecin ou tout autre professionnel de la santé qualifié.
Enfin, les effets indésirables suivants ont été rapportés rarement : une respiration régulière ou des réactions allergiques comme une urticaire, une difficulté à respirer, une enflure de la langue ou une boursouflure du visage. Si un symptôme non indiqué ci-dessus fait son apparition, un avis médical sera nécessaire.
À ce jour, aucun signe spécifique n’a été remarqué en cas de surdosage de l’hélicidine. Toutefois, si vous avez ingéré une dose élevée d’un sirop contenant de l’hélicidine, il convient de ne pas attendre l’apparition des symptômes et d’en informer son médecin ou pharmacien. Pour éviter tout risque de surdosage, il convient d’utiliser des dispositifs doseurs. On peut aussi utiliser une cuillère à café ou une cuillère à thé en tant que mesure de volume. L’idéal est aussi de suivre les recommandations indiquées et de bien lire les notices des médicaments.
Dans la minorité des cas, la toux sèche peut être un symptôme d’une maladie grave telle qu’une insuffisance cardiaque ou une pneumopathie interstitielle. Si elle persiste plus de 3 semaines, elle peut être signe de tuberculose, voire d’une tumeur des bronches. En cas de doute, il faut réaliser un diagnostic avant de la traiter. Aussi, comme mentionnée plus haut, elle est un moyen pour l’organisme de se débarrasser des mucosités. Dans les deux cas, il est déconseillé d’utiliser un antitussif. Les toux sèches sont les seuls à justifier d’un traitement symptomatique. L’utilisation de sirop à base d’hélicidine est contre-indiquée pendant l’allaitement, lors d’une fièvre ou d’une bronchopneumopathie. Pendant la grossesse, les effets de la prise de l’hélicidine sont encore mal connus. Dans tous les cas, il est recommandé de consulter l’avis d’un professionnel de la santé. À ce jour, il n’existe aucune donnée spécifique quant aux interactions de l’hélicidine avec d’autres médicaments. Dans le cas des toux sans gravité, il est conseillé d’avoir recours à des remèdes naturels et d’appliquer des mesures adéquates : s’hydrater régulièrement, humidifier l’air ambiant, s’inhaler aux huiles essentielles, éviter la fumée de tabac qui est un facteur irritant, etc. En outre, utilisée à bonne posologie, la prise de sirop contenant de l’hélicidine est sécuritaire.
Une enquête a été menée pour connaître les effets indésirables de l’hélicidine aux enfants en bas âge. Au terme de l’enquête, il a été rapporté que 70 d’entre eux ont subi des complications respiratoires, notamment un encombrement bronchique. Pire encore, plus de la moitié des enfants étaient des nourrissons âgés de moins d’un an. La plupart des enfants étaient dans un état déplorable nécessitant une hospitalisation d’urgence. Rappelons que l’hélicidine a pour objectif de liquéfier les sécrétions bronchiques. Le nourrisson, n’étant pas capable de les éliminer par la toux, l’administration de l’hélicidine est susceptible de provoquer un surencombrement bronchique. L’hélicidine n’est pas la seule substance contre-indiquée chez le nourrisson. Il en est de même pour les mucolitiques et les microfluidifiants. En effet, ils peuvent avoir pour conséquence une gêne respiratoire. Cette interdiction concerne également les médicaments terpéniques, qu’ils sont à avaler, à inhaler ou à appliquer sur la peau du fait d’un risque neurologique.
En considération de ces risques augmentant l’encombrement bronchique, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a décidé que les sirops contenant de l’hélicidine sont interdits chez l’enfant de moins de 2 ans. Depuis le 29 avril 2010, l’hélicidine, les médicaments mucofluidifiants et mucolitiques ne sont plus disponibles en pharmacie pour les enfants de moins de 2 ans. Toutefois, au-delà de cet âge, ils restent disponibles.
La toux est fréquente chez le nourrisson de moins de 2 ans. Le plus souvent, elle est due à une infection des voies respiratoires. La toux est un mécanisme de défense. Bien qu’elle ne soit pas normale, cela ne signifie pas pour autant qu’elle est grave. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter, à condition que les symptômes ne soient pas sérieux. Dans le cas échéant, une consultation médicale est nécessaire. Pour la toux sans gravité chez l’enfant, des gestes simples sont à privilégier pour la soulager. On pourra toujours laver son nez avec un sérum physiologique afin de retirer les sécrétions. Pour éviter la déshydratation, il est conseillé de le faire boire régulièrement du fait que l’état de fièvre déshydrate. Également, il est indispensable d’aérer sa chambre. La température de la chambre ne doit pas dépasser 18 °C. Le sirop au miel est réputé pour ses vertus calmantes. Chez l’enfant de moins de 2 ans, en revanche, son administration est fortement déconseillée. Si, au bout de 5 jours, aucune amélioration n’est constatée, il convient de consulter un médecin pour en connaître la cause.
L’hélicidine se présente habituellement sous la forme liquide, notamment en sirop. Chez l’adulte, il est conseillé de prendre 2 à 3 cuillères à soupe à raison de 3 fois par jour. Chez l’enfant, la dose quotidienne dépend de son poids corporel. Elle se répartit comme suit :
Pour l’adulte, la durée du traitement ne doit jamais dépasser une semaine pour 5 jours chez l’enfant. L’hélicidine ne doit pas être associée à un autre traitement antitussif. L’hélicidine s’utilise au besoin, c’est-à-dire au moment où survient la toux. Toutefois, pour éviter toute complication, il est nécessaire de demander conseil à son pharmacien quant à son usage. Pour compenser l’oubli d’une dose, il est formellement déconseillé de prendre une double dose. Si aucune amélioration n’est constatée au bout de 7 jours, il est utile de s’adresser à son pharmacien ou son médecin pour tout conseil ou information. Les sirops ne doivent pas être gardés dans un endroit à température ambiante. Cette dernière ne doit pas dépasser 25 °C. Il ne faut pas exposer les sirops à l’humidité ni à la chaleur. Le délai de conservation après l’ouverture du flacon ne doit pas dépasser plus de 6 mois. Au-delà de sa date de péremption, il faut le vider et jeter la quantité restante à la poubelle et non dans l’évier. Par ailleurs, l’hélicidine en sirop peut être pris avec ou sans nourriture.
La toux grasse est une toux utile, en d’autres termes, il n’est pas nécessaire de la combattre. C’est pour cette raison qu’il est formellement contre-indiqué de soigner la toux productive avec un traitement antitussif. L’objectif est en effet de fluidifier les sécrétions pour faciliter leur expulsion et non de la stopper. Il est donc préférable d’attendre qu’elle disparaisse d’elle-même. Cependant, si la toux grasse est accompagnée de fièvre, d’une difficulté à respirer, de crachats ou d’encombrements, une consultation médicale s’avère nécessaire.
Tous les médicaments ont pour rôle de soigner. Toutefois, les conséquences peuvent être lourdes dans le cas où ils seraient mal utilisés. En effet, se soigner seul comporte des risques, à savoir :
Avant de prendre les sirops contre la toux contenant de l’hélicidine, il est nécessaire de toujours lire les instructions reprises dans la notice. La durée du traitement chez le jeune enfant doit être particulièrement suivie. En cas d’allergie à l’un des composants, l’automédication est à éviter. Il faut savoir qu’une toux sèche peut parfaitement devenir grasse. L’usage d’un antitussif va aggraver la situation, car il va augmenter l’encombrement bronchique. Dans leur majorité, l’utilisation de l’hélicidine est sûre, et expose rarement à de sérieux risques. Certaines personnes ressentent toutefois un léger trouble du système digestif. Quoi qu’il en soit, avant d’entamer de l’automédication ou d’administrer le sirop à un enfant, il est utile de solliciter l’avis de son pharmacien. Il sera en mesure d’apporter des conseils adaptés, si nécessaire, d’orienter vers la bonne ressource. L’automédication est déconseillée chez les personnes souffrant de maladies chroniques, les femmes enceintes ou allaitantes.
Le traitement par l’hélicidine ne doit pas être poursuivi dans le cas où les symptômes se sont aggravés. Certains sirops contre la toux contenant de l’hélicidine renferment du fructose. De ce fait, leur utilisation est contre-indiquée chez les sujets présentant une intolérance au fructose. Il s’agit d’une maladie héréditaire. Les personnes présentant des allergies ou des troubles médicaux doivent informer leur pharmacien ou médecin avant d’utiliser les médicaments renfermant de l’hélicidine. Tous ces facteurs sont susceptibles d’avoir une influence sur la manière de prendre les médicaments. Un avis médical est indispensable en cas de maladie pulmonaire et de bronchite aigüe accompagnée de toux avec expectorations purulentes ou de fièvre. Le cas échéant, le traitement devra immédiatement être stoppé en cas d’aggravation de l’état général. La prise d’alcool majore l’effet sédatif de l’hélicidine. L’alcool va alors soit diminuer son absorption soit accélérer son élimination. Ainsi, les effets de l’hélicidine s’en verront réduits. Par ailleurs, lorsque l’organisme ne parvient pas à évacuer un médicament, celui-ci va rester dans le système, ce qui entraîne l’apparition de certains effets indésirables. Il est donc recommandé de ne pas prendre de l’alcool ou des produits susceptibles d’en contenir lors de la prise de l’hélicidine.
Hélicidine est une substance active mucoglycoprotéine connue pour le traitement symptomatique de la toux. Elle est préparée à partir de l’escargot de Bourgogne, plus communément appelé hélice. Les premières utilisations de ce gastéropode remontent à l’antiquité. On l’utilisait alors pour ses vertus antitussives dans le but de soigner de petits désagréments du quotidien.
Ingéré cru ou cuit, avec ou sans sa coquille, il est considéré comme un médicament à part entière. Depuis, il a quelque peu perdu de sa notoriété jusqu’à ce qu’il revienne en force au cours du 19e siècle. Aujourd’hui, on retrouve l’hélicidine dans les préparations pharmaceutiques, notamment les sirops pour lutter contre la toux sèche.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la bave de l’helix pomatia qui est utilisée directement pour élaborer les sirops contre la toux, mais seulement une partie de ses molécules qui est l’hélicidine. On extrait la bave de l’helix pomatia par une méthode dite dégorgement. Elle se déroule principalement en été lorsque les escargots atteignent leur taille adulte. Bien qu’il existe d’autres procédés, le dégorgement reste la méthode la plus utilisée. Ce procédé fonctionne comme suit : on dépose les escargots dans un récipient pour les faire baver. Ils sont ensuite humidifiés dans le but de les faire corner après quoi on ajoute un mélange de sel et de vinaigre. Pour se défendre, ils vont sécréter le fameux mucus.
Vient ensuite l’étape de la chauffe qui consiste à faire bouillir le mucus dans de l’eau qui sera par la suite réduit en poudre. Cette poudre va subir un processus d’hydratation en laboratoire. C’est la substance résultant du processus d’hydratation qui sera intégré dans les sirops antitussifs : il s’agit de l’hélicidine. D’ailleurs, son nom provient du latin scientifique du gastéropode : l’hélix pomatia. Outre la méthode manuelle, il existe d’autres procédés d’extraction, à savoir la nébulisation, la lyophilisation ou encore l’évaporation sous vide à basse température.
L’hélix pomatia, de son nom français gros blanc ou escargot de Bourgogne, est un gastéropode appartenant à la famille des Helicidae. C’est un escargot sauvage qui se présente dans une coquille ocre ou blanc crème. La coquille de l’hélix pomatia est épaisse et comprend des stries d’accroissements. À l’âge adulte, il atteint un diamètre de 5 cm, voire 6 cm, et une hauteur de 4 cm. Si ses pieds et têtes affichent une couleur grise blanche, son manteau prend une couleur blanche.
Aux périodes sèches ou lors de mauvaise saison, il produit du mucus qui s’épaissit au contact de l’air pour le protéger. La bave de l’helix pomatia entre dans la composition de produits antirides et de nombreuses crèmes pour le visage. Reconnue pour son action reconstructrice et cicatrisante, elle favorise la cicatrisation et aide la peau à produire du collagène. C’est en ayant flairé tous les bienfaits de la bave de l’helix pomatia que des chercheurs ont mis au point l’hélicidine. Ses propriétés thérapeutiques ne seront toutefois pas confirmées qu’au cours du 20e siècle. Actuellement, l’helix pomatia fait l’objet d’une protection spéciale. En effet, leurs ramassages sont interdits durant la période de reproduction.
L’hélicidine possède des propriétés antitussives non opiacées. En intervenant directement sur le système nerveux central, les antitussifs éliminent le réflexe de la toux, mais cela ne concerne que la toux sèche. L’hélicidine se dote également de propriétés broncho-relaxantes. Elle va alors agir en relaxant les muscles des voies respiratoires.
En liquéfiant le mucus collé dans les bronches, elle va favoriser son rejet et ainsi faciliter son expulsion dans le corps. De plus, en relaxant les bronches, les voies respiratoires sont dégagées, ce qui permet de mieux respirer. En cas d’asthme, elle atténue les symptômes des troubles respiratoires. L’hélicidine fait appel à des propriétés antispasmodique ou spasmolytique. De ce fait, elle lutte contre les spasmes des bronches en détendant les muscles qui les entourent.
L’hélicidine est indiquée pour le traitement d’affections bronchiques comme la toux sèche ou quinteuse lors d’épisode de rhumes ou de toux due à l’inhalation d’agents irritants. Également, ce médicament agit en supprimant les toux d’irritation associées à des épisodes de rhumes. Il s’utilise normalement pour une courte durée et au besoin. Dans le cas d’une toux grasse, l’hélicidine est à proscrire. Un expectorant ou fluidifiant est recommandé pour aider l’évacuation des sécrétions.
La toux est généralement un phénomène réflexe causé par l’irritation des voies respiratoires, à savoir la zone réflexogène, la muqueuse bronchique, trachéale et pharyngée. À proprement parler, la toux n’est pas une maladie, mais un symptôme. Il existe deux types de toux : la toux grasse et la toux sèche.
On parle de toux sèche lorsqu’il n’y a pas de sécrétion de mucus. Elle est alors dite non productive. Elle est souvent associée à une laryngite, une bronchite, une trachéite, une rhinopharyngite, une sinusite, un asthme, une bronchite, un reflux gastro-œsophagien, à la fumée, au tabac ou encore à des poussières. Elle est particulièrement désagréable et se manifeste par une sensation de gêne dans la gorge.
La toux sèche est épuisante et parfois douloureuse en cas de toux forte. Bien qu’elle soit bénigne, elle peut altérer l’état général. C’est pourquoi il est important de la traiter. Malgré un traitement de fond, si les symptômes persistent, il convient de consulter un médecin. La toux sèche ne se soigne pas, mais peut être apaisée par des sirops antitussifs, de pastille ou de gargarisme. Par ailleurs, elle peut précéder ou succéder à la toux grasse.
La toux grasse ou toux productive est un réflexe de défense de l’organisme. Elle se traduit par des expectorations ou des crachats consécutifs. La plupart du temps, elle est associée à une bronchite chronique, une bronchite aigüe ou au tabagisme. Les sécrétions bronchiques sont composées d’eau et de mucus. Les fluidifiants bronchiques sont recommandés pour le traitement des affections bronchiques lorsque le mucus obstrue les voies respiratoires.
La toux grasse est considérée comme une toux utile. En effet, son rôle est de nettoyer les voies respiratoires. De ce fait, elle ne doit pas être traitée par des sirops contenant de l’antitussif. En effet, ce dernier empêche l’expectoration du mucus. En complément avec le traitement, il est recommandé de boire beaucoup d’eau pour faciliter la fluidification des expectorations.
Par ses propriétés antitussives, l’hélicidine réduit les crises de la toux sèche. L’utilisation de l’hélicidine pour traiter la toux grasse risque de provoquer un encombrement bronchique. Par ailleurs, il est nécessaire de ne pas confondre les fluidifiants bronchiques avec les antitussifs. Avant de prendre un traitement, il faut vérifier la composition du médicament au risque de causer des complications.