À sa naissance, le bébé garde encore une petite partie du cordon ombilical. Le cordon ombilical étant l’instrument par lequel la mère nourrit le fœtus lors de son développement intra-utérin. C’est aussi celui qui transporte l’oxygène pour qu’il puisse bien vivre. Le cordon ombilical est relié au placenta. 

 

Le cordon ombilical est sectionné une fois à la naissance, dans le but de couper la circulation sanguine. Une petite partie, plus précisément, à 1 cm du nombril, sera maintenue par un clamp lors des premiers soins. Au bout de 2 ou 3 jours en général, cette partie sectionnée sera définitivement desséchée et va tomber. Ce qui va laisser le nombril à la place. La chute du cordon ombilical peut aller de 3 à 15 jours habituellement. La durée peut être plus longue selon le soin apporté. Après que le cordon ombilical tombe définitivement, la cicatrisation du nombril va aussi durer de quelques jours à deux semaines. 

 

Pour avoir un bon nombril, il faut bien nettoyer et bien soigner la plaie. Dans ce processus, l’utilisation de l’éosine s’avère très importante. Aussi, après avoir nettoyé la plaie, il faut appliquer de l’éosine par l’intermédiaire d’une compresse imbibée d’éosine. Le but de ce rituel n’est autre que de dessécher la plaie et d’accélérer ainsi le processus de cicatrisation.

 

L’éosine en tant que traitement antiviral : cas de la varicelle

Puisque l’éosine possède également une propriété antivirale, elle peut donc servir de traitement contre certaines éruptions cutanées par suite d’infections d’ordre viral. La varicelle est une des infections virales qui atteignent surtout la peau des enfants. Très contagieuse et disgracieuse, cette maladie peut être traitée par l’application de l’éosine. 

 

La varicelle est ainsi une infection causée par un virus appelé virus varicelle-zona ou VZV. Ce virus appartient à la famille des virus herpès. Les premiers symptômes de la varicelle sont l’apparition des papules et les vésicules. Ces éruptions sont accompagnées de démangeaisons. Certains malades de la varicelle peuvent présenter d’autres symptômes comme la fièvre. La fièvre est ici le résultat d’une hausse de l’action du système immunitaire en réponse à l’infection virale due au VZV. 

 

La varicelle est très contagieuse. Elle se transmet ainsi par le biais de gouttelettes de salive venant d’une personne infectée. La transmission du VZV se fait aussi par l’utilisation d’effets infectés appartenant à la personne contaminée. 

 

En plus, à un stade de vésicules, la contagion se révèle plus rapide. Les vésicules contiennent beaucoup plus de virus que d’autres formes d’éruptions. 

 

L’immunité acquise lors de la contraction d’une telle maladie est définitive pour le corps. Une fois affectée, la personne ne peut plus l’attraper après guérison. Mais bien que la varicelle ne puisse affecter une personne qu’une fois pendant toute sa vie, elle mérite quand même un soin adapté. 

 

Pour traiter la varicelle, il faut éviter surtout la surinfection des lésions au niveau de la peau. C’est la raison pour laquelle l’utilisation de l’éosine est fortement indiquée pour soigner la varicelle. 

 

L’éosine pour traiter les fissures anales et des brûlures

Quelquefois, lorsque les selles sont trop dures, il est difficile de déféquer. L’anus peut même subir des fissures à la suite de telles défécations. De la sorte, des fissures anales apparaissent, celles-ci pouvant être douloureuses. Étant donné que l’anus est une partie du corps plus ou moins humide, il faut recourir à une substance asséchante pour éviter toute forme de macération. L’éosine fera bien l’affaire.

 

Il en est ainsi pour les brûlures, il faut quand même préciser qu’il ne s’agit que des brûlures superficielles, c’est-à-dire du premier degré. 

 

L’éosine s’avère d’une nécessité dans certains traitements de maladies cutanées. Comment donc l’utiliser ?

 

Pourquoi donc utiliser de l’éosine au lieu d’utiliser d’autres produits aux mêmes effets ?

Au regard de ses indications, l’éosine est utilisée pour des traitements locaux. Les lésions de la peau, notamment celles qui sont superficielles, répondent au mieux au traitement. 

 

L’éosine est parfaite pour l’automédication. Elle peut donc s’utiliser sans prescription médicale. Ce qui est nécessaire avant son usage, c’est de bien lire attentivement la notice. 

 

Ainsi, en cas de coupure par un couteau de cuisine, ou pendant un moment de bricolage, l’application de l’éosine peut suffire pour soigner la plaie. Il faut toutefois vérifier si la lésion n’est pas trop incrustée. Ce qui peut être vérifié à l’aide du degré de saignement ou celui de la douleur. 

 

De surcroît, sachant que la peau du nourrisson est encore très fragile, l’utilisation d’une solution alcoolique peut s’avérer irritante pour celle-ci. En raison de sa forte teneur en eau purifiée, l’éosine est la solution la plus adaptée au traitement des fesses rouges des bébés. Même si elle laisse des traces violettes sur les surfaces traitées, l’éosine disparaît au bout de quelques lavages pour laisser place à une peau soignée et bien nettoyée. 

 

À la différence de l’alcool, l’éosine est très douce. Bien que dans certains cas, elle peut provoquer des éruptions cutanées chez le sujet traité, l’apparition de tels effets indésirables n’est qu’à une proportion infime par rapport à son effet bénéfique. 

 

Comment utiliser l’éosine ?

L’action principale de l’éosine est de limiter la prolifération des bactéries au niveau de la plaie. La peau est l’organe le plus étendu du corps. Elle abrite des millions de bactéries tant utiles que nuisibles à la santé. Quand la peau subit des coupures ou des égratignures, les germes s’empressent de s’introduire à l’intérieur par le biais de la plaie. Et l’action de l’éosine vise à éliminer ces germes de façon à éviter tout risque de surinfection de cette dernière. Elle permet autant d’établir un terrain favorable à une bonne cicatrisation. Étant un produit asséchant, l’éosine évite la macération de la partie lésée. 

 

Quant à son utilisation, l’éosine n’est pas du tout difficile à appliquer. D’habitude en solution aqueuse à 2 %, l’éosine s’applique localement sur la zone infectée. Mais avant chaque application, il faut bien nettoyer la plaie avec de l’eau tiède et du savon. L’utilisation de sérum physiologique est aussi préconisée, notamment chez les nourrissons. Bien sécher ensuite avant d’appliquer le produit sur la partie à traiter. 

 

Pour l’application à proprement parler, l’éosine peut être directement appliquée sur la plaie ou l’infection, ou bien être imbibée sur une compresse avant de l’appliquer sur la lésion. 

 

Pour un résultat satisfaisant, l’application doit être répétée deux fois par jour. Le nettoyage est toujours requis avant l’application du médicament. Bien évidemment, il faut avoir les mains propres pour éviter la contamination. 

 

L’éosine est plus efficace sur certaines lésions si elle est appliquée en pansement. La lésion peut être recouverte de pansement suivant la zone à traiter et selon l’étendue de la lésion. Ce n’est cependant pas obligatoire. Étant un produit asséchant, l’éosine est plus efficace sans pansement externe. C’est le cas par exemple des éruptions à la suite de la varicelle. 

 

Y a-t-il des précautions d’usage pour l’éosine ?

Le but de l’application de l’éosine est de désinfecter et de dessécher les plaies. Pour cela, il faut avoir une bonne habitude d’hygiène des mains avant chaque utilisation, mais aussi des plaies. 

 

L’éosine est plus efficace en petits tubes. En raison du risque de contamination du tube, il est préférable d’opter pour ces derniers. On évite ainsi le gaspillage, car il faut jeter le médicament après les 48 heures suivant la première ouverture du tube. 

 

Dans le cas où les symptômes d’irritations persistent au-delà de 5 jours, il faut consulter le médecin. De même, lorsque les symptômes d’érythème fessier persistent après 3 jours d’application, une consultation médicale est requise. 

 

Bien qu’elle soit un médicament approprié à l’automédication, il faut consulter le médecin avant l’application de l’éosine si la personne suit déjà un traitement avec d’autres médicaments.

 

En cas d’utilisation d’autres antiseptiques, il ne faut pas utiliser l’éosine, car les effets sont susceptibles de s’annuler.

 

Médicament à usage local uniquement, l’éosine ne peut pas être avalée. En cas d’ingestion accidentelle, contactez immédiatement le médecin. 

 

Pour les femmes enceintes et allaitantes, il faut aussi prendre des mesures de prudence, donc consultez le médecin. L’utilisation de l’éosine sur les mamelons est strictement interdite. 

 

Les contre-indications et effets indésirables de l’éosine

Il n’y a pas vraiment de contre-indication propre à l’utilisation de l’éosine. Toutefois, toute personne hypersensible à l’éosine ne doit pas l’utiliser. Les signes de réaction allergique peuvent apparaître. 

 

En ce qui concerne les effets indésirables, l’éosine peut engendrer des éruptions cutanées localisées. En cas d’apparition de telles éruptions, il est recommandé de consulter le médecin afin de les différencier avec les éruptions issues de la maladie à traiter. 

 

La photosensibilisation des surfaces traitées résulte aussi, dans certains cas, de l’utilisation de l’éosine. La photosensibilisation n’est autre que la réaction cutanée par suite de l’exposition au soleil ou aux rayons ultra-violets.

 

Quant à sa forme et sa couleur, l’éosine peut laisser de taches sur les vêtements après son application. Ces taches disparaissent toutefois au bout de quelques lavages. 

 

Quels sont donc les avantages de l’utilisation de l’éosine ?

Les effets de l’éosine sont déjà itérés dans les paragraphes ci-dessus. Elle est notamment utilisée pour sa vertu asséchante. Eviter la prolifération des bactéries sur les plaies qui risquent de surinfecter est une des actions de l’éosine. Il s’en suit alors une cicatrisation plus facile et plus accélérée. 

 

En tant qu’antiseptique, l’éosine permet d’éliminer tous les micro-organismes susceptibles de surinfecter la plaie. 

 

Très facile d’utilisation, elle peut s’obtenir sans ordonnance. Ce qui facilite l’accès à ce produit réputé dans le domaine du traitement local des lésions cutanées, que cela soit d’origine infectieuse ou non. 

 

Par ailleurs, souvent présentée sous forme de solution aqueuse à 2 %, l’éosine est efficace et ne présente pas de substances actives autres que l’éosine disodique. Solution aqueuse à 2 % signifie ici que pour 100 ml de solution, il y a 2 g d’éosine. Cette proportion permet à l’éosine d’être utilisable pour toute catégorie de personne, nourrisson, enfant ou adulte. 

 

Autres utilisations de l’éosine

L’éosine peut aussi être utilisée dans le traitement des plaies chez les poissons. Elle s’utilise autant dans la microscopie en tant que colorant. Enfin, l’éosine est aussi employée dans le domaine de l’hydrogéologie.

 

L’éosine dans le traitement des plaies chez les poissons

Cette technique révèle une autre utilisation de l’éosine, en tant qu’antiseptique bien sûr, mais dans le règne animal. Aussi, en aquariophilie, lorsque les poissons se blessent, l’éosine peut faire office de traitement d’appoint des plaies des poissons. Que cela soit sur le corps ou sur les nageoires, le soin peut toujours se faire par le biais de l’éosine, un excellent substitut de la Bétadine dermique. 

 

Pour ce faire, il y a des spécialistes qui œuvrent exclusivement dans ce domaine.

 

L’éosine en tant que substance utile dans la microscopie

Comme il a été mentionné supra, l’éosine possède une autre utilisation dans la médecine. Il s’agit d’un usage en microscopie. L’éosine permet en effet de mener des expériences médicales en tant que colorant. 

 

L’éosine est un acide qui agit sur le cytoplasme cellulaire dans un but sélectif. En tant que molécule acide, l’éosine se fixe ainsi sur les molécules basiques afin de remplacer d’autres colorants utilisés pour les préparations. Dans ce domaine, l’éosine est souvent utilisée en association avec l’hématoxyline, un colorant qui a pour effet de colorer les noyaux cellulaires. 

 

À cet effet, l’éosine est très prisée en tant que colorant des fibres musculaires, du collagène, du cytoplasme cellulaire, des lymphocytes ainsi que certaines bactéries.

 

Contrairement à l’effet de l’hématoxyline qui colore les noyaux en bleu ou en violet par sa fixation aux acides nucléiques, l’éosine, quant à elle, colore le cytoplasme en rose. Elle colore aussi les autres éléments basiques en rose. Ce sont des éléments dits éosinophiles. La coloration peut être rouge plus ou moins vif selon l’acidophilie de chaque élément à colorer. En effet, l’éosine colore le cytoplasme en rouge, les muscles en rose foncé, le collagène en rose pâle et les érythrocytes en rouge. 

L’éosine est une molécule active ayant plusieurs utilisations, notamment en médecine. En effet, l’éosine est employée dans les traitements médicamenteux de surface. Ce sont les traitements d’appoint des lésions cutanées, l’éosine étant utilisée en application locale. Elle possède donc des propriétés antiseptique et antibactérienne, tout en étant un excellent désinfectant pour les plaies superficielles ou causées par les maladies cutanées. L’éosine est un médicament d’application locale qui ne nécessite pas d’ordonnance. Son usage se révèle important dans l’automédication.

 

En microscopie, l’éosine est utilisée pour colorer le cytoplasme, le collagène ainsi que les fibres musculaires au cours d’un examen microscopique. Dans ce cas, les tissus qui prennent la couleur de l’éosine sont appelés éosinophiles. Cette substance est utilisée comme colorant fluorescent rouge obtenu à partir de l’action du brome sur la fluorescéine. Ce même effet est observé dans l’hydrogéologie afin de suivre le chemin de l’eau. 

 

En outre, l’éosine peut être utilisée pour soigner les plaies causées par des infections bactériennes sur le corps des poissons ou sur leurs nageoires. L’éosine remplace ici la Bétadine dermique.

 

L’éosine est de deux types, à savoir l’éosine Y ou tétrabromofluorescéine et l’éosine B.

 

L’éosine Y ou tétrabromofluorescéine, en anglais Yellow eosin, est le type utilisé en tant que colorant de l’hématoxyline. Elle peut être présentée sous forme de solution aqueuse ou de solution alcoolique. Les concentrations peuvent aller de 0,2 % à 2 %. 

À l’issu de ses propriétés médicinales, l’éosine peut traiter plusieurs maladies cutanées. Dans quels cas est-elle donc indiquée ?

 

Dans quels cas l’éosine est-elle indiquée ?

Comme c’est un antiseptique, l’éosine est utilisée pour désinfecter les plaies superficielles. Cela peut être des égratignures, des coupures ou des éruptions cutanées à la suite de maladies de la peau. 

 

L’éosine est très efficace pour soigner les fesses rouges ou érythèmes fessiers du nourrisson. Elle peut aussi être employée pour soigner le cordon ombilical. 

 

L’éosine en tant qu’antiseptique pour soigner les plaies superficielles

Bon nombre de plaies sont superficielles. Leur soin ne nécessite pas d’aller aux urgences. Quelques applications d’éosine peuvent faire l’affaire. L’éosine agit à visée asséchante. Son action permet alors de stopper le saignement, de limiter la prolifération des bactéries susceptibles de surinfecter la lésion. Dans ce cas, l’éosine agit activement pour accélérer la cicatrisation de la plaie. Un terrain favorable au processus de cicatrisation de la lésion permet de limiter l’infection et de réduire le temps de guérison.

 

Les plaies sont dites superficielles lorsqu’elles sont de petite taille en général. Les plaies superficielles n’atteignent pas la profondeur de la peau. Celles-ci peuvent toutefois causer des complications sans soin adéquat. 

 

Les plaies superficielles sont provoquées par des objets vulnérants. Ce sont d’habitude les parties extrêmes des membres qui en sont victimes. Ce sont des accidents quotidiens qui surgissent pendant l’enfance notamment. Mais les activités quotidiennes peuvent engendrer autant de plaies de ce genre. Le bricolage et les tâches ménagères, par exemple, sont souvent source de petits accidents. 

 

La taille d’une plaie superficielle ne doit pas dépasser la moitié de la paume de la victime. Celle-ci peut avoir une dimension réduite, environ 4 à 5 cm. La plaie superficielle, ne touchant pas la profondeur de la peau, affecte seulement l’épiderme et le derme. Il s’agit de plaie simple lorsqu’elle n’est pas souillée ou est dépourvue de corps étranger. La plaie est également qualifiée de simple quand c’est loin d’un orifice naturel, à savoir le visage, l’anus ou les organes génitaux. 

 

Dans le cas où une partie de la plaie touche un tissu sous-cutané, une compression est nécessaire. Une telle plaie se reconnaît par un saignement plus conséquent bien que sa taille soit petite. Mais il se peut aussi que le saignement soit le résultat d’une atteinte sur une zone riche en vascularisation. Il s’agit notamment du visage, des doigts, des paumes de la main et des plantes des pieds.

 

Les plaies superficielles sont souvent causées par des objets tranchants, un couteau par exemple ; par une abrasion, il s’agit ainsi d’égratignure ; par une griffure ou morsure ; par une piqûre ou par écrasement. 

 

Les plaies superficielles sont anodines. Pourtant, un traitement approprié est nécessaire afin d’éviter une surinfection. C’est là qu’intervient l’utilisation de l’éosine.

 

L’éosine en tant que traitement d’appoint des érythèmes fessiers chez le nourrisson

L’érythème fessier est une inflammation de la peau au niveau des fesses du nourrisson. C’est le résultat d’un contact prolongé avec la couche souillée par l’urine ou par les selles. L’érythème peut également être le fruit d’une allergie au détergent ou à d’autres produits de nettoyage de ses effets personnels, assouplisseur utilisé pour laver les couches lavables en l’occurrence. Les irritations survenues après l’emploi de couches dont le bébé est hypersensible rentrent aussi dans la catégorie. En outre, les selles fréquentes lors d’une diarrhée peuvent engendrer un érythème fessier. 

 

Certains traitements à base d’antibiotiques peuvent également nuire aux bactéries utiles protégeant la peau du nourrisson contre les infections. De la sorte, les champignons et les autres bactéries nocives peuvent causer une irritation de la peau des fesses. 

L’érythème fessier du nourrisson apparaît généralement entre le 9e et le 12e mois du bébé. Toutefois, il peut apparaître plus tôt, dès le premier trimestre pour certains bébés et peut s’étendre jusqu’au 15e mois. La mauvaise hygiène quotidienne et l’utilisation de couches inadéquates sont des autres causes de l’érythème fessier.

 

L’érythème fessier se manifeste généralement par les symptômes ci-après : d’abord, des fesses rouges, chaudes et douloureuses. Ensuite, il y a la présence de plaques rouges au niveau des fesses, des cuisses ainsi que des organes génitaux. Ces plaques possèdent des bords en forme de points rouges. 

 

L’érythème fessier ne doit pas, en revanche, être accompagné de fièvre ni de furoncles. Et les éruptions cutanées ne doivent pas apparaître dans d’autres endroits du corps. 

 

En guise de traitement d’appoint de l’érythème fessier du nourrisson, l’éosine s’avère le meilleur produit à utiliser. Tel produit a pour action d’assécher les éruptions cutanées afin de faire disparaître les rougeurs sur les fesses. Mais avoir de bons résultats nécessite une excellente hygiène du bébé. Ainsi, le changement régulier des couches souillées, l’utilisation de débarbouillette avec de l’eau tiède et de l’huile d’olive lors du changement de couche sont requis. Il faut aussi éviter autant que possible l’utilisation de lingettes jetables contenant de l’alcool, cela irriterait encore plus les fesses du bébé.