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Le nouveau virus coronavirus nCov 2019 continue de sévir. L’épidémie inquiète au plus haut point le monde et ses dirigeants dont les Autorités françaises, soucieuses de protéger la santé de leurs administrés.
Parallèlement aux préventions et aux soins d’urgence apportés, les recherches se poursuivent. Elles continuent de révéler les caractéristiques et les méfaits du coronavirus nCov 2019, détecté pour la première fois, à Wuhan (Chine).
Sous forme de questions et réponses, voici ce que nous devons savoir et faire à propos du coronavirus nCov 2019. Ces informations seront actualisées au fur et à mesure que de nouvelles données le concernant sont connues.
Jusqu’au 31 janvier 2020, le Ministère de la Santé fait état officiellement de 6 cas de coronavirus nCov 2019 en France, trois patients ont séjourné à Wuhan. Tous les cas avérés de coronavirus seront rendus publics s’engage le Ministére de la Santé, tout en soulignant, cependant, que les cas encore en stade d’investigation ne le seront pas.
Au stade actuel, le ministère de la Santé n’a pas encore de recommandations particulières pour la population. Il faut adopter les bonnes habitudes de prévention de grippe en période hivernale :
C’est exactement l’hygiène de vie à observer parce que nous prenons le métro, le bus ou le train.
Pour signaler un cas suspect, il faut appeler le SAMU 15. Il se chargera du transport de la personne contaminée. Elle sera admise dans des établissements de santé appropriés où elle sera placée en isolement dans une chambre dédiée.
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Nous connaissons et souffrons des maladies courantes comme le rhume, le MERS ou le SRAS. Ils proviennent des coronavirus classiques formant une grande famille de virus. Un nouveau coronavirus a fait sa première apparition en Chine (marché de Wuhan) très récemment. Il est appelé coronavirus nCoV 2019 par les chercheurs en virologie.
Le mode de transmission du coronavrus nCov 2019 fait l’objet d’investigation poussée. Elle est effectuée d’abord par les scientifiques chinois. Elle a commencé au marché de Wuhan, dans le district de Jianghan, province du Hubei en Chine. Les premières victimes détectées se sont rendues dans ce marché populaire des fruits de mers et d’animaux vivants. Le marché de Wuhan est fermé depuis le 1er janvier 2020.
La transmission par les animaux est la première hypothèse de transmission retenue. Cependant, d’autres cas révélés par les autorités chinoises, survenus, dans d’autres endroits différents, attestent que la contamination par le coronavirus nCov 2019 se fait par contact interhumain.
Les chercheurs du monde entier se mobilisent actuellement. Dans les prochains jours, nous saurons certainement davantage sur le coronavirus nCov 2019 :
Pas de panique, tout virus est détruit lorsque la viande ou le poisson sont parfaitement cuits. Les produits animaux crus ou peu cuits sont favorables à tous les types de virus. Cela concerne la viande rouge, le lait de vache ou de chèvre.
Les recherches et les examens cliniques n’ont pas encore fait état officiellement ou officieusement d’une contamination de coronavirus nCov 2019 par l’eau et notamment par l’eau du robinet. L’origine du coronavirus nCov 2019 n’est pas identifiée. Mais le mode de transmission respiratoire et probablement animale est retenu.
Le coronavirus nCov 2019 ne survit pas dans les surfaces inertes et sèches. Le risque d’être contaminé par ce virus mortel, en touchant simplement un objet importé de Chine ou d’un pays infecté, est reconnu comme extrêmement faible par les scientifiques.
Cependant, par précaution, le lavage des mains et le nettoyage de surfaces sont recommandés pour prévenir toute potentielle contamination.
La réponse est négative. Pour le moment, la transmission du coronavirus par les fuides sexuels n’est établie par aucun élément scientifique et médical.
Il n’y a pas de mesures particulières sous forme de restrictions lancées par l’OMS pour les médicaments produits en Chine, depuis la découverte du coronavirus nCov 2019. Ils sont encore normalement prescrits et utilisés.
Pour « tuer » un virus, il faut le connaitre parfaitement. Pour le moment, les scientifiques ne disposent pas encore de données complètes sur le coronoavirus nCov 2019.
Cependant, comme il s’agit d’un coronavirus, il peut être, en principe, neutralisé avec des produits qui contiennent des principes actifs appropriés appelés virucides. Ils sont efficaces : solutions hydroalcooliques, alcool éther, eau de javel.
Les symptômes du coronavirus nCov 2019 sont aujourd’hui connus et vulgarisés pour sensibiliser tout le monde. Ils se présentent sous forme de
Plusieurs personnes victimes ont développé une forme sévère de cette maladie virale d’après les cas rapportés.
En un mois, on enregistre en Chine (ce triste bilan risque encore de s’alourdir davantage), près de 213 décès de coronavirus nCov 2019 pour 10 000 personnes identifiées comme cas possibles.
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Les symptômes du coronavirus nCov 2019 peuvent dans un premier temps ressembler à ceux du rhume ou d’une grippe modérée. Mais ils peuvent se décliner rapidement en symptômes d’une grave pneumonie.
Les études effectuées sur plusieurs cas avérés montrent que la progression de la maladie n’est pas la même d’un sujet à l’autre. Elle peut être lente chez une personne bien portante. Elle évolue rapidement en forme sévère rapide chez les personnes âgées ou chez les individus qui souffrent de maladies chroniques :
La forme grave peut se produire rapidement chez les individus qui ont un système de défense immunitaire déjà affaibli.
Ce nouveau coronavirus se transmet par contact entre une personne contaminée et une personne indemne. Les scientifiques, au stade actuel, ne sont pas encore arrivés à découvrir la cause originelle.
Le degré de contagiosité et les modes de transmission sont au centre des recherches en laboratoires effectués par d’éminents virologues à travers le monde.
Au regard des premiers cas, les contaminations entre membres d’une famille sont fréquentes. Des personnels soignants ont aussi attrapé le virus. Ils ont été contaminés par contact interhumain suite à un manque de vigilance en protection. Même d’infimes gouttelettes peuvent être porteuses de coronavirus nCov 2019.
Ce nouveau coronavirus se transmet de diverses manières :
Le coronavirus nCov 2019 possède un temps d’incubation. Les scientifiques estiment que le délai d’incubation est de 14 jours. Pendant cette période d’incubation, la contamination n’est pas encore prouvée comme avérée.
Il est encore trop tôt pour définir un cadrage d’évolution de l’épidémie de coronavirus 2019. Les éléments et les données changent d’un jour à l’autre. Cela explique la difficulté pour les chercheurs d’effectuer des travaux de modélisation.
L’OMS vient d’annoncer que le coronavirus nCov 2019 est une urgence mondiale. C’est tout dire quant à la gravité de l’épidémie qui est en progression.
Les chercheurs étudient méticuleusement chaque contamination. Ils parlent de cas autochtone quand une personne développe la maladie alors qu’elle n’a pas voyagé dans une zone à risque. Cela s’est produit le 28 janvier 2020 en Bavière (Allemangne) où un cas autochtone a été identifié.
Ce ressortissant allemand a été contaminé par une collègue chinoise qui vient de rentrer de Chine.
La contamination autochtone peut changer les procédures de prévention. Nous entrons dans une autre phase de la contamination. Le coronavirus entre dans un pays jusqu’alors indemne. Des cas autochtones sont aujourd’hui détectés en Europe. Le nombre de personnes contaminées augmentera.
La France n’est pas à l’abri de contamination autochtone. Les Français peuvent avoir des contacts interhumains avec des personnes qui rentrent d’une zone à risque comme la Chine. Ces personnes peuvent être infectées par le coronavirus nCov 2019.
Les autorités sanitaires françaises ont réagi immédiatement pour filtrer les frontières. Des mesures de contrôle sanitaire strictes ont été instaurées dans les aéroports internationaux. Il s’agit d’isoler sans attendre les cas suspects confirmés. Le but est de préserver la population indemne de tout contact interhumain avec les personnes contaminées.
Malgré ces mesures, la prévention de la transmission du coronavirus nCov 2019 n’est pas garantie à 100% sur l’ensemble du territoire français.
Le principe du diagnostic a été établi en fonction de ce qui s’est passé à Wuhan. Les premières personnes compromises sont revenues de cette zone. Elles ont subi des examens après 14 jours d’incubation.
Les signes d’infection respiratoires communs étaient les suivants :
L’examen médical pour diagnostiquer le coronavirus nCov 2019, a retenu ces éléments. En France, nous avons un protocole d’établissement de diagnostic conformément à la définition de cas de Santé publique en France. Il faut effectuer un examen biologique spécifique pour confirmer la pneumonie à coronavirus nCoV.
Le Centre National de Référence des virus respiratoires vient de développer un examen de détection rapide. Ce protocole de détection est pratiqué par le CNR (Institut Pasteur), les Hospices civils de Lyon et l’Hôpital Bichat.
Cette technique est mise actuellement à la disposition de nombreux laboratoires de biologie à travers la France.
Les personnes qui viennent de séjourner dans des pays à risque ou les personnes qui ont été en contact avec des patients peuvent présenter les premiers symptômes :
fièvre et toux. La première chose à faire est de contacter le centre SAMU (le15). Un professionnel de santé identifie le cas suspect. Il le met en lien avec un infectiologue qui se trouve à proximité. Il devra répondre à un certain nombre de questions relatives à ces derniers voyages et contacts interhumains.
L’Infectiologue avisera de la conduite à suivre :
Pour le moment, nous sommes au stade des recherches pour connaitre ce nouveau coronarovirus. Nous n’avons pas encore de traitement spécifique. Les traitements médicaux appliqués aux maladies virales connues sont évalués en France en collaboration avec l’OMS.
Toutefois, pour limiter la propagation et contenir le développement de la maladie, nous pouvons recourir au traitement des symptômes.
Toutes les informations utiles et nécessaires pour les voyageurs à destination des pays à risque de coronavirus nCov 2019 sont à consulter sur le site www.diplomatie.gouv.fr. Nous avons les rubriques « Informations aux voyageurs » et « Conseils aux voyageurs ».
Nous saurons l’évolution de la situation épidémiologique internationale actualisée régulièrement en fonction des informations venant des professionnels de santé et des voyageurs. Ce site liste également toutes les recommandations de l’OMS sur le coronavirus nCov 2019.
Le port du masque chirurgical est une mesure nécessaire pour limiter la propagation du coronavirus nCov 2019. Le masque est destiné :
Non. Jusqu’ici, l’OMS n’a pas publié une recommandation officielle de restriction de voyage ou de commerce en faisant appel au Règlement sanitaire international (RSI). Libre à tout un chacun de maintenir ou de déprogrammer son prochain séjour en Chine.
Il existe des compagnies aériennes qui, de manière unilatérale, ont décidé de suspendre les vols à destination de certains pays à risque. Depuis le 24 janvier 2020, les liaisons aériennes et ferroviaires en provenance de Wuhan ont été également suspendues par les Autorités chinoises.
Des mesures appropriées sont appliquées dans les aéroports internationaux de Roissy et de Saint-Denis de la Réunion. Elles concernent les voyageurs en provenance de la Réunion pour les vols en provenance de Chine, Hong-Kong et Macao.
Des points de contrôle sanitaire sont érigés. L’accueil est assuré par des spécialistes qui ont l’expertise en détection de virus ;
Des flyers en trois langues (français, anglais et mandarin) sont remis aux voyageurs. Les informations nécessaires sur la conduite sont mentionnées : prévention, mesures en cas de symptômes. Il s’agit de pouvoir détecter les nouveaux cas et de limiter la transmission de coronavirus nCov 2019 en France.
Le voyageur est de retour en France depuis 14 jours après un séjour dans un pays à risque (Chine, Macao, Hong Kong). Il peut toutefois manifester une grosse fièvre. Il tousse et il commence à avoir des difficultés à respirer. Il est devenu un cas suspect. Le sujet doit contacter sans attendre le Samu Centre 15. Il doit décrire les symptômes et parler de son séjour dans le pays à risque.
Il ne faut pas aller aux urgences d’un hôpital ou consulter son médecin traitant pour prévenir toute potentielle contamination.
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Le voyageur dit cas suspect est immédiatement pris en charge par le service médical d’urgence de l’aéroport. Il sera isolé et pris en charge par le SAMU Centre 15 suivant le protocole instauré par le Ministére de la Santé.
Les Français basés à Wuhan sont libres de revenir en France ou de rester au pays. Ceux qui souhaitent quitter Wuhan seront rapatriés par avion dans le cadre d’une opération organisée par l’État français avec l’assistance d’une équipe médicale et la collaboration des Autorités chinoises.
Pas forcément. Mais par mesure de précaution, de retour au pays, les rapatriés sont isolés dans un centre d’accueil pendant 14 jours. C’est la période d’incubation du coronavirus nCov 2019. Ils sont surveillés par une équipe médicale de la Croix Rouge. Les ressortissants des pays de l’UE installés en Wuhan peuvent bénéficier de ces vols de rapatriement dans le cadre du mécanisme européen de coordination.
Les cas suspects seront aussitôt pris en charge par SAMU 15.
La déclaration d’urgence de santé publique de portée internationale ou USPPI est une mesure de reconnaissance des risques nationaux et régionaux éventuels face à une maladie avérée grave et contagieuse comme le coronavirus nCov 2019. Pour la France, les mesures suivantes ont été mises en place :
En cas d’agréation de l’épidémie de coronavirus nCov 2019, l’OMS prendra les mesures appropriées, mais temporaires. Elles sont décrites dans les articles 15 à 18 du Règlement sanitaire international (2005).
Laurence Silvestre, Docteur en Pharmacie
Titulaire d’un diplôme d’État de docteur en pharmacie, j’exerce la profession de pharmacien en officine depuis plus de 30 ans. J’utilise mon expertise acquise durant ma formation universitaire et la pratique continue de mon métier pour rédiger des articles de qualité à l’attention du grand public. Ces textes contiennent des conseils scientifiques et pharmaceutiques sur différents domaines liés à la santé, au bien-être et à la beauté. Mon expérience professionnelle me permet de vulgariser ces informations pour une meilleure compréhension de la part des patients. En savoir plus sur Laurence Silvestre.